L’imam Amadou Sy appelle à l’intégration de l’enseignement religieux dans le système éducatif sénégalais

Lors de la prière de l’Aïd El-Fitr à la grande mosquée de Guédiawaye, l’imam Amadou Sy a lancé un appel vibrant à la communauté musulmane et à toutes les composantes de la société sénégalaise pour œuvrer ensemble à la préservation de la paix et de la stabilité du pays. Profitant de cette tribune importante, il a soulevé la question cruciale de l’intégration de l’enseignement religieux dans le système éducatif du Sénégal.

Pour l’imam Sy, cette mesure revêt une importance capitale dans la lutte contre la perte des valeurs au sein de la société. Il souligne que la religion joue un rôle fondamental dans la formation morale et éthique des individus, et que son intégration dans l’éducation formelle contribuerait à préserver les fondements de la société sénégalaise.

“L’éducation est le socle sur lequel repose la construction d’une nation. Nous sommes témoins d’une érosion des valeurs morales dans notre société, et il est impératif que les autorités prennent des mesures pour y remédier. L’intégration de l’enseignement religieux dans notre système éducatif est essentielle pour lutter contre ce fléau”, a-t-il déclaré.

En outre, l’imam Amadou Sy a abordé la question brûlante de l’émigration clandestine des jeunes. Il affirme que la création d’emplois demeure le meilleur moyen de dissuader cette partie de la jeunesse sénégalaise de risquer leur vie dans des voyages périlleux à la recherche d’une meilleure vie ailleurs. Malgré les défis persistants, l’homme de foi demeure optimiste quant à la capacité du président et de son équipe à mettre en place des actions concrètes pour répondre aux besoins et aux aspirations du peuple sénégalais.

L’imam Sy a exprimé sa satisfaction concernant l’unité manifestée par les musulmans lors de la célébration de la fête de Korité. Il souligne que cette unité est une source de force et de solidarité au sein de la communauté musulmane, renforçant ainsi les liens sociaux et spirituels qui les unissent.

Analyse des Élections Présidentielles au Sénégal : Un Référendum pour ou contre le “Système”

Dans une analyse perspicace des récentes élections présidentielles au Sénégal, le fondateur d’Afrikajom Center, Alioune Tine, a souligné un élément crucial : ces élections ne sont pas simplement un exercice démocratique traditionnel, mais plutôt un référendum pour ou contre le “Système” en place.

“Nous n’avons pas eu une élection présidentielle, mais un référendum pour ou contre le ‘Système’ et la ‘rupture'”, a déclaré avec conviction Alioune Tine. Cette vision éclaire d’un jour nouveau le paysage politique sénégalais, où les candidats comme Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko incarnent cette volonté exprimée par le peuple en faveur d’un changement radical.

Alioune Tine rejette l’idée que les résultats faibles de cette élection présidentielle traduisent une légitimité réduite. Au contraire, ils sont interprétés comme l’expression d’un désir profond de rupture avec le statu quo. Ces résultats témoignent d’une volonté collective de renverser les structures établies et d’instaurer un nouveau paradigme politique, économique et social.

En effet, ces élections ne se limitent pas à un simple choix entre des candidats, mais représentent un véritable moment de réflexion pour la nation sénégalaise. Elles sont le reflet d’un sentiment de frustration face aux inégalités persistantes, à la corruption endémique et à l’absence de véritable progrès dans de nombreux domaines.

Dans ce contexte, chaque voix exprimée lors de ces élections est un appel vibrant à un changement radical, à une refonte totale du système en place. Les candidats qui incarnent cette aspiration sont perçus comme des agents de ce changement, des figures capables de conduire le pays vers un avenir plus juste, plus équitable et plus prospère pour tous les Sénégalais.

Il est désormais impératif pour les dirigeants politiques de comprendre et de répondre à cet appel du peuple. Ignorer cette volonté de changement serait non seulement irresponsable, mais aussi dangereux pour la stabilité et la cohésion sociale du pays.

En conclusion, les élections présidentielles au Sénégal ne sont pas simplement un exercice de démocratie formelle, mais plutôt un moment décisif dans l’histoire du pays. Elles représentent un référendum pour ou contre le “Système” en place, et un appel pressant à une rupture profonde avec les pratiques du passé. Les défis sont nombreux, mais l’espoir d’un avenir meilleur reste vibrant dans le cœur de chaque citoyen sénégalais.

Les candidats à la présidentielle invités à signer une charte pour l’amélioration du système éducatif


Des syndicats de l’enseignement au Sénégal ont convié les candidats à l’élection présidentielle à signer une charte d’engagement pour une école sénégalaise de la réussite. Cette initiative vise à rappeler aux futurs dirigeants l’importance de leurs engagements envers le secteur de l’éducation et de la formation.


La charte souligne la nécessité de respecter les engagements pris lors des Assises nationales de l’éducation et de la formation en 2014, ainsi que les accords signés antérieurement. Elle met également l’accent sur le recrutement suffisant d’enseignants et d’inspecteurs, ainsi que sur la réforme des curricula et l’allégement des contenus des enseignements.


Les syndicats insistent sur l’importance d’une gouvernance responsable et transparente dans le secteur de l’éducation. Ils appellent les candidats à s’engager publiquement à respecter ces principes et à agir avec honnêteté et éthique dans la prise de décision.


La charte a été élaborée en réponse aux lacunes des programmes des différents candidats concernant l’éducation. Les syndicats estiment qu’il est essentiel d’aborder des questions concrètes qui n’ont pas été suffisamment prises en compte dans les déclarations et programmes des candidats.


La signature de cette charte par les candidats à la présidentielle représenterait un engagement envers l’amélioration du système éducatif sénégalais. Les syndicats appellent les futurs dirigeants à agir de manière responsable et à répondre aux préoccupations urgentes du secteur de l’éducation pour assurer un avenir meilleur pour les générations futures.

Quitter la version mobile