Crise Politique au Sénégal : Débat sur la Gouvernance et les Institutions

Le climat politique au Sénégal s’est intensifié avec les récentes déclarations du député Thierno Alassane Sall, président de la République des Valeurs (RV), critiquant sévèrement le Premier ministre Ousmane Sonko. Accusant ce dernier de privilégier une gouvernance par la rue au détriment des institutions établies, Sall a souligné les risques d’un tel comportement dans un pays confronté à de multiples crises.

Lors d’une récente intervention, Sall a déploré le choix de Sonko de mobiliser le soutien populaire à travers des manifestations au marché Colobane, plutôt que de chercher un consensus parlementaire à l’Assemblée nationale. Cette stratégie, selon lui, fragilise la stabilité politique et institutionnelle du Sénégal, déjà mise à mal par une polarisation croissante.

« Gouverner par la rue contre les institutions est un exercice périlleux dans un pays aux mille urgences », a averti Thierno Alassane Sall, exprimant sa préoccupation face à la théâtralisation de la politique sénégalaise. Pour lui, cette approche risque d’exacerber les tensions sociales et politiques, compromettant ainsi les efforts pour surmonter les défis nationaux.

Sall, qui a récemment été candidat à la présidentielle sans succès, a invité le Premier ministre à engager un dialogue constructif à l’Assemblée nationale pour trouver des solutions aux préoccupations urgentes des Sénégalais. Cette démarche vise à rétablir la primauté des institutions démocratiques et à canaliser les aspirations populaires de manière légale et structurée.

Alors que le Sénégal cherche à sortir d’une période de turbulences politiques, les critiques de Thierno Alassane Sall soulèvent des questions cruciales sur la gouvernance et l’équilibre entre la légitimité populaire et institutionnelle. Le débat promet de continuer à animer la scène politique, mettant en lumière les défis persistants de la démocratie et de la gouvernance au Sénégal.

En attendant, l’avenir politique du pays semble suspendu à la résolution de cette impasse entre gouvernement, opposition et institutions, avec des implications potentielles importantes pour la stabilité et le développement national.

VIVES RÉACTIONS APRÈS SON ANNONCE DE FAIRE LA DPG DEVANT “SON” ASSEMBLÉE : Sonko poursuivi jusqu’à son dernier retranchement

La menace du Premier ministre, Ousmane Sonko, de faire sa Déclaration de Politique Générale (DPG) en dehors de l’Assemblée nationale, devant une assistance qu’il choisira lui-même, a suscité une vague de critiques. Des personnalités publiques, pour la plupart, politiques, comme Zahra Iyane, Juge Dème, Madiambal, Thierno Alassane Sall et Thierno Bocoum ont exprimé leur réticence.

Dans une lettre-réponse au député Guy Marius Sagna, le Premier ministre, a fourni des éclaircissements sur sa prochaine Déclaration de Politique Générale (DPG). Se disant prêt et impatient de s’adonner à cette tâche, le chef du Gouvernement a, toutefois, posé ses conditions. “En cas de carence de l’Assemblée, d’ici le 15 juillet 2024, je tiendrai ma Déclaration de Politique générale devant une assemblée constituée du peuple sénégalais souverain, de partenaires du Sénégal et d’un jury composé d’universitaires, d’intellectuels et d’acteurs citoyens apolitiques. Ce sera l’occasion d’un débat libre, ouvert et, à coup sûr, de qualité largement supérieure”, menace-t-il.
En effet, Ousmane Sonko et ses alliés estiment que “le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale en vigueur ne tient pas compte du Premier ministre puisqu’il n’a pas été actualisé suite à la restauration du poste de Premier ministre par la loi n°2021-41 du 20 décembre 2021 portant révision de la Constitution”.
Ces allégations ont fait surgir beaucoup de personnalités publiques de leur réserve pour recadrer le Premier ministre.

“Vous ébranlez les fondements mêmes de notre démocratie” : Zahra Iyane Thiam

Zahra Iyane Thiam, ancienne ministre et membre de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), a récemment exprimé de vives critiques à l’égard de la décision du Premier ministre Ousmane Sonko Dans une lettre ouverte adressée au Premier ministre, elle affirme: “En refusant de vous soumettre à cette obligation, vous ébranlez les fondements mêmes de notre démocratie”.
Pour elle, l’urgence proclamée par le Premier ministre semble contradictoire avec son inaction actuelle. « Si tel est le cas, pourquoi ne pas respecter l’esprit de l’article 55 de la Constitution en la présentant immédiatement ? Votre impatience déclarée contraste fortement avec votre inaction », a-t-elle précisé.
En outre, Zahra Iyane Thiam a contesté l’interprétation restrictive des délais de présentation de la DPG par le Premier ministre, suggérant que cela pourrait être perçu comme une tentative de gagner du temps plutôt que de respecter les obligations constitutionnelles de transparence et de responsabilité.
Elle a également critiqué la justification selon laquelle les dispositions relatives à la DPG avaient été abrogées après la suppression du poste de Premier ministre en 2019. Elle a rappelé que depuis la restauration de ce poste en 2021, les députés de la coalition avaient eu amplement le temps de proposer une mise à jour du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. « Leur passivité à cet égard et l’invocation de cet argument aujourd’hui suggèrent une volonté de contourner vos obligations plutôt qu’une véritable contrainte légale », a-t-elle affirmé.

Ce sont des “procédés dilatoires”, d’après le juge Dème

Dans une déclaration écrite, le juge Déme a remis en question la sincérité des députés de la majorité présidentielle et du Premier ministre, Ousmane Sonko, envers les obligations constitutionnelles de transparence et de responsabilité gouvernementale. Il a souligné que malgré les débats juridiques entourant le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, l’article 55 de la Constitution est clair : le Premier ministre est légalement tenu de présenter sa DPG devant l’Assemblée nationale après sa nomination.
Thierno Hamidou Dème a exprimé sa déception face aux tentatives qu’il qualifie de “procédés dilatoires” du Premier ministre pour éviter cette obligation constitutionnelle fondamentale, mettant en péril les fondements institutionnels de la démocratie sénégalaise. Il a ajouté que l’engagement envers le respect des institutions et des règles de droit devrait être une priorité indiscutable pour toutes les parties prenantes du pays.
Le député Thierno Alassane Sall regrette que l’opinion et les politiques s’attardent sur une telle question alors que les urgences sont ailleurs tout en conseillant à Ousmane Sonko de se plier aux lois et règlements. « Le Premier ministre menace d’aller faire sa déclaration de politique générale au marché Sandaga si cela lui plaît. Plutôt que de lancer un ultimatum à l’Assemblée nationale, à qui il est tenu de par la Constitution de s’adresser, Ousmane Sonko serait mieux inspiré de se rapprocher de cette institution et de trouver une solution à cette “crise factice”», déplore-t-il.

