Face aux recommandations de négociations, le capitaine Traoré affirme la volonté de son pays de ne pas compromettre sa dignité
Depuis son accession au pouvoir par des moyens controversés, le président de la transition du Burkina Faso, Ibrahim Traoré, se trouve confronté à des défis complexes, notamment la lutte contre le terrorisme qui sévit dans la région. Cependant, malgré les pressions internationales et les conseils de certains pays du Sud en faveur de négociations avec les groupes terroristes, Traoré a fermement rejeté cette approche lors d’une récente entrevue accordée à la presse burkinabé.
Des émissaires de pays voisins ont en effet conseillé au président de la transition de chercher la voie de la négociation avec les terroristes pour garantir la paix. Cette suggestion a été catégoriquement rejetée par Traoré, qui a déclaré : « On préfère mourir dans la dignité que de négocier les conditions de notre esclavage ». Ces propos reflètent la détermination du Burkina Faso à ne pas compromettre ses valeurs et sa souveraineté face aux menaces terroristes.
Traoré a également tenté d’expliquer son point de vue au président nigérien Bazoum, mais ses émissaires n’ont pas été bien reçus. Malgré leurs efforts, ils n’ont pas réussi à lui faire un compte rendu, qualifiant cette tentative de dialogue d’échec.
Cette position ferme du président de la transition burkinabé témoigne de sa détermination à combattre le terrorisme sans compromis sur les principes fondamentaux de la nation. Elle souligne également la volonté du Burkina Faso de rechercher des solutions internes à ses problèmes, plutôt que de se plier aux pressions extérieures qui pourraient compromettre sa sécurité et sa souveraineté.
Cependant, cette fermeté soulève également des questions sur les défis auxquels le Burkina Faso est confronté dans sa lutte contre le terrorisme et la capacité de la communauté internationale à apporter un soutien efficace à un pays confronté à une menace aussi grave.