L’AS Douanes renverse la situation lors d’un match décisif

Dans le monde du sport sénégalais, l’AS Douanes se distingue par sa combativité et son engagement. Récemment, lors d’un match crucial, l’équipe a démontré toute sa détermination en renversant une situation délicate pour finalement l’emporter avec brio.

Avant ce match décisif, l’AS Douanes était confrontée à une pression intense. Avec des enjeux importants en jeu, chaque joueur savait qu’une performance exceptionnelle était nécessaire pour espérer une victoire. Dans cette atmosphère tendue, l’équipe a su trouver les ressources nécessaires pour relever le défi.

Dès le coup d’envoi, l’AS Douanes a affiché une détermination sans faille. Les joueurs ont pris le contrôle du jeu dès les premiers instants, imposant leur rythme et mettant une pression constante sur leurs adversaires. Avec une défense solide et des attaques percutantes, l’équipe a rapidement pris l’avantage sur le terrain.

Malgré les obstacles et les défis rencontrés, l’AS Douanes n’a jamais baissé les bras. Chaque joueur a donné le meilleur de lui-même, faisant preuve de courage et de résilience. Cette attitude exemplaire a galvanisé l’équipe et a permis de renverser la situation en sa faveur.

Finalement, l’AS Douanes a remporté une victoire éclatante, démontrant son talent et sa détermination sur le terrain. Cette performance remarquable témoigne du caractère exceptionnel de l’équipe et de son aptitude à surmonter les obstacles.

Cette victoire revêt une importance particulière pour l’AS Douanes et ses supporters. Elle montre que l’équipe est capable de relever les défis les plus difficiles et de triompher dans les moments cruciaux. C’est un moment de fierté pour tous ceux qui soutiennent l’AS Douanes et une source d’inspiration pour les générations futures.

La victoire de l’AS Douanes lors de ce match décisif restera gravée dans les mémoires comme un exemple de détermination et de courage. C’est une victoire qui témoigne de la force et du talent de l’équipe, et qui inspire l’admiration de tous ceux qui suivent le sport sénégalais.

Deux chroniqueurs tunisiens placés en détention pour des critiques sur la situation du pays

La justice tunisienne a pris une décision controversée en plaçant en détention deux chroniqueurs pour avoir exprimé des critiques sur la situation du pays. Borhen Bssais, présentateur à la télévision et à la radio, ainsi que Mourad Zeghidi, chroniqueur, ont été interpellés samedi soir et sont désormais soumis à un mandat de dépôt de 48 heures, selon les informations fournies par l’avocat Ghazi Mrabet.

Les charges retenues contre eux restent floues, mais Mourad Zeghidi est poursuivi pour une publication sur les réseaux sociaux soutenant un journaliste arrêté, ainsi que pour des déclarations faites lors d’émissions télévisées depuis février. Il est commentateur politique à la télévision et collabore avec Borhen Bssais, qui anime des programmes sur des chaînes de radio et de télévision privées.

L’arrestation de Borhen Bssais, quant à elle, serait liée à l’article 54, promulgué en septembre 2022 par le président tunisien Kais Saied pour réprimer la production et la diffusion de « fausses nouvelles ». Cet article a été critiqué par les défenseurs des droits humains pour son interprétation extensive. Plus de 60 personnes, dont des journalistes, des avocats et des opposants au président Saied, ont été poursuivies en vertu de ce texte depuis un an et demi.

Samedi soir, l’avocate Sonia Dahmani a également été arrêtée en vertu du même article, après s’être réfugiée à la Maison des avocats. Son arrestation a été filmée en direct par une équipe de la télévision publique française France 24, mais l’intervention a été interrompue par des policiers encagoulés. L’Ordre national des avocats a vivement condamné cette intrusion et a demandé la libération immédiate de Mme Dahmani, annonçant une grève régionale à partir de lundi en signe de protestation.

