Alors que les États-Unis multiplient les tensions économiques avec leurs partenaires, Thierno Alassane Sall tire la sonnette d’alarme. Dans un message publié sur sa page Facebook, le député et président de la République des Valeurs met en garde contre les conséquences d’une nouvelle guerre commerciale mondiale, dont les effets pourraient être dramatiques pour des pays comme le Sénégal.
Selon l’ancien ministre, la récente escalade commerciale initiée par Washington – qui n’épargne même pas ses alliés traditionnels – pourrait entraîner une crise économique mondiale. Et dans ce scénario, les pays mal préparés, désorganisés ou sans vision claire, risquent de payer le plus lourd tribut.
« Le monde peut basculer dans une crise dont les premières victimes seront ceux qui ne s’y sont pas préparés », alerte-t-il.
Bien que géographiquement éloigné des grandes zones de conflit économique, le Sénégal n’est pas à l’abri. Pour Thierno Alassane Sall, les répercussions seraient nombreuses et immédiates : ralentissement des échanges, perturbation des chaînes d’approvisionnement, hausse du coût des importations… Et comme souvent, les populations les plus vulnérables seraient les premières touchées.
« Le Sénégal, en apparence éloigné de ce tumulte, risque de subir des contrecoups économiques majeurs. […] Les répercussions sociales toucheront en premier les couches les plus vulnérables. »
Mais au-delà des conséquences économiques, le député pointe un manque de préparation stratégique du pays face aux bouleversements à venir. Selon lui, le Sénégal est « spectateur » dans un monde en pleine reconfiguration géopolitique, sans politique anticipative ou stratégie cohérente.
« Nous restons désorganisés, souvent mal informés, et sans vision cohérente. »
Pour faire face à cette situation, Thierno Alassane Sall appelle le gouvernement à prendre la pleine mesure du contexte mondial. Il plaide pour une stratégie fondée sur l’anticipation géopolitique, la préparation du pays à d’éventuelles crises, et un engagement fort en faveur de la justice sociale.
« Le Sénégal n’est pas hors du monde, et nous ne sommes certainement pas les mieux protégés. Cela doit nous inciter à plus de vigilance, de lucidité et de sérieux. »