Mike Tyson s’incline face à Jake Paul : La légende des poids lourds dépassée par la nouvelle génération

Dans une soirée à la fois étrange et spectaculaire, Mike Tyson, 58 ans, a fait son retour sur le ring face à Jake Paul, star de YouTube devenue boxeur, lors d’un combat qui a captivé des millions de spectateurs. Organisé par Jake Paul lui-même via sa société de promotion, l’événement diffusé en direct sur Netflix avait tout d’un show à l’américaine, mêlant sport, nostalgie et divertissement.

Dès le coup d’envoi, Tyson a montré qu’il n’avait rien perdu de sa puissance légendaire. Les deux premiers rounds ont vu l’ancien champion des poids lourds imposer son rythme, envoyant des coups puissants et précis, rappelant aux fans les heures de gloire de « Iron Mike ». Pourtant, l’âge et le manque d’endurance ont rapidement rattrapé le boxeur. À partir de la troisième reprise, Tyson a accusé le coup, peinant à suivre le rythme effréné imposé par son adversaire.

Jake Paul, conscient de la fatigue de son adversaire, a profité de l’ouverture. Un enchaînement de crochets et de jabs bien placés a marqué le tournant du combat, permettant à Paul de prendre l’ascendant. Les juges ont rendu leur verdict à l’unanimité, déclarant Jake Paul vainqueur d’un combat qui restera dans les annales pour son caractère atypique.

Jake Paul n’a pas manqué de saluer son adversaire : « C’est un tel honneur. Mike Tyson est une légende, le plus grand de l’histoire. Il m’a inspiré et ce combat a été aussi dur que je m’y attendais », a-t-il déclaré après le match. Visiblement ému, Paul a pris le temps de remercier Tyson, une icône du sport qu’il admirait depuis son enfance.

De son côté, Mike Tyson s’est montré satisfait malgré la défaite : « Je suis heureux. Je n’ai rien à prouver à personne d’autre qu’à moi-même », a-t-il confié. Interrogé sur son avenir et la possibilité de refaire un autre combat professionnel, Tyson a laissé planer le doute : « Je ne sais pas, ça dépend. »

Ce combat, premier retour officiel de Tyson dans un ring professionnel depuis 2005, soulève de nombreuses questions sur l’évolution de la boxe et la popularité croissante des célébrités devenues boxeurs. La soirée a attiré une audience massive sur Netflix, preuve que la formule d’un mélange entre sport de haut niveau et spectacle populaire continue de captiver le public.

Pour Jake Paul, cette victoire est une nouvelle étape dans son ascension fulgurante dans le monde de la boxe, lui permettant de solidifier son statut de boxeur sérieux et non plus simplement de « YouTuber ». Pour Tyson, c’est un rappel poignant de son passé glorieux, mais aussi une preuve qu’il reste une figure centrale et admirée de ce sport, même à 58 ans.

La question de savoir si Mike Tyson remontera sur le ring reste en suspens. Sa performance, bien que marquée par une baisse de régime, montre que la passion du combat ne l’a pas quitté. Quant à Jake Paul, ce succès face à une légende ne manquera pas de renforcer sa popularité et d’attirer d’autres opportunités lucratives.

Ce combat, symbole de la rencontre entre deux générations, laisse entrevoir un futur intéressant pour le monde de la boxe, où les frontières entre sport traditionnel et show-business sont de plus en plus floues.

Tottenham s’incline face à Liverpool : Une quatrième défaite consécutive

Tottenham enchaîne les déconvenues. Malgré une tentative de réaction tardive, l’équipe dirigée par Pape Matar Sarr a subi une nouvelle défaite, cette fois contre Liverpool (4-2). Les erreurs défensives ont été fatales pour les Spurs, qui voient s’éloigner leurs chances de qualification pour la Ligue des Champions.

Dans un match crucial pour espérer décrocher une place en Ligue des Champions, Tottenham n’a pas réussi à renverser la vapeur. En proie au doute depuis plusieurs semaines, ce duel face à Liverpool aurait pu marquer un tournant dans la saison des Spurs. Cependant, les hommes de Pape Matar Sarr ont rapidement été mis en difficulté par les Reds, déterminés à l’emporter lors de leur avant-dernière rencontre à domicile sous la houlette de Jurgen Klopp.

Dès la 16e minute, Mohamed Salah ouvre le score, suivi par Andy Robertson juste avant la mi-temps (45e). Cody Gakpo (50e) et Harvey Elliot, auteur d’un superbe but (59e), contribuent au festival offensif de Liverpool. Malgré un sursaut d’orgueil en fin de match, avec des réalisations de Richarlison (72e) et Son (77e), Tottenham s’incline et reste à la cinquième place, à sept points d’Aston Villa, quatrième et dernière équipe qualifiée pour la Ligue des Champions.