Un “précédent dangereux”, à en croire Thierno Bocoum

Thierno Bocoum, leader du mouvement AGIR, a exprimé une forte désapprobation sur les réseaux sociaux suite à la récente déclaration du Premier ministre Ousmane Sonko. Il a mis en garde contre les implications d’une possible tenue de la Déclaration de Politique Générale (DPG) en dehors de l’Assemblée nationale. “Une DPG en dehors de l’Assemblée nationale serait un précédent dangereux et d’une atteinte grave aux institutions de la République”, a-t-il considéré.

“Un coup d’État” pour Madiambal Diagne

L’administrateur du Groupe Avenir Communication et journaliste a dénoncé “un coup d’État”. Sur X, anciennement dénommé Twitter, il écrit : « Ousmane Sonko annonce son coup d’État pour le 15 juillet 2024. Il a osé écrire : En cas de carence de l’Assemblée, d’ici le 15 juillet 2024, je tiendrai ma Déclaration de Politique générale devant une assemblée constituée du peuple sénégalais souverain, de partenaires du Sénégal et d’un jury composé d’universitaires, d’intellectuels et d’acteurs citoyens apolitiques. Ce sera l’occasion d’un débat libre, ouvert et, à coup sûr, de qualité largement supérieure ».


La Dakaroise

Thierno Alassane Sall: Pour une Gouvernance Fondée sur le Respect Constitutionnel

Le député Thierno Alassane Sall, président de la République des Valeurs, s’est récemment exprimé au sujet des récentes controverses entourant la déclaration de politique générale du Premier Ministre. Critiquant ses collègues de la coalition Yewwi Askan Wi pour avoir, selon lui, contourné la Constitution, Sall a souligné l’importance de respecter scrupuleusement les préceptes constitutionnels.

En particulier, il a mis en lumière l’article 55 de la Constitution sénégalaise qui stipule que le Premier Ministre doit présenter sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale après sa nomination. Pour Sall, ce principe fondamental ne doit pas être enfreint, même sous prétexte de règlement intérieur parlementaire.

Sall a vigoureusement défendu la nécessité pour le nouveau régime de se reconstruire sur des bases solides, en rétablissant la primauté de la Constitution et en renforçant les institutions affaiblies. Il a souligné que cette démarche ne nécessite pas de ressources financières particulières, mais plutôt un engagement résolu à respecter l’héritage démocratique du pays.

En conclusion, Thierno Alassane Sall a appelé à une gouvernance où l’histoire et les principes démocratiques guident toutes les actions gouvernementales, rejetant fermement tout compromis qui pourrait compromettre ces valeurs fondamentales.

Cette déclaration marque une contribution importante au débat public sur la gouvernance constitutionnelle et démocratique au Sénégal, positionnant Thierno Alassane Sall comme un défenseur éminent de l’état de droit et de la transparence institutionnelle.

DPG: Thierno Alassane Sall appelle les nouvelles autorités au respect de la constitution

L’article 55 de notre Constitution dispose : « Après sa nomination, le Premier Ministre fait sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale. »

Cette obligation constitutionnelle n’a pas besoin d’être ensérée dans des délais. Le Premier ministre doit faire sa déclaration de politique générale avant que le Gouvernement ne pose des actes dans le sens de l’exécution d’un quelconque programme et il va sans dire c’est déjà le cas.

Invoquer le règlement intérieur de l’Assemblée nationale pour se dérober à une disposition constitutionnelle n’est franchement pas le chemin de la rupture.

Le nouveau régime est, d’abord, attendu dans le respect scrupuleux de la Constitution et la reconstruction des institutions abîmées. Cela ne demande ni financement ni ressources. Sauf celles que l’on doit avoir en propre : se mettre à la hauteur de l’histoire et garantir une gouvernance démocratique.

Thierno Alassane Sall

Thierno Alassane Sall sur l’affectation du général Kandé : « C’est un précédent dangereux pour notre armée… »

L’affectation du Général Souleymane Kandé en Inde suscite une vive réaction de la part du député Thierno Alassane Sall, qui critique les récentes décisions du régime et met en garde contre les dangers de la politisation des forces de défense. Selon lui, ces actions compromettent les traditions républicaines et révèlent des fractures inquiétantes au sein des institutions sénégalaises.

L’affectation du Général Souleymane Kandé en Inde, l’un des hommes les plus respectés de notre armée républicaine, m’incite à sortir prématurément de la période d’observation que je m’étais imposée.
Nul ne saurait dénier au chef suprême des Armées la faculté d’affecter les officiers supérieurs, mais ce pouvoir discrétionnaire, à moins de prétendre relever du divin, ne saurait se soustraire des traditions républicaines ou faire fi du mérite ou de la cohérence dans l’emploi des hommes. À en croire l’émoi suscité par la nouvelle de l’affectation du Général Kandé, on est plus proche d’un cas typique de bannissement d’un officier encombrant.

À quel titre
De fait, des décisions récentes du nouveau régime révèlent des tendances inquiétantes dans la gestion de nos institutions. Étendre aux forces de défense et de sécurité les limogeages en cascade qui touchent la haute administration lors des alternances politiques serait un précédent dangereux pour notre Armée jusqu’ici réputée républicaine. Ce serait accréditer l’idée, qu’il y a, dans les rangs de nos FDS, des lignes de fracture suivant les allégeances supposées.
Promouvoir par décret un officier de gendarmerie radié et bannir dans la foulée un Général dont la réputation va bien au-delà des troupes, est un précédent fâcheux, en rupture des traditions de notre pays.
Il est de mon devoir de citoyen et de député de sonner la trompette de l’alarme et d’inviter le président de la République à ne pas céder à la tentation de la chasse aux sorcières. Il est élu pour panser les fractures béantes de notre pays, qui se donnent à voir particulièrement dans l’administration, la Justice, l’Université. Même sans appel à candidature, beaucoup mieux aurait pu être fait par une approche plus inclusive.«

Thierno Alassane Sall

Maguette Thiam : Thierno Alassane Sall pleure la perte d’un héros

La nouvelle du décès de Maguette Thiam, survenue hier dimanche, a profondément ému Thierno Alassane Sall, leader de la République des Valeurs, qui rend hommage à cet homme qu’il considère comme l’un de ses héros.

