Préparatifs des examens scolaires à Kaffrine : Défis et Solutions

Un Comité régional de développement (Crd) spécial préparatoire des examens scolaires de l’année scolaire 2023-2024 s’est tenu à Kaffrine, rassemblant les acteurs de l’éducation et de l’administration régionale. L’objectif principal était de faire le point sur les résultats scolaires et le niveau de préparation des examens du certificat de fin d’études élémentaires (CFEE), du Brevet de fin d’études moyennes (BFEM) et du Baccalauréat (BAC) dans la région.

Selon les informations fournies par l’inspecteur d’académie (Ia) de Kaffrine, Abdoulaye Wade, cette année, 7318 candidats participeront au CFEE les 20 et 21 juin 2024, répartis dans 59 centres d’examen. Pour le BFEM, prévu à partir du 18 Juillet, 3786 candidats sont répartis dans 30 centres. Quant au baccalauréat général, devant se tenir à partir du 02 Juillet 2024, l’académie de Kaffrine présentera 3371 candidats et disposera de 9 centres principaux et 4 centres secondaires.

Cependant, malgré les préparatifs, des défis persistent dans le système éducatif de la région. La revue annuelle conjointe de l’éducation a révélé un déficit d’enseignants, une problématique également ressentie à Kaffrine. Pour pallier ce manque, l’inspection d’Académie de Kaffrine a recours aux classes multigrades, permettant ainsi de maintenir des résultats scolaires satisfaisants.

Abdoulaye Wade a souligné l’importance de l’approche des classes multigrades dans la région, tout en reconnaissant les faibles taux de préscolarisation et de scolarisation. En effet, le taux brut global de préscolarisation en 2023 dans l’académie est de 9,4%, contre 19,6% au niveau national, et le taux brut de scolarisation élémentaire se situe à 44%, comparé à la moyenne nationale de 81,9%.

Face à ces défis, l’académie de Kaffrine s’engage à travailler avec la communauté éducative et les autorités administratives pour élaborer des stratégies visant à améliorer ces indicateurs. L’objectif est d’explorer des modèles alternatifs pour garantir une éducation de qualité et une meilleure prise en charge des questions liées à la scolarisation précoce et élémentaire dans la région.

Diass, Thiès : Les Habitants Réclament des Solutions Face à la Perte de Terres

La commune de Diass, située dans la région de Thiès, est confrontée à une situation alarmante : la perte progressive de terres exploitable. Envahie par des usines, des sociétés et d’autres entreprises privées, la population locale se mobilise au sein d’un mouvement appelé “Solution” pour attirer l’attention sur ce problème croissant.

Selon les membres du mouvement, les habitants de Diass se retrouvent désormais privés d’accès à la terre dans leur propre commune. Ils pointent du doigt l’emprise grandissante de l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) de Diass et du pôle de Daga Kholba, ainsi que du port de Ndayane, qui accaparent de vastes étendues de terres.

Abdoulaye Faye, coordinateur du mouvement “Solution”, exprime le désarroi de la population : “La population de Diass souffre de beaucoup de choses, particulièrement sur le plan foncier. L’aéroport occupe beaucoup d’hectares, de même que le pôle de Daga Kholba et le port de Ndayane. Nous avons besoin des extensions pour notre jeunesse de demain. Nous sommes entourés d’infrastructures qui nous étouffent.”

Face à cette situation préoccupante, le mouvement “Solution” en appelle au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, pour trouver des solutions urgentes. “Nous tendons la main au nouveau Chef de l’État pour un meilleur cadre de vie. Il doit revoir les activités et infrastructures qu’il a trouvées ici à Diass. Nous voulons retrouver nos terres”, affirme Abdoulaye Faye.

La mobilisation des habitants de Diass reflète une préoccupation croissante face à la dégradation de l’environnement foncier et à la nécessité de trouver des solutions durables pour assurer le bien-être et le développement de la communauté locale.

Pénurie d’eau à Touba : Révélation du DG de l’Ofor sur les causes et les solutions

Une pénurie d’eau sévit actuellement dans plusieurs quartiers de Touba, la capitale du mouridisme au Sénégal, suscitant l’inquiétude des habitants alors que les autorités locales peinent à apporter des solutions efficaces.

Interrogé sur les raisons de cette situation alarmante, le directeur général de l’Office des forages ruraux (OFOR), Hamade Ndiaye, a révélé que trois forages étaient en panne, ce qui a contribué à aggraver la situation. Il a également souligné que les pompes de remplacement commandées par l’État n’avaient pas encore été livrées, ce qui complique davantage la résolution du problème.

“Trois forages sont tombés en panne. Les pompes commandées ne sont pas encore livrées. Mais on est en train de trouver une solution très rapide”, a déclaré M. Ndiaye, mettant ainsi en lumière les défis auxquels est confrontée l’OFOR dans sa mission de fournir de l’eau potable aux populations.

Dans ce contexte, le DG de l’Ofor a appelé Mahou Rahmati, la structure locale chargée de la gestion de l’eau potable à Touba, à coopérer pour remédier à la situation en contribuant au dépannage des pompes défectueuses. Il a souligné que la gestion de l’eau potable à Touba est partagée entre l’OFOR et Mahou Rahmati, et a annoncé l’organisation d’une rencontre avec le maire de Touba pour discuter de la pénurie d’eau potable.

Par ailleurs, dans le cadre des préparatifs du grand Magal de Daroul Mouhty, Hamade Ndiaye s’est rendu dans la deuxième capitale du mouridisme pour évaluer l’état d’avancement des travaux. Il s’est dit satisfait des réparations effectuées sur les forages existants et a annoncé la mise en service d’un cinquième forage pour augmenter le volume d’eau potable disponible à Daroul Mouhty. De plus, pour renforcer l’approvisionnement en eau, il a affirmé que 10 camions-citernes seront déployés dans la cité religieuse.

Cette déclaration du DG de l’Ofor apporte un éclairage sur les efforts entrepris pour résoudre la pénurie d’eau à Touba, tout en mettant en lumière les défis persistants à surmonter pour assurer un approvisionnement en eau adéquat aux habitants de la ville.

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