Retrait de la liste de la coalition « Samm Sa Kaddu » à Tambacounda : Un geste stratégique en faveur de l’unité de l’opposition

La coalition « Samm Sa Kaddu » a officiellement annoncé, ce lundi, le retrait de sa liste pour les élections législatives anticipées prévues le 17 novembre prochain dans le département de Tambacounda. Cet acte marque une alliance stratégique avec la coalition « Takku Wallu Sénégal », une manœuvre saluée par plusieurs acteurs politiques de la région.

Abdoulaye Sèye, tête de liste de « Samm Sa Kaddu » dans le département, a déclaré lors d’un point de presse : « En tant que tête de liste de la coalition Samm Sa Kaddu au niveau département de Tambacounda, j’annonce que notre coalition a décidé de retirer notre liste pour s’allier avec Takku Wallu Sénégal. » Cette décision, selon lui, s’inscrit dans la volonté de placer l’intérêt supérieur de Tambacounda au-dessus des ambitions partisanes.

Le coordinateur national de « Takku Wallu Sénégal »Me Sidiki Kaba, a salué cette initiative qu’il a qualifiée de « geste politique fort ». « Cet acte donne un nouvel élan à l’opposition et augmente ses chances de victoire lors des prochaines législatives dans le département », a-t-il affirmé, soulignant l’importance de l’unité pour contrer les forces en place.

Cette coalition, au-delà d’un simple retrait, symbolise la solidarité et la volonté des partis d’opposition de conjuguer leurs efforts pour maximiser leurs chances dans un contexte électoral crucial pour la région de Tambacounda et, par extension, pour l’ensemble du pays.

Cette décision pourrait bien changer la donne électorale et ouvrir la voie à une nouvelle dynamique politique dans le département, montrant que l’opposition est prête à adopter des stratégies communes pour atteindre ses objectifs.

Tambacounda : l’avocat de Bougane Gueye Dany dénonce un acharnement judiciaire

Au tribunal de grande instance de Tambacounda, l’audience du leader de Guem Sa Bopp, Bougane Gueye Dany, a soulevé de vives critiques de la part de son avocat, Me Elhadj Diouf. Lors d’une pause de l’audience, Me Diouf s’est exprimé face à la presse, dénonçant ce qu’il qualifie de « dossier vide » monté pour nuire à son client, candidat aux élections législatives.

Selon l’avocat, le procureur aurait cherché à charger le dossier pour garder Bougane Gueye Dany en détention. Il reproche au ministère public d’avoir retenu des chefs d’accusation qu’il juge sans fondement, notamment pour outrage et rébellion. « Les gendarmes eux-mêmes ont mentionné qu’il n’y a pas d’outrage », a insisté Me Diouf. Il affirme également que les témoins des faits, des agents de la gendarmerie, ont confirmé qu’il n’y avait eu aucune résistance de la part de son client, ce qui, selon lui, affaiblit la thèse de la rébellion.

Me Diouf considère que les poursuites engagées contre son client sont davantage motivées par une volonté de l’empêcher de mener campagne en tant que candidat aux législatives. « C’est la personne de Bougane qui les dérange », a-t-il lancé. Cette situation, estime-t-il, nuit non seulement à la réputation de son client, mais pose également des questions sur l’impartialité des institutions judiciaires dans le contexte électoral.

L’avocat espère que le tribunal rendra une décision impartiale, permettant ainsi à Bougane Gueye Dany de reprendre sa liberté et de participer pleinement à la campagne, au même titre que les autres candidats.

Le jugement final de cette affaire sera scruté de près, tant par les partisans de Guem Sa Bopp que par les défenseurs de l’équité judiciaire, dans un contexte politique marqué par des tensions et des accusations de pressions exercées sur certains opposants politiques.

Bougane Guèye Dany face à la justice à Tambacounda : un procès aux enjeux politiques

Bougane Guèye Dany, chef du mouvement Gueum Sa Bopp et candidat aux législatives de novembre, comparaît aujourd’hui devant le juge à Tambacounda. Arrêté le 19 octobre alors qu’il se rendait à Bakel pour apporter son soutien aux populations sinistrées par des inondations, Bougane fait face à de lourdes accusations : rébellion, refus d’obtempérer et outrage à agent, suite à une confrontation avec les forces de sécurité.

L’arrestation de Bougane intervient dans un contexte délicat, à quelques semaines des élections législatives prévues pour le 17 novembre 2024. L’homme politique dénonce une « détention abusive », affirmant que cette arrestation vise à entraver sa campagne et ses droits civiques. Me El Hadj Diouf, son avocat, défend fermement cette position, soulignant que son client est victime d’une manœuvre politique destinée à l’écarter de la course électorale.

Depuis son arrestation, Bougane Guèye Dany a entamé une grève de la faim pour protester contre ce qu’il considère être un abus de pouvoir. Selon lui, cette détention serait motivée par des pressions politiques visant à le discréditer et à entraver ses déplacements, alors même qu’il est en pleine campagne pour représenter ses concitoyens.

Le mouvement Gueum Sa Bopp et les partisans de Bougane appellent les populations locales et les sympathisants à manifester pacifiquement pour sa libération. Les membres du mouvement estiment que cette affaire constitue une atteinte aux droits civiques et politiques de leur leader, ainsi qu’une tentative de limiter son influence auprès de ses électeurs.

Le tribunal de Grande Instance de Tambacounda, où le procès se déroule, est soumis à des mesures de sécurité renforcées. Un dispositif impressionnant a été déployé autour du bâtiment, avec des accès restreints pour le public. Cette présence massive des forces de l’ordre témoigne de la sensibilité de l’affaire, qui attire l’attention non seulement des médias nationaux mais aussi des observateurs internationaux.

Cette affaire intervient dans un contexte où la liberté d’expression et les droits civiques sont au cœur des préoccupations au Sénégal. Bougane Guèye Dany, candidat en lice pour un poste législatif, rappelle que cette affaire est « un test pour la démocratie sénégalaise ». Selon lui, sa détention vise à intimider les voix critiques envers les autorités, particulièrement en période électorale.

Avec la date de son procès coïncidant presque avec celle des élections législatives, les semaines à venir seront décisives pour Bougane Guèye Dany et le mouvement Gueum Sa Bopp. Pour ses partisans, l’issue de cette affaire pourrait bien déterminer l’avenir politique du Sénégal, mettant en lumière les défis liés à la préservation des libertés fondamentales et des droits politiques dans le pays.

Alors que le jugement est attendu, de nombreux Sénégalais, à Tambacounda et au-delà, attendent avec impatience de voir si la justice sera rendue de manière équitable.

VISITE DU PRÉSIDENT DIOMAYE AUX POPULATIONS DE L’EST TOUCHÉES PAR LES CRUES : Le Nord laissé en rade par un régime concentré sur les législatives

Le Sénégal est en proie à de graves inondations dues aux crues des fleuves Sénégal et Gambie, touchant les régions de Matam, Saint-Louis, Tambacounda et Kédougou. Les sinistrés, de manière générale, sont dans le désarroi total après une aide inefficiente de l’État pendant que le Premier ministre n’est obnubilé que par sa campagne électorale. Quant aux populations du Nord, elles déplorent leur mise en rade par le président de la République qui s’est limité à visiter l’Est du pays.

