Attaque au Siège de Taxawu Sénégal : Khalifa Sall Appelle à la Sérénité et Dénonce une Violence « Meurtrière »

Le président de Taxawu Sénégal, Khalifa Sall, s’est rendu ce lundi soir au siège de son parti pour constater les dégâts suite à une attaque perpétrée dans la nuit. Marqué par les violences subies, le leader de Taxawu et ses responsables ont exprimé leurs regrets et dénoncé ce qu’ils qualifient de « tentative meurtrière ». Face à la presse, Khalifa Sall a fermement condamné cette attaque qu’il juge inacceptable et criminelle.

Selon lui, les auteurs de cet acte sont déjà identifiés : « Nous avons toutes les images et savons ceux qui sont à l’origine de cet acte. Ce qu’ils veulent nous imposer est inique et criminel. Il aurait pu y avoir des morts aujourd’hui. » Khalifa Sall, visiblement déterminé, a annoncé le dépôt d’une plainte, assurant que « cet acte ne restera pas impuni ». Interpellant l’État, il a exigé une réaction des autorités face à cette escalade de violence dans le climat politique actuel. « L’État doit prendre ses responsabilités », a-t-il déclaré, ajoutant avec insistance que « les responsables répondront de leur acte ».

Un Appel à la Retenue malgré la Tension

Dans le même sillage, la coalition Sàm Sa Kàddu, alliée de Taxawu Sénégal, semble également avoir identifié les instigateurs de cette attaque. « Nous savons ce qui se passe. Nul besoin de chercher qui sont les auteurs. Nous avons vu et entendu », a dénoncé un de ses porte-paroles, en réitérant l’appel aux autorités pour une réaction rapide.

Malgré la gravité des événements, Khalifa Sall a tenu à rappeler ses militants à la retenue. En appelant au calme, il a insisté sur l’importance de maintenir un climat de sérénité et de responsabilité : « Il faut plus de responsabilité et de sérénité, car la violence n’a pas sa place dans ce champ politique. » Un message clair en faveur d’un débat apaisé dans un contexte politique déjà tendu.

Cette attaque, qui survient à quelques mois des échéances électorales, ajoute une pression supplémentaire sur le climat politique au Sénégal. Les appels de Khalifa Sall et de ses alliés à une réaction de l’État mettent en lumière les tensions croissantes dans le pays, où la sécurité des partis politiques devient une préoccupation de premier plan.

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