Amnesty International alerte sur la situation des droits humains au Sénégal : Me Amadou Aly Kane appelle à la vigilance

Me Amadou Aly Kane, intervenant sur iRadio devant le « Jury du dimanche », a relayé les préoccupations soulevées par le rapport annuel d’Amnesty International sur la situation des droits humains dans le monde, mettant en lumière les entraves à la liberté d’expression et de réunion, les arrestations et détentions arbitraires, ainsi que le recours excessif à la force au Sénégal. Selon l’ONG, ces violations persistent, notamment avec une stagnation des droits des femmes, des filles et des enfants.

Le juriste a souligné que ces constatations sont corroborées par les événements survenus entre 2021 et février 2024, marqués par une répression accrue, des violences policières et une vague d’arrestations massives. Il a fait référence à une estimation de plus de 1 500 personnes détenues dans ce contexte, dénonçant une situation où l’État semble se trouver en conflit avec ses propres citoyens.

Cependant, Me Kane a rappelé que ces défis sont inhérents à la démocratie, caractérisée par des hauts et des bas, des flux et des reflux. Il a comparé la situation au Sénégal avec d’autres pays démocratiques, soulignant que même dans des nations comme les États-Unis, des violations des droits humains peuvent survenir, comme illustré par le cas de George Floyd.

Par ailleurs, l’avocat a exprimé ses inquiétudes quant au caractère systématique des abus et des violences perpétrés au Sénégal, dénonçant une « démocratie malade » où la liberté d’expression est réprimée et les droits fondamentaux bafoués. Il a néanmoins exprimé un certain optimisme, soulignant que les dirigeants actuels ont eux-mêmes été victimes de ces abus et devraient donc être sensibles à cette problématique.

Me Kane a appelé les autorités à tirer des leçons de ces événements passés et à œuvrer pour la consolidation de la démocratie et le respect des droits humains au Sénégal. Il a souligné l’importance d’éviter toute forme de répression et de favoriser un climat de dialogue et de respect mutuel entre le gouvernement et la société civile.

Situation alarmante au service de neurologie de l’hôpital Fann : manque de lits pour les patients atteints d’AVC

Une situation préoccupante a été signalée par le Dr Serigne Abdou Aziz Fall, responsable de l’unité des soins intensifs au service de neurologie de l’hôpital Fann, à Dakar. Selon ses déclarations relayées par le journal Libération, le service fait face à une pénurie critique de lits, mettant en danger la prise en charge des patients, en particulier ceux atteints d’accidents vasculaires cérébraux (AVC).

« Seuls 30 lits sont disponibles » dans le service de neurologie, a averti le Dr Fall. Ces 30 lits doivent couvrir les besoins de tous les patients atteints de diverses affections neurologiques, mais la demande est telle que des patients présentant des AVC doivent être renvoyés faute de place. Cette situation laisse les professionnels de la santé dans une position difficile, ne pouvant pas offrir les soins nécessaires à ceux qui en ont désespérément besoin.

La surveillante du service, madame Aw, a également exprimé son inquiétude concernant les conditions d’accueil des patients. Elle a souligné qu’il n’y a que deux lits disponibles dans la salle d’observation pour accueillir les urgences, ce qui est nettement insuffisant pour répondre à la demande croissante de soins.

Ce constat est d’autant plus alarmant que, selon les membres du service, un nouveau service est en construction depuis huit ans mais n’est toujours pas opérationnel. Cette situation soulève des questions sur les retards dans la construction et l’équipement des infrastructures médicales, compromettant ainsi la qualité des soins et la sécurité des patients.

Face à cette crise, il est impératif que les autorités de santé prennent des mesures immédiates pour remédier à la pénurie de lits et garantir un accès équitable aux soins pour tous les patients, en particulier ceux atteints d’AVC. L’amélioration des infrastructures et des ressources médicales est essentielle pour assurer la santé et le bien-être de la population.

La Situation Délicate de Naby Keita au Werder Brême : Un Avenir Incertain

La carrière de Naby Keita au Werder Brême a récemment pris un tournant dramatique suite à son refus de participer au match contre Leverkusen, déclenchant des sanctions sévères de la part du club. Malgré son engagement à l’exemplarité et au professionnalisme, le joueur guinéen se retrouve maintenant écarté, soumis à une suspension et à une amende infligées par ses dirigeants. Cette rébellion a contraint le club allemand à durcir sa position, ajoutant un nouveau chapitre tumultueux à cette affaire médiatisée.

