Crise Politique au Sénégal : Une motion de censure qui pourrait renverser le gouvernement Sonko

La scène politique sénégalaise est en ébullition, marquée par une montée des tensions qui pourrait plonger le pays dans une crise institutionnelle majeure. Le climat se détériore après l’annonce par Abdou Mbow, président du groupe parlementaire de la majorité Benno Bokk Yakaar (BBY), de l’imminent dépôt d’une motion de censure contre le gouvernement dirigé par Ousmane Sonko. Cette initiative s’inscrit dans une escalade continue du conflit qui oppose la coalition majoritaire à l’Assemblée nationale au gouvernement en place, exacerbée par le récent rejet par BBY d’un projet de loi controversé.

Le rejet du projet de loi visant à dissoudre le Conseil économique, social et environnemental (CESE) ainsi que le Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT) a cristallisé les tensions entre BBY et le gouvernement Sonko. Ce texte, porté par le Premier ministre, a été perçu comme une tentative de centralisation du pouvoir, au détriment des organes consultatifs existants. Le rejet de cette initiative par la majorité parlementaire a ouvert la voie à une confrontation directe.

Le dépôt d’une motion de censure, bien que légal en vertu de l’article 86 de la Constitution sénégalaise, est une arme politique redoutable. En effet, si cette motion est adoptée, elle entraînera automatiquement la chute du gouvernement Sonko. Le soutien des députés de BBY, alliés à certains élus non-alignés, laisse peu de doute sur l’issue probable de ce vote.

Si la motion de censure est déposée, une session extraordinaire devra être convoquée pour en débattre, avec ou sans la présence d’Ousmane Sonko. Dans un tel scénario, la stabilité du gouvernement est gravement menacée. Le Premier ministre, déjà sous pression depuis sa prise de fonction, pourrait voir son gouvernement renversé, ce qui plongerait le Sénégal dans une période d’incertitude politique.

Les conséquences d’une telle crise pourraient être profondes. La chute du gouvernement Sonko mettrait fin à une administration qui s’est distinguée par des réformes audacieuses mais controversées. Cela pourrait également déclencher une crise de confiance au sein de la population, déjà éprouvée par les récentes manifestations et les tensions sociales grandissantes.

Le choix de BBY de recourir à une motion de censure divise la classe politique et l’opinion publique. D’un côté, les partisans de la coalition majoritaire considèrent cette démarche comme nécessaire pour mettre fin à un gouvernement qu’ils jugent inefficace et dangereux pour la stabilité du pays. De l’autre, les soutiens de Sonko dénoncent une manœuvre politique visant à écarter un leader qui a su capter l’aspiration au changement de nombreux Sénégalais.

La situation actuelle est donc à surveiller de près. Le Sénégal, longtemps perçu comme un modèle de démocratie en Afrique de l’Ouest, fait face à un défi majeur. La manière dont cette crise sera résolue pourrait avoir des répercussions durables sur la scène politique nationale, ainsi que sur la perception internationale du pays.

En attendant, tous les regards sont tournés vers l’Assemblée nationale, où se jouera bientôt un chapitre crucial de l’histoire politique sénégalaise.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°245 – du 09/08/2024

🔴 ACCIDENTS – CORRUPTION DES AGENTS DE SÉCURITÉ ROUTIÈRE : SONKO SUR UN AUTRE FRONT
🔴 RELAXE POUR « BONNE FOI » : LA JURISPRUDENCE MIMI DÉSACCÉLÈRE MANSOUR

🔴 JO 2024 – ÉLIMINATION DU DERNIER ESPOIR, COMBÉ SECK : LE SÉNÉGAL RENTRE BREDOUILLE DE PARIS
🔴 DÉCÈS DE L’ANCIEN PRÉSIDENT DE LA CAF : ISSA HAYATOU S’ÉTEINT À 77 ANS

Réponse de Bougane Gueye Dany aux propos du Premier Ministre sur les réseaux sociaux

Le président du mouvement Geum Sa Bopp, Bougane Gueye Dany, n’a pas tardé à réagir aux déclarations du Premier ministre Ousmane Sonko concernant les dérives des réseaux sociaux. Dans une prise de parole énergique, Bougane Gueye Dany a défendu la jeunesse sénégalaise, affirmant que celle-ci n’est pas « mal éduquée » mais qu’elle agit comme des « anticorps » face aux promesses non tenues des gouvernants.

Le Premier ministre, lors de la célébration de la fête de l’excellence, avait déclaré que l’État du Sénégal resterait intransigeant face aux abus sur les réseaux sociaux. Cette position stricte visait à encadrer les discours et les comportements en ligne qui, selon lui, pouvaient nuire à la cohésion sociale et à l’ordre public.

Bougane Gueye Dany a néanmoins souligné que la réaction des jeunes sur les réseaux sociaux reflète un sentiment de frustration et de déception face aux autorités. « Cette jeunesse sénégalaise qui s’exprime sur les réseaux sociaux est loin d’être mal éduquée. C’est juste des anticorps contre les gouvernants qui ne tiennent pas leurs promesses », a-t-il affirmé.

Cette divergence de vues entre les deux leaders met en lumière le débat actuel au Sénégal sur la liberté d’expression et la régulation des contenus en ligne. Tandis que le gouvernement prône un contrôle strict pour éviter les dérives, certains acteurs de la société civile, comme Bougane Gueye Dany, plaident pour une reconnaissance des critiques comme un signe de vitalité démocratique.

Le dialogue semble nécessaire pour concilier ces positions et trouver un équilibre entre liberté d’expression et responsabilité en ligne, tout en tenant compte des attentes et des frustrations de la jeunesse sénégalaise.

Tensions diplomatiques autour de la reconnaissance des Tirailleurs Sénégalais : réactions et conséquences

En 1944, l’armée française a exécuté des dizaines de tirailleurs sénégalais au camp de Thiaroye, près de Dakar, un événement tragique longtemps resté dans l’ombre de l’histoire. Près de huit décennies plus tard, la France a accordé la reconnaissance « Mort pour la France » à six de ces tirailleurs, dans une démarche de réparation mémorielle. Cette décision récente a toutefois suscité une vive réaction du Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, qui a exprimé son mécontentement sur les réseaux sociaux.

Le Premier ministre Ousmane Sonko n’a pas caché son indignation face à cette reconnaissance tardive et, selon lui, insuffisante. Dans une déclaration publique, il a souligné l’importance de traiter ce souvenir douloureux avec une sensibilité appropriée, et a critiqué l’approche unilatérale de la France. Sonko a rappelé que cet épisode tragique ne peut être apaisé par des gestes symboliques isolés, mais nécessite un dialogue respectueux et une reconnaissance complète des faits historiques.

Madiambale voit dans la prise de position de Sonko manœuvre t-il pour empêcher le prochain séjour du Président Diomaye Faye en France. Ce dernier est invité à la 80ème commémoration du Débarquement en Provence des Tirailleurs Sénégalais, prévue pour le 14 septembre 2024. Cette invitation revêt une importance particulière, car elle représente une occasion unique de parler de Thiaroye 44 dans un contexte de commémoration internationale.

La commémoration du Débarquement en Provence, où de nombreux tirailleurs sénégalais ont combattu, est un événement de grande envergure qui rassemble des dirigeants du monde entier pour rendre hommage aux soldats africains ayant contribué à la libération de la France. Pour le Président Diomaye Faye, cette invitation représente une opportunité de faire entendre la voix du Sénégal et de rappeler les sacrifices des tirailleurs sénégalais, y compris ceux de Thiaroye.

La question de la reconnaissance des tirailleurs sénégalais et des événements de Thiaroye reste sensible et complexe. La reconnaissance « Mort pour la France » de six tirailleurs est un pas vers la réconciliation, mais pour beaucoup, ce n’est qu’un début. Ousmane Sonko et d’autres leaders sénégalais appellent à une reconnaissance plus large et à des gestes concrets pour honorer la mémoire des victimes de Thiaroye.

La décision de la France de reconnaître six tirailleurs sénégalais comme « Morts pour la France » a ravivé des tensions historiques et diplomatiques entre les deux pays. Alors que le Sénégal se prépare à participer à la commémoration du Débarquement en Provence, les attentes sont élevées pour que cet événement serve de plateforme pour une reconnaissance plus complète et un dialogue sincère sur le passé colonial. Il reste à voir comment ces dynamiques influenceront les relations franco-sénégalaises à l’avenir.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°212 – du 01/07/2024

🔴 LE PRÉFET DE RUFISQUE SUR LES OPÉRATIONS DE DÉGUERPISSEMENT : « TANT QUE JE SUIS À LA TÊTE DE CETTE PRÉFECTURE, J’ASSUMERAI MA MISSION »
🔴 DÉGUERPISSEMENTS – SONKO REFILE LA PATATE CHAUDE AUX COLLECTIVITÉS : LA CIRCULAIRE DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR DÉMENT LE PM

🔴 VICTOIRE D’AMA BALDÉ SUR GRIS BORDEAUX PAR DÉCISION ARBITRALE : PAS DE CHUTE !

VIVES RÉACTIONS APRÈS SON ANNONCE DE FAIRE LA DPG DEVANT « SON » ASSEMBLÉE : Sonko poursuivi jusqu’à son dernier retranchement

La menace du Premier ministre, Ousmane Sonko, de faire sa Déclaration de Politique Générale (DPG) en dehors de l’Assemblée nationale, devant une assistance qu’il choisira lui-même, a suscité une vague de critiques. Des personnalités publiques, pour la plupart, politiques, comme Zahra Iyane, Juge Dème, Madiambal, Thierno Alassane Sall et Thierno Bocoum ont exprimé leur réticence.

Dans une lettre-réponse au député Guy Marius Sagna, le Premier ministre, a fourni des éclaircissements sur sa prochaine Déclaration de Politique Générale (DPG). Se disant prêt et impatient de s’adonner à cette tâche, le chef du Gouvernement a, toutefois, posé ses conditions. « En cas de carence de l’Assemblée, d’ici le 15 juillet 2024, je tiendrai ma Déclaration de Politique générale devant une assemblée constituée du peuple sénégalais souverain, de partenaires du Sénégal et d’un jury composé d’universitaires, d’intellectuels et d’acteurs citoyens apolitiques. Ce sera l’occasion d’un débat libre, ouvert et, à coup sûr, de qualité largement supérieure », menace-t-il.
En effet, Ousmane Sonko et ses alliés estiment que « le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale en vigueur ne tient pas compte du Premier ministre puisqu’il n’a pas été actualisé suite à la restauration du poste de Premier ministre par la loi n°2021-41 du 20 décembre 2021 portant révision de la Constitution ».
Ces allégations ont fait surgir beaucoup de personnalités publiques de leur réserve pour recadrer le Premier ministre.