Sur son compte X, Thierno Alassane Sall exprime son chagrin en déclarant : “C’est avec le sentiment qu’un de mes derniers héros s’en va, que j’apprends la nouvelle bouleversante de sa disparition. La Nation doit à cet homme discret, qui n’a jamais rien demandé pour lui, mais voulait le meilleur pour le Peuple pour le salut duquel il a tout donné.”

Maguette Thiam, selon Thierno Alassane Sall, occupe une place éminente parmi ses héros. Il le décrit comme “un homme brillant et humble, passionnément épris du Sénégal, désintéressé jusqu’à l’ascétisme. Mathématicien doué, intellectuel d’une rare profondeur, il a depuis l’époque de And Sopi jusqu’à ce jour, participé à susciter la vocation révolutionnaire en de nombreux cadres politiques.”

En cette période de deuil, Thierno Alassane Sall adresse ses condoléances les plus sincères à la famille, aux proches et aux camarades de Maguette Thiam. Il termine son témoignage en priant pour que son âme repose en paix.

La disparition de Maguette Thiam laisse un vide dans le cœur de Thierno Alassane Sall et de nombreux Sénégalais qui reconnaissent en lui un homme engagé et dévoué au service de son pays.

Thierno Alassane Sall : Un Appel à la réconciliation et à la réflexion après les élections Présidentielles

Dans un geste de conciliation et de respect envers la volonté du peuple sénégalais exprimée lors des récentes élections présidentielles, Thierno Alassane Sall, candidat malheureux à la présidentielle de 2024, a adressé un message empreint de sagesse et de pragmatisme à ses partisans et à l’ensemble de la nation.

Dans ce message, initialement destiné aux membres et sympathisants de son parti, La République des Valeurs, Thierno Alassane Sall a tout d’abord salué le travail remarquable accompli par ses partisans, depuis la collecte des parrainages jusqu’à la défense des principes constitutionnels lors de l’affaire de la double nationalité de Karim Wade. Il a également souligné l’engagement et la détermination de son équipe, malgré les obstacles rencontrés en cours de route.

Le candidat malheureux a ensuite reconnu que malgré leurs meilleurs efforts, le scrutin a pris la forme d’un référendum implicite, où une grande partie de l’électorat était déterminée à empêcher un prolongement du règne de l’ancien président Macky Sall au-delà du 2 avril. Il a évoqué la frustration grandissante du peuple face à des politiciens en qui il avait placé sa confiance, mais qui semblaient plus préoccupés par leurs intérêts personnels que par le bien-être de la nation.

Dans un geste de réconciliation et de dépassement des clivages politiques, Thierno Alassane Sall a appelé à soutenir le nouvel élu et à lui souhaiter le succès dans ses nouvelles fonctions présidentielles. Il a souligné que la réussite de celui-ci serait bénéfique pour l’ensemble du Sénégal, et a invité ses partisans à faire preuve de réflexion et d’autocritique afin de mieux comprendre les raisons de leur défaite et d’améliorer leur action politique à l’avenir.

Ce message de Thierno Alassane Sall témoigne d’une attitude responsable et constructive, mettant en avant l’intérêt supérieur de la nation au-delà des clivages partisans. Il encourage également à un examen de conscience et à une remise en question salutaire pour le futur de La République des Valeurs et de la politique sénégalaise dans son ensemble.

Thierno Alassane Sall à la RTS : Les points clés de son intervention pendant le temps d’antenne

Lors de son premier passage à la RTS dans le cadre du temps d’antenne qui lui est attribué pendant la campagne présidentielle, Thierno Alassane Sall a mis en avant plusieurs points majeurs de son programme et de sa vision pour le Sénégal. Voici les points clés de son intervention :

  1. Autosuffisance alimentaire par l’agriculture : Thierno Alassane Sall a promis de faire du Sénégal un pays autosuffisant en matière alimentaire en mettant l’accent sur le secteur agricole. Il a cité l’exemple du Bangladesh, soulignant que malgré une population plus importante et moins de terres arables, ce pays a réussi à atteindre l’autosuffisance alimentaire.
  2. Leadership régional : Le candidat de la République des valeurs aspire à faire du Sénégal un leader dans la région. Il a formulé des ambitions claires pour renforcer la position du pays sur la scène régionale.
  3. Indépendance des institutions et de la justice : Thierno Alassane Sall s’est engagé à régler de manière définitive la question de l’indépendance des institutions et de la justice au Sénégal. Il vise à restaurer la confiance des citoyens dans ces institutions cruciales.
  4. Vitrine de la démocratie en Afrique de l’Ouest : Le leader de la République des valeurs a exprimé son désir de faire du Sénégal une vitrine de la démocratie en Afrique de l’Ouest, soulignant l’importance de consolider les principes démocratiques dans le pays.
  5. Préservation des ressources naturelles : Thierno Alassane Sall a souligné l’importance de préserver les ressources naturelles du Sénégal. La durabilité environnementale est un aspect crucial de son programme.

L’intervention de Thierno Alassane Sall à la RTS offre un aperçu de ses priorités et de sa vision pour le Sénégal, alors que la campagne présidentielle continue de prendre de l’ampleur.

Incertitude sur la date de la présidentielle au Sénégal : Thierno Alassane Sall crée la confusion

Thierno Alassane Sall, candidat à l’élection présidentielle sénégalaise de mars 2024, a semé le doute sur la date du scrutin dans un message diffusé sur les réseaux sociaux. Alors que certaines sources, dont le journal “l’Observateur”, affirment que le Conseil constitutionnel serait en accord avec la date du 24 mars proposée par le président Macky Sall, Thierno Alassane Sall prétend avoir reçu une réponse officielle du Conseil constitutionnel fixant la date au 31 mars.

