Un accident tragique révèle la précarité des conditions de vie des enfants talibés au Sénégal
La nuit du vendredi dernier a été marquée par un drame insoutenable à Thiaroye Kao, où un jeune talibé de 10 ans a tragiquement perdu la vie dans des circonstances bouleversantes. Selon le journal Les Échos, l’enfant, qui cherchait refuge sous un camion à ordures en stationnement, a été écrasé par le véhicule lorsque le conducteur a démarré sans se rendre compte de la présence du garçon.
Les faits se sont déroulés aux environs de 22 heures. Le jeune garçon, épuisé, s’était installé pour dormir sous le camion, probablement pour se protéger du froid et des dangers de la rue. Ignorant sa présence, le chauffeur a mis le véhicule en marche. Quelques instants plus tard, le poids lourd a écrabouillé l’enfant sous ses pneus, causant sa mort instantanée. Ce n’est qu’après avoir parcouru plusieurs mètres que le conducteur a été alerté par des témoins de la scène qui ont assisté impuissants à cette scène d’horreur.
Conduit immédiatement à la police de Thiaroye, le chauffeur a été placé en garde à vue. Il est désormais poursuivi pour « homicide involontaire par accident de la circulation routière » et sera présenté devant le parquet.
Cet événement tragique met en lumière la situation alarmante des talibés, ces enfants souvent livrés à eux-mêmes dans les rues, contraints de mendier et de survivre dans des conditions d’extrême précarité. Cette tragédie soulève une fois de plus la question de la protection de ces enfants vulnérables, pour qui la rue devient souvent un piège mortel.
Les autorités locales et les organisations de défense des droits de l’enfant sont de plus en plus interpellées par ces drames récurrents, qui témoignent de l’urgence d’une action concertée pour garantir la sécurité et le bien-être des talibés. La mort de ce jeune garçon doit servir d’électrochoc pour renforcer les initiatives visant à protéger ces enfants des dangers quotidiens auxquels ils sont exposés.
Un drame sans précédent a frappé la localité de Thiaroye/Mer avec la découverte tragique des corps de trois enfants disparus. Baye Daouda Diop, Mamadou Mar, et Maimouna Niang, âgés respectivement de 5 et 4 ans, ont été retrouvés morts ce mardi matin dans un véhicule en panne.
Les trois enfants, tous membres de la même famille et résidant dans le quartier Santhiaba à Thiaroye/Mer, avaient été portés disparus le lundi 22 juillet. Selon des sources de la Rfm, les enfants avaient été envoyés la veille pour apporter un repas à leur tante paternelle. Ils devaient récupérer le bol le lendemain, mais c’est lors de cette tâche que leurs traces ont été perdues.
La disparition des enfants a plongé la communauté dans l’angoisse et la consternation. Après des heures de recherches intensives, c’est finalement dans un véhicule en panne que les corps sans vie des enfants ont été découverts ce mardi matin.
La tragédie a provoqué une vague de chagrin et d’indignation au sein de la communauté locale. Les autorités ont immédiatement ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de cette disparition et de la mort des enfants. Les parents, dévastés, demandent justice et vérité sur ce qui s’est passé.
Cet incident rappelle la nécessité d’une vigilance accrue envers les enfants, particulièrement dans les quartiers où la sécurité peut être compromise. Les familles et les autorités locales sont appelées à renforcer les mesures de surveillance et de protection des enfants.
La communauté de Thiaroye/Mer est en deuil après cette perte dévastatrice. Les habitants se rassemblent pour soutenir les familles endeuillées et réclamer des réponses. En attendant les résultats de l’enquête, la solidarité et la vigilance restent de mise pour prévenir de telles tragédies à l’avenir.
En préparation de la fête de la Tabaski, le commissariat de Thiaroye a mené des opérations intensives ce week-end pour renforcer la sécurité des citoyens et de leurs biens. Ces efforts ont permis l’interpellation de 51 individus pour divers délits.
Selon les sources de Seneweb, cette initiative de la police visait principalement à lutter contre les vols qualifiés. Au cours de ces opérations, trois individus ont été arrêtés pour association de malfaiteurs, vol de bélier et recel. De plus, deux personnes ont été appréhendées en flagrant délit de vol en réunion, commis avec des motos.
Les forces de l’ordre ont également capturé deux suspects pour association de malfaiteurs et vol en réunion avec violence, perpétré de nuit. Un autre individu a été arrêté pour trafic de drogue, portant sur 53 cornets de Kush et du vrac. Un suspect a été pris en flagrant délit de vol, tandis que deux autres ont été arrêtés pour association de malfaiteurs, détention et trafic de drogue, incluant 9 comprimés de Valium. Ils étaient également en possession d’une machette. Enfin, neuf personnes ont été interpellées pour ivresse publique manifeste.