« Vous ébranlez les fondements mêmes de notre démocratie » : Zahra Iyane Thiam

Zahra Iyane Thiam, ancienne ministre et membre de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), a récemment exprimé de vives critiques à l’égard de la décision du Premier ministre Ousmane Sonko Dans une lettre ouverte adressée au Premier ministre, elle affirme: « En refusant de vous soumettre à cette obligation, vous ébranlez les fondements mêmes de notre démocratie ».
Pour elle, l’urgence proclamée par le Premier ministre semble contradictoire avec son inaction actuelle. « Si tel est le cas, pourquoi ne pas respecter l’esprit de l’article 55 de la Constitution en la présentant immédiatement ? Votre impatience déclarée contraste fortement avec votre inaction », a-t-elle précisé.
En outre, Zahra Iyane Thiam a contesté l’interprétation restrictive des délais de présentation de la DPG par le Premier ministre, suggérant que cela pourrait être perçu comme une tentative de gagner du temps plutôt que de respecter les obligations constitutionnelles de transparence et de responsabilité.
Elle a également critiqué la justification selon laquelle les dispositions relatives à la DPG avaient été abrogées après la suppression du poste de Premier ministre en 2019. Elle a rappelé que depuis la restauration de ce poste en 2021, les députés de la coalition avaient eu amplement le temps de proposer une mise à jour du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. « Leur passivité à cet égard et l’invocation de cet argument aujourd’hui suggèrent une volonté de contourner vos obligations plutôt qu’une véritable contrainte légale », a-t-elle affirmé.

Ce sont des « procédés dilatoires », d’après le juge Dème

Dans une déclaration écrite, le juge Déme a remis en question la sincérité des députés de la majorité présidentielle et du Premier ministre, Ousmane Sonko, envers les obligations constitutionnelles de transparence et de responsabilité gouvernementale. Il a souligné que malgré les débats juridiques entourant le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, l’article 55 de la Constitution est clair : le Premier ministre est légalement tenu de présenter sa DPG devant l’Assemblée nationale après sa nomination.
Thierno Hamidou Dème a exprimé sa déception face aux tentatives qu’il qualifie de « procédés dilatoires » du Premier ministre pour éviter cette obligation constitutionnelle fondamentale, mettant en péril les fondements institutionnels de la démocratie sénégalaise. Il a ajouté que l’engagement envers le respect des institutions et des règles de droit devrait être une priorité indiscutable pour toutes les parties prenantes du pays.
Le député Thierno Alassane Sall regrette que l’opinion et les politiques s’attardent sur une telle question alors que les urgences sont ailleurs tout en conseillant à Ousmane Sonko de se plier aux lois et règlements. « Le Premier ministre menace d’aller faire sa déclaration de politique générale au marché Sandaga si cela lui plaît. Plutôt que de lancer un ultimatum à l’Assemblée nationale, à qui il est tenu de par la Constitution de s’adresser, Ousmane Sonko serait mieux inspiré de se rapprocher de cette institution et de trouver une solution à cette « crise factice »», déplore-t-il.

Un « précédent dangereux », à en croire Thierno Bocoum

Thierno Bocoum, leader du mouvement AGIR, a exprimé une forte désapprobation sur les réseaux sociaux suite à la récente déclaration du Premier ministre Ousmane Sonko. Il a mis en garde contre les implications d’une possible tenue de la Déclaration de Politique Générale (DPG) en dehors de l’Assemblée nationale. « Une DPG en dehors de l’Assemblée nationale serait un précédent dangereux et d’une atteinte grave aux institutions de la République », a-t-il considéré.

« Un coup d’État » pour Madiambal Diagne

L’administrateur du Groupe Avenir Communication et journaliste a dénoncé « un coup d’État ». Sur X, anciennement dénommé Twitter, il écrit : « Ousmane Sonko annonce son coup d’État pour le 15 juillet 2024. Il a osé écrire : En cas de carence de l’Assemblée, d’ici le 15 juillet 2024, je tiendrai ma Déclaration de Politique générale devant une assemblée constituée du peuple sénégalais souverain, de partenaires du Sénégal et d’un jury composé d’universitaires, d’intellectuels et d’acteurs citoyens apolitiques. Ce sera l’occasion d’un débat libre, ouvert et, à coup sûr, de qualité largement supérieure ».


La Dakaroise

URGENT – Après une longue absence sur les réseaux sociaux : Ousmane Sonko réapparaît avec un discours percutant

Ousmane Sonko, leader politique influent au Sénégal, a fait son grand retour sur les réseaux sociaux après une période de silence prolongée. Dans un discours percutant, il a abordé des sujets brûlants et livré ses perspectives sur l’actualité nationale.

Sonko, connu pour ses prises de position fortes, a touché à des thèmes variés, allant de la situation économique du pays aux récentes décisions gouvernementales. Cette réapparition suscite déjà de vives réactions parmi ses partisans et les observateurs politiques.

Nous vous tiendrons informés des développements ultérieurs et des retombées de cette intervention.

Baisse des Prix des Denrées : Un Défi pour Diomaye Faye et Sonko

La baisse des prix des denrées de première nécessité, une promesse phare du régime de Bassirou Diomaye Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko, rencontre des obstacles majeurs. Depuis l’investiture du nouveau président, le gouvernement peine à trouver des solutions durables face à la flambée des prix des produits importés, exacerbée par des coûts de fret maritime en forte hausse.

Le Sénégal, largement dépendant des importations pour ses produits de première nécessité, subit de plein fouet les fluctuations des marchés internationaux. Cette dépendance réduit considérablement la marge de manœuvre du gouvernement pour ajuster les prix localement. Les nouvelles autorités doivent naviguer dans un contexte économique mondial complexe où les tarifs sont dictés par des dynamiques globales.

Les coûts du fret maritime vers l’Afrique ont récemment triplé, atteignant des niveaux proches de ceux observés durant la crise de la Covid-19. Cette augmentation des coûts de transport impacte directement les prix des denrées importées. « On est en train d’avoisiner les prix pratiqués lors de la Covid-19 », confie un opérateur économique à Les Échos. Cette flambée des coûts logistiques représente un défi supplémentaire pour les nouvelles autorités sénégalaises.

Pour répondre à ces défis, Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko explorent diverses stratégies. L’une des pistes envisagées est de renforcer la production locale afin de réduire la dépendance aux importations. Cependant, cette solution nécessite du temps et des investissements conséquents dans l’agriculture et les infrastructures locales.

En parallèle, le gouvernement cherche à négocier des accords commerciaux plus avantageux et à diversifier ses sources d’approvisionnement pour atténuer l’impact des fluctuations des prix internationaux. Des discussions avec les partenaires internationaux et les organisations régionales sont également en cours pour trouver des mécanismes de soutien économique.

Les attentes de la population sont élevées. La promesse de baisse des prix des denrées de première nécessité a été un élément central de la campagne électorale de Diomaye Faye et Sonko. Les citoyens espèrent des mesures concrètes et rapides pour alléger le coût de la vie. Chaque hausse des prix est ressentie durement par les ménages sénégalais, particulièrement ceux aux revenus modestes.

La baisse des prix des denrées de première nécessité reste un défi de taille pour le régime de Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko. La dépendance aux importations et la hausse des coûts du fret maritime compliquent la tâche du gouvernement. Toutefois, des efforts sont en cours pour renforcer la production locale et négocier des conditions commerciales plus favorables. Le succès de ces initiatives sera crucial pour répondre aux attentes des citoyens et stabiliser le coût de la vie au Sénégal.

Birahim Seck interpelle le gouvernement de Sonko: “Il faut taxer le tabac pour sauver la jeunesse”

Lors d’un récent atelier avec les journalistes en santé population et développement, Birahim Seck du Forum civil a souligné l’urgence pour le gouvernement de Ousmane Sonko de prendre des mesures décisives pour lutter contre le fléau du tabagisme qui menace la jeunesse sénégalaise. Il a rappelé que de nombreux experts ont souligné les dangers du tabagisme pour la jeunesse, tant sur le plan figuré que propre, et a exhorté le gouvernement à agir rapidement pour inverser cette tendance préoccupante.

En tant que représentant du Forum civil, M. Seck a mis en avant l’importance de la taxation des produits du tabac comme un moyen efficace de dissuader la consommation de tabac, en particulier chez les jeunes. Il a souligné que malgré les efforts déployés par les associations pour sensibiliser et obtenir des lois plus strictes sur le tabac, il reste encore beaucoup à faire pour protéger la jeunesse sénégalaise des dangers du tabagisme.

Selon M. Seck, une augmentation de la taxation du tabac permettrait non seulement de limiter l’accessibilité du tabac aux jeunes, mais aussi de générer des revenus supplémentaires pour lutter contre le tabagisme et prendre en charge les personnes souffrant de maladies liées au tabac, telles que le cancer. Il a souligné que le tabagisme entraîne des dépenses importantes pour le traitement des maladies liées au tabac, ce qui met en évidence l’importance de prendre des mesures préventives dès maintenant.

En plus de la taxation du tabac, le Forum civil s’engage à soutenir les associations qui œuvrent dans la lutte contre le tabagisme, notamment en plaidant pour l’interdiction définitive du tabagisme dans les lieux publics. M. Seck a souligné l’importance de cette mesure pour protéger non seulement les fumeurs, mais aussi les non-fumeurs des dangers du tabagisme passif.

Birahim Seck et le Forum civil appellent le gouvernement de Sonko à agir rapidement et de manière décisive pour lutter contre le tabagisme et protéger la jeunesse sénégalaise. La taxation du tabac et l’interdiction du tabagisme dans les lieux publics sont des mesures essentielles pour atteindre cet objectif crucial de santé publique.

Aida Mbodj : Une alliance bénéfique entre Diomaye et Sonko pour le Sénégal

Lors de son passage à l’émission « Quartier Général » sur la Télé Futurs Médias, Aida Mbodj, ancienne ministre de la Femme sous le régime de Wade, a partagé son opinion sur les relations entre le président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko, affirmant qu’elles seraient bénéfiques pour le Sénégal. Elle a souligné que ces deux personnalités politiques ont toujours eu à cœur l’intérêt du pays et ont conscience de ne pas être les seuls membres du Pastef.

Aida Mbodj a également rappelé que la coalition compte des membres expérimentés, ce qui garantit une approche réfléchie dans la prise de décisions. Elle a affirmé que les choix politiques ne seront jamais pris au détriment de l’intérêt national.

Par ailleurs, Aïda Mbodj a commenté la nomination de Mary Teuw Niane en tant que ministre directeur de cabinet du président de la République, soulignant son expérience en tant qu’atout majeur pour ce poste.

Concernant la publication de la liste des membres du gouvernement, Aida Mbodj a appelé à la patience de la population, soulignant l’importance pour Sonko et Diomaye de travailler avec minutie dans leurs choix. Elle a insisté sur le fait que ces décisions ne doivent pas être prises à la légère, car ils n’ont pas droit à l’erreur.

En conclusion, Aida Mbodj a exprimé sa confiance envers les capacités des nouveaux dirigeants et a appelé à un soutien continu de la part de la population dans cette nouvelle ère politique au Sénégal.

Un nouveau tandem politique émerge au Sénégal : Diomaye et Sonko à la tête de l’État

Dans un contexte politique marqué par des changements significatifs, le Sénégal voit émerger un nouveau tandem à la tête de l’État : le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko. Cette association entre les deux dirigeants est perçue comme une véritable convergence de légitimités politique et électorale, selon les dires d’Alioune Tine, fondateur d’Afrika Jom Center.

Alioune Tine souligne que cette nouvelle dynamique politique offre les prémices d’un leadership différent, rompant avec un présidentialisme excessif qui pourrait menacer les institutions démocratiques. Il appelle ainsi à l’avènement d’une ère politique nouvelle, caractérisée par des alternatives réelles aux alternances politiques traditionnelles et des coalitions gouvernementales axées sur le bien-être de la majorité de la population.

