« Je lui ai tranché la gorge deux fois » : le récit glaçant de l’homme qui a égorgé son collègue

Face aux enquêteurs, Abdou Mb., le dépeceur qui a égorgé son collègue à la SOGAS, a ainsi retracé le film du crime : « J’ai attendu qu’il soit concentré sur une tête de mouton qu’il était en train de dépecer. Je l’ai surpris, j’ai vidé sa gorge. Je l’ai égorgé deux fois en faisant glisser la lame sur sa gorge. »

Repris par L’Observateur du jour, le présumé meurtrier a avoué que la relation qu’il entretenait avec la victime s’est détériorée après que son défunt collègue lui a restitué le téléphone qu’il lui avait vendu. « Abdou Diaw avait constaté que le téléphone acheté auprès de son collègue était défectueux. Après le lui avoir retourné, il a exigé que l’acompte qu’il lui avait versé lui soit remis », rapporte le journal. 

Celui-ci confie que la relation entre les deux hommes étaient depuis lors tendues jusqu’au lundi où tout va basculer. 

Avant de passer à l’acte, Abdou Mb. a expliqué « qu’à son arrivée à la SOGAS pour démarrer sa journée, il a vu ses collègues chuchoter sur son dos. Mais lorsqu’il s’approche, ces derniers se dispersent. »

Il a confié que ce qui l’a mis dans une colère noire, c’est qu’Abdou Diaw lui a « fait un doigt d’honneur. » Ruminant sa colère, il a attendu le moment propice pour l’attaquer. 
seneweb

Égorgé à la Sogas : Les témoignages poignants des épouses d’Abdou Diaw

Le meurtre d’Abdou Diaw à la Sogas, survenu lundi dernier, a laissé derrière lui trois veuves, dont deux ont accepté de partager leurs témoignages poignants avec L’Observateur. Maïmouna Mbengue et Coumba Thiam, respectivement première et deuxième épouse du défunt, ont partagé leurs souvenirs de l’homme qu’elles décrivent comme un travailleur acharné, victime d’une tragédie inexplicable.

Maïmouna Mbengue, la première épouse, a décrit Abdou Diaw comme un homme sans histoires, un grand travailleur qui se levait tous les jours à 3 heures du matin pour se rendre au travail. Elle affirme que l’homme qui a pris la vie de son mari, Abdou Mb., les a privées du goût de vivre. Elle réfute catégoriquement les allégations selon lesquelles son mari aurait eu une relation inappropriée avec la femme d’Abdou Mb., soulignant que son défunt mari n’était pas impliqué dans de tels comportements.

Coumba Thiam, la deuxième épouse, a partagé des détails poignants sur la dernière nuit passée avec son mari avant le drame. Ayant passé la nuit avec lui à Fass Mbao, elle a raconté leur dernière conversation téléphonique où il s’assurait qu’elle était bien arrivée à destination. Elle a expliqué qu’elle avait appris la nouvelle du décès de son mari lorsqu’un ami l’a contactée, lui cachant d’abord la triste nouvelle. Elle a partagé l’impact dévastateur de cette perte soudaine et inattendue.

Les deux femmes réclament justice pour leur mari et appellent à la vérité sur les circonstances entourant le meurtre d’Abdou Diaw. Leur témoignage met en lumière la douleur et la détresse causées par cette tragédie au sein de leur famille et de la communauté. Le drame à la Sogas soulève des questions sur la sécurité au travail et met en lumière la nécessité de mesures pour prévenir de tels incidents à l’avenir.

Drame à la SOGAS : L’Égorgement d’Amadou Diaw révèle un différend surprenant

Un acte d’une violence choquante a secoué les abattoirs de la Société de gestion des abattoirs du Sénégal (SOGAS) avec le meurtre brutal d’Amadou Diaw, survenu lundi matin. Les détails macabres du crime commis par Abdou Mbaye commencent à émerger, et le mobile semble être un différend lié à la vente d’un téléphone portable.

Amadou Diaw a perdu la vie de manière tragique, victime d’une agression féroce qui a choqué l’ensemble de la communauté. Son présumé meurtrier, Abdou Mbaye, a été rapidement appréhendé dans le département de Mbour, à Nguékhoh, grâce à une géolocalisation efficace.

Au cœur de cette tragédie, un téléphone portable défectueux devient le point central du différend entre les deux hommes. Selon des sources, le téléphone aurait été vendu par Amadou Diaw à Abdou Mbaye pour 10 000 F CFA, avec un acompte de 2000 F CFA versé. Cependant, le différend éclate lorsque Diaw réclame le reliquat de 8 000 F CFA à Mbaye.

La situation s’est envenimée au point où des échanges d’injures et des menaces ont été proférés entre les deux protagonistes. « Considère désormais que ta vie est entre mes mains », aurait déclaré Abdou Mbaye, présumé meurtrier, à Amadou Diaw.

Le différend sur la somme modeste de 8 000 F CFA a pris une tournure tragique, aboutissant à l’égorgement d’Amadou Diaw. Cette affaire soulève des questions sur la violence extrême qui peut découler de simples désaccords, mettant en lumière la nécessité d’une résolution pacifique des conflits.

Abdou Mbaye est actuellement en route pour Dakar, où il sera interrogé dans le cadre de l’enquête en cours. Les autorités chercheront à comprendre les circonstances exactes de ce drame et à rendre justice à la victime, Amadou Diaw.

Cette tragédie à la SOGAS rappelle la fragilité de la vie face à des disputes qui, dans ce cas, ont conduit à un dénouement extrêmement dramatique. La communauté est en deuil et attend des réponses quant aux circonstances entourant cet acte insensé.

Quitter la version mobile