Le Sénégal Révèle sa Nouvelle Stratégie Nationale de Développement pour 2025-2029

Après cinq mois d’attente, les Sénégalais découvriront bientôt le plan de développement ambitieux de leur pays. Prévu pour être dévoilé le 7 octobre prochain, le nouveau gouvernement dirigé par le président Bassirou Diomaye Faye s’apprête à publier la Stratégie nationale de développement (SND), couvrant la période de 2025 à 2029. Ce document de 126 pages détaillera les orientations stratégiques visant à transformer l’économie et la société sénégalaises.

Selon un rapport préliminaire déjà en circulation, l’un des éléments centraux de cette stratégie est le Plan d’actions prioritaires (PAP), dont le coût total est estimé à 18 496,83 milliards de F CFA. Ce plan, conçu comme l’outil opérationnel de la transformation systématique du pays, accorde une importance particulière aux régions de Dakar et Diourbel, qui se voient attribuer respectivement 36,73 % et 14,56 % des ressources allouées.

Le rapport met également en lumière le poids de l’investissement public dans ce programme ambitieux. En effet, le programme d’investissement public est évalué à 12 821,4 milliards de F CFA, tandis que la contribution attendue du secteur privé s’élève à 567,38 milliards de F CFA. Ces investissements visent à stimuler l’économie, tout en répondant aux besoins sociaux et aux aspirations de la population.

La Stratégie de transformation systématique du Sénégal (ST2S) repose sur quatre grands axes :

  1. Une économie compétitive : Renforcer la compétitivité du pays à travers des réformes économiques profondes.
  2. Un capital humain de qualité et une équité sociale : Investir dans l’éducation, la santé, et lutter contre les inégalités sociales.
  3. Aménagement et développement durables : Promouvoir des projets d’infrastructures respectueux de l’environnement, tout en favorisant un développement équilibré entre les régions.
  4. Bonne gouvernance et engagement africain : Renforcer la transparence, la justice, et s’engager activement dans l’intégration africaine.

Avec cette stratégie, le président Bassirou Diomaye Faye souhaite positionner le Sénégal comme un pays souverain et équitable, engagé pour le bien-être de sa population. Le document met également l’accent sur un rôle accru du secteur privé, tout en soulignant l’importance d’un État régulateur capable de créer un cadre favorable à un développement inclusif et durable.

Le 7 octobre 2024 marquera donc une étape cruciale dans la planification économique et sociale du Sénégal pour les cinq prochaines années, et promet de dessiner un nouveau cap pour l’avenir du pays.

Réunion stratégique pour « la nouvelle responsabilité » : un pas vers les législatives de 2024

Le mardi 24 septembre 2024, une réunion cruciale s’est tenue à l’initiative du fondateur du mouvement « la nouvelle responsabilité », qui a réuni des acteurs clés de la politique locale et nationale. Maires, présidents de conseils départementaux, Hauts Conseillers des collectivités territoriales ainsi que des conseillers économiques, sociaux et environnementaux étaient présents pour échanger sur les modalités de participation aux prochaines élections législatives. Ce rassemblement marque une étape importante dans la nouvelle aventure politique de l’initiateur, arrivé deuxième à l’élection présidentielle de 2024.

L’objectif principal de cette rencontre était de définir les stratégies à adopter en vue des élections législatives, prévues dans quelques mois. Le candidat, fort de son score à la présidentielle, souhaite s’appuyer sur l’engouement suscité lors de cette dernière campagne pour mobiliser un large front populaire. Il entend élargir son mouvement à toutes les forces vives de la nation qui partagent son ambition : construire un Sénégal meilleur.

Durant la réunion, les participants ont discuté des questions liées à la transparence et à la participation active des citoyens dans le processus électoral. Le leader a insisté sur la nécessité d’une mobilisation massive et inclusive, affirmant que son projet politique repose sur un renouvellement de la classe politique, une redéfinition des responsabilités et une gestion participative du pouvoir.

Cette tribune s’inscrit dans une série de consultations que le candidat a initiée depuis la fin de la présidentielle, cherchant à fédérer les différents acteurs politiques, économiques et sociaux autour d’une vision commune. « La nouvelle responsabilité » semble donc se positionner comme une force montante sur la scène politique sénégalaise, prête à jouer un rôle de premier plan lors des prochaines échéances électorales.

Avec une telle dynamique, les législatives de 2024 s’annoncent déterminantes pour l’avenir politique du pays. Le candidat, qui s’est distingué par son discours de rassemblement et de renouveau, promet de continuer à incarner ce souffle nouveau pour bâtir une société plus juste et inclusive.