Le fondateur d’Afrika Jom Center met en avant la nécessité d’un système politique innovant qui transcende les schémas du passé, permettant ainsi de consolider les institutions démocratiques et de promouvoir le développement économique et social du pays. Il salue également les premières déclarations du Premier ministre Sonko, qui met l’accent sur l’importance du travail et de l’engagement politique en faveur du progrès et de la prospérité pour tous.

Alioune Tine encourage le nouveau gouvernement sénégalais à saisir cette opportunité pour initier des réformes politiques audacieuses et des politiques sociales inclusives, visant à répondre aux besoins et aux aspirations de tous les citoyens du pays.

Prise de parole du Premier ministre Sonko : Des analystes politiques passent à la loupe son discours

Suite à sa nomination en tant que Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko a adressé un discours aux citoyens sénégalais. Sur les ondes de Rfm, des analystes politiques ont analysé en détail les propos du nouveau chef du gouvernement.

Selon Ousmane Sène, journaliste, le discours d’Ousmane Sonko a brillamment incarné le rôle de Premier ministre. Il a salué la justesse et la clarté du discours, soulignant qu’il a clairement défini le rôle du Premier ministre, qui consiste à coordonner les politiques définies par le président. Cette approche a été perçue comme rassurante par l’analyste.

Cependant, Ibrahima Bakhoum, un autre analyste politique, a une perspective différente. Il estime que Sonko s’est quelque peu éloigné des normes habituelles. Pour lui, Sonko assume pleinement sa fonction de Premier ministre, mais il souligne également les engagements pris par Sonko en son nom propre, ainsi qu’au nom de son équipe. Cette prise de position pourrait poser des questions quant à une possible empiètement sur les prérogatives du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye.

Interrogé sur le risque que cette posture d’Ousmane Sonko ne vienne encombrer ou faire de l’ombre au président, Bakhoum répond que le pouvoir présidentiel est un pouvoir indivisible. Il souligne que le président est le détenteur du pouvoir, tandis que les autres, y compris le Premier ministre, sont des instruments à travers lesquels le président réalise ses objectifs. Selon lui, il y a une distinction claire entre le président et ses collaborateurs.

Cette analyse met en lumière les différentes interprétations et perceptions entourant le discours inaugural du Premier ministre Ousmane Sonko, et souligne les questions qui pourraient se poser quant à son rôle et son impact dans le gouvernement dirigé par le président Faye.

Alain St Pierre Mwamba critique Sonko lors de sa visite au Palais et provoque une réaction vive des Sénégalais

La récente visite de Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko au Palais a suscité des réactions contrastées au Sénégal. Alors que certains saluent cette rencontre comme un geste de réconciliation politique, d’autres critiquent la participation de Sonko, estimant qu’il devrait adopter une attitude plus humble envers le président nouvellement élu.

Parmi les voix critiques figure Alain St Pierre Mwamba, un journaliste congolais, qui a exprimé son désaccord avec la présence de Sonko lors de la rencontre au Palais. Ses commentaires ont déclenché une réaction immédiate de la part des Sénégalais, qui n’ont pas hésité à exprimer leur mécontentement.

Doudou Jacques Faty, ancien footballeur international sénégalais, a répondu à Mwamba en l’invitant à ne pas manquer de respect envers le chef de l’État sénégalais. Chérif Sadio, ancien directeur de Casa Sport, a également critiqué les commentaires de Mwamba, soulignant son ignorance et appelant à une réflexion plus nuancée.

Les réactions sur les réseaux sociaux ont été nombreuses et virulentes. Certains ont accusé Mwamba de jalousie et de manque d’intelligence, tandis que d’autres ont souligné l’importance de respecter la démocratie sénégalaise. En réponse aux critiques, Mwamba a tenté de rectifier le tir en publiant une vidéo de la visite de Sonko et Faye au Palais, exprimant ainsi son respect pour le Sénégal.

Cependant, la moquerie de certains utilisateurs sur les réseaux sociaux montre que les commentaires de Mwamba ont eu un impact significatif. Il semble que ce différend ait attiré l’attention sur les tensions politiques et sociales persistantes au Sénégal, mettant en lumière les divisions et les opinions divergentes au sein de la société.

En fin de compte, cet épisode souligne l’importance du respect mutuel et du dialogue dans le débat politique, ainsi que la nécessité de rechercher des solutions constructives pour surmonter les différences et promouvoir l’unité nationale.

DIOMAYE, SONKO, MACKY, EN TOUTE COMPLICITÉ : Après la guerre, l’amour ?

« Une image vaut mille mots » ! L’expression trouve tout son sens, voyant les photos de la visite du nouveau président de la République, Bassirou Diomaye Faye, accompagné de son mentor Ousmane Sonko, au chef de l’État sortant, Macky Sall, ce jeudi.

En effet, des images émanant de la Présidence de la République ont capturé les les moments de complicité des quatrième et cinquième chefs d’État sénégalais, en compagnie du farouche opposant d’antan de Macky Sall, Ousmane Sonko.

De telles prises laissent voir qu’il n’y a aucune animosité entre les trois hommes qui se sont mêmes faits des accolades, tout sourire. Au contraire, de ces clichés fusent la joie et une entende profonde qui, elle, n’est possible qu’entre des personnes qui se sont fréquentées pendant au moins un bout de temps. Ces portraits donnent raison aux personnes qui annonçaient qu’ils y avait des pourparlers entre Macky Sall, Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye avant que les deux derniers ne soient affranchis de prison.

Sur ces photos, les regards que portent Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko sur leur aîné, Macky Sall, montrent la profonde admiration qu’ils ont pour le président de la République sortant, Macky Sall qu’ils ont presque adoubé dans leur première déclaration quand ils ont été libérés, préférant s’attaquer au candidat de Benno Bokk Yakaar (BBY), Amadou Ba, sorti deuxième du scrutin présidentiel.

Cette réunion empreinte de courtoisie entre Macky Sall et Bassirou Diomaye Faye, ainsi que des préparatifs pour la passation de pouvoirs, met en lumière l’importance de cette transition politique qui s’est faite dans la douceur.

La cérémonie de passation de service prévue pour le 2 avril revêt une signification symbolique et institutionnelle cruciale, marquant le transfert formel des responsabilités présidentielles.

Les protocoles solennels, discours officiels et gestes symboliques qui accompagnent habituellement cette passation visent à garantir une transition paisible et transparente du pouvoir.

Fuite du bulletin médical de Sonko : 2 gradés de l’Administration pénitentiaire libérés

Deux gradés de l’Administration pénitentiaire, l’inspecteur I. S. et l’adjudant I. N., ont été libérés de prison vers midi, selon une source proche du dossier. Ils étaient sous mandat de dépôt depuis le 13 novembre 2023, soupçonnés d’être impliqués dans la fuite du bulletin médical d’Ousmane Sonko lors de son arrestation.

Leurs avocats, parmi lesquels figuraient Maitres Assane Dioma Ndiaye, Moussa Sarr, Seny Ndione, Me Cheikh Sy, Arona Bass, Moussa Konaté, Amadou Danfa et Magatte Sène, avaient demandé leur mise en liberté provisoire. Cependant, le procureur de la République a estimé qu’ils ne pouvaient pas bénéficier de la loi d’amnistie.

Ainsi, le parquet a choisi de les libérer d’office, une décision qui a suscité des réactions mitigées de la part des avocats de la défense. Ces derniers considèrent que l’arrestation des agents I. S. et I. N. était liée à l’affaire Ousmane Sonko et qu’ils auraient donc dû bénéficier de cette loi d’amnistie.

Pour rappel, les deux agents de l’Administration pénitentiaire avaient été arrêtés, inculpés et placés en détention par le juge d’instruction du 2e cabinet, Mamadou Seck, pour violation du secret professionnel, détournement de données à caractère personnel et actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique.

ZIGUINCHOR CAPITALE DU SENEGAL : Diomaye SONKO, un désastre Par Mamadou Mouth BANE

Les incongruités qu’ils ont dévoilées lors de leur conférence de presse n’ont pas suffi pour satisfaire l’envie de Diomaye Faye et de son colistier Ousmane SONKO, d’être suffisamment ridicules aux yeux de l’opinion nationale et internationale. Ils ont fièrement remis une couche avant-hier à Ziguinchor, ville qu’ils rêvent d’ériger en capitale du Sénégal.

Je me suis opposé à ceux qui ont tenu des propos injurieux contre ce ticket à la présidentielle. Car, à mon humble avis, Bassirou Diomaye FAYE et Ousmane SONKO ont besoin d’une assistance psychiatrique et d’une formation accélérée en Diplomatie et en Relations Internationales. A chaque sortie, ils exposent leur carence en toute matière, plus particulièrement en géopolitique, disons en géographie tout court. Or, un homme qui aspire à diriger un pays doit maitriser sa Géographie et son Histoire. L’ignorance de Diomaye Sonko dans ces domaines, inquiète les personnes averties.

Le choix d’une capitale d’un pays répond à des critères qui tiennent compte des enjeux socio-politiques, géopolitiques, environnementaux, sécuritaires… Ce n’est pas pour des raisons bassement électoralistes qu’on décide, d’un coup de tête, du transfert de la capitale de Dakar à Ziguinchor. C’est normal, car, il fallait mettre quelque chose sous la dent de ces hordes de gavroches soif de gros mots et de promesses impossibles.

Certes, aucune ville n’a plus de dignité qu’une autre sur un même territoire. Et Ziguinchor est l’une des villes les plus charmantes du Sénégal de par son environnement, son histoire, sa cuisine, la richesse de sa diversité culturelle et la générosité de sa population. Cependant, est-ce suffisant pour en faire une capitale ?

Il y a des paramètres qui entrent en jeu lorsqu’il s’agit d’ériger une localité en capitale. Le facteur démographique n’est pas le plus déterminant même si, il n’est pas à négliger. Le plus important, avant de prendre une telle décision, c’est d’abord, de savoir lire la carte du Sénégal. Il faut également savoir interpréter le plan géographique du pays, en intégrant les facteurs : sécurité, géographie, géostratégie, pays voisins, ouverture maritime, végétation, histoire, climat, environnement, population etc… Il est d’ailleurs recommandé d’effectuer, au moins, une étude sociologique dans la future capitale. Par ailleurs, une telle décision politique ne devrait être annoncée, qu’après une consultation sérieuse des hautes autorités de la hiérarchie sécuritaire du Sénégal, pour ne citer que celles-ci. Puisque Ziguinchor est une zone militaire…

Que nous apprend la carte du Sénégal ?
La carte du Sénégal nous montre que Ziguinchor se situe à l’extrême sud du pays. Pour s’y rendre, il faut traverser un Etat indépendant : la Gambie avec qui nous avions souvent des relations en dents de scie sous le magistère de Yahya Jammeh.
La géographie nous apprend également que :
1-La distance entre Ziguinchor et Banjul c’est 104 Km.
2-La distance entre Ziguinchor et Bissau c’est 109 Km…

Nous ne le souhaitons pas ! Mais, gouverner c’est prévoir pour anticiper. En cas de conflit armé contre un de nos voisins, la capitale sénégalaise (Ziguinchor) serait facilement atteinte en moins de 24heures. On se rappelle les menaces de la Mauritanie lors de la crise avec le Sénégal en 1989. Soutenu par l’ancien président de l’Irak Saddam Hussein et une partie des pays de la Ligue Arabe, Oul Taya alors Chef de l’Etat, aurait eu un projet d’attaquer Saint Louis située à un peu plus de 300 Km de Nouakchott. Des rumeurs annonçaient le positionnement des engins de guerre au niveau de l’autre rive du Fleuve Sénégal. Imaginez si Saint Louis était restée capitale du Sénégal à cette époque.