Dans son message, le candidat partage la décision présumée du Conseil constitutionnel, établissant le 31 mars 2024 comme la date officielle de l’élection présidentielle. Il exprime sa gratitude envers ceux qui défendent la République et préservent la démocratie, rendant également hommage à ceux qui ont sacrifié leur vie pour le respect de la Constitution.

Thierno Alassane Sall rappelle que les décisions du Conseil constitutionnel sont incontestables et enjoint au président de la République et à son administration de s’y conformer. Il souligne l’aspect inédit de la situation, avec une campagne électorale se déroulant pendant le carême et le ramadan, et le vote prévu le jour de Pâques.

Malgré ces circonstances exceptionnelles, le candidat demeure convaincu que le peuple sénégalais fera preuve de courage et de détermination pour exercer son droit de vote. Il espère que cette élection permettra de clore le chapitre difficile traversé par le pays.

La déclaration de Thierno Alassane Sall provoque des interrogations sur la date effective de l’élection présidentielle, générant ainsi un climat d’incertitude parmi les électeurs et les acteurs politiques au Sénégal.

Amnistie au Sénégal : Thierno Alassane Sall dénonce un aveu d’incapacité de l’État

Le député Thierno Alassane Sall s’est prononcé fermement contre le projet de loi d’amnistie actuellement en cours d’examen à l’Assemblée nationale du Sénégal, annonçant qu’il ne votera pas en faveur de cette proposition. Pour le parlementaire, cette loi constitue un “aveu de l’incapacité de l’État du Sénégal” à remplir sa mission régalienne, soulevant des préoccupations majeures quant à la gestion des responsabilités et à la préservation de la démocratie.

Assemblée Nationale / Les Vérités de Thierno Alassane Sall aux députes de Benno et Wallu

Selon Thierno Alassane Sall, la loi d’amnistie en question est perçue comme un “deal politique” visant à reporter l’élection présidentielle et à intégrer d’autres acteurs dans le paysage politique. Cette affirmation soulève des interrogations sur les motivations réelles derrière cette législation et alimente les craintes quant à l’intégrité du processus électoral.

Le député ne mâche pas ses mots envers le président de la République du Sénégal, déclarant que cette loi représente un “aveu d’incapacité” de l’État à assumer ses responsabilités fondamentales. Il pointe du doigt une période de trois ans au cours de laquelle l’État n’a pas réussi à établir clairement les responsabilités dans certaines affaires, jetant ainsi une ombre sur la capacité de l’administration à garantir la justice et à assurer la sécurité nationale.

L’opposition de Thierno Alassane Sall à la loi d’amnistie s’inscrit dans un contexte politique tendu, où la question de la transparence, de la responsabilité et de la préservation des institutions démocratiques est au cœur des débats. Cette prise de position souligne les tensions croissantes entre les différents acteurs politiques et met en évidence les enjeux cruciaux liés à la préservation de la démocratie au Sénégal.

En révélant ses inquiétudes et en refusant de soutenir la loi d’amnistie, Thierno Alassane Sall s’inscrit comme une voix dissidente, appelant à une réflexion approfondie sur les implications politiques et sociales de cette législation controversée. L’issue de ce débat législatif aura des répercussions significatives sur le paysage politique sénégalais et pourrait façonner l’avenir de la démocratie dans le pays.

Thierno Alassane Sall fustige le projet de loi d’amnistie : “Un aveu d’échec de l’État

Le député Thierno Alassane Sall a pris la parole avec véhémence à l’Assemblée nationale, condamnant fermement le projet de loi d’amnistie en cours de débat. Pour le candidat à la Présidentielle et Président du parti de la République des Valeurs, cette loi représente une trahison envers le peuple sénégalais, en particulier envers les victimes des événements de février 2021 et février 2024.

Thierno Alassane Sall a qualifié le projet de loi d’amnistie d’aveu d’échec de l’État sénégalais dans sa mission de faire la lumière sur les circonstances de la mort de nombreux jeunes. Selon lui, cette législation s’inscrit dans le cadre d’un coup d’État constitutionnel, remettant en question les fondements démocratiques du pays.

Le Président du parti de la République des Valeurs a également appelé ses collègues parlementaires, qu’il a qualifiés de “ceux qui aboient au fond de la salle”, à méditer sur la douleur des proches des victimes. Il a illustré ses propos en mentionnant le cas tragique de Lansana Diaité, décédé en détention, ainsi que les mères d’Oumou Kalsoum et Fatoumata Bintou Diallo, mortes dans des circonstances dramatiques.

Thierno Alassane Sall a annoncé catégoriquement qu’il ne votera pas en faveur de cette loi d’amnistie, exprimant sa fierté de défendre les principes républicains. Il a critiqué le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, soulignant l’absence de référence aux victimes dans l’exposé des motifs du projet de loi, ce qui, selon lui, démontre une insensibilité choquante envers ceux qui ont souffert des événements récents.

Cette prise de position forte de Thierno Alassane Sall souligne les tensions politiques entourant la loi d’amnistie au sein de l’Assemblée nationale, mettant en lumière les divisions profondes au sujet de cette législation controversée. Les débats se poursuivent, et l’issue du vote reste incertaine, avec des implications potentielles significatives pour l’avenir politique du Sénégal.

Thierno Alassane Sall rejette le projet d’amnistie : Une voix de résistance pour la vérité et la justice

Dans un geste de résistance contre le projet de loi d’amnistie, Thierno Alassane Sall, député à l’Assemblée nationale du Sénégal, a annoncé qu’il ne soutiendrait pas cette mesure controversée. Dans un communiqué rendu public ce lundi, M. Sall a exprimé ses préoccupations quant aux conséquences de cette amnistie sur la mémoire des victimes des manifestations et sur les familles en quête de vérité.

“À qui profite l’amnistie ?”, s’interroge M. Sall, soulignant les violences et les souffrances infligées lors des manifestations passées. Il rappelle les tragédies qui ont marqué ces événements, telles que les victimes par balles, les femmes brûlées vives à bord de bus, les jeunes handicapés à vie, et les dommages infligés aux biens publics et privés.

En tant que président du parti de la République des Valeurs et candidat à l’élection présidentielle, M. Sall insiste sur l’importance de la vérité et de la justice pour les victimes et leurs familles. Il dénonce la tentative d’occulter la vérité au profit de quelques-uns, appelant à la lumière sur les circonstances des événements et à la responsabilité des auteurs.