Ces opérations illustrent la détermination des forces de l’ordre à maintenir la sécurité à Thiaroye, particulièrement à l’approche de la Tabaski, période souvent marquée par une augmentation des activités criminelles. Les autorités locales espèrent dissuader les délinquants et rassurer la population quant à leur sécurité.
La police de Thiaroye réaffirme son engagement à protéger les citoyens et à maintenir l’ordre public. Elle appelle la population à rester vigilante et à coopérer avec les forces de l’ordre pour garantir une Tabaski paisible et sécurisée.
Une importante opération anti-drogue menée par la brigade territoriale de la gendarmerie de Thiaroye a abouti à une saisie significative de stupéfiants. Les éléments de la compagnie de Keur Massar ont intercepté une Peugeot 308 transportant une cargaison estimée à 28,5 kg de chanvre indien, révèlent des sources de Seneweb.
Cette saisie reflète les efforts soutenus des forces de l’ordre sénégalaises dans leur combat contre le trafic de drogue, visant à protéger la société des effets dévastateurs de ces substances illicites.
Cependant, malgré cette réussite, le conducteur de la voiture et ses complices ont réussi à s’échapper, prenant la fuite dans la nature. Les autorités sont désormais à leur poursuite, mobilisant leurs ressources pour appréhender les suspects et les traduire en justice pour leurs activités criminelles.
Cette affaire met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontées les forces de l’ordre dans leur lutte contre le trafic de drogue, soulignant l’importance de la vigilance constante et de la coopération entre les différents organes de sécurité pour assurer la sécurité de la société.
En parallèle, elle souligne également la nécessité d’une sensibilisation accrue et de la mobilisation de la communauté pour lutter contre le fléau de la drogue, encourageant les citoyens à signaler toute activité suspecte et à collaborer avec les autorités pour promouvoir un environnement plus sûr et plus sain pour tous.
Alors que la gendarmerie poursuit ses efforts pour démanteler les réseaux de trafic de drogue et arrêter les coupables, cette récente saisie témoigne de l’engagement indéfectible des forces de l’ordre à protéger la société et à garantir le respect de la loi.
La communauté de Thiaroye, plus particulièrement le quartier Cheikh Guèye à Touba-Thiaroye, est secouée par un tragique événement. Oumar Diallo, un jeune homme de la région, s’est ôté la vie dans des circonstances désespérées, laissant derrière lui une lettre d’adieu poignante à son épouse.
La découverte macabre a eu lieu peu de temps après la coupure du jeûne, lorsqu’un colocataire a fait la découverte horrible du corps sans vie de Diallo dans sa chambre. Une corde nouée autour de son cou, reliée à une poutrelle, laissait peu de doute quant à la nature du geste tragique.
Laissant un message déchirant à son épouse, Diallo exprimait des regrets profonds dans sa note d’adieu. Selon les informations recueillies, le mobile de ce geste extrême serait une dette impayée envers sa cousine, s’élevant à 200 000 F CFA.
L’enquête a révélé que Diallo avait emprunté cette somme à sa cousine en janvier dernier pour financer son mariage avec sa fiancée. Malgré ses efforts pour rembourser une partie de la dette, les pressions financières et les rappels incessants de sa cousine ont apparemment mis Diallo dans une situation de détresse insurmontable.
La tension s’est intensifiée au fil du temps, avec des appels incessants et un harcèlement constant de la part de la cousine, qui aurait même humilié Diallo en public devant sa famille et son épouse. Les témoignages concordants de la veuve et d’autres membres de la famille semblent confirmer cette version des événements.
Diallo, un ancien bachelier et aspirant à une carrière prometteuse après des études réussies, a finalement cédé à la pression et à la détresse, mettant fin à ses jours de manière tragique.
Ce drame soulève des questions sur les pressions financières et les conséquences tragiques qu’elles peuvent avoir sur la santé mentale et le bien-être des individus. Il met également en lumière la nécessité d’une sensibilisation accrue aux problèmes de santé mentale et de soutien communautaire pour aider ceux qui sont confrontés à des difficultés similaires.
La communauté de Touba-Thiaroye est plongée dans la consternation suite au tragique suicide d’un homme de 31 ans nommé Oumar Diallo. Cet acte désespéré, survenu ce jeudi au quartier Cheikh Guèye, a bouleversé ses proches et suscité une profonde tristesse dans le quartier.