Ces deux pays (Gambie et Guinée Bissau) voisins de Ziguinchor ont connu des crises politiques qui ont secoué cette ville sénégalaise du sud. La récurrence des conflits politico militaires à Banjul et à Bissau impacterait la ville de Ziguinchor qui serait, sous le magistère de Diomaye Sonko, une capitale souvent en alerte maximum, du fait de sa position géographique dans une zone politiquement très instable. S’y ajoute la zone des trois frontières Sénégal, Guinée Bissau et Guinée Conakry dirigée par un militaire.

L’actuel président de la République Macky SALL l’avait très tôt compris. D’ailleurs, dès son élection en 2012, il avait mis en place une stratégie pour stabiliser les deux pays voisins : la Gambie et la Guinée Bissau. Il s’est investi personnellement pour aider Adama BARROW et le Général Emballo à être élus démocratiquement présidents de la République de leur pays respectif. Le président SALL avait compris que, pour gagner la bataille de la paix en Casamance, il fallait stabiliser la Guinée Bissau et la Gambie, terre de replis des rebelles du MFDC. Mission réussie sans bavure par le président Macky SALL.

Les régimes militaires qui se sont succédé à Banjul et à Bissau avaient permis aux leaders du MFDC de se renforcer militairement et de développer des activités de trafics illicites entre Sao Domingos et Kanilaï en passant par Bignona. D’ailleurs, Yahya Jammeh rêvait d’une alliance politique entre Banjul/Bignona/Bissau, avec une Casamance indépendante. A cette époque, il finançait Salif Sadio chef rebelle, Ansoumana MANE ex CEMGA tué le 20 Novembre 2000, en Guinée Bissau et le chef rebelle soudanais John Garang mort dans un accident d’hélicoptère le 30 Juillet 2005. Rappelons que, le Bissau Guinéen Ansoumana MANE était impliqué dans des trafics d’armes avec le MFDC dans les années 90.

Certes, aujourd’hui, le MFDC est neutralisé par l’Armée sénégalaise. Mais, une rébellion ne meurt jamais. Faire de Ziguinchor la capitale du Sénégal, sans penser à maintenir d’abord, l’équilibre socio politique encore fragile dans ces deux pays voisins et à renforcer la paix sociale, relève d’un amateurisme chronique.

Ziguinchor est aussi traversée par des courants criminels qui entretiennent des circuits de trafic de drogue venus de Bissau, de bois au nord de Bignona, d’armes et de chanvre indien. Cette belle ville a plus besoin d’un plan de développement économique et social que d’être érigée en capitale par la magie d’un simple décret.

Déplacer la capitale à Ziguinchor n’est pas une priorité pour ces jeunes migrants natifs de cette ville. D’ailleurs, cela changerait quoi dans le quotidien de la jeunesse ou dans le panier de la ménagère ?

Il existe déjà des politiques de développement mises en œuvre en Casamance par les Présidents Me Abdoulaye WADE et Macky SALL. Prenons l’exemple du pont sénégambien qui facilite les déplacements des populations entre le Sud et le Nord. Les interminables grèves des transporteurs sénégalais excédés par les humeurs sporadiques du président Jammeh sont oubliées. Combien de fois, les transporteurs sénégalais ont boycotté le bac gambien pour contourner la Gambie en allant à Ziguinchor par Vélingara à cause des décisions de Jammeh d’augmenter les tarifs pour la traversée ? Ces désagréments appartiennent au passé. Les dessertes maritimes Dakar/Ziguinchor ainsi que les aéroports de Ziguinchor et du Cap Skirring viennent soulager les populations. Que Diomaye SONKO proposent mieux avec des projets structurants réalistes et réalisables.

Diomaye et son acolyte devraient plutôt dire aux Sénégalais où est ce qu’ils comptent amener ce pays ? Quelle solution ont-ils pour arrêter le phénomène de l’émigration irrégulière ? Comment vont-ils gérer le pétrole et le gaz ? Vont-ils supprimer les subventions faites par l’Etat sur l’essence, le gasoil et l’électricité ? A quel prix les familles vont-elles acheter le riz, l’huile, le sucre, le lait et la viande ? Quelle vision pour l’Education, la Santé, l’Agriculture, l’Industrie ? Quelle stratégie pour lutter contre la menace terroriste au niveau de nos frontières avec le Mali ? D’eux, les Sénégalais s’attendent à un programme chiffré, ambitieux et crédible. Mais, les déclarations alambiquées et diffamatoires, les électeurs en ont plein le ventre.

Le mutisme des alliés de Diomaye Sonko face à ces constellations d’inepties (transfert capitale, sortie du CFA) devient inquiétant. Mme Aminata Touré, Abourahmane Diouf et consorts engagent leur crédibilité dans les errements graves de leur candidat. Il est difficile de comprendre toute cette solidarité sournoise devant cet extrême populisme orné de contrevérités.

Après l’annonce du transfert de la capitale, ne soyez pas surpris d’entendre Diomaye Sonko avant la fin de la campagne, prendre l’engagement de délocaliser à Ziguinchor ou à Bignona, tout le dispositif sécuritaire national de l’Armée, de la Gendarmerie et de la Police (l’armement des Forces de Défense et de Sécurité, le système de Renseignement etc…) suivi d’un enrôlement de masse de jeunes sélectionnés, dans les rangs de l’Armée, avec un risque élevé d’une infiltration achevée des Corps d’élite de tout le système de sécurité et de défense du pays. Ce serait alors la fin de la lutte armée du MFDC ? L’objectif étant déjà atteint ! Diomaye SONKO, une calamité !

Mamadou Mouth BANE, depuis Rabat

Éventuelle libération de Sonko et Diomaye Faye : la vive réaction de l’un de leurs avocats

Lors de l’entretien accordé à des médias nationaux, dont Seneweb, le chef de l’État sénégalais, Macky Sall, a déclaré qu’il n’avait « aucune objection » à une éventuelle libération de l’opposant Ousmane Sonko et du candidat désigné par ce dernier, Bassirou Diomaye Faye. Cependant, il a renvoyé la responsabilité de cette décision aux avocats des deux leaders pour déclencher la procédure.

Cette position a suscité une vive réaction de la part d’un des avocats concernés, qui a critiqué la démarche du chef de l’État, l’accusant de « souffler le chaud et le froid ».

Dans des propos rapportés par L’Observateur, un conseiller du pool d’avocats de Sonko et Diomaye Faye a déploré le manque de compréhension du fonctionnement de la justice de la part du président sénégalais. Il a souligné que la liberté provisoire peut être demandée par l’intermédiaire des avocats, tout comme le Procureur, qui a ordonné leur arrestation, peut décider de l’accorder.

Le conseiller a critiqué la déclaration de Macky Sall, affirmant que si le président souhaite réellement leur libération, il doit agir en conséquence et non renvoyer la responsabilité aux avocats. Il a également souligné que la procédure commence et se termine avec le Procureur, et que si le président le souhaite, Sonko et Diomaye ne passeront pas une nuit de plus en prison.

À l’heure actuelle, les avocats des deux leaders ne sont pas informés d’une demande de liberté provisoire pour Sonko et Diomaye, selon les informations fournies par la robe noire.

Cheikh Abdou Bara Dolly : Appel à la négociation pour la libération de Sonko et Diomaye

Lors d’une conférence de presse à Dakar, Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly, député et leader de la coalition « Nékal fi Askan Wi », a annoncé que la libération d’Ousmane Sonko était imminente et prévue dans les jours à venir. Il a souligné que cette décision de libération était le fruit de négociations en cours.

« Si Macky Sall a accepté de libérer les détenus après des accusations très graves, cela signifie que Macky Sall a également accepté la proposition des hommes de volonté qui ont commencé à faire la médiation. Il y aura d’autres libérations ce vendredi et demain (samedi) », a déclaré Cheikh Abdou Bara Doly.

Le député s’est montré confiant quant à la libération prochaine du leader du Parti ex-Pastef, ainsi que de Bassirou Diomaye Faye. Selon lui, Ousmane Sonko avait demandé la libération de tous les détenus politiques, avec sa libération en dernier. Il a souligné que la confrontation ne mènerait pas à la libération de Sonko ou Diomaye, mais que seule la négociation pouvait le faire.

Cette déclaration de Cheikh Abdou Bara Dolly met en lumière l’importance du dialogue et de la diplomatie pour résoudre les conflits politiques et garantir la libération des détenus politiques.

Amnistie pour Sonko et Cie : un projet avorté face aux réticences de la majorité

Le projet d’amnistie pour Ousmane Sonko et d’autres personnalités considérées comme des détenus politiques au Sénégal a été abandonné, révèle le journal Le Quotidien. Cette décision fait suite à des tensions au sein de la majorité présidentielle, mettant en lumière les divergences quant à l’approche à adopter pour apaiser le climat politique tendu dans le pays.

Initialement prévu pour être discuté lors du Conseil des ministres, le projet de loi d’amnistie n’a finalement pas été inscrit à l’ordre du jour. Les réticences exprimées, à la fois publiquement et en privé, par les membres de la majorité présidentielle ont pesé sur cette décision. Certains ont considéré que l’amnistie pour Sonko et ses alliés serait une erreur politique, ce qui a conduit à un retrait du projet.

Le journal Le Quotidien rapporte que lors d’une réunion du Secrétariat exécutif national (SEN) de l’APR, des membres influents du parti, dont Yakham Mbaye, Farba Ngom et Mansour Faye, ont exprimé leur opposition à une loi d’amnistie. Ces voix se sont fait entendre haut et fort, soulignant que libérer des individus impliqués dans des affaires criminelles au nom de la réconciliation nationale serait inacceptable.

Bien que d’autres médias comme L’Observateur et Les Échos indiquent que le débat sur l’amnistie reste ouvert au sein de la majorité présidentielle, Le Quotidien souligne que la résistance à cette proposition a été significative et a contraint le Président Macky Sall à abandonner l’idée.

Cette décision soulève des questions sur les prochaines étapes pour résoudre la crise politique au Sénégal. Alors que certains appellent à des mesures de réconciliation et de détente, les divisions au sein de la majorité présidentielle mettent en évidence les défis auxquels est confronté le gouvernement dans sa quête de solutions durables pour restaurer la stabilité et l’unité nationale.

Me El Hadi Diouf annonce une prise de parole cruciale concernant la possible libération de Sonko

Me El Hadi Diouf, avocat et figure publique bien connue au Sénégal, s’apprête à prendre la parole dans un contexte marqué par l’attente de la libération éventuelle d’Ousmane Sonko, leader politique et candidat recalé à la présidentielle. Cette annonce survient après la réaction controversée de l’ex-masseuse Adji Sarr, opposée à toute libération de Sonko.

La réaction de l’ex-masseuse Adji Sarr, celle de son avocat est attendue. Les Échos annonce que Me El Hadji Diouf fera face à la presse ce mercredi après midi. La robe noire a convoqué la presse chez lui, aux Almadies, à partir de 16 heures.