Le Sénégal fait face à une crise hydrologique d’une ampleur exceptionnelle. Les crues des fleuves Sénégal et Gambie, les plus importantes depuis 1961, ont provoqué des inondations dévastatrices dans les régions traversées par ces cours d’eau. Du Nord à l’Est, les conséquences sont désastreuses : des villages entiers ont été submergés, des champs agricoles inondés, du bétail et des habitations complètement engloutis. Les zones les plus durement frappées par cette catastrophe sont les régions de Tambacounda, Matam, Saint-Louis et Kédougou. Dans cette dernière, la Falémé, affluent du fleuve Sénégal, est sortie de son lit, isolant des villages entiers du reste du pays.

Dans un contexte aussi dramatique, la lenteur et la passivité des autorités publiques suscitent colère et incompréhension. Les sinistrés, nombreux à avoir tout perdu, attendent désespérément un soutien de l’État. Mais, ce dernier a tardé à réagir, ont dénoncé ces populations dans le désarroi à travers les réseaux sociaux. Les déclarations officielles, y compris celles émanant du Conseil des ministres, ont été jugées insuffisantes par une population exaspérée qui peine à voir un réel engagement du gouvernement pour organiser une réponse à la hauteur de la crise.

C’est dans ce climat de mécontentement que le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a décidé de se rendre sur le terrain pour évaluer la situation et apporter son soutien à certaines des localités touchées. Sa visite, concentrée principalement sur les zones de l’Est du pays affectées par les lâchers d’eau des fleuves Sénégal et Gambie, a suscité un certain regain d’espoir parmi les populations sinistrées. Cependant, cet espoir a rapidement laissé place à une profonde déception pour les habitants du Nord, qui se sont rendu compte qu’ils avaient été écartés de l’itinéraire présidentiel. Ce, malgré des niveaux d’eau parfois plus élevés et dégâts plus importants que les régions du Nord.

En effet, les populations de Matam et de Saint-Louis, régions durement frappées par les crues, n’ont pas manqué de dénoncer ce qu’elles considèrent comme une injustice et une négligence de la part du chef de l’État. Sur les réseaux sociaux, les critiques fusent, accusant Diomaye Faye de se focaliser sur les zones minières, en particulier les régions aurifères, plutôt que sur celles où des milliers de personnes sont en détresse. La situation est d’autant plus alarmante que, selon des sources officielles, trois personnes ont déjà perdu la vie dans cette catastrophe.

PLUS DE 700 HECTARES DE RIZ DÉCIMÉS

Dans la région de Matam, au Nord du pays, les conséquences des crues sont dévastatrices, en particulier pour les producteurs agricoles. La Société d’aménagement et d’exploitation des terres du delta du fleuve Sénégal (SAED) a recensé plus de 700 hectares de rizières inondées, impactant directement près de 1000 producteurs rizicoles. Moussa Mbodj, chef de la Division appui à la production et à l’entrepreneuriat rural de la SAED, a expliqué l’ampleur des dégâts. Selon lui, lors de la première vague de crues, plus de 400 hectares de riz avaient été submergés. Avec les récents lâchers d’eau, ce chiffre a grimpé à plus de 700 hectares.

M. Mbodj a également prévenu que la situation risque de s’aggraver, car les inondations ne montrent aucun signe de répit. Il a ajouté que la SAED continue d’évaluer les pertes avec l’aide d’agents sur le terrain. Outre les cultures décimées, des centaines de millions de francs CFA ont été perdus, menaçant gravement l’économie locale. Les infrastructures agricoles, en particulier les aménagements, sont également en danger et risquent d’être sérieusement dégradées. Il faudra entreprendre de vastes travaux de réhabilitation pour remettre en état plus de 2000 hectares de terres et permettre aux agriculteurs de reprendre leurs activités.

Parmi les 1000 producteurs touchés, beaucoup avaient contracté des crédits auprès de la Banque Agricole (LBA), tandis que d’autres avaient investi leurs propres fonds dans cette campagne agricole. Pour eux, la situation est catastrophique et compromet leur avenir, sans une intervention rapide de l’État.

DAGANA ET SAINT-LOUIS EN ALERTE MAXIMALE

Après les régions de Bakel et Matam, c’est au tour de Saint-Louis de subir les conséquences des crues du fleuve Sénégal. Dans les départements de Dagana et Saint-Louis, les populations vivent dans une alerte permanente face à la menace croissante des eaux. Si certaines zones sont encore épargnées, d’autres, comme Podor et ses environs, sont déjà inondées. Des localités comme Mao, Fanaye et Thillé Boubacar pataugent littéralement dans les eaux, avec près de 500 hectares de cultures déjà détruits. Selon les informations de la RFM, le quartier Khar Yalla de Saint-Louis est également envahi par les eaux, renforçant l’inquiétude des populations locales.

En raison de la géographie de la ville de Saint-Louis, presque totalement entourée d’eau, les risques d’une inondation majeure sont bien réels. Plusieurs quartiers sont en état d’alerte et les autorités locales redoutent une catastrophe si les crues continuent de progresser. Face à cette situation, l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) a décrété un niveau de vigilance orange tout le long du fleuve, appelant les États membres à renforcer les mesures de prévention.

LA DERNIÈRE DES PRÉOCCUPATIONS D’UN PM DÉJÀ EN CAMPAGNE

Malgré l’urgence de la situation, le Premier ministre, Ousmane Sonko, également leader du parti Pastef, semble concentré sur d’autres priorités. Il a organise aujourd’hui un meeting à Dakar Arena. Un évènement axé sur une levée de fonds pour financer la campagne électorale de sa formation politique en vue des élections législatives du 17 novembre. Cette initiative, perçue comme malvenue en pleine crise, a soulevé l’indignation de nombreux citoyens -politiques et chroniqueurs compris- qui estiment que le Premier ministre devrait se concentrer sur la gestion de la catastrophe humanitaire qui frappe le pays.

Bien que le gouvernement ait annoncé le déblocage de huit (8) milliards de francs CFA pour venir en aide aux populations sinistrées, aucun signe d’amélioration tangible n’a été constaté sur le terrain. Pire encore, le plan d’urgence ORSEC n’a toujours pas été activé, malgré les appels répétés de la coalition “Sopi Sénégal” et de figures politiques comme Me Moussa Bocar Thiam.

Ces inondations ont causé à ce jour la mort de trois (3) personnes et en ont blessé treize (13) autres, avec des effondrements de bâtiments en banco.

Face à ce drame, l’indifférence apparente des autorités sénégalaises ne fait qu’exacerber la colère des populations touchées, qui se sentent abandonnées et laissées à leur sort.

À noter que les inondations peuvent causer de graves problèmes sanitaires, tels que la propagation de maladies (paludisme, choléra), la contamination de l’eau potable, des problèmes respiratoires, un stress psychologique accru, une perturbation des soins de santé, un risque d’électrocution et la malnutrition.

La Dakaroise

Tambacounda : L’Inspection d’académie alerte sur un déficit critique de 45 355 table-bancs

Lors d’un Conseil Régional de Développement (CRD) organisé à Tambacounda, l’inspecteur d’académie, Babacar Diack, a révélé un déficit alarmant de 45 355 table-bancs dans les écoles de la région. Ce manque touche les quatre départements de Tambacounda, affectant gravement la qualité de l’enseignement à l’approche de la rentrée scolaire 2024-2025.