Pour M. Sall, accorder l’impunité sans vérité ni réponses aux questions des victimes et de la population est un nouvel acte de violence. Il souligne que la vérité doit précéder le pardon, et que les victimes méritent la reconnaissance de leur souffrance et la recherche de responsabilité.

Face à la pression politique pour l’amnistie, la voix de Thierno Alassane Sall résonne comme un appel à la conscience collective et à la responsabilité citoyenne. Son engagement pour la vérité et la justice incarne l’espoir d’une société qui refuse d’oublier les souffrances passées et qui aspire à un avenir fondé sur les principes de dignité et de responsabilité.

Thierno Alassane Sall accuse : Les dessous d’un prétendu “dialogue inclusif”

Dans le contexte tendu des préparatifs électoraux au Sénégal, les récentes déclarations du candidat à la présidentielle Thierno Alassane Sall ont jeté une lumière crue sur les manœuvres politiques en coulisses. Le représentant de la République des Valeurs (RV) a vivement critiqué ce qu’il qualifie de “mascarade” orchestrée par le président Macky Sall sous le prétexte d’un dialogue inclusif avec les candidats recalés.

Dans une déclaration publique, Thierno Alassane Sall a vertement dénoncé les prétendues négociations souterraines qui, selon lui, visaient en réalité à saper le processus électoral en cours. Il affirme que ces discussions étaient une façade pour justifier ce qu’il considère comme un “coup d’État constitutionnel” perpétré par Macky Sall. Le candidat TAS accuse certains acteurs d’avoir proposé des compromis “coupables”, notamment l’échange d’amnisties contre une élection plus inclusive.

Pour Thierno Alassane Sall, ces manœuvres dissimulées ne sont rien de plus qu’une tentative délibérée de déstabiliser le pays et de saper la démocratie sénégalaise. Il met en garde contre les conséquences potentiellement désastreuses de ces compromis politiques, soulignant que la paix durable ne peut être fondée sur le mépris des lois et des institutions démocratiques.

Dans un contexte où les tensions politiques sont déjà à leur comble, ces révélations mettent en lumière les enjeux cruciaux des prochaines élections présidentielles. Alors que le Sénégal s’apprête à prendre des décisions historiques pour son avenir politique, il est essentiel que le processus électoral reste transparent, juste et démocratique. Les déclarations de Thierno Alassane Sall soulignent l’urgence d’un engagement sincère en faveur d’un dialogue ouvert et honnête pour garantir l’intégrité du processus démocratique au Sénégal.

Thierno Alassane Sall critique Abdou Diouf et Abdoulaye Wade et appelle à la vérité pour la paix

Thierno Alassane Sall, ancien ministre sénégalais et figure politique éminente, a vivement critiqué les anciens présidents Abdou Diouf et Abdoulaye Wade pour leurs positions sur le dialogue et l’amnistie. Dans une déclaration poignante, il a souligné l’assassinat impuni de Babacar Sèye, vice-président du Conseil constitutionnel, qualifiant ce crime d’odieuse tache dans l’histoire politique du Sénégal.

Sall a accusé les précédents dialogues et lois d’amnistie d’avoir permis à leurs commanditaires de piller l’État et la République. Il a déploré que ces initiatives n’aient pas favorisé un véritable progrès, mais aient plutôt conduit au pillage à grande échelle du pays.

Il a également critiqué le manque de compassion envers les migrants qui risquent leur vie en mer, soulignant que les anciens dirigeants n’ont pas entendu leurs cris de détresse.

Sall a pointé du doigt une “démocratie de l’impunité” où les mêmes acteurs politiques, d’hier et d’aujourd’hui, cherchent à maintenir un système injuste. Il a également accusé Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, ainsi que Macky Sall, de collaborer dans leurs ambitions personnelles et claniques, au détriment de la Constitution et de la justice équitable.

Pour Sall, le véritable dialogue et la paix ne peuvent être atteints que par la vérité et le respect de la Constitution. Il a souligné que le 3 avril 2024 aurait dû être un nouveau départ, marqué par la libération des prisonniers injustement détenus et la restauration de la justice équitable. Cependant, il a exprimé sa crainte que les accords en cours n’aboutissent à une impunité généralisée.

En conclusion, Sall a réaffirmé que les conditions d’un dialogue sincère et inclusif exigent le respect de la Constitution et le départ de Macky Sall. Il a mis en garde contre une paix illusoire qui ne repose pas sur la vérité, soulignant que la véritable paix doit être fondée sur la justice et la transparence.

Thierno Alassane Sall pointe du doigt la France et la CEDEAO suite au report de la présidentielle au Sénégal

La récente révision de la Constitution du Sénégal, approuvée par l’Assemblée nationale et prolongeant le mandat du Président Macky Sall jusqu’au 15 décembre 2024, a suscité une vive réaction de la part du député Thierno Alassane Sall. Dans un message publié sur sa page Facebook, il a accusé le président sénégalais, ainsi que la France et la CEDEAO, de violation flagrante de la Constitution et de manœuvres antidémocratiques.

Dans son post, Thierno Alassane Sall a dénoncé ce qu’il considère comme une usurpation de pouvoir de la part du président Macky Sall, affirmant que celui-ci a outrepassé les limites de la Constitution sénégalaise en prolongeant son mandat au-delà de la date prévue. Il a souligné que cette révision constitutionnelle, votée sous la haute surveillance de la gendarmerie, constitue une grave violation des principes démocratiques du pays.

Thierno Alassane Sall a également critiqué la réaction de la France et de la CEDEAO, qui, selon lui, ont adopté une attitude hypocrite en condamnant les récentes prises de pouvoir militaires au Burkina Faso et au Mali, tout en restant silencieuses face au « putsch » de Macky Sall. Il a souligné le contraste entre l’attitude de ces organisations internationales vis-à-vis des dirigeants africains et leur inaction face aux agissements du président sénégalais.

En appelant les démocrates, républicains et patriotes de tous bords à s’opposer à cette violation de la Constitution et à défendre les principes démocratiques, Thierno Alassane Sall a lancé un appel à l’action pour empêcher toute tentative de consolidation d’un régime autoritaire au Sénégal. Il a souligné l’importance de rester vigilants et de ne pas tolérer les atteintes à la démocratie, quelle que soit leur source.