Dans un entretien exclusif accordé à Seneweb lundi, Alioune Tine annonce que Ousmane Sonko devrait être libéré dans les prochains jours. Adji Sarr n’a pas tardé à manifester son opposition à cette éventualité. «Je ne pardonne pas, il (Sonko) doit purger sa peine. Un point, un trait. Je ferai face, peu importe les conséquences », a-t-elle vigoureusement réagi.

La source rappelle que Me El Hadji Diouf fait aussi partie des candidats recalés de la course présidentielle par le Conseil constitutionnel.

Réaction d’Amadou Ba (ex-Pastef) à la loi d’amnistie : Des doutes persistants sur la liberté de Sonko, Diomaye et Cie

Dans le cadre des efforts visant à apaiser le climat politique tendu au Sénégal, le président Macky Sall envisage la mise en place d’une loi d’amnistie générale. Cette mesure pourrait conduire à la libération de plusieurs détenus politiques, dont Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye, actuellement en détention.

Cependant, la réaction d’Amadou Ba, membre de l’ex-Pastef et mandataire national de Bassirou Diomaye Faye, ne semble pas être empreinte d’optimisme. Sur sa page Facebook, il exprime ses doutes quant à l’efficacité et à la pérennité de cette loi d’amnistie.

« Une loi d’amnistie est une simple LOI ORDINAIRE qui est adoptée à la majorité simple, même pas une majorité qualifiée de 3/5e. La loi d’amnistie est de nature purement législative et non constitutionnelle. Elle peut être facilement répudiée par une nouvelle Assemblée nationale qui mettra en place une commission d’enquête indépendante sur les événements amnistiés de 2021 à 2024 », a-t-il écrit.

En d’autres termes, Amadou Ba soulève le risque que cette loi d’amnistie, bien que permettant la libération des détenus politiques, ne leur offre aucune garantie à long terme. Il met en lumière la possibilité qu’une nouvelle législature puisse remettre en question les dispositions de cette loi et mener de nouvelles enquêtes sur les événements survenus entre 2021 et 2024.

Cette réaction souligne les incertitudes persistantes entourant la situation politique au Sénégal, malgré les tentatives de résolution par le biais de mesures telles que la loi d’amnistie.

Alioune Tine plaide pour la liberté conditionnelle de Sonko et Diomaye Faye : Une sortie grandiose pour la paix et la concorde nationale

Dans le contexte électoral animé du Sénégal, Alioune Tine, défenseur des droits humains, soulève des questions cruciales sur le rôle de la justice pour garantir la paix, la concorde nationale, et le respect des droits humains. Appelant à une réflexion sur les opportunités à saisir pour une sortie grandiose et royale, Alioune Tine interroge le rôle que la justice sénégalaise devrait jouer dans ce contexte.

Après la Rentrée solennelle des Cours et Tribunaux, M. Tine estime que la question du rôle de la justice dans le débat sur la justice, les droits humains, et les élections est cruciale. Selon lui, les élections sont une célébration des droits humains, et les juges sénégalais peuvent jouer un rôle positif déterminant en contribuant au respect des droits humains et à l’apaisement national.

Alioune Tine propose une démarche audacieuse : accorder la liberté conditionnelle à tous les détenus militants politiques et de droits humains. Il souligne que cette action serait conforme à la norme de la primauté de la liberté et de l’exception de la détention. Il appelle les juges sénégalais à assumer pleinement leur rôle de protecteur des droits humains et des libertés fondamentales.

Évoquant la présence du président Macky Sall à la célébration du 75e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme à Genève, Alioune Tine estime que le moment est propice pour anticiper et accélérer un processus de consensus pour une sortie dans la concorde nationale, l’apaisement, et la réconciliation. Il propose d’accorder la liberté conditionnelle à Ousmane Sonko, Bassirou Diomaye Faye, ainsi qu’aux détenus d’opinion, fondée sur le respect des droits humains et des libertés.

Selon Alioune Tine, chaque candidat à la présidence est d’accord sur une chose : libérer Sonko et les détenus dès qu’il arrive au pouvoir. Il considère cela comme un consensus et estime que faire cela maintenant donnerait une véritable allure de fête à la campagne présidentielle qui s’ouvre. Il souligne que cette action constituerait un grand soulagement pour une société sénégalaise fortement traumatisée par une agitation politique toxique.

En conclusion, Alioune Tine appelle à une action courageuse de la part des autorités sénégalaises pour apaiser le climat politique, restaurer la confiance et favoriser la concorde nationale dans cette période cruciale précédant les élections.

Procès Ousmane Sonko – Mame Mbaye Niang : Dr Cheikh Tidiane Dièye dénonce un verdict politique et reste confiant dans l’éligibilité de Sonko

La confirmation par la Cour suprême de la condamnation d’Ousmane Sonko à six mois de prison avec sursis et à une amende de 200 millions de francs CFA dans le cadre de l’affaire l’opposant à Mame Mbaye Niang a suscité une réaction ferme de la part de Dr Cheikh Tidiane Dièye. Candidat validé au parrainage par le Conseil Constitutionnel et adversaire politique d’Ousmane Sonko, Dr Cheikh Tidiane Dièye a exprimé son indignation face à ce verdict, qualifiant l’affaire de « procès politique ».

Dans une déclaration, Dr Cheikh Tidiane Dièye a déclaré : « J’exprime toute mon indignation devant le verdict rendu ce jour par la Cour Suprême dans le procès politique opposant Ousmane Sonko à Mame Mbaye Niang. » Il a souligné que le pouvoir en place a utilisé diverses manœuvres politico-judiciaires pour priver Sonko de liberté et l’empêcher de participer à l’élection présidentielle.

Dr Cheikh Tidiane Dièye a affirmé que Sonko avait remporté le soutien populaire partout où la justice a été rendue équitablement et a exprimé sa confiance dans l’éligibilité de Sonko malgré la condamnation. Il a conclu en déclarant : « Il reste éligible. Le peuple vaincra. Ce n’est qu’une question de temps. »

Cette réaction de Dr Cheikh Tidiane Dièye souligne les tensions politiques entourant le verdict et annonce des développements futurs dans le paysage politique sénégalais. La bataille judiciaire et politique autour de la candidature de Ousmane Sonko continue de susciter des réactions passionnées au sein de la classe politique et de la société civile au Sénégal.

Vérification des parrainages : absence de Me Ciré Clédor Ly, mandataire de Sonko, pour cause de malaise

La procédure de vérification des parrainages pour la candidature d’Ousmane Sonko au Conseil constitutionnel a connu un contretemps ce samedi en raison de l’indisponibilité de Me Ciré Clédor Ly, mandataire du candidat. Selon des informations relayées par Jotna Media, un média proche de Sonko, Me Ly aurait été victime d’un « petit malaise » ce matin. Bien que le mandataire se porte finalement bien, ce contretemps l’a empêché de se présenter à l’heure prévue, soit 9h30, pour superviser le processus crucial de vérification des parrainages.

Une vidéo publiée par une source médiatique affiliée à Ousmane Sonko a tenté de dissiper l’inquiétude parmi les militants, soulignant que cette absence ne porterait pas immédiatement préjudice à la validité de la candidature. Le Conseil constitutionnel, anticipant de telles situations, a mis en place un protocole spécifique. Il a été stipulé que tout dossier dont le candidat ou le mandataire serait absent serait traité le dernier jour des vérifications des parrainages, fixé, selon le calendrier publié, au 5 janvier 2024.

Cette situation souligne l’importance du respect des délais dans le processus de vérification des parrainages et la nécessité pour les équipes des candidats de veiller à la présence de leurs mandataires aux moments cruciaux du processus électoral.

Les défis de la candidature de Sonko au Sénégal : entre manœuvres discrètes et obstacles gouvernementaux

À moins de 24 heures de la clôture des candidatures pour les élections présidentielles au Sénégal, le dépôt de la candidature d’Ousmane Sonko, leader du parti Pastef et figure de proue de l’opposition, a été entouré de discrétion, suscitant des interrogations sur les raisons de cette stratégie clandestine.

Derrière le voile de discrétion se cachent une série de défis judiciaires et administratifs qui ont jalonné le parcours de candidature de Sonko. Après son retrait de la liste électorale par le gouvernement, une bataille judiciaire a éclaté. Malgré les ordonnances des tribunaux de Ziguinchor et de Dakar en faveur de sa réinscription, l’administration sénégalaise n’a pas suivi ces décisions. Le mandataire de Sonko s’est vu refuser l’accès aux fiches de parrainage, la DGE soutenant que Sonko n’était pas régulièrement inscrit sur les listes électorales.

La quête pour déposer la caution nécessaire a également été entravée, avec un refus de la Caisse de dépôt et de consignation. Face à ces obstacles, la discrétion semble être une tentative d’éviter de nouveaux blocages, notamment de la part des autorités. Cette stratégie, bien que non détaillée, a permis le dépôt du dossier au Conseil constitutionnel, confirmé mais entouré de mystère quant à son exécution.

Le dossier de Sonko, apparemment incomplet sans les fiches de parrainage officielles et l’attestation de dépôt de caution, place le Conseil constitutionnel devant un dilemme. Devra-t-il valider la candidature en reconnaissant les efforts de Sonko malgré les entraves gouvernementales, ou la rejeter en se basant sur l’absence de documents requis ? La décision aura des implications profondes, non seulement pour Sonko, mais aussi pour le paysage politique sénégalais dans son ensemble.

Le Sénégal retient son souffle, attendant la décision du Conseil constitutionnel, qui façonnera le destin politique du pays dans les mois à venir.

Dépôt discret du dossier de candidature de Sonko au conseil constitutionnel : les coulisses d’une démarche significative

Le processus électoral au Sénégal prend une tournure intrigante avec le dépôt discret du dossier de candidature d’Ousmane Sonko au Conseil constitutionnel. Malgré le refus catégorique de la Direction générale des élections (Dge) de lui délivrer les fiches de parrainages, l’opposant a réussi à franchir cette étape cruciale.

L’information a été confirmée par Ayib Daffé, mandataire d’Ousmane Sonko, lors d’une déclaration à nos confrères de Radio France Internationale (RFI). «Nous avons bien déposé notre dossier au Conseil constitutionnel ! », a déclaré Daffé. Cependant, il reste évasif sur l’identité du dépositaire de ce dossier, gardant ainsi le mystère autour de cette démarche, tenue secrète depuis dimanche dernier.
Même les journalistes postés devant le siège du Conseil constitutionnel n’ont pas pu obtenir des informations directes du mandataire officiel d’Ousmane Sonko. Cette discrétion contraste avec les pratiques habituelles où les mandataires commentent généralement le dépôt après leur sortie du bureau du greffe du Conseil. Une stratégie délibérée, semble-t-il, selon des sources du parti dissout Pastef.
Selon ces sources, cette discrétion aurait pour objectif de « détourner les attentions de l’administration centrale qui a même refusé d’accepter la caution de notre candidat et les fiches de parrainage ». Cette attitude énigmatique soulève des questions sur les défis auxquels Sonko fait face dans sa quête présidentielle et les stratégies déployées pour les surmonter.
Le refus de la Dge de délivrer les fiches de parrainages a été un obstacle majeur, mais le dépôt du dossier au Conseil constitutionnel suggère que l’opposant a trouvé une voie alternative pour répondre aux exigences du processus électoral.
Cette situation souligne également les enjeux élevés de la campagne électorale et la détermination des acteurs politiques à naviguer dans un contexte souvent complexe et contesté.
L’attente demeure quant à la réaction officielle du Conseil constitutionnel et la manière dont cette démarche particulière sera perçue par les différents acteurs politiques et la population sénégalaise.
En somme, le dépôt discret du dossier de candidature d’Ousmane Sonko ajoute une dimension intrigante à la course présidentielle, mettant en lumière les défis et les tactiques utilisées dans un processus électoral en constante évolution.