Le rapport présenté lors de la réunion, présidée par le gouverneur Guedj Diouf, montre que ce sont les écoles primaires qui sont les plus touchées avec un besoin de 24 273 table-bancs. Le niveau moyen nécessite 10 068 unités supplémentaires, tandis que le secondaire en requiert 10 014.

Cette situation s’explique par l’augmentation des abris provisoires, la détérioration du mobilier scolaire existant et le retard dans l’équipement des nouvelles salles de classe. Babacar Diack a insisté sur l’urgence d’agir pour éviter que les élèves ne soient privés de conditions d’apprentissage adéquates. « Ce déficit en table-bancs a un impact direct sur la qualité de l’enseignement et les résultats scolaires. Il est impératif que des solutions rapides soient trouvées », a-t-il déclaré.

Le gouverneur Guedj Diouf a salué les efforts du Programme de Remplacement des Abris Provisoires (PRORAP) pour réduire le nombre de structures temporaires, mais a reconnu que le manque de mobilier reste un obstacle majeur à l’amélioration des conditions d’apprentissage. Il a promis de collaborer avec les collectivités territoriales et les services de l’État pour récupérer et réparer un maximum de table-bancs endommagés. « Nous devons agir rapidement pour garantir que chaque élève ait accès à un environnement d’apprentissage approprié », a-t-il souligné.

Cette situation critique appelle une mobilisation urgente des autorités et des partenaires pour répondre aux besoins des établissements scolaires de Tambacounda et assurer une rentrée dans de bonnes conditions.

POUR ÉVITER LA « FOURNAISE » DE TAMBACOUNDA : Un magistrat sollicite un « xëlwë » pour contrer son affectation

Un magistrat a entrepris une action peu commune pour éviter sa mutation à Tambacounda. Il a fait recours à un marabout pour un « xëlwë » dans l’espoir de faire annuler cette affectation.

Une situation pour le moins insolite révélée par le Dakarois Quotidien, dévoile les démarches surprenantes entreprises par un magistrat pour éviter sa mutation à Tambacounda. Selon les informations obtenues par votre journal, ce magistrat, dont le nom reste volontairement anonymisé pour des raisons de confidentialité, a hébergé un marabout chez lui dans l’espoir de rester à Dakar.

Depuis le début de la semaine, le marabout, que Le Dakarois Quotidien nommera Serigne S., a été installé dans la résidence du magistrat, sise à Dakar. Celui-ci lui a affrété un véhicule avec chauffeur qui l’a pris de Kaffrine pour l’acheminer sur Dakar. Arrivé dans la capitale sénégalaise, le « faiseur de miracle » est d’abord allé chez la sœur du milliardaire S.M. pour terminer des prières qu’il lui faisait depuis Kaffrine. C’est d’ailleurs cette femme qui a présenté le marabout au magistrat.

Son rôle ? Entrer en retraite spirituelle – « xëlwë » en wolof – et mener des prières intensives pour que le magistrat puisse éviter la mutation qui le conduira à Tambacounda, une région à l’est du Sénégal, parfois décrite comme une « fournaise » en raison de ses conditions climatiques particulièrement éprouvantes. Cette démarche de recours aux prières met en exergue le stress associé à l’affecttation pour ce magistrat.

La situation est d’autant plus délicate que le magistrat en question a joué un rôle clé dans l’affaire Sweet Beauté, un dossier judiciaire hautement médiatisé et controversé. À cet effet, le magistrat a même demandé au marabout de veiller à ce que son nom ne soit plus mentionné dans ce dossier.

Cette affaire surgit dans un contexte plus large de réorganisation du système judiciaire sénégalais. Lors de la réunion du Conseil supérieur de la Magistrature (CSM) du 9 août au Palais de la République, plusieurs mesures individuelles ont été adoptées, entraînant des mutations significatives. Dans le cadre du dossier Sweet Beauté, opposant Ousmane Sonko à Adji Raby Sarr, les trois magistrats chargés du dossier ont été transférés à Tambacounda. Plus précisément, Oumar Maham Diallo, précédemment doyen des Juges d’Instruction au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar, a été nommé président de Chambre à la Cour d’Appel de Tambacounda. Abdou Karim Diop, qui occupait le poste de procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar, a été désigné Avocat général près la Cour d’Appel de Tambacounda. Enfin, Mamadou Seck, ancien juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar, a également été affecté à la Cour d’Appel de Tambacounda en tant qu’Avocat général.

Le Dakarois Quotidien laisse à ses lecteurs le soin de découvrir l’identité du magistrat impliqué dans cette aventure saugrenue, voire rocambolesque.

La Dakaroise

Affectations de magistrats à Tambacounda : Olivier Boucal défend l’équité régionale et réfute les accusations de sanction

Les récentes affectations de magistrats à Tambacounda, notamment Abdou Karim Diop, Oumar Maham Diallo, et Mamadou Seck, ont suscité des interrogations et des critiques. Ces magistrats, dont les décisions ont parfois été perçues comme défavorables aux responsables et militants de Pastef, sont considérés par certains comme ayant été « sanctionnés » par les nouvelles autorités.

Olivier Boucal, ministre de la Fonction publique et de la Réforme du service public, a pris la parole pour clarifier la situation. Invité du « Grand Jury » de la Rfm, il a exprimé son désaccord avec la perception selon laquelle ces affectations seraient des sanctions. Selon lui, la gestion des ressources humaines dans la fonction publique doit être fondée sur le principe de rotation des postes, pour éviter une concentration excessive des responsabilités dans un seul lieu.

« Le problème est souvent mal posé au Sénégal. Au lieu de voir une affectation dans une autre région comme une punition, il est crucial de considérer cela comme une opportunité pour faire bénéficier les populations locales de l’expertise des magistrats », a-t-il affirmé. Boucal a insisté sur le fait que chaque région, y compris les périphéries comme Tambacounda, mérite un traitement de dignité égale et ne doit pas être perçue comme une zone périphérique non intégrée à l’État.

Boucal a souligné que les affectations doivent être comprises dans un cadre plus large, visant à assurer que les services publics, y compris la justice, sont équitablement répartis sur l’ensemble du territoire national. Il a averti contre les interprétations qui pourraient mener à une stigmatisation des régions éloignées, ce qui pourrait aggraver les tensions et les divisions régionales.

« Affecter un commis de l’État dans une autre région n’est pas une sanction. C’est un moyen de promouvoir une meilleure couverture des besoins des populations à travers le pays. Les Tambacoundois, comme tous les Sénégalais, ont droit à des services de haute qualité, fournis par des professionnels expérimentés », a-t-il précisé.

En conclusion, Olivier Boucal a appelé à un respect mutuel et à une compréhension plus profonde des dynamiques régionales. L’affectation des magistrats à Tambacounda devrait être perçue comme un geste positif visant à renforcer l’accès à une justice de qualité dans toutes les régions, et non comme une mesure punitive.

Ce discours vise à apaiser les tensions et à promouvoir une vision plus inclusive de la gestion des ressources humaines dans le service public sénégalais, tout en soulignant l’importance de l’équité et du respect pour toutes les zones du pays.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°246 – du 10 ET 11/08/2024

🔴 AFFECTATION DES TROIS MAGISTRATS DE L’AFFAIRE SWEET BEAUTÉ : LA TRIADE EXILÉE À TAMBACOUNDA
🔴 LE POOL JUDICIAIRE FINANCIER INSUFFLÉE D’UNE ÂME : BIENTÔT LA TRAQUE DES « OPPOSANTS MILLIARDAIRES » ?