Programme des 100 000 Logements : Le Gouvernement réoriente sa stratégie

Lancé en 2019, le projet des 100 000 logements visait à diversifier et à accélérer l’offre de logements pour les ménages à faibles revenus. Cependant, cinq ans après son lancement, le bilan reste mitigé, incitant le gouvernement à revoir sa stratégie pour atteindre les objectifs fixés.

Contexte et Objectifs Initiaux

Le projet des 100 000 logements a été conçu pour fournir des logements abordables à toutes les catégories sociales, en particulier les ménages à revenus faibles et/ou irréguliers. Selon le Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires, Moussa Balla Fofana, l’initiative devait mobiliser des mesures institutionnelles et juridiques, telles que la loi d’orientation de l’habitat social, la création de la Société d’Aménagement Foncier de Rénovation Urbaine (SAFRU) et du Fonds pour l’Habitat Social (FHS), ainsi que l’établissement d’un guichet unique pour accélérer les procédures administratives.

Bilan et Problèmes Rencontrés

Le Ministre Fofana a reconnu que les résultats escomptés n’ont pas été atteints. Plusieurs facteurs ont contribué à cette contreperformance :

  1. Gouvernance Inadaptée : Une multiplicité des acteurs souvent rattachés à différents ministères a posé des problèmes de coordination et de clarification des responsabilités.
  2. Indisponibilité du Foncier de l’État : Aucune assiette de l’État n’a été mobilisée pour le projet, les logements démarrés étant réalisés sur des terrains de promoteurs publics et privés à travers des conventions de partenariat.
  3. Financement Inadéquat : Le financement du projet n’a pas été aligné avec ses ambitions sociales. Les ressources du FHS se sont révélées insuffisantes et les promoteurs comme les acquéreurs ont rencontré des difficultés pour obtenir des financements auprès des banques commerciales.
  4. Non-application de l’Arrêté Relatif aux Exonérations Fiscales : L’arrêté n°1905 du 14 juin 2021, censé offrir des avantages fiscaux et douaniers, n’a été appliqué qu’à un seul promoteur.

Nouvelles Directives et Réorientation

Après son élection, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a exhorté son gouvernement à se concentrer sur la satisfaction des besoins de la population. Le Ministre Fofana a donc réuni tous les acteurs concernés pour réorienter le projet des 100 000 logements. L’objectif est de surmonter les obstacles identifiés et de définir une nouvelle feuille de route, conforme aux attentes des citoyens.

« Il est impératif d’accélérer la réalisation intensive et cohérente des actions phares du projet dans les secteurs du logement, de l’urbanisme et de l’aménagement », a déclaré le Ministre Fofana. Il a invité les acteurs clés à proposer une feuille de route opérationnelle sur cinq ans, avec des objectifs précis à l’horizon 2026.

Le programme des 100 000 logements, bien que confronté à des défis majeurs, demeure une priorité pour le gouvernement. En réorientant ses efforts et en mettant en place une nouvelle stratégie plus cohérente et inclusive, le gouvernement espère atteindre les objectifs initiaux et améliorer les conditions de vie des ménages sénégalais. Les prochaines étapes impliqueront une coordination renforcée entre les différents acteurs et un suivi rigoureux des progrès réalisés.

Seydina Oumar TOURE se retire de la course à la candidature : stratégie ou contraintes financières ?

Sans entrer dans les détails de sa décision, TOURE met en avant les valeurs qui lui ont valu l’amour et le respect des Sénégalais. Il exprime également sa détermination à continuer son engagement politique aux côtés de ce qu’il considère comme la « vraie opposition ».

Bien que les raisons précises de son retrait restent floues, des indices laissent entendre que des difficultés pour rassembler les parrainages nécessaires et pour payer la caution de 30 millions de FCFA pourraient être à l’origine de cette décision. Ces étapes sont cruciales pour officialiser une candidature, selon les informations recueillies sur le site Walf-groupe.com.

Seydina Oumar TOURE ne fait pas explicitement référence à ces obstacles financiers, mais appelle à la mobilisation et à la vigilance des citoyens, soulignant l’importance du respect de la loi et de la volonté du peuple. Son retrait soulève des questions sur les défis financiers auxquels peuvent être confrontés certains candidats, mettant en lumière les obstacles qui subsistent dans le processus démocratique au Sénégal. L’évolution de la situation politique sera suivie de près par les observateurs et les citoyens engagés dans le processus électoral.

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