Présidentielle 2024 : Ngouda Mboup confiant dans le rétablissement de Sonko par le conseil constitutionnel

Le juriste Ngouda Mboup demeure optimiste quant à la candidature d’Ousmane Sonko à l’élection présidentielle du 25 février 2024. Il affirme avec conviction que le Conseil constitutionnel rétablira les droits du leader du parti ex-Pastef, mettant en lumière des points juridiques cruciaux.

Confiance en la Candidature de Sonko Selon Ngouda Mboup, Ousmane Sonko sera rétabli dans ses droits par le Conseil constitutionnel, à l’instar des juges de Ziguinchor et de Dakar. Le constitutionnaliste affirme que la délivrance des fiches de collecte de parrainages ne devrait pas être un prétexte à la discrimination ou à la confiscation des droits constitutionnels d’un candidat.

Légitimité de la Candidature Ngouda Mboup soulève la question de principe quant au refus de délivrer des fiches de collecte de parrainages à Ousmane Sonko par la Direction Générale des Elections (DGE). Il insiste sur le caractère problématique de ce refus dans un État de droit, soulignant la jurisprudence constante du Conseil constitutionnel.

Précédents Juridiques Se référant à des décisions antérieures du Conseil constitutionnel, Ngouda Mboup rappelle que le refus de l’administration, non imputable au concerné, conduit généralement au rétablissement des droits de la personne. Il met en avant l’importance du procès-verbal d’huissier pour démontrer la carence et la défaillance imputables à l’administration.

La Fiche de Parrainage comme Expression de Choix Le juriste insiste sur le fait que la fiche de collecte de parrainage est le support de l’expression d’un choix et ne devrait pas être détournée de son objectif. Il considère que le refus de la DGE d’émettre ces fiches constitue une atteinte à la liberté de candidature.

Verdict Attendu du Conseil Constitutionnel Ngouda Mboup conclut en exprimant sa confiance dans une réponse justifiée et motivée du Conseil constitutionnel, permettant de déclarer recevable la candidature d’Ousmane Sonko. Il affirme avec conviction qu’Ousmane Sonko participera à l’élection présidentielle de février 2024 et souligne que partout où le droit sera dit, Sonko aura raison et triomphera.

Appel à la Prudence La conclusion de Ngouda Mboup sert d’avertissement, mettant en lumière les enjeux juridiques dans un État se déclarant démocratique. La confiance du juriste dans le processus juridique laisse entrevoir des développements intéressants quant à la candidature d’Ousmane Sonko.

Organisation de la présidentielle : Les leaders alliés de Sonko disqualifient Sidiki Kaba

Des tensions politiques ont émergé au Sénégal alors que les leaders alliés d’Ousmane Sonko ont vivement critiqué et disqualifié Sidiki Kaba, accusé de partialité dans l’organisation de l’élection présidentielle à venir. Cette déclaration marque un nouveau développement dans le paysage politique sénégalais, mettant en lumière les préoccupations croissantes concernant la transparence et l’équité du processus électoral.

Les leaders alliés de Sonko ont exprimé leur mécontentement lors d’une conférence de presse conjointe, affirmant que la présence de Sidiki Kaba en tant qu’acteur clé dans l’organisation de l’élection compromettait l’intégrité du processus démocratique. Ils ont pointé du doigt des liens présumés entre Sidiki Kaba et le parti au pouvoir, insinuant que sa neutralité était remise en question.

Le porte-parole des leaders alliés a déclaré : « Nous avons des préoccupations sérieuses quant à l’impartialité de Sidiki Kaba dans l’organisation de cette élection cruciale. Les signes de partialité en faveur du parti au pouvoir sont évidents, compromettant ainsi la crédibilité du processus électoral. »

Cette déclaration intervient à un moment critique, alors que le Sénégal se prépare pour l’élection présidentielle. Les appels à une supervision indépendante du processus électoral se multiplient, certains demandant même le remplacement de Sidiki Kaba par une figure considérée comme plus neutre et impartiale.

En réaction, les partisans de Sidiki Kaba rejettent ces allégations, affirmant qu’il est parfaitement qualifié et impartial dans l’accomplissement de ses responsabilités. Le gouvernement a également souligné que toutes les mesures sont prises pour garantir un processus électoral transparent et équitable.

Cette situation souligne la nécessité pour le Sénégal de trouver un équilibre délicat entre la garantie d’élections justes et transparentes et la préservation de la confiance du public dans le système démocratique du pays. Les développements ultérieurs et les mesures prises par les autorités électorales seront suivis de près alors que le pays se dirige vers un moment politique crucial.

Recours de l’Etat, délai, parrainages…: Et maintenant, qu’en est-il des chances de Sonko d’être candidat ?

La justice sénégalaise a décidé, ce jeudi, de la réintégration d’Ousmane Sonko sur les listes électorales, ouvrant ainsi la voie à sa candidature pour la présidentielle de février. Malgré l’étroitesse des délais, le recours de l’Etat et le problème d’interprétation des effets immédiats de cette requête devant la Cour suprême, du point de vue juridique, les chances de ce candidat, emprisonné depuis juillet, semblent rester intactes.

Suite et peut-être pas fin du long feuilleton judiciaire concernant la radiation d’Ousmane Sonko des listes électorales qui l’oppose à l’Etat du Sénégal. En effet, aussitôt après le prononcé du verdict du Tribunal d’instance hors classe de Dakar, ce jeudi 14 décembre, annulant la radiation de M.Sonko des listes électorales, les avocats de l’Etat du Sénégal ont annoncé, via Me El Hadj Diouf, un pourvoi en cassation. Ce, à moins de 15 jours avant la clôture des dépôts des dossiers de candidature en perspective de l’élection présidentielle du 25 février 2024. Les prétendants à ce scrutin ont jusqu’au 26 décembre pour déposer leur dossier devant la Cour constitutionnelle, chargée ensuite de vérifier et valider les candidatures.

« Le recours n’est pas suspensif», précise Me Ciré Clédor Ly, avocat de M. Sonko, à sa sortie de la salle d’audience.
Il précise : “Le code électoral est très clair. : « Lorsque le juge rend sa décision, cette décision doit être immédiatement exécutée»”. Une manière de couper court aux arguments de ceux qui avancent l’hypothèse selon laquelle le maire de Ziguinchor ne peut être réintégrée qu’à la prochaine révision des listes électorales.
« Ceux qui jubilent aujourd’hui n’ont rien compris. La victoire éphémère de Ziguinchor va se reproduire. Parce qu’ils ont oublié que la Cour Suprême ne peut se contredire. Nous avons assisté à la décision d’un juge inférieur qui défie un juge supérieur », a, de son côté, annoncé Me Diouf, membre du pool d’avocats commis par l’Agent judiciaire de l’Etat (AJE).
Là aussi, un juriste contacté par Seneweb contredit l’avocat « Il ne s’agit pas ici d’une décision de défiance, mais d’un jugement des faits. Les juges des juridictions de première instance se penchent sur les faits et ceux de la Cour suprême jugent le droit, autrement dit, ils regardent si le droit a été bien dit », a tenu à préciser notre interlocuteur. D’après lui, «c’est pour cette raison que la Cour a, le 17 novembre dernier, cassé et annulé la décision du tribunal de Ziguinchor du 12 octobre avant de renvoyer l’affaire au tribunal hors classe de Dakar pour qu’elle soit rejugée, parce qu’elle considérait que M. Sonko devait être jugé à Dakar et non à Ziguinchor ».
Contourner la DGE et la CDC
Mais, l’autre obstacle qui risque de se dresser devant le maire de Ziguinchor, c’est l’interprétation des textes de la part de l’administration électorale. En effet, même si la loi organique n°2017-09 portant Cour suprême a, dans ses articles 36 et 74-2, énuméré clairement les recours qui sont suspensifs, n’ayant pas fait mention de la matière électorale, sur cette même affaire, la Direction générale des élections (DGE) avait brandi le « caractère suspensif » du recours devant la juridiction suprême contre la décision en première instance suite au jugement de Sébassy Faye de Ziguinchor favorable à Ousmane Sonko. Cela pour ne pas remettre les fiches de parrainages à ce dernier, malgré les injonctions de la Commission électorale nationale autonome (Cena) qui lui avait demandé de passer à l’acte. La suite, on la connaît. Tous les membres de cet organe, arbitre du jeu électoral, ont finalement été remplacés par le président Macky Sall.
Et en cas d’officialisation du recours annoncé par Me Diouf, il serait presque impossible qu’une audience puisse avoir lieu avant la date limite des dépôts de dossiers candidature.
C’est sans doute pour cette raison qu’Ousseynou Ly, membre du cabinet d’Ousmane Sonko, a accusé le Direction générale des élections (DGE) d’« aider l’Etat-APR dans sa stratégie de dilatoire qui consiste à vouloir gagner du temps afin que le président Sonko n’obtienne pas ses fiches de parrainage et soit forclos ». 
Toutefois, pour cet obstacle, l’expert électoral Ndiaga Sylla a dévoilé une voie de contournement. « Si la DGE (Direction générale des élections) et la CDC (Caisse des dépôts et des Consignations) persistent dans leur refus illégal, il faudra déposer la candidature en présentant une liste de parrainage sur la base du modèle de fiche officiel (sans numéro) et la quittance délivrée par la CDC ».  M. Sylla a également évoqué l’article 47 qui rend la décision du juge exécutoire. « Le délai de pourvoi en cassation ne sera pas épuisé d’ici la fin du dépôt des candidatures et l’article L.47 rend la décision du juge du tribunal de Dakar exécutoire », est-il convaincu, non sans rappeler qu’«il reviendra au Conseil constitutionnel d’apprécier dans le sens de la protection du fondamental de vote et la liberté de candidature». 
L’expert électoral soutient, enfin, que «la jurisprudence découlant de l’Avis du Conseil constitutionnel sur les erreurs de l’administration à propos de l’indisponibilité des cartes d’électeurs à la veille des élections législatives de 2017 et qui sont non imputables aux citoyens tout comme celle validant la liste de Yewwi Askan Wi de Dakar lors des dernières élections législatives de 2022 constituent des décisions pertinentes».

«Jusqu’au 26 décembre, le candidat a la possibilité de collecter des parrainages »

Sur le parrainage bouclé le 26 novembre dernier, l’expert électoral Mamadou Seck pense qu’Ousmane Sonko, réintégré, peut se rattraper. A l’en croire, le leader de l’ex-parti Pastef pourra bel et bien collecter des parrainages, en cas de réintégration sur les listes électorales. D’emblée, il précise que « la période de collecte de parrainages a démarré le 27 septembre pour deux mois. Donc, techniquement, jusqu’au 26 novembre, on a la possibilité de recueillir et de collecter des parrainages sur le terrain. Juste qu’on a séquencé à partir du 11 décembre jusqu’au 26 décembre la phase de réception des dossiers de candidature ». De son avis, cela veut dire qu’un candidat peut même, entre le 11 et le 26, aller collecter des parrainages et revenir constituer son dossier de candidature et le déposer.
« Maintenant, selon l’ordre de passage, c’est à partir de ce moment-là qu’on va faire le contrôle, mais jusqu’au 26, vous pouvez venir déposer votre dossier de candidature avec la clé et tout pour permettre à la commission de contrôle logée au niveau du Conseil constitutionnel de faire le contrôle ».
Par conséquent, expliquait Mamadou Seck sur Seneweb, « s’il arrivait une décision de la justice en faveur d’Ousmane Sonko, il peut se mettre au pas de charge, aller collecter ses parrains et constituer son dossier à déposer du 11 au 26 ». Ce qui est le cas aujourd’hui. Et le l’opposant politique peut bien bénéficier du parrainage des élus.

