Incendie tragique dans un Darra à Tivaoune : Un enfant perd la vie, le maître coranique arrêté

Un incendie dévastateur s’est déclaré dans un Darra de Tivaoune dans la nuit du vendredi 2 au samedi 3 août 2024, entraînant la perte tragique d’un enfant. Les flammes ont ravagé deux des trois huttes en paille où dormaient les talibés, causant une immense douleur dans la communauté.

Les autorités locales ont rapidement réagi à la tragédie. Les agents du commissariat urbain de Tivaoune ont arrêté le maître coranique Abdou Khoudoss Cissé, désormais en garde à vue pour mise en danger de la vie d’autrui et homicide involontaire. Cette arrestation soulève des questions sur les conditions de sécurité dans les écoles coraniques et la responsabilité des encadrants.

Selon des témoins oculaires, l’incendie aurait été provoqué par une bougie allumée, une pratique courante dans ces établissements souvent dépourvus d’électricité. L’école coranique en question avait été initialement établie dans une zone inondable avant d’être relocalisée sur le site où le drame s’est produit.

Le ministre de l’Éducation nationale s’est rendu cet après-midi à Tivaoune, plus précisément à Keur Malamine, pour exprimer son soutien et offrir ses condoléances aux familles des victimes. Il a également annoncé une enquête approfondie pour déterminer les circonstances exactes de l’incendie et prendre les mesures nécessaires pour éviter de tels drames à l’avenir.

Ce tragique événement met en lumière les conditions précaires dans lesquelles vivent et étudient de nombreux talibés à travers le pays. La question de la sécurité dans les écoles coraniques reste un sujet de préoccupation majeur pour les autorités et les organisations de défense des droits de l’enfant.

La communauté de Tivaoune est en deuil et appelle à une action urgente pour améliorer les conditions de vie des enfants dans les Daraas, afin d’assurer leur sécurité et leur bien-être.

Maltraitance d’un Enfant Talibé : Un Cas Alarmant Révélé

Un enfant talibé a été sévèrement puni par son maître coranique dans un daara situé sur la route de Darou Moukhty, derrière la mosquée de Serigne Mourtada Mbacké. L’enfant, qui appartient à un certain Serigne Bamba Seck, a trouvé refuge au domicile d’un vieux père de famille, cherchant soulagement pour son dos douloureux.

Le vieux, resté bouche bée devant la situation, a témoigné que l’enfant avait été maltraité parce qu’il n’avait pas réussi à obtenir son pécule quotidien. L’enfant, après s’être déshabillé pour demander un massage, a révélé les marques de violence physique qu’il avait subies.

Cette triste histoire met en lumière les défis persistants liés à la maltraitance des enfants talibés au Sénégal. Dans son rapport d’avril 2024 sur la situation des droits humains dans le monde, Amnesty International a dénoncé le non-respect des droits de l’enfant dans le pays, soulignant notamment la pratique courante de forcer les garçons talibés à mendier.

Le rapport souligne également le fait que le gouvernement sénégalais n’a pas encore adopté le projet de code de l’enfant et le projet de loi sur le statut des daaras, malgré les appels répétés de la communauté internationale et des organisations de défense des droits de l’homme.

Amnesty International recommande ainsi aux nouvelles autorités sénégalaises de prendre des mesures concrètes pour régler la question des enfants talibés, notamment en adoptant le projet de code de l’enfant et le projet de loi sur le statut des daaras. Cette affaire récente souligne l’urgence d’une action immédiate pour protéger les droits et le bien-être des enfants au Sénégal.

Mbour : Un talibé tué alors qu’il dormait sous un camion

Dans la nuit du samedi au dimanche, un drame est survenu à Mbour, secouant la communauté locale. Ousseynou Seck, un jeune talibé, a perdu la vie après avoir été écrasé par un camion pendant son sommeil.

Originaire de Touba, Ousseynou Seck résidait avec son jumeau dans un daara à Guinaw-Rails. Selon les informations recueillies, le jeune garçon s’était couché sous un camion et s’était endormi. Malheureusement, le conducteur du véhicule n’a pas remarqué sa présence et a démarré, écrasant tragiquement la tête du talibé.

Ce terrible accident a suscité une profonde consternation parmi les habitants du quartier, qui se demandent maintenant s’il ne serait pas temps d’intégrer la vérification du dessous des véhicules dans le Code de la route.

Alors que ce débat émerge, Ousseynou Seck a été inhumé au cimetière de Mbour. Son jumeau, quant à lui, continue de vagabonder dans les ruelles avec sa sébile, tandis que la communauté pleure la perte tragique d’un jeune garçon dont la vie a été fauchée trop tôt.