Cette nouvelle défaite vient aggraver la série noire de Tottenham, qui doit désormais redoubler d’efforts pour espérer inverser la tendance dans les rencontres à venir. Pour Pape Matar Sarr et ses hommes, le temps presse afin de retrouver leur meilleur niveau et sauver leur saison.

Le PSG s’incline à Dortmund mais garde l’espoir de rallier la finale

Frustré mais encore en vie: le Paris SG s’est incliné mercredi à Dortmund (1-0) après avoir frôlé plusieurs fois l’égalisation en match aller de sa demi-finale de Ligue des champions, et devra être plus tueur au match retour pour se qualifier pour la finale à Wembley.

Le PSG tient toujours son destin entre ses mains puisqu’il recevra son adversaire du soir mardi prochain au Parc des Princes. Avec à la clé un billet pour une finale très convoitée, face soit au Real Madrid, soit au Bayern Munich.

« On va aller chercher cette finale, on n’a plus rien à perdre », a déclaré l’entraîneur Luis Enrique. « Rien n’est fini », a abondé le capitaine Marquinhos.

L’avenir dira si le PSG doit nourrir des regrets sur les deux poteaux, presque rentrants, qu’il tapa à la 51e minute d’un match bouillant.

Les Parisiens étaient alors menés 1-0 après un but de Niklas Füllkrug lors du premier acte (36), et avaient décidé de mettre la pression sur leurs adversaires dès le retour du vestiaire.

Kylian Mbappé tenta sa « spéciale », penchant son corps pour fouetter le ballon mais trouva le montant de Grigor Kobel. L’instant d’après, une frappe d’Achraf Hakimi connut le même sort.

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Le public en fusion du Signal Iduna Park poussa un rugissement de plaisir, sans doute conscient que ce genre de coups du destin départage les confrontations les plus serrées dans la reine des compétitions de club.

Ce double poteau, « c’est dur, c’est dur, mais on est forts mentalement, on est restés dans le match », a confié Marquinhos.

Le PSG a eu un coup de moins bien mais est parvenu à repartir de l’avant en se procurant plusieurs autres occasions, notamment par Fabian Ruiz qui manqua le cadre de la tête – pas forcément sa spécialité – par deux fois.

Et Dembélé a retrouvé son inefficacité proverbiale, après deux buts et un pénalty contre Barcelone au tour précédent. L’international français a en particulier raté sa frappe trop envolée au point de pénalty sur une offrande de Hakimi (80).

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C’est dans cette deuxième mi-temps que le match ouvert prédit par l’entraîneur parisien Luis Enrique prit forme. Car Dortmund a aussi frôlé l’extase, quand Füllkrug eut deux occasions de faire le break.

Il a mal couché son grand gabarit pour faire autre chose qu’envoyer en tribune sa reprise d’un centre de Jadon Sancho (60), puis six minutes plus tard a raté une tête, seul, sur un coup franc indirect.

Marquinhos, de retour en grande forme après une première moitié de saison moyenne, sauva les siens sur un de ses fameux tacles rageurs devant Julian Brandt (83).

« On a une petite avance, rien de plus, rien de moins. On va aller là-bas pour gagner, même si on sait qu’un match nul peut nous suffire », a commenté après la rencontre l’entraîneur de Dortmund, Edin Terzic.

La première mi-temps donna la prime aux défenses, bien en place.

Les flèches de l’attaque parisienne Kylian Mbappé, Bradley Barcola et Ousmane Dembélé ont eu le plus grand mal à s’exprimer face à une défense du BvB formant un deuxième « Mur jaune ».

Derrière Matts Hummels et ses coéquipiers, le vrai « Mur jaune », dans la plus grande tribune debout d’Europe (25.000 personnes), a semblé cimenter comme jamais la cohésion d’une équipe déterminée à jouer les trouble-fêtes dans les désirs d’un titre inédit pour le PSG.

© AFP

Ainsi les frappes lointaines d’Ousmane Dembélé (11, 12) ou les dribbles inoffensifs de Bradley Barcola traduisirent une certaine impuissance. Kylian Mbappé, lui, a réussi un joli slalom, avant de se rendre compte qu’il avait encore deux murailles devant lui (17).

Le Borussia a glacé les Parisiens en pratiquant une incision chirurgicale dans son arrière-garde plutôt en place jusque-là. Nico Schlotterbeck trouvait une passe millimétrée pour trouver en profondeur Niklas Fullkrug qui ajusta Gianluigi Donnarumma d’un plat du pied sécurisé.

Le portier, parfois trop tendre dans certains matches de C1, ne pouvait pas se reprocher grand chose et avait même fait le travail par deux fois devant Sabitzer (14, 44).

Le PSG, qui aurait bien signé pour le même résultat qu’en phase de poule en décembre dans le même stade (1-1), devra espérer que son gardien soit moins mis à contribution au Parc la semaine prochaine. Et que ses attaquants fassent enfin mouche.

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