🔴 NAVÉTANES – HEURE DE DÉMARRAGE DES MATCHS : MENACE DE SUSPENSION DE LA COMPÉTITION À RUFISQUE
🔴 APRÈS GÉNÉRATION FOOT : SALIOU FAYE OUVRE UNE NOUVELLE PAGE AU FC SERAING

PROGRAMME D’INTERCONNEXION DE LA BANQUE MONDIALE : Tambacounda : de l’obscurité à un pôle énergétique rayonnant de la sous-région

Le Projet d’extension du système électrique soutenu par la Banque Mondiale a transformé Tambacounda en un centre énergétique clé pour l’Afrique de l’Ouest. Depuis fin 2023, les coupures d’électricité ont disparu avec une fourniture stable de 600 mégawatts. Cette transformation a boosté l’économie locale et favorisé le développement de nouvelles entreprises. Le succès du projet est amplifié par la boucle de 225 kV de l’OMVG, qui renforce la résilience énergétique.

Tambacounda a connu une transformation remarquable grâce au Projet régional d’extension du système de transport électrique soutenu par la Banque Mondiale. Ce projet ambitieux a transformé une région historiquement mal desservie en un centre névralgique de l’énergie en Afrique de l’Ouest, fournissant désormais 600 mégawatts d’électricité au Sénégal, au Mali et à la Mauritanie.

Avant fin 2023, cette région de l’est du Sénégal souffrait de fréquentes coupures d’électricité qui affectaient gravement la vie quotidienne et les activités économiques. Les entreprises, comme la Sodefitex et la Menuiserie DABA, dépendaient largement de groupes électrogènes pour maintenir leurs opérations. Selon Sadio Sèye, directeur d’exploitation de la Sodefitex, qui se prononce à l’occasion de l’enquête de la Banque Mondiale, l’entreprise utilisait ses générateurs pendant 704 heures en 2018, entraînant des coûts significatifs. Cependant, en 2023, la situation s’est considérablement améliorée, les groupes électrogènes étant désormais inutilisés.

Impact Économique et Social

Le changement est également palpable dans le quotidien des habitants. Les nouvelles infrastructures électriques ont permis aux entreprises et aux foyers de bénéficier d’une alimentation électrique stable et fiable. Abdoul-Aziz Makhanera, propriétaire de la Menuiserie DABA, a pu étendre ses opérations et former de nouveaux employés grâce à la disponibilité constante de l’électricité, d’après la Banque Mondiale.

Le maire de Goudiry a noté une augmentation importante du nombre d’abonnés à la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec) et une augmentation des recettes municipales. Cette amélioration a stimulé le développement économique local grâce à l’apparition de nouveaux commerces et une activité économique croissante.

Oumar Mamadou Baldé, gouverneur de la région de Tambacounda précise que l’amélioration de l’approvisionnement électrique a permis à l’économie locale de se développer et a positionné Tambacounda comme un hub énergétique majeur de la sous-région.

Le projet en question

Le succès de Tambacounda est directement lié au Projet régional d’extension du système de transport électrique financé par la Banque Mondiale. Soutenu par l’Association internationale de développement (IDA), il a impliqué la construction d’un réseau de transport de l’électricité de 225 kV reliant Kayes, au Mali, à Tambacounda, au Sénégal. Ce réseau de 285,3 kilomètres, dont les deux tiers se trouvent au Sénégal et un tiers au Mali, a permis de renforcer les échanges d’électricité entre ces trois pays.

Ousmane Diagana, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, a salué ce projet comme un succès régional majeur. Il a précisé l’importance de cette interconnexion pour le développement des énergies renouvelables, la réduction des coûts de production et la création d’emplois, contribuant ainsi à la transformation économique et sociale de la région.

La transformation de Tambacounda en un hub énergétique est le résultat d’un projet ambitieux soutenu par la Banque Mondiale, qui a non seulement résolu les problèmes d’approvisionnement en électricité mais a également catalysé le développement économique de la région. Cette réussite offre un modèle précieux pour d’autres régions d’Afrique de l’Ouest, illustrant l’impact positif que peuvent avoir des investissements dans les infrastructures énergétiques sur le développement régional.

En outre, avec le soutien de la Banque Mondiale, la promotion du commerce de l’électricité en Afrique de l’Ouest a franchi une nouvelle étape avec l’achèvement de la boucle de 225 kV de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (OMVG). Ce réseau de 1 667 kilomètres relie le Sénégal, la Gambie, la Guinée et la Guinée-Bissau, offrant à la Guinée-Bissau un accès à une électricité moins coûteuse et renforçant ainsi la résilience énergétique de la région.

Le Dakarois

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°243 – du 07/08/2024

🔴 PROJET D’INTERCONNEXION ÉLECTRIQUE DE LA BANQUE MONDIALE : TAMBACOUNDA PASSE D’UNE RÉGION MAL DESSERVIE À UN HUB ÉNERGÉTIQUE MAJEUR
🔴 RÉVÉLATIONS CHOC DE MADIAMBAL : « SONKO NE FERA PAS DE DÉCLARATION DE POLITIQUE GÉNÉRALE. DIOMAYE N’A AUCUNE AUTORITÉ SUR LUI (…) »

🔴 ÉLIMINÉ EN DEMI-FINALES DES JO 2024 : CHEIKH TIDIANE DIOUF ÉTABLIT UN NOUVEAU RECORD DU SÉNÉGAL DU 400 MÈTRES
🔴 CONVOCATION DE BALLA GAYE 2 PAR LE CNG : LE LUTTEUR REFUSE D’Y DÉFÉRER

Tragédie à Tambacounda : Un Garçon de 8 Ans Emporté par les Eaux de la Vallée du Mamacounda

Un drame déchirant s’est produit hier, lundi 8 juillet, dans le quartier Camp Navétane de Tambacounda. Un jeune garçon de 8 ans, surnommé « Biaye », a été emporté par les eaux tumultueuses de la vallée morte du Mamacounda aux alentours de 17 heures.

Selon des témoins, Biaye jouait avec un camarade près du champ de son père. Profitant d’un moment d’inattention des adultes, les deux enfants se sont approchés de la vallée. En tentant de la traverser, Biaye a perdu l’équilibre et est tombé dans l’eau. Le courant fort l’a rapidement emporté, laissant son camarade sous le choc et impuissant.

Les habitants du quartier ont immédiatement réagi en organisant des recherches pour retrouver l’enfant. Avec l’aide des sapeurs-pompiers, les recherches se sont intensifiées jusqu’à 20 heures, moment où l’obscurité a forcé la suspension des opérations jusqu’au lendemain.

Ce drame survient après 48 heures de pluies intenses dans la région, qui ont fait gonfler la vallée du Mamacounda, provoquant des inondations dangereuses. Les précipitations importantes ont transformé les cours d’eau en torrents puissants et imprévisibles, augmentant les risques pour les habitants, en particulier les enfants.

Cette tragédie met en lumière l’importance de la vigilance et de la sécurité, surtout en période de fortes pluies. Les autorités locales rappellent aux parents de surveiller de près leurs enfants et de les éloigner des zones à risque.

La communauté de Tambacounda est profondément affectée par la perte tragique de ce jeune garçon. Les prières et pensées vont à sa famille en cette période de deuil.