Cette déclaration de Thierno Alassane Sall met en lumière les préoccupations croissantes concernant l’état de la démocratie et de l’État de droit au Sénégal, ainsi que les tensions politiques entourant le report de l’élection présidentielle. Elle souligne également l’importance de la vigilance citoyenne et de la défense des valeurs démocratiques dans un contexte politique où les libertés fondamentales sont mises à l’épreuve.

Thierno Alassane Sall maintient sa campagne électorale malgré le report de l’élection présidentielle

Malgré la décision surprise du président Macky Sall d’abroger le décret convoquant le corps électoral et de reporter l’élection présidentielle au Sénégal, Thierno Alassane Sall reste déterminé et annonce qu’il poursuivra sa campagne électorale dès ce dimanche.

“Battre Campagne avec Ceux qui Défendent la Constitution”

Sur son compte, le candidat à la présidentielle de 2024 a déclaré : “Je lance ma campagne électorale demain, à Dakar, avec les candidats qui ont choisi de défendre la Constitution.” Cette déclaration souligne sa volonté de maintenir le cap malgré les développements récents dans le pays.

“Rendez-vous au Pont Saint-Lazare”

Thierno Alassane Sall a donné rendez-vous à ses partisans et aux citoyens intéressés au Pont Saint-Lazare, sur la Voie de Dégagement Nord (VDN), à partir de 15 heures. Ce lieu devrait être le point de départ de sa campagne électorale, marquant ainsi son engagement envers le processus démocratique.

Réactions Anticipées et Diversité d’Opinions :

La décision de Thierno Alassane Sall de maintenir sa campagne électorale peut susciter diverses réactions au sein de la classe politique et de la population. Alors que certains pourraient saluer son engagement en faveur de la démocratie, d’autres pourraient exprimer des préoccupations quant à la stabilité et à la légitimité du processus électoral dans ce contexte particulier.

Incidence sur le Contexte Politique :

Le choix de Thierno Alassane Sall de continuer la campagne en dépit du report de l’élection présidentielle pourrait influencer la dynamique politique au Sénégal, mettant en évidence la diversité des opinions et des stratégies parmi les candidats et les partis politiques. Les réactions futures des autres acteurs politiques et de la population aideront à éclairer davantage l’impact de cette décision sur le paysage politique sénégalais.

Présidentielle : Thierno Alassane Sall dément avoir enclenché un recours contre Rose Wardini

Thierno Alassane Sall, candidat à la présidentielle au Sénégal, a catégoriquement démenti les rumeurs circulant selon lesquelles il aurait initié un recours contre la candidature de Rose Wardini, alléguant une possible non-conformité avec l’exigence de nationalité exclusive sénégalaise. Dans un communiqué officiel, Thierno Alassane Sall a réfuté ces allégations et a clarifié sa position.

“Nous tenons à clarifier qu’il n’y a aucune vérité dans ces allégations. Avec la publication de la liste définitive des candidats, la période de dépôt de toute réclamation est révolue, conformément aux dispositions constitutionnelles”, a déclaré Thierno Alassane Sall.

Il a souligné qu’il restait attentif et vigilant, respectant le processus électoral en cours. Thierno Alassane Sall a exprimé son rejet de toute idée de report des élections, soulignant qu’une telle proposition ne reposait sur aucune base juridique. Il a critiqué le Parti démocratique sénégalais (PDS) pour son engagement dans ce qu’il a qualifié de “forcing infondé et insensé” visant à réintroduire Karim Wade dans la course présidentielle.

Le candidat a rappelé que, conformément à la Constitution, l’élection présidentielle était prévue pour le 25 février 2024, et il a souligné que tout arrangement en coulisses ou toute forfaiture contre l’intérêt du peuple ne serait pas toléré.

La scène politique au Sénégal reste tendue, alimentée par des débats intenses autour de la validité des candidatures et des appels à un possible report du scrutin. Les jours à venir s’annoncent cruciaux pour la stabilité politique du pays.

Abdoul Mbaye condamne l’agression de Thierno Alassane Sall à l’assemblée nationale : “Une grave erreur”

Abdoul Mbaye, ancien Premier ministre du Sénégal et président de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (ACT), a réagi avec fermeté à l’agression dont a été victime son collègue député Thierno Alassane Sall lors d’une altercation récente au sein de l’Assemblée nationale.

Dans un post, Abdoul Mbaye a qualifié l’agression de Thierno Alassane Sall par d’autres députés de “grave erreur”. Il a appelé à une profonde réflexion sur les cibles à mettre en lumière dans cette affaire de grande importance.

“Les députés qui se sont permis d’agresser leur collègue Thierno Alassane Sall ont commis une grave erreur”, a dénoncé Abdoul Mbaye.

Pour lui, dans une affaire de cette envergure, l’attention devrait se concentrer sur les personnes désignées comme responsables des faits reprochés plutôt que sur le simple fait de saisir les instances appropriées. Il a souligné que l’essentiel réside dans la décision qui sera prise et les arguments qui la soutiendront, appelant à ne pas égarer l’attention du peuple sur des aspects secondaires de l’affaire.

“L’important n’est pas dans la saisine. L’important est dans la décision et son argumentaire. N’égarons pas le Peuple”, a ajouté Abdoul Mbaye.

Ces remarques interviennent dans un contexte où l’incident à l’Assemblée nationale a suscité de vives réactions et des préoccupations quant au respect des normes démocratiques et du comportement éthique au sein de l’institution législative sénégalaise. La condamnation d’Abdoul Mbaye souligne l’importance de la responsabilité et de l’intégrité dans le processus politique du pays.

Tensions à l’Assemblée nationale : Thierno Alassane Sall annonce une plainte contre les députés du Pds

Le député Thierno Alassane Sall a révélé son intention de déposer une plainte contre les membres du Parti démocratique sénégalais (Pds) à la suite d’un incident survenu lors d’un débat crucial à l’Assemblée nationale. Lors des discussions concernant la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire sur des allégations de corruption visant des membres du Conseil constitutionnel, les députés du Pds ont sciemment bloqué la prise de parole de Sall en se positionnant devant lui.

Cette obstruction a poussé Thierno Alassane Sall à se sentir “violemment” attaqué. Outre la plainte envisagée, le député prévoit de solliciter un rapport auprès du président de l’Assemblée nationale pour éclaircir cet incident troublant. Cette situation met en lumière les tensions politiques existantes et les enjeux liés à la lutte contre la corruption au Sénégal, soulignant les défis persistants auxquels le pays est confronté dans son chemin vers une gouvernance transparente. Restez informés pour les développements futurs sur cette affaire.