La macabre découverte a été faite par l’un de ses colocataires, trouvant le corps sans vie d’Oumar Diallo dans sa chambre. Une corde nouée autour de son cou, reliée à une poutrelle, témoignait de la méthode tragique qu’il avait choisie pour mettre fin à ses jours. Ce geste désespéré s’est produit à peine une trentaine de minutes après la rupture du jeûne, ajoutant un aspect particulièrement sombre à cette triste journée.
Dans une note d’adieu bouleversante adressée à sa femme, Oumar Diallo a laissé ces mots poignants : « Je suis désolé mon amour, j’aurais aimé que cela se termine autrement ». Ce message déchirant laisse entrevoir la détresse émotionnelle profonde dans laquelle il se trouvait avant de prendre cette décision irréversible.
Le jeune homme, marié depuis moins de trois mois, avait récemment célébré son union avec sa femme le 17 janvier dernier. Le couple avait emménagé dans cette chambre comme locataires, témoignant d’un nouveau départ plein d’espoir qui s’est tragiquement transformé en fin prématurée.
Oumar Diallo a été retrouvé portant un tee-shirt « All Star » et un jean bleu, sa barbe « légèrement fournie » soulignant la jeunesse de cet homme dont la vie a été brutalement interrompue. Suite à la constatation du décès par un infirmier du poste de santé local et aux investigations menées par la police, le corps a été transféré vers une structure de santé pour les procédures d’usage.
Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de cet acte tragique. Cette terrible nouvelle rappelle l’importance cruciale de sensibiliser sur la santé mentale et de fournir un soutien approprié à ceux qui luttent contre des pensées suicidaires, afin d’éviter d’autres tragédies similaires dans notre communauté.
Selon les témoignages recueillis sur place, la Coalition Diomaye Président tentait de distribuer des spécimens de tracts électoraux et de mener une campagne pacifique en faveur de la tenue de l’élection présidentielle à la date du 25 février 2024. Cependant, les forces de sécurité ont réagi avec fermeté, lançant des grenades lacrymogènes dans le marché de Thiaroye et dans les environs.
Guy Marius Sagna, porte-parole de la Coalition Diomaye Président, a vivement dénoncé cette répression violente sur les réseaux sociaux. Sur sa page Facebook, il a écrit : « Des grenades lacrymogènes nous ont été lancées aujourd’hui à Thiaroye Gare alors que nous ne faisions que distribuer les spécimens de DIOMAYE PRÉSIDENT et scander « élection par force! ». Ils ont lancé des grenades lacrymogènes jusque dans le marché de Thiaroye ».
Cet incident soulève des préoccupations quant à la liberté d’expression et de manifestation au Sénégal, en particulier dans le contexte tendu entourant la question de la date de l’élection présidentielle. La Coalition Diomaye Président continue de demander la tenue du scrutin à la date initialement prévue, malgré les obstacles rencontrés sur le terrain.
Pour l’instant, les autorités n’ont pas encore réagi à cet incident à Thiaroye, mais il met en lumière les tensions croissantes autour du processus électoral et la nécessité de garantir un environnement sûr et pacifique pour la participation politique des citoyens.
Thiaroye-Sur-Mer a été secoué par un drame tragique, marqué par la mort suspecte de deux sœurs, S. et A. Diop, et l’hospitalisation d’un autre membre de la famille. L’incident a semé l’émoi au sein de la communauté, laissant place à des interrogations sur les causes exactes de ces décès.
Jusqu’à présent, le mystère entoure les circonstances de cette tragédie, générant diverses spéculations au sein de la population locale. Si certaines sources évoquent la possibilité d’une intoxication alimentaire, d’autres plaident pour la prudence en attendant les résultats d’une enquête approfondie.
Selon des informations rapportées par l’AS, une théorie suggère que les deux sœurs auraient ingéré un désinfectant appelé « malaction », qu’elles auraient confondu avec de l’essence vanille. Toutefois, cette hypothèse nécessite une confirmation officielle.
Cette situation a provoqué une onde de choc parmi les proches et la communauté locale, confrontés à l’incompréhension et à la tristesse. Les autorités compétentes ont ouvert une enquête pour faire la lumière sur les circonstances entourant ces décès et déterminer s’il s’agit d’un accident tragique ou d’un acte criminel.
Les résultats de l’enquête seront cruciaux pour apporter des réponses aux familles endeuillées et pour aider la communauté à surmonter cette épreuve douloureuse et inattendue.
