La mort tragique de Seydina Mouhamed Diop dans des circonstances troubles à la suite d’une intervention policière à Pikine, dans la nuit du 24 au 25 mars, a secoué la communauté et a déclenché une enquête intense pour faire la lumière sur cet événement tragique.
Selon les informations relayées par Libération, six éléments du commissariat de Pikine, soupçonnés d’avoir causé les blessures ayant conduit au décès de la victime, ont été arrêtés et placés en garde à vue par leurs collègues de la Division des Investigations Criminelles (DIC). Ces arrestations font suite à une ordonnance du procureur de Pikine-Guédiawaye, signifiant une avancée significative dans l’enquête.
Cependant, un septième policier, qui faisait partie de l’équipe de nuit impliquée, a été disculpé, ajoutent les rapports. L’enquête s’est principalement appuyée sur le témoignage d’un jeune homme arrêté en même temps que la victime lors des événements en question. Il a révélé que les policiers avaient conduit les deux jeunes vers le Technopole pour les agresser. Alors que le témoin a survécu à ses blessures, Seydina Mouhamed Diop a malheureusement succombé après son hospitalisation.
L’intervention musclée du commissariat de Pikine avait provoqué des émeutes dans la localité, les résidents dénonçant fermement cette violence policière. Des manifestations avaient éclaté, bloquant certaines artères et conduisant même à l’incendie d’un bus de la compagnie Dem Dikk.
Ces développements récents marquent un tournant dans cette affaire qui a ému et indigné de nombreuses personnes. L’arrestation des suspects est un premier pas vers la justice pour Seydina Mouhamed Diop et sa famille, mais cela souligne également l’importance cruciale de la transparence et de la responsabilité dans les opérations de maintien de l’ordre.