Mbacké : Les images choquantes des sévices corporels sur 6 talibés, leur maître arrêté

Âmes sensibles, s’abstenir !  Cette vidéo pourrait vous choquer. Seneweb vous livre les images choquantes des sévices corporels subis par six talibés. Le maître coranique incriminé a été arrêté par le commissariat urbain de Mbacké pour traite de personnes et maltraitance. 

Alors l’affaire Ndella Madior Diouf est encore fraîche dans les mémoires, un cas similaire suscite l’indignation à Mbacké où un maître coranique est en garde à vue à la police pour traite de personnes et maltraitance sur des enfants.

Tout talibé qui n’assure pas le versement quotidien de 175 F, sera torturé
H. B. Ka exerçait des sévices corporels sur ses élèves qui n’ont pas maîtrisé leur leçon du jour ou collecté le versement journalier fixé à 175 F CFA par talibé, selon des sources de Seneweb proches du dossier. Le mis en cause fructifiait son entreprise délictuelle par ce procédé.
Comment la mafia d’oustaz Ka a été percée
Tout a commencé lorsque le commissaire Alioune Fall a appris, hier  mardi, d’une source anonyme, qu’un talibé a été victime de sévices corporels dans un « daara ». Séance tenante, le chef de service du commissariat urbain de Mbacké et ses hommes ont entamé une mission d’investigations avant de localiser le « daara » en question à Ndoyenne. La descente inopinée des limiers de la brigade de recherches  a permis de trouver sur place six  talibés présentant chacun de nombreuses blessures sur différentes parties du corps.
Ces enfants âgés de 8 à 11 ans ont confié  qu’ils sont victimes des agissements de leur maître coranique. À défaut de trouver le mis en cause sur place, les policiers ont conduit les enfants au commissariat.
Ne se doutant de rien, le maître coranique s’est présenté devant les enquêteurs, plus tard. Oustaz H. B. Ka sera placé en garde à vue pour les faits de maltraitance et de violence exercées sur des mineurs de moins de 13 ans ainsi que traite de personnes.
Les aveux du maître coranique
Interrogé sur procès-verbal, le mis en cause a tenté de nier les faits, dans un premier temps, en faisant croire aux enquêteurs que ses talibés sont victimes d’infections bactériennes. Mais il a fini par avouer être l’auteur des services corporels sur ces talibés, selon des sources de Seneweb. « Ils ont été blessés par la cravache avec laquelle je leur infligeais des corrections », avoue Oustaz Ka lors de son interrogatoire.Les terribles confidences des six victimes
P. K. (11 ans), O. K. (10 ans), A. K. (8 ans), M. K. (10 ans), A. N. (8 ans) et A. Ka (9 ans) ont fait de terribles révélations. « Chaque fois que nous n’avons pas maîtrisé notre leçon du jour ou n’avons pas assuré le versement journalier de 175 F CFA par talibé, oustaz Ka nous infligeait de violents coups avec sa cravache en fils », confient les six victimes, qui ont été finalement mises à la disposition de leurs parents après audition.
Le mis en cause sera déféré probablement vendredi prochain au tribunal de grande instance de Diourbel.
Seneweb vous livre en exclusivité les images de l’horreur de Mbacké.

avec Seneweb

Drame à Guédiawaye : un talibé de 7 à 8 ans écrasé par un bus de transport scolaire

Une terrible tragédie s’est déroulée à Guédiawaye, où un jeune talibé, âgé entre 7 et 8 ans, a perdu la vie dans des circonstances choquantes. Selon les informations rapportées par L’Observateur, le garçon s’était glissé sous un bus de transport scolaire la veille pour y dormir, mais il a été malheureusement écrasé par les pneus du véhicule sans jamais se réveiller.

Des témoins, dont un vendeur de café, ont expliqué que le jeune talibé avait l’habitude de fréquenter les environs près du stade Ibrahima Boye. Un matin, il avait été réveillé bruyamment par un chauffeur de camion de ramassage d’ordures, mais malgré cet incident, le talibé est retourné la nuit suivante, choisissant de dormir sous un bus stationné au même endroit que le camion.

Le lendemain matin, ignorant la présence du jeune garçon sous le bus, le chauffeur a démarré. L’impact a été si violent que la tête du talibé a été complètement écrasée, rapporte le journal. Les riverains ont découvert la scène macabre après le départ du véhicule, alertant immédiatement la police de Wakhinane Nimzatt.

Suite au constat d’usage, le corps a été transporté à la morgue de l’hôpital Idrissa Pouye en vue d’une autopsie. Une enquête a été ouverte pour identifier la victime, retrouver son maître coranique, et éventuellement, localiser ses parents.

Cette tragédie souligne la vulnérabilité des talibés, souvent confrontés à des conditions de vie difficiles, et met en lumière la nécessité de mesures visant à assurer leur sécurité et leur bien-être.

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