Tambacounda : Acquittement surprise pour des accusés de drogue, prostitution et proxénétisme

Dans un rebondissement inattendu, le tribunal de grande instance de Tambacounda a acquitté cinq individus accusés de détention de drogue, proxénétisme et autres délits. Les accusés, S. D., une femme mariée et mère de deux enfants, A. D. alias Aicha, A. T., chauffeur d’un officier des douanes, T. D., et F. M., agent de la Senelec, ont été libérés suite à une brillante plaidoirie de leur avocat, Me Sayba Danfakha.

Les individus ont été arrêtés par les forces de l’ordre du commissariat central de Tambacounda, dirigées par le commissaire Dieng. Les policiers avaient été alertés par des va-et-vient suspects dans un appartement loué par F. M. et A. T. À l’intérieur, ils ont découvert des mégots de yamba (cannabis) et des cannettes de bière, entraînant l’arrestation immédiate des suspects. Le parquet avait requis une peine de six mois de prison ferme pour tous les prévenus.

Au cours du procès, les accusés ont nié les faits qui leur étaient reprochés. F. M. a affirmé avoir simplement loué l’appartement à A. T., qui aurait ensuite appelé S. D. et Aicha. A. T., quant à lui, a nié avoir eu des rapports sexuels avec Aicha, bien qu’il ait avoué ce fait lors de l’enquête préliminaire. T. D. a expliqué que S. D. faisait des allers-retours entre les chambres, mais n’a pas fourni de détails supplémentaires.

Me Sayba Danfakha, l’avocat de la défense, a brillamment plaidé en faveur de ses clients, mettant en doute la véracité des accusations portées contre eux. Il a demandé la relaxe de ses clients au bénéfice du doute, argumentant que les preuves présentées étaient insuffisantes pour justifier une condamnation.

À la grande surprise de l’assistance, le juge a finalement renvoyé tous les prévenus des fins de la poursuite, suscitant des applaudissements dans la salle d’audience. Le substitut du procureur avait pourtant insisté sur la nécessité de punir les prévenus pour donner un exemple et dissuader d’autres actes similaires.

Cet acquittement a provoqué des réactions mitigées. D’un côté, les familles et amis des accusés ont exprimé leur soulagement et leur joie. De l’autre, certaines voix s’élèvent pour critiquer une décision perçue comme trop clémente face à des accusations graves.

Le commissaire Dieng et ses agents, qui ont mené les arrestations, se retrouvent désormais sous le feu des critiques pour leurs méthodes et l’issue du procès. La vigilance reste de mise à Tambacounda, où les forces de l’ordre sont déterminées à poursuivre leur lutte contre les activités illicites.

Ce procès met en lumière les défis complexes que représentent la lutte contre la drogue et le proxénétisme. Si l’acquittement des accusés apporte un soulagement temporaire à leurs proches, il pose également des questions sur l’efficacité des procédures judiciaires et la capacité des forces de l’ordre à obtenir des condamnations dans des affaires délictuelles. Les autorités locales devront tirer des leçons de cette affaire pour améliorer leurs méthodes et renforcer la confiance du public dans le système judiciaire.

Douanes : 91,84 kg de cocaïne interceptés sur l’axe Tambacounda-Koumpentoum… le récit de la saisie

Ce dimanche 31 mars 2024 restera gravé dans les annales de la lutte contre le trafic de drogue au Sénégal. Une opération majeure menée par la Brigade mobile des Douanes de Koumpentoum, sous l’égide de la Subdivision de Tambacounda, a abouti à la saisie spectaculaire de 91,84 kg de cocaïne, dissimulés dans deux véhicules sur l’axe routier reliant Tambacounda à Koumpentoum.

L’action des douaniers s’est déroulée dans les premières heures du jour, entre minuit et une heure du matin. L’opération a débuté par l’interception d’un premier véhicule de marque « Mercedes élégance », doté de plaques d’immatriculation étrangères. Une fouille minutieuse a permis la découverte de 42 plaquettes de cocaïne, soigneusement dissimulées dans un compartiment aménagé du coffre du véhicule.

Poursuivant leur mission, les agents ont engagé une course-poursuite avec un second véhicule similaire sur une distance de 30 km. La fouille de ce dernier a révélé la présence de 40 plaquettes de cocaïne, également cachées dans le coffre selon le même mode opératoire que le premier véhicule.

La valeur marchande de cette saisie est estimée à une somme colossale de 7 347 200 000 francs CFA. Les deux individus à bord des véhicules, de nationalité étrangère, ont été arrêtés et placés en garde à vue.

Cette saisie remarquable témoigne de l’engagement résolu de la Brigade mobile des Douanes de Koumpentoum dans la lutte contre le trafic illicite de drogues. Elle met en lumière la vigilance constante des autorités douanières face aux menaces sécuritaires, conformément à la vision du Directeur général des Douanes, Dr Mbaye Ndiaye, exprimée lors de sa récente visite dans la région.

Tambacounda : Bassirou Diomaye Faye remporte la victoire chez le Premier ministre Sidiki Kaba

Une nouvelle sensationnelle émerge de Tambacounda : le Premier ministre Sidiki Kaba, soutien indéfectible du candidat Amadou Ba, a subi une défaite cuisante dans son propre fief. Selon les informations rapportées par nos confrères de la Rfm, Bassirou Diomaye Faye, candidat de la coalition Diomaye Président, a triomphé dans le centre et le bureau de vote du Premier ministre.

Cette victoire renversante souligne l’ampleur du soutien dont bénéficie Bassirou Diomaye Faye dans cette région stratégique du Sénégal. En battant le Premier ministre dans son propre bastion électoral, la coalition Diomaye Président envoie un message fort, démontrant sa capacité à conquérir même les bastions traditionnellement favorables à ses adversaires politiques.

Pour Sidiki Kaba, cette défaite représente un revers significatif, mettant en lumière les défis auxquels est confronté le camp d’Amadou Ba dans cette élection présidentielle. Alors que les résultats continuent d’affluer, cette victoire de Bassirou Diomaye Faye à Tambacounda marque un tournant dans la compétition politique et renforce sa position en tant que candidat sérieux à la présidence.

Présidentielle au Sénégal : Tambacounda enregistre un taux de participation de 52% à 16 heures

À Tambacounda, dans la région orientale du Sénégal, les électeurs se sont mobilisés massivement pour participer à l’élection présidentielle en cours. Le gouverneur Guedji Diouf a annoncé que le taux de participation s’est établi à 52% à 16 heures, témoignant de l’engagement des habitants de la région envers le processus démocratique.

Les opérations de vote se déroulent sans heurts dans toute la région, avec un déroulement normal depuis le début du scrutin à 8 heures. Aucun incident majeur n’a été signalé, ce qui dénote une atmosphère de calme et de stabilité dans cette partie du pays.

Tambacounda, l’une des régions les plus importantes du Sénégal, affiche ainsi une forte participation citoyenne, reflétant l’importance accordée par ses habitants à leur rôle dans le choix du prochain président de la République. Ce taux élevé de participation témoigne également de la maturité démocratique de la population et de son désir de contribuer activement à l’avenir politique du pays.

Présidentielle au Sénégal : Tambacounda affiche un taux de participation de 43% à 14 heures

L’autorité administrative a également fait part de son observation selon laquelle la situation se présente de manière très positive, avec une participation active des électeurs dès les premières heures de la journée. Il a souligné l’atmosphère de calme et de sérénité qui règne dans les différents bureaux de vote visités, témoignant ainsi du bon déroulement du processus électoral.