Après une série de blessures récurrentes, Keita peine à retrouver la forme qui l’a autrefois propulsé au rang de star montante du football. Avec seulement cinq apparitions sur le terrain cette saison, son bilan est loin de refléter ses exploits passés, notamment lors de son passage remarqué à Liverpool où il a contribué à remporter la Ligue des champions en 2019. Cette suspension vient s’ajouter à une saison déjà difficile, voire cauchemardesque, pour le joueur.

Le Werder Brême a pris une mesure radicale en reléguant Naby Keita à un entraînement isolé du groupe professionnel, signalant ainsi une rupture dans la relation entre le club et le joueur. Alors que son contrat court jusqu’en 2026, l’avenir de Keita au Werder Brême semble incertain. Des discussions sont prévues à la fin de la saison, laissant entrevoir la possibilité d’un départ, bien que rien ne soit encore officiellement annoncé. Il semble probable que le milieu de terrain doive chercher à relancer sa carrière qui stagne après un retour en Bundesliga qui ne répond pas aux attentes suscitées par ses performances passées.

Dans ce contexte délicat, l’avenir de Naby Keita reste en suspens, alors que les spéculations et les interrogations entourent son prochain chapitre dans le monde du football professionnel.

Situation précaire des Sénégalais en Turquie : L’ONG Horizons sans Frontières lance un appel urgent aux autorités

Selon Boubacar Sèye, président fondateur de l’ONG Horizons sans Frontières, de nombreux ressortissants sénégalais se trouvent dans une situation précaire en Turquie, avec plus d’une vingtaine actuellement incarcérés dans les prisons turques.

La principale préoccupation réside dans les difficultés administratives rencontrées par ces Sénégalais. En effet, ils doivent s’acquitter de frais élevés, soit plus de 700 dollars, pour obtenir ou renouveler leurs cartes de séjour. Malgré cela, 90% des demandes sont rejetées sans aucun remboursement. De plus, ceux qui obtiennent ces cartes de séjour ne reçoivent qu’une durée de validité de trois mois, alors qu’ils ont souscrit à une assurance d’un an.

L’ONG rapporte également que ces cartes de séjour ne garantissent pas la libre circulation des détenteurs sur le territoire turc. Les autorités turques peuvent les annuler à tout moment via leur site web officiel, ce qui a conduit à des situations où des Sénégalais se sont retrouvés bloqués à l’aéroport lors de leur retour de voyage.

En outre, M. Sèye évoque des conditions de détention précaires pour les ressortissants sénégalais. Ceux qui voient leurs cartes de séjour annulées sont souvent arrêtés dans des lieux publics, stations de bus ou de métro, lieux de travail ou même à leur domicile. Ils peuvent être détenus pendant jusqu’à 12 heures dans des conditions déplorables, sans accès à l’eau ni à la nourriture.

Selon les informations recueillies par Horizons sans Frontières, les autorités turques établissent de faux rapports médicaux pour regrouper les étrangers dans des centres de détention, où ils sont traités de manière inhumaine.

L’ONG appelle donc les autorités consulaires du Sénégal en Turquie à intervenir rapidement pour soulager la situation de ces compatriotes et à vérifier les allégations concernant les conditions de détention. Par ailleurs, elle souligne que les prisons turques sont surchargées, citant l’exemple de la prison d’Iroum Askale où plus de 20 Sénégalais sont actuellement incarcérés, et où les détenus sont dépouillés de leurs biens personnels.

Face à cette situation alarmante, l’ONG Horizons sans Frontières lance un appel urgent aux nouvelles autorités sénégalaises pour prendre des mesures appropriées afin d’assurer la protection et le bien-être des Sénégalais établis en Turquie. Elle exprime également ses vœux de réussite aux autorités dans leurs efforts visant à garantir un meilleur avenir pour la diaspora sénégalaise, qui joue un rôle crucial dans l’économie du pays.

