Démission du PCA du Soleil : Un Acte de Haute Portée Symbolique

Abdoulaye Bamba Diallo a officiellement remis sa démission de son poste de Président du Conseil d’Administration (PCA) de la Société Sénégalaise de Presse et de Publicité (SSPP) Le Soleil. Nommé à ce poste par Macky Sall en avril 2020, sa décision de démissionner a été transmise à son successeur, Bassirou Diomaye Faye, selon les informations rapportées par Enquête. Le journal précise qu’il « attend la suite qui sera donnée à cet acte de haute portée symbolique ».

Cette démission rappelle l’épisode précédent impliquant Ibrahima Gaye. En effet, lors de la première alternance politique en 2000, Gaye, alors Directeur Général du Soleil, avait également démissionné dès l’accession au pouvoir d’Abdoulaye Wade, succédant à Abdou Diouf.

Ces démissions consécutives à un changement de gouvernement soulignent l’importance du respect de l’indépendance éditoriale des médias publics et la nécessité pour les dirigeants de ces institutions de maintenir une neutralité politique. Elles mettent en lumière la volonté des responsables de ces organes de presse de garantir une couverture journalistique impartiale et professionnelle, indépendante des influences politiques.

L’attente de la réaction face à cette démission laisse présager des changements potentiels au sein du Soleil, un média public qui joue un rôle crucial dans le paysage médiatique sénégalais.

Plainte de Mimi Touré : la réplique de Yaxam Mbaye

Ce sera plainte contre plainte. Le Directeur de publication du quotidien national Le Soleil porte la réplique à l’ancien Premier ministre, Aminata Touré. Celle-ci a saisi la justice pour diffusion de fausses nouvelles. La candidate de la coalition « Mimi 2024 » reproche à Yaxam Mbaye sa Une titrant « Amadou Ba est à 3 782 052 parrains ». Cette information ne reflète pas la réalité, accuse l’ancienne présidente du Conseil économique, sociale et environnemental (Cese) et ex Envoyée spéciale du chef de l’État, Macky Sall, invoquant l’article 255 du Code pénal. Qui stipule : « la publication, la diffusion, la divulgation ou la reproduction, par quelque moyen que ce soit, de nouvelles fausses, de pièces fabriquées, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers, sera punie d’un emprisonnement d’un à trois ans et d’une amende de 100 000 à 1 500 000 F CFA. »
Le journaliste n’a pas tardé à répondre. Il n’exclut pas d’actionner à son tour le parquet contre Mimi Touré pour diffusion de fausses nouvelles jetant le discrédit sur « les justes nouvelles » qu’il affirme avoir diffusées, souligne L’Observateur de ce samedi 2 décembre. 
« Depuis cette annonce, j’ai posé à nombre d’interlocuteurs la question que voici : quand est-ce que l’ancien Premier ministre, ancien ministre de la Justice, Garde des Sceaux, ancien membre du Secrétariat exécutif national (Sen) est revenue au sein de la formation politique qui l’a fait connaître des Sénégalais pour entrer en possession des vrais chiffres de collecte de parrainages de la coalition présidentielle, Benno Bokk Yakaar (BBY) et ainsi pouvoir prétendre me démentir ? », ironise Yaxam Mbaye, pointant du doigt « l’incohérence » de son accusatrice. 

Diffusion de fausses nouvelles : Aminata Touré porte plainte contre Le Soleil

Aminata Touré vient de traîner le quotidien national Le Soleil devant la justice. L’ancien Premier ministre a saisi, ce vendredi 1er décembre 2023, le procureur de la République d’une plainte contre l’astre de Hann. Elle pointe un délit de diffusion de fausses nouvelles. En effet, la candidate à l’élection présidentielle du 25 février 2024, reproche à Yakham Codou Mbaye et sa rédaction sa Une du 27 novembre dernier qui ne reflète pas la réalité, selon elle.

Le journal avait titré « Amadou Ba est à 3 782 052 parrains ». Dans sa plainte, Mimi Touré estime qu’à ce jour, « aucun candidat à la candidature ne peut réunir un tel nombre qui correspondrait dans les faits à plus de la moitié des électeurs inscrits sur le fichier électoral ».

Ainsi, Aminata Touré invoque l’article 255 du code pénal sénégalais qui dispose : « la publication, la diffusion, la divulgation ou la reproduction, par quelque moyen ce soit, de nouvelles fausses, de pièces fabriquées, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers, sera punie d’un emprisonnement d’un à trois ans et d’une amende de 100 000 à 1 500 000 francs Cfa ».

Quitter la version mobile