Cette participation soutenue des citoyens de Tambacounda reflète l’importance accordée à l’exercice démocratique et à la responsabilité civique dans cette région du Sénégal. Alors que la journée électorale se poursuit, l’attention reste portée sur l’évolution du taux de participation et sur les résultats qui en découleront, signes tangibles de la volonté populaire.

Tambacounda : Le Premier ministre Sidiki Kaba encourage la discipline et le respect du verdict populaire

Le Premier ministre sénégalais, Sidiki Kaba, a exercé son droit de vote ce dimanche 24 mars au centre de vote Sada Maka Sy, précisément dans le bureau numéro 1 de Tambacounda. Après avoir accompli son devoir citoyen, il a tenu à saluer la mise en place efficace du matériel électoral et la dynamique de bonne organisation du scrutin présidentiel dans la région.

Tambacounda : Le message du Premier ministre après son vote

Dans un message empreint de confiance et de sérénité, Sidiki Kaba a exprimé sa satisfaction quant au calme et à la discipline qui règnent à Tambacounda. Il a exprimé l’espoir que cette atmosphère paisible prévale dans tout le pays, permettant ainsi à chaque citoyen de voter et de rentrer chez lui en toute sécurité.

Le Premier ministre a souligné l’importance de la compétition électorale tout en rappelant que le dernier mot revient toujours au peuple sénégalais. Il a insisté sur le fait que le verdict des urnes doit être respecté par tous les acteurs politiques et que la volonté du peuple doit être la priorité absolue.

À travers ses paroles, Sidiki Kaba rappelle l’importance de la démocratie et de la participation citoyenne dans la construction d’un avenir meilleur pour le Sénégal. Son message encourage la discipline, le calme et le respect des règles démocratiques tout au long du processus électoral, renforçant ainsi les valeurs fondamentales de la nation sénégalaise.

Tambacounda : 118 990 électeurs attendus dans le département

En prévision de l’élection présidentielle prévue pour le dimanche 24 mars, le département de Tambacounda se prépare à accueillir 118 990 électeurs inscrits. Cette estimation inclut les électeurs répartis dans différentes communes de la région, avec Tambacounda en tête.

La Commune de Tambacounda, principal centre urbain du département, compte à elle seule 55 371 inscrits, représentant une part significative de l’électorat départemental. Ensuite, viennent les communes de Missirah, avec 13 587 électeurs, et Makacolibantang, totalisant 10 339 électeurs inscrits. Enfin, la commune de Niani Toucouleur complète la liste avec 3 748 électeurs.

Cependant, malgré le nombre élevé d’inscrits dans la Commune de Tambacounda, il est important de noter que le potentiel électoral dans les zones rurales est également crucial, représentant plus de 60 000 électeurs. Cette répartition souligne l’importance de prendre en compte les préoccupations et les intérêts des électeurs des zones rurales dans le processus électoral.

Dans l’ensemble, les 118 990 personnes inscrites sur les listes électorales du département de Tambacounda seront réparties dans 246 centres et 358 bureaux de vote. Cette répartition vise à assurer un accès facile et équitable aux sites de vote pour tous les électeurs, contribuant ainsi à garantir un processus électoral démocratique et transparent dans la région.

Tambacounda : Incendie Dévastateur à l’Hôpital de Bala

Un incendie d’une intensité rare a ravagé l’hôpital de Bala, laissant derrière lui un tableau de destruction massive. Heureusement, le personnel médical et les patients ont été évacués en sécurité, mais les dégâts matériels sont considérables. Les autorités ont dépêché la 61e compagnie d’incendie et de secours pour maîtriser les flammes, nécessitant une intervention d’urgence pour contenir le sinistre.

Cet événement tragique a secoué la communauté locale, plongeant l’établissement de santé dans le chaos et la désolation. Les images de l’incendie témoignent de la violence des flammes et de l’ampleur des dommages infligés à l’hôpital de Bala.

Une enquête a été lancée par les autorités locales pour déterminer les causes exactes de l’incendie, dans le but de comprendre les circonstances qui ont conduit à cette catastrophe. Les forces de l’ordre sont mobilisées pour recueillir des preuves et établir les responsabilités, dans l’espoir d’apporter des réponses à cette tragédie et d’empêcher qu’elle ne se reproduise à l’avenir.

En attendant, la communauté se rassemble pour soutenir les efforts de reconstruction et pour offrir un soutien aux personnes affectées par cet événement dévastateur. L’hôpital de Bala, bien qu’éprouvé, reste un pilier essentiel de la santé publique dans la région, et sa reconstruction sera un témoignage de la résilience et de la solidarité de la communauté face à l’adversité.

Tambacounda : Aliou Mamadou Dia promet la création de l’Université des métiers et le développement économique

Dans le cadre de sa campagne électorale pour la présidentielle du 24 mars 2024, Aliou Mamadou Dia, candidat de la coalition AMD 2024, a annoncé des initiatives ambitieuses visant à stimuler le développement économique et social de Tambacounda et de ses environs.

Une annonce majeure a été faite par le candidat lors de sa visite dans la région le lundi 18 mars : la création de l’Université des métiers à Tambacounda. Cette université spécialisée formera des professionnels qualifiés dans le domaine des ressources minières, en vue de l’exploitation optimale des richesses minières locales. Cette initiative vise à répondre aux besoins croissants en main-d’œuvre qualifiée dans le secteur minier et à favoriser le développement économique de la région.

Parallèlement, Aliou Mamadou Dia s’est engagé à établir une usine de fabrication de batteries solaires, capitalisant sur les conditions climatiques favorables de Tambacounda et de Kédougou. Cette usine contribuera à promouvoir les énergies renouvelables et à créer des emplois locaux.

De plus, le candidat prévoit la construction d’une usine de métallurgie dans la région, afin de transformer sur place les minerais de fer de Kédougou et de Tambacounda. Cette initiative vise à valoriser les ressources naturelles locales et à stimuler l’industrialisation de la région.

Dans le cadre de son plan de développement économique, Aliou Mamadou Dia envisage également la réactivation des activités ferroviaires, avec pour objectif la création de lignes TGV reliant Tambacounda aux autres régions du pays.

Par ailleurs, le candidat s’engage à construire un port sec à Goudiry, facilitant ainsi les échanges commerciaux avec les pays voisins tels que la Mauritanie, le Mali et la Guinée.

Concernant le secteur touristique, Aliou Mamadou Dia prévoit d’investir dans la revitalisation du Parc Niokoloba, en développant un circuit touristique attractif pour attirer les visiteurs et en valorisant le riche patrimoine culturel de la région.

Enfin, conscient des défis climatiques auxquels la région est confrontée, le candidat propose de moderniser la ville de Tambacounda en s’inspirant de modèles de développement durable, tout en soulignant l’exemple de Dubaï, une ville qui a réussi à prospérer malgré des températures extrêmement élevées.

Ces initiatives ambitieuses démontrent l’engagement d’Aliou Mamadou Dia à promouvoir le développement socio-économique de Tambacounda et à améliorer les conditions de vie de ses habitants.