«Nous disons non au report des élections », Thierno Alassane Sall s’oppose au PDS et à l’APR

Lors d’une séance plénière de l’Assemblée nationale sénégalaise, Thierno Alassane Sall a exprimé son opposition ferme au Parti démocratique sénégalais (PDS) et à l’Alliance pour la République (APR) qui appellent au report des élections prévues pour le 25 février 2024.

Thierno Alassane Sall, ayant déposé un recours contre la candidature de Karim Wade auprès du Conseil constitutionnel, a critiqué vivement ces partis, les accusant de vouloir perturber l’ordre constitutionnel du pays en prônant le report des élections.

Il a rappelé que la loi confiant au Conseil constitutionnel le contrôle des parrainages a été adoptée suite à un dialogue national, et il s’est opposé fermement à tout report des élections. Selon lui, le peuple sénégalais ne permettra pas un coup d’État constitutionnel, et le processus électoral doit se dérouler conformément à la loi et dans les délais prévus.

Thierno Alassane Sall a souligné qu’il rejette toute tentative de détourner l’ordre constitutionnel du pays et insiste sur le respect des règles électorales établies.

Thierno Alassane Sall physiquement attaqué par des députés du PDS à l’Assemblée nationale (vidéo)

La séance plénière à l’Assemblée nationale sénégalaise a été marquée par des tensions et des violences physiques. Les débats portaient sur la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire visant à examiner les circonstances de l’exclusion de la candidature de Karim Wade à l’élection présidentielle par le Conseil constitutionnel.

Thierno Alassane Sall physiquement attaqué par des députés du PDS à l’Assemblée nationale

Thierno Alassane Sall, qui avait déposé un recours auprès du Conseil constitutionnel contre la candidature de Wade, a tenté de s’exprimer à la tribune. Cela a provoqué une altercation verbale intense au sein de l’Assemblée. Les tensions ont atteint leur paroxysme lorsque des membres du Parti démocratique sénégalais (PDS) se sont approchés du pupitre.

Une confrontation physique s’est ensuivie, impliquant Thierno Alassane Sall et la députée Mame Diarra Fam. La situation a dégénéré lorsque Fam a attaqué physiquement Sall. L’intervention de Guy Marius Sagna a été cruciale pour mettre fin à l’agression.

Cet incident souligne la polarisation et l’animosité entourant les discussions politiques au Sénégal, en particulier en cette période électorale.

République des dealers : Thierno Alassane Sall dénonce la commission d’enquête parlementaire

Le leader de la République des valeurs, Thierno Alassane Sall, a publié un communiqué intitulé “La République des Dealers” dans lequel il critique vivement la démarche de la majorité présidentielle, qualifiant la situation actuelle de “République des dealers”. Il s’exprime particulièrement sur la création d’une commission d’enquête parlementaire visant à confondre deux magistrats et dénonce ce qu’il considère comme une manœuvre politique pour s’emparer de l’électorat du Parti démocratique sénégalais (PDS).

Thierno Alassane Sall souligne que plutôt que de condamner l’attitude de Karim Wade, qui a déposé une déclaration sur l’honneur inexacte au greffe du Conseil constitutionnel, certains politiciens cherchent à récupérer son électorat. Il accuse également le président Macky Sall, son candidat Amadou Ba et le PDS de vouloir décrédibiliser les institutions en mettant en place cette commission d’enquête parlementaire pour des motifs politiques bassement calculés.

Le député s’interroge sur les priorités du Parlement, soulignant qu’aucune enquête n’a été initiée sur des questions graves telles que les fonds Covid, les rapports de l’Inspection générale d’État (IGE) et de la Cour des comptes, ou le contrat PetroTim. Il critique le détournement de procédure et le ciblage de la commission parlementaire, soulignant qu’il existe des mécanismes plus appropriés.

Thierno Alassane Sall conclut en soulignant l’incapacité de la classe politique actuelle à changer le pays avec de telles pratiques politiques et appelle les citoyens à tirer des enseignements de cet épisode.

Seneweb continuera de suivre l’évolution de cette situation politique et les réponses qu’elle suscite au sein de la classe politique sénégalaise.

Le Dakarois Quotidien N°084 – du 18/01/24

Le Dakarois Quotidien N°084 – du 18/01/24
🔴Supposé double nationalité de Karim: Renonciation ou Immixtion Française ?

Qui a intérêt à sauver la candidature de Karim Wade ?

L’immixtion flagrante de la France dans notre processus électoral pour tenter de sauver la candidature de M. Karim Meissa Wade traduit une solidarité entre les tenants de la Françafrique et du néocolonialisme.


Comme par magie, Karim Wade exhibe un décret daté du 16 janvier 2024, par lequel le Gouvernement français le “libère de son allégeance à l’égard de la France”, autrement dit lui retire la nationalité objet de controverses.

Plutôt que de le conforter, ce document le confond et l’enfonce.

En effet, il est aujourd’hui incontestable que :

– Lorsqu’il a officiellement présenté sa candidature en 2019, en accompagnant celle-ci d’une déclaration sur l’honneur affirmant qu’il était exclusivement de nationalité sénégalaise, il était pleinement conscient de perpétrer un acte de parjure. Ce seul fait constitue un motif suffisant pour le Conseil constitutionnel de l’écarter définitivement ;

– Il récidive dans sa compromission, en déposant, pour l’élection présidentielle de 2024, un dossier comprenant une nouvelle déclaration sur l’honneur contraire à la vérité. Karim Wade administre lui-même la preuve qu’à la date du 26 décembre 2023, à l’expiration des délais de dépôt de candidatures, son dossier était irrecevable, car il avait au moins deux nationalités.

En conséquence de ce qui précède, notamment que la perte de sa nationalité française n’est intervenue que le 16 janvier 2024, la contestation de la liste provisoire est fondée. Non seulement cette contestation est fondée, mais Karim Wade doit être retiré de la liste définitive pour deux autres motifs :

– D’une part, les délais de dépôt de dossiers de candidatures ayant été épuisés le 26 décembre, il ne saurait lui être autorisé de compléter son dossier le 16 janvier 2024, soit 3 semaines plus tard, à sa propre initiative.