Crise alimentaire imminente au Sénégal : une situation alarmante selon la FAO, l’UNICEF et le PAM

Un rapport alarmant publié conjointement par la FAO, l’UNICEF et le PAM met en lumière une situation critique concernant la sécurité alimentaire au Sénégal. Selon ce rapport, jusqu’à 500 000 personnes pourraient être confrontées à des pénuries alimentaires dans les mois à venir. Cette crise alimentaire au Sénégal s’inscrit dans un contexte plus large touchant près de 55 millions de personnes en Afrique de l’Ouest et du Centre, entre juin et août 2024.

Ce constat préoccupant rappelle le défi majeur auquel Macky Sall avait été confronté en 2012, lorsque 800 000 Sénégalais étaient menacés par l’insécurité alimentaire.

La situation actuelle interpelle le régime de Diomaye Faye, qui doit rapidement élaborer des mesures efficaces pour faire face à cette crise imminente. Le rapport conjoint souligne une augmentation significative de 4 millions de personnes en situation d’insécurité alimentaire par rapport aux prévisions de novembre dernier, soulignant ainsi l’urgence d’une action coordonnée.

Face à cette crise, le président sénégalais a qualifié la situation de « déplorable », tandis que le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, a averti la population des temps difficiles à venir.

Pour répondre à cette crise, Martin Naindouba Djerandodje, expert régional de la FAO, encourage le gouvernement sénégalais à intensifier sa collaboration avec le secteur privé pour investir massivement dans l’agriculture. Il met également en avant la vulnérabilité des pays de la sous-région ayant leur propre monnaie, un sujet de débat au Sénégal alors que les nouveaux dirigeants envisagent une monnaie nationale dans leur programme.

La gravité de la situation nécessite une action urgente et concertée pour prévenir une crise humanitaire majeure et assurer la sécurité alimentaire des populations les plus vulnérables au Sénégal.

« Mamoudou Ibra Kane réfute l’étiquette de « situation déplorable » avancée par le président Bassirou Diomaye Faye »

Dans un échange houleux de déclarations entre les membres de la coalition présidentielle et l’opposition, la question de l’état actuel du Sénégal a été mise en avant. Le président Bassirou Diomaye Faye a récemment qualifié la situation du pays de « déplorable » lors d’une réunion avec les membres de sa coalition, selon des informations relayées par « Les Échos ».

Cependant, cette description de la situation n’a pas été accueillie sans réplique. Mamoudou Ibra Kane, une figure politique éminente et nouvellement affiliée à l’opposition sénégalaise, a contesté fermement cette étiquette. En tant que journaliste et homme politique, Kane a exhorté le président et l’ancien régime à fournir des éclaircissements sur ce qu’ils entendent par « situation déplorable ».

Sur sa page X, Kane a exprimé son désaccord avec l’affirmation de Diomaye Faye, soulignant le besoin pour le chef de l’État de présenter des preuves tangibles de la prétendue détérioration de la situation au Sénégal. Cette remise en question ouverte de la rhétorique présidentielle illustre les tensions et les divergences d’opinion qui marquent le paysage politique sénégalais.

Dans un contexte où les attentes sont élevées et où les promesses de campagne doivent être tenues, les débats sur l’état du pays reflètent une volonté croissante de transparence et de redevabilité de la part des citoyens et des acteurs politiques. La réplique de Mamoudou Ibra Kane met en lumière le besoin d’un dialogue ouvert et constructif pour surmonter les défis auxquels le Sénégal est confronté et pour bâtir un avenir meilleur pour tous ses habitants.

Formation du nouveau gouvernement au Sénégal : Ayib Daffé clarifie la situation

Depuis la nomination du Premier ministre Ousmane Sonko, les Sénégalais sont dans l’attente de la formation du nouveau gouvernement. Alors que les jours passent sans annonce officielle, des interrogations émergent quant aux éventuels retards dans ce processus. Pour apporter des éclaircissements sur cette situation, Ayib Daffé, député et secrétaire général par intérim du Pastef, est intervenu sur les ondes de Rfm.

Selon Ayib Daffé, il n’y a pas de retard ni de lenteurs dans la formation du gouvernement. Il a souligné que la présidence est dans les délais prévus, malgré l’impatience ressentie par la population. Rappelant les propos du Premier ministre Ousmane Sonko qui évoquait une formation du gouvernement dans les heures suivant sa nomination, Ayib Daffé estime que le processus est toujours dans les temps et qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter.