Tambacounda : Le marché bien approvisionné en denrées de première nécessité

La région de Tambacounda, située dans l’est du Sénégal, bénéficie d’un approvisionnement adéquat en denrées de première nécessité, selon les déclarations du chef du service régional de commerce, Mady Danfakha. Les grossistes ont pris des mesures pour renforcer leurs stocks en prévision du carême et du ramadan, deux périodes de forte consommation dans le pays.

Les produits de grande consommation tels que le riz, l’huile, le lait, le sucre, l’oignon et la pomme de terre sont abondamment disponibles sur le marché, ainsi que le gaz. Mady Danfakha a souligné que malgré une certaine tension concernant le gaz en raison de problèmes d’interchangeabilité des bonbonnes entre différentes sociétés, les stocks de denrées alimentaires et non alimentaires couvrent les besoins de consommation actuels.

La hausse des prix du riz américain et vietnamien a été observée en raison de l’indisponibilité du riz brisé ordinaire, résultant du blocage des exportations indiennes. Les contrôles ont été renforcés pour garantir le respect des nouvelles marges bénéficiaires et assurer la qualité des produits disponibles sur le marché.

Les stocks actuels dans la région se composent de 960 tonnes de riz, 106 tonnes d’oignon local, 101 tonnes de sucre en morceaux, 501 tonnes de sucre en poudre, 309 tonnes de pommes de terre et 3470 tonnes d’huile. En outre, des produits impropres à la consommation ont été saisis par les autorités du commerce, bien que la quantité n’ait pas été spécifiée.

Dans l’ensemble, ces mesures et ces informations rassurantes reflètent la préparation et la vigilance des autorités locales pour garantir un approvisionnement adéquat en denrées alimentaires pendant les périodes de forte demande, contribuant ainsi à la stabilité des prix et à la satisfaction des besoins des consommateurs dans la région de Tambacounda.

Radiation du gendarme auxiliaire M. Ndao : Affaire de mœurs à Tambacounda

Le gendarme auxiliaire M. Ndao a été radié des rangs de la gendarmerie nationale après son implication dans une affaire de mœurs à Tambacounda. Suite à une plainte déposée à son encontre, le tribunal de grande instance de Tambacounda l’a condamné à deux ans de prison, dont un mois ferme.

Les faits qui ont conduit à cette condamnation ont débuté lorsque M. Ndao a abusé de moments intimes avec sa petite amie pour la filmer sans son consentement. Par la suite, il a choisi de partager ces images compromettantes avec le mari de la dame, dans le but de faire chanter le couple.

En plus de la peine de prison infligée par le tribunal, M. Ndao a subi une autre sanction importante : sa radiation des rangs de la gendarmerie nationale en raison de faute lourde. Cette décision souligne la gravité de son comportement et l’impact sérieux que de tels actes ont sur la confiance du public envers les forces de sécurité.

L’affaire met en lumière l’importance de la responsabilité et de l’intégrité au sein des institutions chargées de faire respecter la loi. Les sanctions sévères dans ce cas visent à garantir que de tels agissements ne restent pas impunis, soulignant ainsi l’engagement envers la discipline au sein de la gendarmerie nationale.

Escroquerie et association de malfaiteurs : Un charlatan gambien et sa complice condamnés à Tambacounda

Le Tribunal de Grande Instance de Tambacounda a rendu son verdict dans une affaire d’escroquerie et d’association de malfaiteurs impliquant un ressortissant gambien, Amadou Konté, âgé de 47 ans, et sa complice sénégalaise, Fatoumata Binta Diallo, âgée de 31 ans. Ils ont été reconnus coupables de ces chefs d’accusation et condamnés à des peines de prison ferme, en plus d’une indemnisation de la partie civile.

Selon l’acte d’accusation, le commerçant Alfousseyni Bâ aurait été approché par Fatoumata Binta Diallo, qui lui aurait vanté les prétendus pouvoirs d’Amadou Konté pour aider à faire fructifier ses affaires. En conséquence, Alfousseyni Bâ et Fatoumata Binta Diallo se sont rendus à Tambacounda pour rencontrer le charlatan gambien. Sur place, Amadou Konté aurait sollicité des sommes importantes pour divers achats supposés contribuer à la prospérité des affaires d’Alfousseyni Bâ. Cependant, le commerçant, réalisant la supercherie, a alerté les autorités judiciaires.

Les forces de l’ordre ont rapidement agi, arrêtant le charlatan gambien et sa complice. Lors d’une perquisition au domicile d’Amadou Konté, un matériel de charlatanisme ainsi que des documents frauduleux ont été découverts. Après leur arrestation, ils ont été traduits devant le tribunal de grande instance de Tambacounda.

Lors du procès, Alfousseyni Bâ a témoigné avoir remis une somme importante à Amadou Konté en présence de Fatoumata Binta Diallo, sur la base des prétendus pouvoirs du charlatan. De son côté, Amadou Konté a nié les faits qui lui étaient reprochés, tandis que Fatoumata Binta Diallo a affirmé avoir été mise en contact avec le charlatan par un tiers.

Dans son réquisitoire, le procureur Aliou Dia a souligné la responsabilité principale de Fatoumata Binta Diallo dans l’affaire. Il a requis des peines de prison ferme contre les deux accusés.

Finalement, le tribunal a condamné Amadou Konté à une peine d’un an de prison ferme pour association de malfaiteurs, escroquerie et charlatanisme, tandis que Fatoumata Binta Diallo a été condamnée à quatre mois de prison ferme pour complicité. De plus, ils ont été ordonnés à verser une somme totale de 4 millions de francs CFA à Alfousseyni Bâ en guise de réparation du préjudice subi.

Lancement imminent du premier Domaine Agricole Communautaire (DAC) à Tambacounda au Sénégal en février

Depuis un an, les équipes du PRODAC ont collaboré dans les départements de Koumpentoum, Tambacounda, Bakel et Goudiry pour identifier leas zones propices à accueillir ce DAC. Le PRODAC, lancé en 2014, a déjà mis en place plusieurs DAC dans huit des quatorze régions du Sénégal. Les prochains projets de nouvelle génération seront lancés dans les régions de Thiès, Tambacounda et Matam.

Le Programme des domaines agricole communautaire vise à aménager et valoriser 30 000 hectares de terre, générer 300 000 emplois pour les jeunes et formaliser deux mille groupements d’entrepreneurs agricoles viables à terme. Il agit comme un programme d’incubation pour stimuler l’entrepreneuriat des jeunes dans le secteur agricole, couvrant des domaines tels que l’élevage, l’aquaculture et l’agriculture.

Le DAC de Tambacounda est donc promis à devenir un modèle de développement agricole inclusif, contribuant à la croissance économique locale et offrant des opportunités d’emploi aux jeunes. Le lancement officiel en février marquera une étape importante dans la réalisation des objectifs ambitieux du PRODAC pour le développement durable du secteur agricole au Sénégal.

L’USAID renforce la collaboration avec les organisations locales à Tambacounda

Le 18 janvier dernier, une délégation de l’USAID Senegal a entrepris une tournée fructueuse à Tambacounda, à la rencontre d’environ 70 organisations locales. Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une présentation et d’une séance d’information visant à renforcer la collaboration et à accroître l’implication des organisations locales dans les différents programmes de l’USAID.

Objectif de la Tournée :

L’objectif principal de cette tournée était de créer une plateforme de partage de connaissances et d’explorer de nouvelles opportunités de collaboration entre l’USAID et les organisations locales. Cette rencontre a permis aux deux parties de discuter des moyens de travailler ensemble de manière plus étroite pour répondre aux besoins locaux et contribuer au développement durable.