C. F., un homme de 51 ans, résidant à Thiaroye, est actuellement en garde à vue à la police locale après avoir tenté d’égorger ses deux filles âgées de 5 et 3 ans. L’horreur a été évitée de justesse grâce à l’intervention rapide de la police locale, qui a interrompu l’acte macabre.
Selon des informations exclusives de Seneweb, l’homme aurait séquestré ses deux enfants dans sa chambre avant de commencer à trancher la gorge de sa cadette, A. F. La fillette blessée a été immédiatement conduite aux soins intensifs de l’hôpital de Fann.
Les sources indiquent que C. F. aurait basculé dans la démence après son retour au Sénégal suite à un long séjour en France. Les Échos du jour rapportent que lors de ses crises, il terrorisait sa famille et proférait des menaces. En raison de son état mental, il avait suspendu ses activités commerciales et suivait un traitement à l’hôpital psychiatrique de Thiaroye, avec le soutien de son épouse.
Lors de sa dernière crise, l’homme aurait séquestré ses deux filles, criant le nom d’un membre de sa belle-famille et proférant des menaces. Il aurait accusé la famille de comploter contre lui et aurait averti qu’une tentative de le tuer aboutirait à deux cadavres dans la maison.
L’incident a plongé la famille dans le choc, mettant en lumière les défis liés à la santé mentale et à ses conséquences dévastatrices sur la vie familiale. Les autorités enquêtent sur l’affaire pour comprendre les circonstances exactes et déterminer les actions à entreprendre pour assurer la sécurité de tous les membres de la famille.
Sous le choc, la communauté de Thiaroye-Sant Yalla a échappé de peu à une tragédie lorsque C. Fall, un père de famille de 51 ans souffrant de troubles psychologiques, a tenté d’égorger ses deux jeunes filles, âgées de 3 et 5 ans.
Le drame a été évité grâce à l’intervention rapide de la police, qui a défoncé la porte de la chambre où C. Fall s’était retranché avec un couteau à la main. Malgré les efforts de la police pour le raisonner, il avait déjà commencé à infliger des blessures à sa fille de 3 ans.
C. Fall sera interné pour recevoir les soins nécessaires, et sa fille, bien que blessée au cou, est hors de danger. L’incident souligne l’importance cruciale de la sensibilisation et du soutien aux personnes souffrant de troubles psychologiques, ainsi que de la vigilance communautaire pour prévenir de tels drames.
A 22 ans, il n’est pas toujours évident de marquer le sport par son empreinte. Pourtant, cette prouesse, Babacar Lam dit Makane l’a réussi. Sous les couleurs de Sacré-Cœur Handball depuis 2016, le demi-centre a déjà étoffé son palmarès qu’il avait déjà installé avec le club de son fief, Thiaroye Handball.
Joueur polyvalent pouvant évoluer comme arrière gauche et même officier comme arbitre à ses heures perdues, Babacar est un ambitieux averti des enjeux de son époque. Pour cet inconditionnel du Barça, les études et le sport font un mariage parfait au point de ne pas sauter à l’étage supérieur malgré sa passion dévorante pour le hand.
« Un jour, j’ai quitté Thiaroye pour m’y rendre mais une fois arrivé là-bas, il n’y avait pas d’entraînement. Le pire, je n’avais pas d’argent pour rentrer à Thiaroye. Alors j’ai préféré courir de Sacré-Cœur à Thiaroye, comme si je faisais le footing »
D’où est-ce que tu as appris le hand, peux-tu nous rappeler ton parcours ?
J’ai appris le handball à Thiaroye handball club qui est mon club formateur. En 2015, je fus le champion régional avec Thiaroye handball chez les cadets. En 2016 je quitte Thiaroye pour sacré cœur handball c’est ici que j’ai obtenu ma première sélection en équipe nationale en 2017. En 2018 je faisais partie des joueurs sélectionnés pour aller jouer la Challenge Trophy en Mauritanie en catégorie cadet où j’ai joué tous les matchs jusqu’en finale. Mais malheureusement, on a perdu la finale devant la Guinée.
En 2021, j’ai gagné mon premier trophée avec Sacré-Cœur handball devant Golf en championnat régional de Dakar. Mais à cette époque, il n’y avait pas de deuxième division. Arrivé en tournois de montée, Kaffrine nous a sorti des play-offs. En 2022 je suis encore champion régional avec Sacré-Cœur. Cela nous a permis de monter en D2 et j’ai terminé meilleur joueur de ce championnat, pour la deuxième fois de suite. Sur cette même année, l’équipe nationale juniore m’a appelé et je fus le capitaine. Ironie du sort, c’était encore la Guinée qui allait nous battre en finale.