Interrogé sur d’éventuelles divergences concernant le choix des membres du gouvernement, Ayib Daffé a préféré ne pas commenter. Cependant, il a assuré que la liste des membres du gouvernement sera dévoilée prochainement.

Dans un souci de transparence et de cohésion, Ayib Daffé a affirmé que la formation du gouvernement se fera au moment approprié. Il a même laissé entendre que cela pourrait se produire dès aujourd’hui, sans fournir de détails supplémentaires sur le calendrier exact de cette annonce imminente.

Ainsi, alors que l’attente se prolonge et que l’impatience monte chez les Sénégalais, les propos rassurants d’Ayib Daffé viennent éclairer la situation et apaiser les craintes quant à d’éventuels retards dans la formation du nouveau gouvernement.

Échauffourées à Ngodiba (Kaffrine) : Sos consommateurs s’implique pour apaiser la situation

Des tensions ont éclaté hier à Ngodiba, dans le département de Kaffrine, entre les jeunes de la localité et les gendarmes, suite à la saisine de Flexeau sur les compteurs des habitations présentant des factures impayées. Face à cette situation, le président de l’association Sos consommateurs de la région de Kaffrine, Dame Seck, a engagé une médiation pour ramener le calme. Il a ainsi saisi le gouverneur de Kaffrine et sollicité l’intervention de la plus haute autorité administrative de la région.

Dame Seck a déclaré : « Depuis que nous avons été informés de la situation à Ngodiba, il y a quelques mois, nous avons organisé une réunion avec les autorités locales et les représentants des sociétés Flexeau et de l’Ofor pour trouver une solution. Nous avons tenté de convaincre les autorités de trouver des solutions satisfaisantes pour les deux parties. »

Lors des négociations, certains habitants de Ngodiba ont exprimé leur incapacité à payer les redevances, demandant à être dispensés du paiement de factures totalisant environ 60 millions de Fcfa. Dame Seck a plaidé pour la poursuite des pourparlers jusqu’à la fin du ramadan, afin de permettre à chacun de trouver une solution.

Regrettant l’absence de progrès dans les négociations malgré les multiples relances adressées à Flexeau et à la préfecture, Dame Seck déplore également les violences perpétrées par les jeunes. Il souligne que les équipes de Flexeau et de la gendarmerie ont agi de manière inopportune en débranchant les compteurs pendant le mois de ramadan, même si la patience des habitants a été mise à l’épreuve. Il insiste sur la vulnérabilité des populations et leur incapacité à payer ces redevances.

En guise de solution, Dame Seck propose une réforme de la gestion de l’eau qui soit équitable pour tous les citoyens.

Marie Khone et Absa : Situation inédite, deux Premières dames au palais présidentiel

À quelques minutes seulement de la fin de la campagne présidentielle au Sénégal, Bassirou Diomaye Faye s’avance d’un pas mesuré sur une tribune, tenant la main de ses deux épouses, Marie et Absa. Une scène inédite dans l’arène politique nationale.

Applaudi par des milliers de sympathisants en liesse, le candidat de la rupture et du panafricanisme a fait le choix d’afficher ouvertement sa polygamie, une pratique traditionnelle et religieuse solidement ancrée dans la culture sénégalaise, avant son élection triomphante dès le premier tour du scrutin avec 54,28% des voix.

Méconnue jusqu’alors, Marie Khone, la première femme qu’il a épousée il y a quinze ans et avec laquelle il a 4 enfants, est originaire du même village que lui. Il s’est marié à la seconde, Absa, il y a un peu plus d’un an.

« C’est une consécration de la tradition de la polygamie au sommet de l’État avec une situation qui va coller à la réalité sénégalaise », estime le sociologue Djiby Diakhaté, ajoutant que cette pratique est « plébiscitée » par beaucoup d’hommes mais que de nombreuses femmes demeurent « méfiantes » sur les principes la régissant.

La polygamie est depuis longtemps sujet à controverse dans ce pays composé de plus de 90% de musulmans, mais l’apparition publique de « BDF » entouré de ses deux épouses a replacé le sujet au cœur des débats, dans les médias, sur les réseaux sociaux et au sein des ménages, suscitant diverses réactions.