Seydou Gueye souligne « l’obligation de respecter les décisions de justice » suite à la réintégration de Sonko

Le porte-parole de la coalition Benn Bokk Yakaar (BBY), Seydou Gueye, s’est exprimé ce jeudi sur la décision du Tribunal d’instance de Dakar d’annuler la radiation de Ousmane Sonko des listes électorales.

M. Gueye a d’abord commencé par qualifier la décision de justice rendue aujourd’hui: « Une décision ordinaire d’une justice qui fonctionne normalement a été rendue aujourd’hui », a déclaré M. Gueye. « Malheureusement, certains parmi nous, qui entretiennent des rapports difficiles avec les institutions et la justice, considèrent cette justice comme étant aux ordres. Ils s’empressent de critiquer lorsque la décision ne correspond pas à leurs attentes, mais n’hésitent pas à louer son indépendance lorsque cela leur convient. C’est ce que nous avons entendu ce matin« , a fait savoir Seydou Gueye. Il a tenu ces propos ce jeudi en marge du dépôt de caution de leur candidat Amadou Ba.

M. Gueye a également salué la confirmation de l’État de droit par cette décision. « Il est désormais établi, par cette décision, que nous sommes bien dans un État de droit », a-t-il déclaré. « Il est clair que nous avons une justice indépendante et qu’il n’y a pas, au Sénégal, de justice aux ordres. Ce constat est le mérite de nos magistrats, qui sont de grands serviteurs de la République, formés dans de bonnes écoles et éduqués dans le respect des valeurs familiales. »

Le porte-parole de BBY a également tenu à préciser sa position personnelle sur cette affaire. « Personnellement, je ne m’engage pas dans les procédures judiciaires, car cela relève de l’expertise des spécialistes », a-t-il déclaré. « Ce que nous pouvons constater, sans risque de nous tromper, est que la justice a aujourd’hui démontré son indépendance. Il y a des hommes, principalement vêtus de robes noires, qui sont des avocats et qui connaissent mieux que nous les arcanes de la justice. »

M. Gueye a appelé à poursuivre dans cette voie. « Je pense qu’il est important de poursuivre dans cette voie. Que ce soit dans le cadre d’élections ou d’autres procédures, le respect des normes définies par la loi est essentiel. Et dans un État de droit, nous avons tous l’obligation de respecter les décisions de justice« , a-t-il dit.

Recours de l’Etat, délai, parrainages…: Et maintenant, qu’en est-il des chances de Sonko d’être candidat ?

La justice sénégalaise a décidé, ce jeudi, de la réintégration d’Ousmane Sonko sur les listes électorales, ouvrant ainsi la voie à sa candidature pour la présidentielle de février. Malgré l’étroitesse des délais, le recours de l’Etat et le problème d’interprétation des effets immédiats de cette requête devant la Cour suprême, du point de vue juridique, les chances de ce candidat, emprisonné depuis juillet, semblent rester intactes.

Suite et peut-être pas fin du long feuilleton judiciaire concernant la radiation d’Ousmane Sonko des listes électorales qui l’oppose à l’Etat du Sénégal. En effet, aussitôt après le prononcé du verdict du Tribunal d’instance hors classe de Dakar, ce jeudi 14 décembre, annulant la radiation de M.Sonko des listes électorales, les avocats de l’Etat du Sénégal ont annoncé, via Me El Hadj Diouf, un pourvoi en cassation. Ce, à moins de 15 jours avant la clôture des dépôts des dossiers de candidature en perspective de l’élection présidentielle du 25 février 2024. Les prétendants à ce scrutin ont jusqu’au 26 décembre pour déposer leur dossier devant la Cour constitutionnelle, chargée ensuite de vérifier et valider les candidatures. 
« Le recours n’est pas suspensif», précise Me Ciré Clédor Ly, avocat de M. Sonko, à sa sortie de la salle d’audience.
Il précise : “Le code électoral est très clair. : « Lorsque le juge rend sa décision, cette décision doit être immédiatement exécutée»”. Une manière de couper court aux arguments de ceux qui avancent l’hypothèse selon laquelle le maire de Ziguinchor ne peut être réintégrée qu’à la prochaine révision des listes électorales.
« Ceux qui jubilent aujourd’hui n’ont rien compris. La victoire éphémère de Ziguinchor va se reproduire. Parce qu’ils ont oublié que la Cour Suprême ne peut se contredire. Nous avons assisté à la décision d’un juge inférieur qui défie un juge supérieur », a, de son côté, annoncé Me Diouf, membre du pool d’avocats commis par l’Agent judiciaire de l’Etat (AJE).
Là aussi, un juriste contacté par Seneweb contredit l’avocat « Il ne s’agit pas ici d’une décision de défiance, mais d’un jugement des faits. Les juges des juridictions de première instance se penchent sur les faits et ceux de la Cour suprême jugent le droit, autrement dit, ils regardent si le droit a été bien dit », a tenu à préciser notre interlocuteur. D’après lui, «c’est pour cette raison que la Cour a, le 17 novembre dernier, cassé et annulé la décision du tribunal de Ziguinchor du 12 octobre avant de renvoyer l’affaire au tribunal hors classe de Dakar pour qu’elle soit rejugée, parce qu’elle considérait que M. Sonko devait être jugé à Dakar et non à Ziguinchor ».
Contourner la DGE et la CDC
Mais, l’autre obstacle qui risque de se dresser devant le maire de Ziguinchor, c’est l’interprétation des textes de la part de l’administration électorale. En effet, même si la loi organique n°2017-09 portant Cour suprême a, dans ses articles 36 et 74-2, énuméré clairement les recours qui sont suspensifs, n’ayant pas fait mention de la matière électorale, sur cette même affaire, la Direction générale des élections (DGE) avait brandi le « caractère suspensif » du recours devant la juridiction suprême contre la décision en première instance suite au jugement de Sébassy Faye de Ziguinchor favorable à Ousmane Sonko. Cela pour ne pas remettre les fiches de parrainages à ce dernier, malgré les injonctions de la Commission électorale nationale autonome (Cena) qui lui avait demandé de passer à l’acte. La suite, on la connaît. Tous les membres de cet organe, arbitre du jeu électoral, ont finalement été remplacés par le président Macky Sall.
Et en cas d’officialisation du recours annoncé par Me Diouf, il serait presque impossible qu’une audience puisse avoir lieu avant la date limite des dépôts de dossiers candidature.
C’est sans doute pour cette raison qu’Ousseynou Ly, membre du cabinet d’Ousmane Sonko, a accusé le Direction générale des élections (DGE) d’« aider l’Etat-APR dans sa stratégie de dilatoire qui consiste à vouloir gagner du temps afin que le président Sonko n’obtienne pas ses fiches de parrainage et soit forclos ». 
Toutefois, pour cet obstacle, l’expert électoral Ndiaga Sylla a dévoilé une voie de contournement. « Si la DGE (Direction générale des élections) et la CDC (Caisse des dépôts et des Consignations) persistent dans leur refus illégal, il faudra déposer la candidature en présentant une liste de parrainage sur la base du modèle de fiche officiel (sans numéro) et la quittance délivrée par la CDC ».  M. Sylla a également évoqué l’article 47 qui rend la décision du juge exécutoire. « Le délai de pourvoi en cassation ne sera pas épuisé d’ici la fin du dépôt des candidatures et l’article L.47 rend la décision du juge du tribunal de Dakar exécutoire », est-il convaincu, non sans rappeler qu’«il reviendra au Conseil constitutionnel d’apprécier dans le sens de la protection du fondamental de vote et la liberté de candidature». 
L’expert électoral soutient, enfin, que «la jurisprudence découlant de l’Avis du Conseil constitutionnel sur les erreurs de l’administration à propos de l’indisponibilité des cartes d’électeurs à la veille des élections législatives de 2017 et qui sont non imputables aux citoyens tout comme celle validant la liste de Yewwi Askan Wi de Dakar lors des dernières élections législatives de 2022 constituent des décisions pertinentes».

«Jusqu’au 26 décembre, le candidat a la possibilité de collecter des parrainages »

Sur le parrainage bouclé le 26 novembre dernier, l’expert électoral Mamadou Seck pense qu’Ousmane Sonko, réintégré, peut se rattraper. A l’en croire, le leader de l’ex-parti Pastef pourra bel et bien collecter des parrainages, en cas de réintégration sur les listes électorales. D’emblée, il précise que « la période de collecte de parrainages a démarré le 27 septembre pour deux mois. Donc, techniquement, jusqu’au 26 novembre, on a la possibilité de recueillir et de collecter des parrainages sur le terrain. Juste qu’on a séquencé à partir du 11 décembre jusqu’au 26 décembre la phase de réception des dossiers de candidature ». De son avis, cela veut dire qu’un candidat peut même, entre le 11 et le 26, aller collecter des parrainages et revenir constituer son dossier de candidature et le déposer.
« Maintenant, selon l’ordre de passage, c’est à partir de ce moment-là qu’on va faire le contrôle, mais jusqu’au 26, vous pouvez venir déposer votre dossier de candidature avec la clé et tout pour permettre à la commission de contrôle logée au niveau du Conseil constitutionnel de faire le contrôle ».
Par conséquent, expliquait Mamadou Seck sur Seneweb, « s’il arrivait une décision de la justice en faveur d’Ousmane Sonko, il peut se mettre au pas de charge, aller collecter ses parrains et constituer son dossier à déposer du 11 au 26 ». Ce qui est le cas aujourd’hui. Et le l’opposant politique peut bien bénéficier du parrainage des élus.

Réintégration Sonko : « Le pays bouge dans le bon sens », Alioune Tine

Le Sénégal comme le roseau, plie mais ne rompt pas. La décision de justice du tribunal hors classe de Dakar en confirmant la décision du juge de Ziguinchor autorisant la réinscription de Ousmane Sonko sur les listes électorales vient d’ouvrir une sacrée fenêtre d’opportunité par rapport à la crise préélectorale portant sur la question de l’éligibilité.

Des magistrats qui résistent face aux doutes et aux interrogations sur la solidité de l’Etat de droit, des droits fondamentaux de la personne face à la toute puissance de l’Etat et qui méritent notre respect. Il faut élargir autant que faire se peut la fenêtre d’opportunité pour que ce pays- roseau traversé par le génie exceptionnel de son peuple les défis et menaces en tous genres qui se dressent face à lui.

L’administration doit suivre, les politiques responsables de l’Etat et l’opposition doivent suivre. La construction de la démocratie, de l’Etat de droit et des droits humains est une responsabilité qui nous incombent à tous. C’est la responsabilité première de l’Etat qui est lié par ses obligations internationales. C’est aussi la responsabilité des citoyens. Les débats difficiles, et durs montrent l’existence d’une remontée collective.

