La Fondation Konrad Adenauer Prône la Lutte Contre les Crimes Internationaux et les Violences Sexuelles au Sénégal

Un séminaire dédié à la lutte contre les crimes internationaux et les violences sexuelles en période de conflit a été organisé ce lundi au Sénégal par la fondation Konrad Adenauer/État de droit. Cet événement a rassemblé de nombreux acteurs judiciaires, dont des magistrats et des Procureurs de la République, venus de différents pays de la sous-région pour participer à cette formation essentielle.

Serge Brammertz, secrétaire général adjoint des Nations Unies et Procureur du Mécanisme international, a pris la parole pour évoquer le rôle crucial d’une justice indépendante dans le fonctionnement de l’État. Il a mis en avant l’importance de la formation des magistrats nationaux dans la poursuite des crimes internationaux, un effort soutenu par des partenaires tels que l’International Nuremberg Principles Academy et la fondation Konrad Adenauer.

Le séminaire a également abordé la question des violences sexuelles en période de conflit, souvent négligée. Brammertz a révélé que plus de la moitié des affaires traitées par le Tribunal pour le Rwanda concernaient ces types de crimes. Il a souligné l’urgence de former les magistrats sur ces questions, notamment en raison de la présence de nombreux fugitifs en Afrique, liés aux atrocités commises au Rwanda.

Cette formation marque une étape importante dans la lutte contre l’impunité des crimes internationaux et les violences sexuelles en période de conflit. Elle souligne l’engagement du Sénégal et de ses partenaires internationaux à renforcer les capacités des magistrats et des acteurs judiciaires de la sous-région pour assurer une justice équitable et efficace.

Le séminaire organisé par la fondation Konrad Adenauer/État de droit témoigne de l’importance accordée à la justice mondiale et à la protection des droits de l’homme au Sénégal et dans la sous-région ouest-africaine.

L’Union européenne sanctionne les branches militaires du Hamas et du Jihad Islamique pour « violences sexuelles généralisées »

L’Union européenne a pris des mesures sans précédent en annonçant vendredi des sanctions contre les branches militaires du Hamas et du Jihad Islamique. Ces sanctions interviennent en réponse à des allégations de « violences sexuelles généralisées » lors de l’attaque du 7 octobre contre Israël.

Selon l’UE, des combattants des Brigades al-Qods du Jihad Islamique, de l’unité Nukhba et des Brigades al-Qassam du Hamas ont « commis des violences sexuelles et sexistes généralisées, de manière systématique, en les utilisant comme arme de guerre ».

Il est à noter que le Hamas et le Jihad Islamique étaient déjà inscrits sur la liste des « organisations terroristes » de l’UE. Cette nouvelle mesure les ajoute à la liste des sanctions de l’UE en matière de droits humains, qui concerne déjà 104 individus et 26 organisations de différents pays.

La décision de sanctionner ces entités palestiniennes fait partie d’un accord plus large entre les pays de l’UE, prévoyant également des sanctions contre des colons israéliens en Cisjordanie, accusés de violences contre les Palestiniens.

Les exactions rapportées par l’UE sont particulièrement graves, incluant « le viol et le meurtre de mineures, la mutilation de cadavres et la mutilation génitale ». De plus, les combattants ont été accusés d' »enlèvement ciblé de femmes et de jeunes filles ».

En réaction à une attaque sans précédent du Hamas sur le territoire israélien le 7 octobre, qui a entraîné la mort de 1 170 personnes, en majorité des civils, Israël a lancé une opération militaire de représailles dans la bande de Gaza. Cette opération a coûté la vie à plus de 33 600 personnes, principalement des civils, selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste palestinien.

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