Une sociologue réputée, Fatou Sow Sarr, a de son côté posté sur X que « la polygamie, la monogamie, la polyandrie sont des modèles matrimoniaux déterminés par l’histoire de chaque peuple », avant de publier rapidement un autre message sur le même réseau social: « ma pensée, profondément, est que l’Occident n’a aucune légitimité pour juger nos cultures ».

Toutefois, nombre de femmes au Sénégal se disent contre cette pratique, qu’elles jugent hypocrite et injuste à leur égard. Et la commission de l’ONU pour les droits de l’Homme a jugé dans un rapport publié en 2022 que la polygamie constitue une discrimination vis-à-vis des femmes qui doit être éradiquée.

« Maîtresse d’un homme marié »

Une des figures de la littérature sénégalaise, Mariama Ba, critiquait déjà sévèrement la polygamie dans son célèbre roman « Une si longue lettre » paru en 1979.

Elle y dépeint la douleur et la solitude d’une femme mariée après le second mariage de son mari avec une très jeune femme contrainte d’accepter cette union, une situation difficile vécue par de nombreuses Sénégalaises.

Plusieurs séries sénégalaises à succès consacrées à cette thématique ces dernières années comme « Maîtresse d’un homme marié » ou bien encore « Polygamie » ont mis en lumière les soubresauts et les tensions au sein des familles confrontées à la polygamie.

Pour l’ex-ministre de la Culture, la professeure d’histoire Penda Mbow, la nouvelle situation au palais présidentiel « est totalement inédite. Jusqu’à présent, il n’y avait donc qu’une seule Première dame. Cela signifie que tout le protocole doit être revu ».

Pratique religieuse et traditionnelle répandue au Sénégal notamment dans le monde rural, la polygamie est adoptée par un bon nombre de Sénégalais qui y voient généralement une façon d’élargir leur famille. La religion musulmane autorise en outre l’homme à épouser jusqu’à quatre femmes s’il en a les moyens.

En pareil cas, l’islam prévoit des jours d’alternance égaux entre les différentes coépouses pouvant varier entre deux ou trois jours.

« Signal fort »

Si elle est difficile à chiffrer car beaucoup de mariages ne sont pas enregistrés, 32,5% des Sénégalais mariés vivent en union polygame, selon un rapport en 2013 de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie.

L’âge moyen de la polygamie est de 43,9 ans avec une entrée plus précoce des femmes (40,4 ans) que des hommes (52,9 ans), ajoute le rapport.

Pour le sociologue Djiby Diakhaté, M. Faye a lancé un « signal fort pour que les autres hommes assument également leur polygamie, et pour qu’ils fassent preuve de transparence comme lui » avec « sans doute une volonté de mettre fin à la pratique de la polygamie cachée, appelée le « Takou Souf » (en wolof), ce qui, selon lui, « sera une bonne chose pour l’économie du pays et pour la situation matrimoniale ».

En réponse à ses détracteurs, le nouveau président sénégalais, lui, assume totalement sa polygamie.

« J’ai de beaux enfants parce que j’ai de formidables épouses. Elles sont très belles. Et je rends grâce à Dieu elles sont toujours à fond derrière moi », a-t-il déclaré lors de la campagne présidentielle.

Le Real Madrid surveille la situation d’Alexander-Arnold

Selon Fabrizio Romano, l’un des noms qui plaît beaucoup au Real Madrid pour renforcer son couloir droit n’est autre que celui de Trent Alexander-Arnold, dont le contrat avec Liverpool expire en 2025.

Trent Alexander-Arnold a toujours été un joueur clé pour Jürgen Klopp à Liverpool. Cette saison, il a disputé 29 matches au cours desquels il a inscrit 2 buts et délivré 9 passes décisives. Grâce à ses excellentes performances, l’Anglais plaît à de nombreux géants du football européen dont le Real Madrid.

Fabrizio Romano affirme que le club espagnol a commencé à suivre la situation du joueur, qui est sous contrat avec les Reds jusqu’en juin 2025. Cependant, le journaliste précise qu’il n’y a pas encore eu de contact entre les parties concernées.