Partage de Connaissances et Opportunités de Collaboration :

La délégation de l’USAID a saisi cette occasion pour partager des informations clés sur ses programmes actuels et futurs. Les représentants des organisations locales ont également pu présenter leurs initiatives et besoins spécifiques. Cette dynamique d’échange a favorisé un dialogue constructif et a ouvert la voie à des opportunités concrètes de collaboration dans divers domaines.

Perspectives d’Avenir :

La tournée à Tambacounda a jeté les bases d’une collaboration renforcée entre l’USAID et les organisations locales. Les perspectives d’avenir sont prometteuses, avec un accent particulier sur la co-création de solutions innovantes, la promotion de l’autonomisation communautaire, et la mise en œuvre de programmes durables ayant un impact tangible sur la vie des citoyens.

La tournée de l’USAID à Tambacounda constitue une étape importante dans le renforcement des liens avec les organisations locales. En favorisant la collaboration et en partageant des connaissances, cette initiative contribue à façonner un avenir où le développement communautaire est alimenté par des partenariats solides entre les acteurs locaux et les organismes internationaux comme l’USAID.

Visite de l’équipe de l’USAID à Tambacounda : Renforcement de la collaboration avec les partenaires locaux

Une délégation de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) a entamé une visite de deux jours à Tambacounda, dans le cadre d’une mission d’explication des procédures de travail et des possibilités de financement offertes par l’agence. La mission vise à renforcer la collaboration avec les partenaires locaux, notamment les ONG, les organisations communautaires de base et la société civile.

L’USAID, qui collabore avec l’État du Sénégal depuis 60 ans, souhaite favoriser davantage de financements directs aux partenaires locaux, marquant ainsi un changement de paradigme dans son approche. Cette nouvelle orientation vise à offrir plus d’opportunités aux acteurs locaux et à renforcer leur capacité à œuvrer dans des domaines tels que la bonne gouvernance, la croissance économique, l’éducation et la santé.

La délégation de l’USAID a également annoncé la tenue d’un atelier d’information avec les organisations locales pour présenter et expliquer les procédures de l’agence, favorisant ainsi une collaboration plus efficace entre les acteurs locaux et l’USAID.

Tambacounda : Pape Malick Sakho, Expert Local dans la Fabrication de Matériels Agricoles

Pape Malick Sakho, soudeur machiniste et entrepreneur, se démarque dans la fabrication de matériels agricoles à Tambacounda, offrant son expertise non seulement à la région, mais également à des pays voisins de la sous-région. Sa spécialité réside dans la conception de machines dédiées au traitement du mil, de l’arachide, du maïs, ainsi que des semoirs, répondant ainsi aux besoins des agriculteurs locaux.

Le machiniste souligne l’importance d’un bon service après-vente et propose même une formation aux utilisateurs pour garantir une utilisation optimale des machines. Les commandes affluent, car les clients préfèrent acheter localement pour faciliter l’approvisionnement en pièces de rechange en cas de besoin.

La diversité de la production de M. Sakho est remarquable, avec des machines telles que les décortiqueuses et les presses à huile, qui connaissent une forte demande. Les machines sont fabriquées sur mesure, répondant aux besoins spécifiques des agriculteurs.

Malgré les défis, notamment dans l’approvisionnement en matières premières et la concurrence étrangère, Pape Malick Sakho maintient une capacité de production appréciable, confectionnant jusqu’à cinq machines par semaine avec une équipe de sept personnes.

Un Drame Familial à Tambacounda : Suicide suite au décès du frère dans une tentative d’émigration irrégulière

La région de Tambacounda et ses autorités locales se trouvent confrontées à un défi délicat de sensibilisation aux dangers de l’émigration irrégulière et à la nécessité de fournir un soutien adéquat aux familles touchées. Cette tragédie souligne également l’urgence d’aborder les causes profondes qui poussent de nombreuses personnes à entreprendre des voyages périlleux dans l’espoir d’une vie meilleure, ainsi que les implications psychologiques graves qui peuvent découler de ces situations.

La communauté de Tambacounda et au-delà se trouve unie dans le deuil face à cette perte tragique, rappelant la nécessité de mettre en place des initiatives visant à prévenir de tels drames humains et à apporter un soutien essentiel aux individus et aux familles touchés par les conséquences de l’émigration irrégulière.

Affaire d’abus de confiance à l’agence de la Lonase de Tambacounda : Une vendeuse de PMU accusée de détournement de plus de 3 Millions FCFA

Une affaire d’abus de confiance secoue l’Agence de la Lonase de Tambacounda, où une vendeuse de PMU, F. Barro, âgée de 51 ans, est accusée d’avoir détourné plus de 3 millions de francs CFA. Selon des sources proches du dossier, F. Barro, autrefois la meilleure vendeuse de la Lonase de Tambacounda, aurait versé plusieurs dizaines de millions à la comptabilité. Cependant, les responsables ont constaté un déficit de plus de 3 millions dans les comptes après le versement des sommes collectées.

La mise en cause a avoué les faits face aux enquêteurs de la Section de recherches (Sr) suite à la plainte déposée par les responsables de l’agence. Elle aurait expliqué avoir misé au jeu de hasard « virtuel » dans l’espoir de rembourser la somme détournée, mais la chance ne lui aurait pas souri.

F. Barro a été déférée après la période légale de garde à vue et comparaîtra devant le tribunal des flagrants délits de Tambacounda. L’affaire met en lumière les défis liés à la gestion financière et à la sécurité des transactions dans le secteur des jeux de hasard.

SENEGAL-SOCIETE / Tambacounda : le boulevard Dial Diop bientôt rebaptisé au nom du président Macky Sall

Le boulevard Dial Diop de la commune de Tambacounda (est), sera rebaptisé au nom du président Macky Sall à la suite d’une délibération de cette municipalité qui a enregistré 72 voix pour et quatre contre cette mesure, a constaté l’APS.

Le changement de nom du boulevard Dial Diop a été inscrit dans l’ordre du jour de la session budgétaire tenue récemment à la municipalité de Tambacounda.

‘’Cela a fait l’objet d’un long débat contradictoire ente les conseillers municipaux avant son adoption à 72 voix pour et 4 contre’’, a renseigné le maire de la commune.

Bientôt l’ex boulevard Dial Diop localisé sur la nationale 1, va porter le nom du président Macky Sall.

‘’Cela fait cinq mois qu’on a consulté d’abord, les populations de Tambacounda, les sages et les jeunes. Et ils nous ont donnés l’idée de baptiser ou de rebaptiser les boulevards, les rues et ruelles de la commune’’, a souligné Papa Balla Dieye.

Ainsi, poursuit le maire, ‘’les populations consultées nous ont suggérés de prendre des personnalités remarquables qui ont œuvré pour le développement de notre région pour rebaptiser les boulevards, rues et ruelles de la ville’’.

Le maire de la commune de Tambacounda n’a pas de donné de date pour l’officialisation de cette mesure. ’’Il faut laisser le temps suivre son cours, parce que, ce sont des procédures dont la première étape était la délibération qui a été acceptée et adoptée par l’équipe municipale’’, a-t-il fait remarquer.

‘’Le président (Macky Sall) sera informé de cet acte fort que les populations de Tambacounda, à travers leurs conseillers municipaux, viennent de poser’’, a-t-il informé.

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