Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°250 – du 16/08/2024

🔴 POUR NE PAS REJOINDRE LA “FOURNAISE” DE TAMBA : UN DES MAGISTRATS AFFECTÉS COMMANDE UN “XËLWË”
🔴 DOUBLE DRAME À THIÈS : UN AGRESSEUR BRÛLÉ VIF APRÈS UN MEURTRE

🔴 RÉVÉLÉ À LA COUPE DU MONDE U19 2019 AVEC LE CANADA : ABDOU KARIM MANÉ RÊVE DE PORTER LE MAILLOT DU SÉNÉGAL
🔴 MERCATO : DEUX SÉNÉGALAIS DU PROMU OSLO ACADEMY TRANSFÉRÉS EN NORVÈGE

Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly applaudit la mutation des juges à Tambacounda et offre un soutien pour le Magal de Touba

Le député Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly a récemment exprimé sa satisfaction suite à la décision du président de la République de muter les juges Mamadou Seck et Maham Diallo ainsi que le procureur Abdou Karim Diop à Tambacounda. S’exprimant devant la presse, le leader du mouvement “Nekal Fi Askan Wi” a salué cette mesure, tout en rappelant la prérogative du chef de l’État à nommer ou à limoger les responsables de la justice selon son bon vouloir.

« Je remercie le bon Dieu parce que le procureur Abdou Karim Diop et le Doyen des Juges Maham Diallo m’avaient emprisonné illégalement. Ils ont été sanctionnés aujourd’hui (Alhamdoulilah). Mais Tamba fait partie du Sénégal », a-t-il déclaré, soulignant ainsi son ressentiment envers ces autorités judiciaires tout en affirmant que Tambacounda reste une partie intégrante du territoire national.

En marge de cette déclaration, Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly a profité de l’occasion pour démontrer son engagement envers la communauté de Touba. Dans la perspective du Grand Magal, il a remis un lot de motopompes et de carburant à Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadr, destiné à la lutte contre les inondations qui frappent souvent la ville sainte lors de cet événement religieux majeur. Cette initiative vise à renforcer les moyens de prévention contre les aléas climatiques à Touba, à quelques semaines de ce grand rassemblement spirituel.

Ainsi, le député allie son implication politique à un engagement social fort, en apportant un soutien concret à sa communauté en cette période cruciale.

Arrêté par la BR de Tamba, un charlatan accusé de viol sur sa fille adoptive de 12 ans

La brigade de recherches (BR) de la compagnie de gendarmerie de Tambacounda a déféré un charlatan de 73 ans  soupçonné de viol sur sa fille adoptive. Seneweb revient sur les détails de l’enquête.

Marié à deux femmes, le charlatan M. S.,  âgé de 73 ans, est accusé de viols répétés sur sa fille adoptive A. S. G., âgée de 12 ans, au moment des faits. Suite à la plainte déposée par la mère de la victime, il a été arrêté par la BR de Tambacounda. Il ressort du dossier qu’à son retour de La Mecque, M. S. a épousé la veuve D. S. Cette dernière a rejoint le domicile conjugal avec sa fille qu’elle avait eu de son premier mariage.
Le mari a profité de l’absence de son épouse pour violer sa fille dans sa chambre de consultance. Désemparée, elle s’en est ouverte à une amie de sa mère qui informa cette dernière. 
A cet effet, D. S. a porté plainte contre son mari pour viols répétés sur sa fille. Les gendarmes ont adressé une réquisition à un gynécologue pour examen. Le certificat médical transmis aux enquêteurs révèle des déchirures hymenales anciennes et multiples sur la fille.
Convoqué et interrogé sur procès-verbal, le charlatan a nié les faits. Malgré tout, il a été déféré au parquet pour viol, pédophilie et détournement de mineure.
Actuellement âgée de 16 ans, A. S .G est inscrite en classe de 4e dans un CEM de Tamba.

Affaire de paternité à Tamba : Le chauffeur face à des accusations de paternité contestées

Le tribunal de Tamba se trouve actuellement au cœur d’une affaire complexe impliquant M. C., un chauffeur de 24 ans, accusé de paternité par les parents de A. D., une jeune fille âgée de 15 ans et mariée. La résolution de cette affaire délicate est attendue avec impatience, avec la date du 28 février prochain fixée pour le verdict final.

Les ennuis judiciaires de M. C. découlent d’une plainte déposée par les parents d’A. D., qui exigent que le prévenu reconnaisse la paternité de la grossesse de la jeune fille. Selon les premiers éléments de l’enquête rapportés par L’Observateur, la mineure aurait eu l’habitude de fuguer et aurait trouvé refuge à Kédougou, où elle travaillait comme domestique.

À son retour, des changements morphologiques chez A. D. ont alerté ses proches, qui l’ont conduite au poste de santé local, révélant ainsi son état de grossesse. Lors des interrogatoires, A. D. a désigné M. C. comme étant le père de l’enfant à naître.

Cependant, lors de son audience, le chauffeur a catégoriquement nié les accusations portées contre lui, affirmant n’avoir jamais eu de relation sexuelle avec la jeune fille. Il a également déclaré que malgré son mariage, A. D. avait l’habitude de sortir et rentrer chez elle à sa guise, et que son père la punissait fréquemment pour ses fugues.

En réponse, la partie adverse maintient fermement les accusations contre M. C., affirmant qu’ils partageaient le même quartier et que le chauffeur l’emmenait souvent dans sa chambre à des heures tardives. Le Procureur, quant à lui, a requis une peine d’un mois de prison ferme contre le prévenu.

Cette affaire soulève des questions complexes de consentement, de responsabilité et de protection des mineurs, et le verdict du tribunal de Tamba sera attendu avec une grande attention, non seulement pour les parties impliquées, mais aussi pour la société dans son ensemble.

Tamba : Une prostituée tuée et jetée dans un terrain de foot, le suspect identifié

Le 3 janvier, le village aurifère de Diyabougou, à Tamba, a été le théâtre d’un événement tragique avec la découverte du corps sans vie d’une femme identifiée comme Aïcha, originaire du Nigeria et exerçant le métier de prostituée. L’enquête, désormais entre les mains de la Brigade de gendarmerie de Kéniéba, a révélé des détails troublants impliquant le petit ami de la victime, un ressortissant malien.

Les autorités ont été alertées par le délégué du procureur de Tamba, et une série de découvertes ont mis en lumière l’implication du suspect dans la mort d’Aïcha. Des traces de sang ont été détectées sur les vêtements du suspect portés au moment des faits, ce qui a conduit à son arrestation.

Le suspect, originaire du Mali, a été conduit sous escorte à la Brigade de Kéniéba, où il a été placé en garde à vue. Face aux interrogatoires, le mis en cause a finalement avoué son implication dans la mort d’Aïcha. Il a décrit une violente dispute au cours de laquelle il aurait porté un coup fatal à sa compagne, la laissant s’affaler avant de succomber. Conscient de la gravité de son acte, il aurait admis avoir abandonné le corps sur le terrain de football du village.

Le suspect devrait comparaître devant le parquet local, et cette affaire souligne la nécessité de poursuivre l’enquête pour établir les circonstances exactes du drame et garantir que justice soit rendue.

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