La baisse des violences et tensions lors des procès de Sonko, montrent aussi que le pays bouge dans le bon sens dans la formation d’un citoyen libre et responsable qui a le souci de l’Etat de droit. Tout ça se consolide par les assemblées de paroles ou l’on construit du consensus sur le lien national et le lien social.

Enfin le dialogue de la dernière chance, réconcilier les Sénégalais après les affrontements qui ont fait couler du sang, qui ont fait souffrir et continue à faire souffrir des citoyens sénégalais détenus pour leurs opinions. Libérer et faire dans la concorde et l’unité contre les défis et les menaces multiformes, internes, externes et technologiques.

La Présidentielle de 2024 est et doit être une opportunité pour engager avec rigueur le grand débat sur les réformes indispensables à la consolidation de l’Etat, de la Nation, de la co-existence entre citoyens, préalables à la consolidation de la démocratie et de l’Etat de droit. Consolider la gouvernance transparente et participative, lutter collectivement pour éradiquer la corruption et la pauvreté.

Annulation de la radiation de Sonko / Me Bamba Cissé : « Cela ne servira à rien de se pourvoir en cassation! »

Me Bamba Cissé, membre du pool d’avocats de Ousmane Sonko, s’est réjoui de la décision rendue par le juge Racine Thior, du tribunal d’instance hors classe de Dakar qui annule la radiation du leader de l’ex-Pastef dans les listes électorales. 

Annulation de la radiation de Sonko / Me Bamba Cissé : « Cela ne servira à rien de se pourvoir..! »


« Dieu merci! Le droit et la vérité étaient avec nous. Ousmane Sonko va être réintégré dans les listes et il va participer à l’élection présidentielle », dira l’avocat qui lance également un appel à ses confrères de l’État du Sénégal : « Il faut préciser que le point de cassation a été réglé, il ne servira à rien de se pourvoir en cassation. C’est pourquoi c’est important d’inviter les avocats de l’État du Sénégal de ne pas tenter cette option… », a déclaré Me Bamba Cissé rappelant l’importance d’accompagner « ce vent de changement, cet idéal de démocratie et de liberté… »

Visite à Sonko : Mimi Touré écrit au Doyen des juges

Mimi Touré était ce mardi 12 décembre au tribunal de Dakar. L’ancienne Première ministre ne s’était pas déplacée au Palais de justice pour un procès. Plutôt, elle sollicitait auprès du Doyen des juges, Oumar Maham Diallo, une autorisation à pouvoir rendre visite à Ousmane Sonko, détenu à la prison du Cap Manuel. Mais la candidate à la prochaine présidentielle est rentrée bredouille. Le magistrat n’a pas donné suite à sa demande et n’a pas justifié son refus.

Mimi Touré n’a pas goûté et elle l’a fait savoir. «Monsieur le juge Makham Diallo, je me suis déplacée pour venir dans vos bureaux solliciter personnellement un permis de visite à Ousmane Sonko. Je suis au regret de constater qu’en tant qu’ancienne Garde des Sceaux, vous ne m’ayez pas fait la courtoisie de me recevoir pour me motiver votre refus de me délivrer ledit permis», a protesté l’ancienne patronne du gouvernement, reprise par Le Témoin.

Le journal rapporte que Mimi Touré a ensuite invité Oumar Maham Diallo à «cultiver l’élégance républicaine, marque des grands magistrats qu’a connus le Sénégal» avant de lui demander, «conformément à la loi», «de (lui) délivrer un permis de visite à Ousmane Sonko».

Mimi Touré semble donc déterminée à rendre visite au président de Pastef. Le 29 novembre dernier, elle s’était rendue à la prison du Cap Manuel, munie de son permis de visite. Alors qu’elle était dans la salle d’attente, en compagnie Déthié Fall et Ayib Daffé, un agent de l’Administration pénitentiaire est venu lui signifier qu’elle ne pourra pas accéder au leader des Patriotes. Raison invoquée : le cachet sur l’autorisation qu’elle détient n’était pas net, d’après son interlocuteur.

Ndiaga Sylla (Expert électoral) est fier de cette avocate de Sonko : « Elle a touché le fond du contentieux… »

L’affaire concernant la radiation ou non du maire de la ville de Ziguinchor des listes électorales est en train d’être statuée, ce mardi 12 décembre 2023, au tribunal de Dakar en présence du collectif des avocats de Ousmane Sonko et celui de l’État du Sénégal.

Et s’il y a une plaidoirie qui a marqué l’expert électoral Ndiaga Sylla c’est bien celle de l’avocate Me Ndoumbé Wone. « Je suis fier de Maître Ndoumbé Wone. Elle a touché le fond du contentieux : le défaut de notification à personne. Or L.41 du code électoral, qui protège le droit fondamental de vote, énonce que l’électeur REÇOIT la notification. C’est là que réside la clé de l’affaire nonobstant le caractère précaire de l’état de contumace ! » , s’est réjoui Ndiaga Sylla.

Faut-il rappeler que l’Agent judiciaire de l’État avait déposé un recours à la Cour suprême. Ce, après que le juge Sabassy Faye a demandé la réintégration de Ousmane Sonko dans les listes électorales. La Cour suprême, avait, quant à elle, cassé et annulé cette décision du juge Faye. L’affaire est en train d’être statuée présentement au tribunal de Dakar.

Procès de réintégration de Sonko : Une « émission de Ismaila Madior Fall à la TV » refait surface au tribunal

Le Tribunal de Grande Instance de Dakar se penche aujourd’hui sur la réintégration de l’opposant Ousmane Sonko dans les listes électorales, un enjeu majeur pour sa candidature à l’élection présidentielle de 2024. Me Ndoumé Wone, avocate de Sonko, a soulevé des questions sur la légitimité de l’agent judiciaire de l’État dans cette affaire, remettant en cause la procédure de notification de la radiation de son client.

Les avocats de Ousmane Sonko ont plaidé en faveur de la réintégration de leur client, arguant que la radiation de ce dernier était illégale. Ils ont notamment mis en avant le fait que la notification de la condamnation de Sonko n’avait pas été effectuée conformément à la loi.

« Il n’y a jamais eu d’acte de notification mais plutôt une signification », a déclaré Me Ndoumé Wone, l’une des avocates de Sonko. « Il est illégale que l’Etat du Sénégal occulte la loi et agit autrement. »

Les avocats de Sonko ont également soutenu que la théorie de la connaissance acquise, qui stipule que Sonko serait réputé avoir eu connaissance de sa radiation en suivant une émission de télévision, ne pouvait être retenue.

« L’Etat n’a pas présenté de preuves pour dire que Ousmane Sonko a appris sa radiation en suivant l’émission de Ismaila Madior Fall », a déclaré Me Ndoumé Wone, selon nos confères de Dakaractu

Supposé financement occulte de Sonko – Bamba Ndiaye : « Le presque aveu de Tine… »

Le Vice président du parti des libéraux et démocrates (PLD) a donné son avis sur le supposé financement occulte de Sonko qui proviendrait du Qatar. Bamba Ndiaye interpelle ainsi Alioune Tine.

« Le scandale international de l’argent qatari destiné à brûler le Sénégal ne pouvait laisser mon ami Tine indifférent, en tant que défenseur ‘civil’ de l’accusé ‘Nitu Safara’. J’attendais donc sa réaction« , a-t-il soutenu.

D’après Bamba Ndiaye, « Tine s’est senti obligé malheureusement de tenter de noyer le thiof. Selon lui, il faut ‘examiner la question de façon générale’. C’est-à-dire ? ‘Il faut une enquête sur la transparence du financement des partis et des élections’… »

« Autrement dit, pas d’enquête précise sur les milliards de ‘Nitu Safara’ et le financement du terrorisme que notre pays a subi pendant deux ans. Ce refus de la vérité est presque un aveu… Vivement une enquête sérieuse et des sanctions à la hauteur du crime« , conclut-il.

Senego

Qu’a vraiment dit le député accusant Sonko d’avoir reçu des milliards de l’étranger pour…

Matar Diop de la coalition Bennoo Bokk Yakaar. Diop accuse Ousmane Sonko d’avoir reçu des fonds substantiels de la part de bailleurs étrangers, en échange de la promesse de renégocier les contrats pétroliers et gaziers du pays. Dans un discours fervent devant les parlementaires, le député a lancé des allégations graves envers Ousmane Sonko, ancien leader de Pastef, actuellement en prison pour d’autres raisons.

L’affaire a éclaté lorsque Matar Diop a pris la parole au Parlement le 25 novembre 2023, exprimant ses préoccupations sur les agissements présumés d’Ousmane Sonko. « Nous ne permettrons pas que des individus viennent déclarer devant cette tribune que nos dirigeants sont des chefs de voleurs sans que nous ne réagissions, » a-t-il déclaré, faisant allusion à la nécessité de défendre l’intégrité des dirigeants de son camp.

La controverse a pris racine dans les récents découvertes pétrolières et gazières au Sénégal, qui ont attiré l’attention internationale. Ousmane Sonko, figure de proue de l’opposition, est au centre des accusations formulées par Matar Diop. « Votre Ousmane Sonko, en qui vous placez tous vos espoirs, avait assuré aux lobbys qu’une fois au pouvoir, il renégocierait le contrat [le député fait référence aux contrats énergétiques découverts au Sénégal]. Il a reçu des sommes astronomiques par virement, totalisant des milliards. Aujourd’hui, ceux qui ont effectué ces virements ne lui font plus confiance, car ils savent qu’il ne peut plus être candidat, » a déclaré Diop, faisant allusion aux contrats énergétiques nationaux, mais sans apporter la moindre preuve à ses accusations.

Concernant les implications pour Sonko: « Ces lobbys menacent sa famille ; il a même écrit une lettre au président de la République pour demander protection. Il y a un choix simple : dire la vérité ou mentir. Tout ce que vous dites n’est que mensonge. » Sans l’on sache si la lettre existe vraiment. Il a ensuite exhorté les partisans de Sonko à reconnaître la vérité « vous devez impérativement dire la vérité. La vérité, c’est qu’il a reçu beaucoup d’argent de l’étranger. » Avant d’ajouter : « D’ailleurs, Ousmane, vous en voulez parce que vous lui aviez promis de vous battre à ses côtés, mais vous ne le faites pas. »

La controverse a gagné en intensité lorsque le journaliste Madiambal Diagne a médiatisé ces déclarations, appelant la société civile à investiguer. Birahime Seck du Forum Civil a réagi en soulignant que Madiambal Diagne, en tant qu’homme de médias, est idéalement placé pour mener cette enquête.

Le journaliste Cheikh Yerim Seck, hier soir, lors d’une émission sur la chaîne 7TV, a appuyé les propos de Madiambal Diagne, ajoutant que selon ses informations, la somme exacte tournerait autour de 20 millions de dollars.

Au moment où nous vous parlons, toutes ces accusations ont été faites sans apporter de preuves concernant cet argent. Les personnes qui ont pris la parole, à commencer par le député, n’ont pas fourni la moindre preuve. Madiambal Diagne n’a pas ajouté d’accusations mais a demandé une enquête, non pas de l’État mais de la société civile. Quant à Cheikh Yerim Seck, qui a mentionné une somme d’argent, il n’a pas non plus voulu apporter de preuves à l’appui de ses déclarations.

Senego

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