Lors de son installation officielle en tant que directeur général de la Société de gestion des infrastructures publiques dans les pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose (SOGIP), Dame Mbodji a lancé un avertissement clair aux entités redevables à la structure qu’il dirige. Toutes les sommes dues seront récupérées, a-t-il déclaré, mettant en avant les lourdes charges liées à l’entretien des infrastructures telles que le stade Abdoulaye-Wade et le Dakar Arena. Selon lui, l’entretien annuel de la pelouse du stade Abdoulaye-Wade s’élève à 400 millions de francs CFA.
Ces déclarations ont suscité une réponse de la Fédération sénégalaise de football (FSF), une des principales utilisatrices de ces infrastructures. Une source au sein de la FSF a réagi en soulignant que l’instance est en règle concernant ses paiements pour l’utilisation des infrastructures. En effet, la FSF affirme verser 35 millions de francs CFA pour chaque match de l’Équipe nationale, assurant ainsi sa contribution financière.
Cette réponse de la FSF semble indiquer une certaine confiance dans sa gestion financière et dans le respect de ses obligations envers la SOGIP. Malgré les préoccupations exprimées par le nouveau directeur général de la SOGIP, la fédération semble assurer sa part des responsabilités financières liées à l’utilisation des infrastructures sportives du pays.
Cependant, cette situation soulève des questions sur la transparence et l’efficacité de la gestion des infrastructures sportives au Sénégal. Bien que la FSF affirme être à jour dans ses paiements, d’autres entités pourraient être concernées par les dettes évoquées par la SOGIP. Il est donc crucial que toutes les parties impliquées collaborent pour résoudre ces problèmes et garantir un fonctionnement optimal des infrastructures sportives dans le pays.
En outre, cette situation souligne l’importance d’une gestion financière efficace et transparente dans le domaine du sport. Les investissements dans les infrastructures sportives sont essentiels pour le développement du sport au Sénégal, mais ils nécessitent également une gestion rigoureuse pour assurer leur durabilité à long terme.
Il reste à voir comment cette situation évoluera et si des discussions plus approfondies auront lieu entre la SOGIP et les entités concernées pour régler les éventuelles dettes et assurer un fonctionnement optimal des infrastructures sportives au Sénégal. En fin de compte, l’objectif principal doit être de promouvoir le sport et de fournir aux athlètes et aux passionnés les meilleures conditions pour s’épanouir dans leur pratique.