Liverpool n’a pas l’intention de laisser partir le latéral droit, mais n’a pas non plus entamé de discussions avec lui pour prolonger son contrat. Si le joueur de 25 ans ne prolongera pas, le club de la Mersey aura alors deux options : soit le vendre cet été, car ce sera la dernière chance d’encaisser un chèque grâce à son transfert, soit risquer de le voir partir gratuitement l’année suivante, en 2025.

Pour l’instant, Alexander-Arnold ne s’est pas exprimé sur son avenir et c’est lui qui aura le dernier mot.

afp

Situation incertaine pour la candidature d’Idrissa Seck à la présidentielle : Un regard sur les développements récents

Le processus de vérification des dossiers de parrainage des candidatures pour l’élection présidentielle au Sénégal, prévue le 25 février, continue de susciter des rebondissements. Après avoir étudié les dossiers de 20 candidats jusqu’au 30 décembre, trois ont été validés, tandis que d’autres ont vu leur candidature rejetée en raison de diverses irrégularités, notamment des doublons ou des parrainages non reconnus.

Le 2 janvier, le processus de vérification a repris après une pause pour les fêtes de fin d’année. Parmi les candidats dont le sort est encore incertain figure Idrissa Seck. À ce stade, sa candidature n’est pas encore validée car ses parrainages ne répondent pas pleinement aux critères requis. Il doit régulariser plus de 6 000 parrainages pour être éligible à l’élection présidentielle.

Si Idrissa Seck parvient à régulariser les parrainages nécessaires, sa candidature sera ensuite soumise à une vérification plus approfondie des autres documents présentés. Cependant, si cela n’est pas réalisé, l’ancien allié du président Macky Sall pourrait être exclu de la course présidentielle de février.

Le mandataire d’Idrissa Seck a commenté la situation en déclarant : « Nous sommes en séance de rattrapage comme en 2019. Nous avons validé le nombre de parrains dans les régions. Nous avons un stock pour compléter. Mais il y a un fait qui revient et qui pose problème, c’est la mention ‘rejet pour non inscription sur le fichier' ».

L’avenir de la candidature d’Idrissa Seck reste incertain à ce stade, et les développements des prochaines heures seront déterminants pour son parcours politique dans cette élection présidentielle.

La Conférence de Presse du RUBBY souligne la complexité de la situation universitaire au Sénégal

Lors d’une conférence de presse organisée par le Réseau des Universitaires de Bennoo Bokk Yaakaar (RUBBY), le 8 décembre 2023, la situation des universités sénégalaises, en particulier la reprise des cours en présentiel à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), a été discutée. Le ministre de l’Enseignement Supérieur, Moussa Baldé, a été critiqué pour sa gestion de la transition entre les enseignements en ligne et en présentiel.

Selon le ministre Moussa Baldé, les universités publiques, en particulier l’UCAD et l’UASZ, ont été victimes d’attaques violentes en juin 2023, entraînant des dégâts matériels importants et la suspension des cours en présentiel. Il a déclaré que les cours en ligne avaient été poursuivis à plus de 75%, mais à l’UCAD, le conseil académique a décidé de continuer les enseignements en ligne en attendant des conditions propices pour la reprise des cours en présentiel.

Le ministre a souligné que l’enseignement à distance, prouvé par l’expérience de l’Université Numérique du Sénégal (UN-CHK) et pendant la pandémie de COVID-19, est aussi performant que l’enseignement en présentiel. Il a noté une baisse significative du taux d’abandon à l’UN-CHK, tandis que les conditions difficiles en présentiel ont entraîné une augmentation à l’UCAD.

Moussa Baldé a annoncé l’accélération de la transformation digitale des universités et la dématérialisation des procédures, soulignant que l’enseignement en ligne devrait devenir une solution structurelle face à la croissance de la population étudiante. Un projet national d’enseignement numérique est envisagé en complément de l’enseignement en présentiel.

La conférence de presse a également été l’occasion pour Moussa Baldé de dresser un bilan positif des réalisations dans le secteur de l’enseignement supérieur sous la présidence de Macky Sall, malgré les défis actuels.

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