Accusations Explosives de Cheikh Bara Ndiaye : Macky Sall Accusé de Brader des Terres pour une Maison au Maroc

L’émission “Entretien Spécial” sur Seneweb a été le théâtre de révélations fracassantes ce mardi, alors que le chroniqueur Cheikh Bara Ndiaye a accusé ouvertement l’ancien président du Sénégal, Macky Sall, d’avoir bradé des terres nationales pour acquérir une maison au Maroc, où il réside depuis la fin de son mandat.

Dans des déclarations incendiaires, Cheikh Bara Ndiaye a déclaré que le camp de Macky Sall était le “plus grand voleur du pays”, alléguant que l’ancien président avait obtenu sa résidence au Maroc dans des conditions douteuses. Selon lui, cette résidence n’a pas été octroyée par le roi du Maroc, mais aurait été le fruit d’un accord suspect impliquant la cession de terres sénégalaises.

L’accusation principale de Cheikh Bara Ndiaye concerne l’octroi de terres aux Marocains à des prix dérisoires, soit 60 000 F CFA par parcelle, alors que leur valeur réelle serait dix fois supérieure. En échange, une société marocaine aurait été chargée de construire une maison à Marrakech pour Macky Sall.

“J’ai des preuves très claires de ce que j’avance”, a affirmé Cheikh Bara Ndiaye, appelant à une enquête approfondie sur ces allégations. Il a même précisé qu’il connaissait l’emplacement exact de la résidence de Macky Sall au Maroc et les détails de son acquisition.

L’appel à une enquête a été directement adressé au président Bassirou Diomaye Faye, dans l’espoir que la lumière soit faite sur ces allégations troublantes. Si ces accusations s’avèrent fondées, elles pourraient avoir un impact majeur sur la perception du mandat de Macky Sall et susciter de vives réactions dans l’opinion publique sénégalaise.

Diass, Thiès : Les Habitants Réclament des Solutions Face à la Perte de Terres

La commune de Diass, située dans la région de Thiès, est confrontée à une situation alarmante : la perte progressive de terres exploitable. Envahie par des usines, des sociétés et d’autres entreprises privées, la population locale se mobilise au sein d’un mouvement appelé “Solution” pour attirer l’attention sur ce problème croissant.

Selon les membres du mouvement, les habitants de Diass se retrouvent désormais privés d’accès à la terre dans leur propre commune. Ils pointent du doigt l’emprise grandissante de l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) de Diass et du pôle de Daga Kholba, ainsi que du port de Ndayane, qui accaparent de vastes étendues de terres.

Abdoulaye Faye, coordinateur du mouvement “Solution”, exprime le désarroi de la population : “La population de Diass souffre de beaucoup de choses, particulièrement sur le plan foncier. L’aéroport occupe beaucoup d’hectares, de même que le pôle de Daga Kholba et le port de Ndayane. Nous avons besoin des extensions pour notre jeunesse de demain. Nous sommes entourés d’infrastructures qui nous étouffent.”

Face à cette situation préoccupante, le mouvement “Solution” en appelle au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, pour trouver des solutions urgentes. “Nous tendons la main au nouveau Chef de l’État pour un meilleur cadre de vie. Il doit revoir les activités et infrastructures qu’il a trouvées ici à Diass. Nous voulons retrouver nos terres”, affirme Abdoulaye Faye.

La mobilisation des habitants de Diass reflète une préoccupation croissante face à la dégradation de l’environnement foncier et à la nécessité de trouver des solutions durables pour assurer le bien-être et le développement de la communauté locale.

Manifestation à Ngor : Les Habitants Protestent contre l’Incursion Présumée de Blaise Compaoré sur leurs Terres

Une vague de colère a secoué les rues de la commune de Ngor ce mardi, alors que des résidents ont exprimé leur mécontentement en brandissant des pancartes et en arborant des brassards rouges. La cible de leur indignation ? L’ancien président burkinabé, Blaise Compaoré, rapporte Le Témoin.

Selon le journal, les manifestants accusent Blaise Compaoré de chercher à s’approprier un terrain situé dans la localité, sur lequel ils envisagent d’implanter des projets. Mamadou Ndiaye, président du collectif “Ngor Debout” à l’origine du mouvement de protestation, a déclaré : “En tant qu’autochtones, nous revendiquons ces terres. Celui qui est en face de nous, c’est le président Blaise Compaoré du Burkina Faso. Nous n’accepterons pas qu’un chef d’État ou toute autre personne vienne prendre nos terres.”

Cette manifestation témoigne d’une profonde préoccupation parmi les habitants de Ngor, qui voient dans cette prétendue appropriation foncière une menace pour leurs intérêts et leur patrimoine local. La réaction vigoureuse des résidents souligne l’importance des enjeux liés à la propriété foncière et à la préservation des droits des communautés locales.

Il reste à voir comment cette affaire évoluera et si les revendications des manifestants seront prises en compte par les autorités compétentes. En attendant, cette mobilisation souligne l’importance de la vigilance et de la défense des intérêts locaux face à toute menace potentielle d’appropriation foncière.

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