« Depuis tout petit, j’ai un slogan qui dit : “Quand c’est dur, seuls les durs passent’’. Et je travaille toujours très dur sans renoncer »
Comment se passe ta saison avec Sacré-Cœur ?
Ma saison avec sacré cœur s’est passé comme suite. Nous étions dans une poule de 4 équipes (Sacré-Cœur, Saltigué, UGB, Espoir du Walo). Nous avons lancé la saison par une victoire mais UGB a fait mieux dans cette poule pour terminer à la première place et accéder en première division.
Quelles sont tes qualités en tant que joueur ?
Moi en tant que joueur, mes qualités sont la discipline, la détermination et surtout l’endurance. A chaque match, je me dis que c’est moi qui dois gagner le match en faisant tout mon possible. Parce que, depuis tout petit, j’ai un slogan qui dit : “Quand c’est dur, seuls les durs passent’’. Et je travaille toujours très dur sans renoncer.
Comment organises-tu ton emploi du temps entre les études et le sport ?
Ce n’est pas toujours facile mais il faut une organisation rigoureuse. Parce que si je suis au niveau où j’en suis aujourd’hui, je suis obligé de faire sport-études. Par conséquent, j’ai réservé les mercredis et les samedis pour aller à Sacré-Cœur. Et les autres jours, je m’entraîne dans des clubs qui ne sont pas très loin de Thiaroye comme Yeumbeul ou Malika. Cela me permet d’avoir plus de temps de rentrer chez moi et d’apprendre mes cours. Et c’est un rythme qui me va très bien du moment que je m’en sors très bien avec les études.
Quel est le rôle de la famille dans ta carrière ?
Le rôle de ma famille est très important ! Parce que ma mère (Qu’Allah lui pardonne ses péchés) qui est décédée en 2019 a joué un rôle essentiel à travers ses douas. Et je me rappelle même qu’elle me donnait toujours de quoi payer le transport pour faire la navette entre Thiaroye et Sacré-Cœur. Mon père qui se sacrifie jusqu’à présent. (Mention à ma tente Maman badiène). Tout cela montre l’importance de ma famille que j’essaye de rendre heureuse et fière. Parfois même je les invite lors de mes gros matchs car ma famille est une source de motivation pour moi.
« J’ai réservé les mercredis et les samedis pour aller à Sacré-Cœur. Et les autres jours, je m’entraîne dans des clubs qui ne sont pas très loin de Thiaroye comme Yeumbeul ou Malika. Cela me permet d’avoir plus de temps de rentrer chez moi et d’apprendre mes cours »
A quelles difficultés es-tu confronté dans la pratique du handball ?
Les difficultés sont si nombreuses mais alhamdoulilah. Je me rappelle que lorsque je commençais, j’avais seulement une paire de « chaussures plastiques ». Je m’entrainais avec et j’ai même joué avec pendant des mois à Thiaroye. Je me souviens aussi qu’à l’époque, j’avais un problème de licence. Je me rappelle lors d’un match, on m’a dit que je n’allais pas jouer et j’ai pleuré pendant toute la rencontre.
Arrivé à Sacré-Cœur aussi, à mes débuts, j’ai beaucoup galéré. Un jour, j’ai quitté Thiaroye pour m’y rendre mais une fois arrivé là-bas, il n’y avait pas d’entraînement. Le pire, je n’avais pas d’argent pour rentrer à Thiaroye. Alors j’ai préféré courir de Sacré-Cœur à Thiaroye, comme si je faisais le footing. Tout cela parce que j’ai un amour inexplicable pour cette discipline.
J’ai failli aussi abandonner mes études dès la classe de 6e. Mais heureusement, je suis dans un club où ils nous encouragent à étudier. A part ça, je peux aussi citer les matchs perdus surtout la finale perdue contre la Guinée Conakry en 2018. Cela m’a marqué parce que c’était ma première sélection en équipe nationale du Sénégal.
As-tu des objectifs particuliers à court et à long terme ?
J’ai des objectifs car toute personne veut la réussite dans ce qu’il fait. Mais pour l’instant, je me focalise sur mes études. Ce choix m’a empêché de signer en première division cette année-ci. Mais si Dieu nous prête longue vie, on atteindra nos objectifs.
Quel est ton message aux autorités du monde sportif ?
Mon message pour les autorités du monde sportif c’est d’investir dans la petite catégorie parce que c’est le fondement. Et je lance un appel pour le président de la fédération sénégalaise de handball, honorable député, Mr Seydou Diouf de davantage tendre la main aux handballeurs plus précisément l’équipe masculine on en a besoin.