– D’autre part, le décret du 16 janvier 2024 de l’État français ne pouvant avoir des effets rétroactifs, il demeure constant que Karim Wade a été retenu sur la liste provisoire sans remplir une exigence majeure découlant de la Constitution. S’il avait révélé au Conseil constitutionnel la réalité à cette date de sa double nationalité, comme l’exige la déclaration sur l’honneur, il n’aurait pas été retenu dans la liste provisoire.

La Françafrique doit mourir. Il est étonnant qu’une candidature repêchée par le dialogue national, une forfaiture à laquelle nous avions refusé de participer, soit secourue in extremis par la France. Nous allons faire barrage, face à cette fraternité triangulaire entre la France, le candidat du camp présidentiel Amadou Ba, et le soldat Karim Wade qui ne peut être sauvé que par des manigances flagrantes.

Pour toutes ces raisons, je demeure convaincu que le Conseil constitutionnel tâchera d’honorer ses missions, notamment celle de défendre notre Constitution.

Thierno Alassane Sall
Candidat à l’élection présidentielle
Président du parti République des Valeurs/Réewum Ngor

Double nationalité de Karim Wade : Thierno Alassane Sall dénonce “l’immixtion de la France

Dans un communiqué publié sur ses réseaux sociaux, Thierno Alassane Sall, candidat à l’élection présidentielle au Sénégal, a vivement critiqué ce qu’il qualifie d'”immixtion flagrante de la France dans notre processus électoral” pour soutenir la candidature de Karim Wade. Ce dernier est contesté en raison de sa double nationalité franco-sénégalaise. Emmanuel Macron a signé un décret “libérant” Karim Wade de son allégeance à la France. Thierno Alassane Sall estime que cela traduit une solidarité entre les partisans de la Françafrique et du néocolonialisme.

Le leader du parti République des Valeurs/Réewum Ngor a déposé un recours au Conseil constitutionnel pour invalider la candidature de Karim Wade, soutenant que ce dernier ne remplit pas les conditions d’éligibilité en raison de sa nationalité française. Dans son communiqué, Thierno Alassane Sall souligne que le décret signé par Emmanuel Macron ne fait que confondre et enfoncer Karim Wade, dénonçant les actes de parjure du candidat.

Selon Thierno Alassane Sall, Karim Wade aurait sciemment menti sur sa nationalité lors du dépôt de sa candidature en 2019 et aurait récidivé en 2024. Il estime que la contestation de la liste provisoire est fondée et que Karim Wade doit être retiré de la liste définitive. Il souligne également que le décret du 16 janvier 2024 ne peut avoir d’effets rétroactifs et que Karim Wade aurait dû être exclu de la liste provisoire s’il avait révélé sa double nationalité.

Affaire de la double nationalité : Thierno Alassane Sall conteste la candidature de Karim Wade et saisit le Conseil constitutionnel

L’affaire de la double nationalité continue de faire des vagues dans le paysage politique sénégalais à l’approche de l’élection présidentielle de février 2024. Thierno Alassane Sall, leader de la République des valeurs, a décidé de ne pas rester en marge et de contester la candidature de Karim Wade.

S’appuyant sur les dispositions constitutionnelles qui exigent une nationalité exclusivement sénégalaise pour les candidats à l’élection présidentielle, Thierno Alassane Sall a annoncé qu’il déposerait un recours au Conseil constitutionnel demain mardi. Selon lui, cette exigence vise à garantir l’indépendance du président de la République vis-à-vis de toute puissance étrangère.

“Au nom de la Constitution et du peuple, fidèle aux valeurs que j’ai toujours défendues, je déposerai demain un recours au Conseil constitutionnel pour le respect des dispositions de notre charte fondamentale”, a déclaré Thierno Alassane Sall.

Cette contestation intervient après que Karim Wade ait évoqué la question de sa nationalité, citant ses “sources”. Cependant, ces affirmations ont été démenties par la formation de Me Abdoulaye Wade. Un article récent de Seneweb, appuyé par des documents, a révélé que le candidat du PDS est effectivement inscrit sur le fichier électoral français.

L’évolution de cette affaire promet d’ajouter une dimension particulière à la campagne présidentielle et de susciter des débats sur la scène politique sénégalaise. Restez informés pour les développements ultérieurs de cette situation complexe.

Thierno Alassane Sall dénonce la “double nationalité” présumée de Karim Wade dans la course présidentielle de 2024

Karim Wade, ancien ministre d’État sous la présidence de son père Abdoulaye Wade, a annoncé sa candidature à l’élection présidentielle de 2024, marquant ainsi son retour sur la scène politique après avoir purgé une peine de six ans de prison pour corruption. Cependant, la candidature de Wade est maintenant entachée par les allégations de Thierno Alassane Sall concernant une possible “double nationalité”.

Les déclarations de Thierno Alassane Sall ont suscité des réactions diverses au sein de la classe politique sénégalaise. Les partisans de Karim Wade rejettent catégoriquement les allégations, les qualifiant de tentatives visant à discréditer sa candidature. En revanche, d’autres acteurs politiques appellent à une enquête impartiale pour faire toute la lumière sur cette affaire et établir la vérité.

La remise en question de la nationalité de Karim Wade pourrait avoir des implications majeures sur sa candidature et la dynamique politique du pays. Si les allégations de Thierno Alassane Sall sont fondées, cela pourrait entraîner une disqualification de la candidature de Wade, créant ainsi un vide politique et des changements significatifs dans la course présidentielle.

Thierno Alassane Sall réussit le contrôle des parrainages : Un ouf de soulagement pour sa candidature à la Présidentielle 2024

Bonne nouvelle pour Thierno Alassane Sall dans sa course à la présidence en 2024, car le leader de la République des Valeurs (RV) a réussi à franchir avec succès l’étape cruciale du contrôle des parrainages devant le Conseil constitutionnel.

Lors de cette étape déterminante, Thierno Alassane Sall a pu valider son parrainage avec un total de 49 821 parrains-électeurs, une réalisation qui le qualifie pour participer à l’élection présidentielle à venir.

Cet accomplissement représente un soulagement pour le candidat et son équipe, soulignant l’importance du processus de collecte de parrainages dans le contexte politique sénégalais. Les candidats doivent répondre aux exigences strictes du Code électoral, qui stipule le nombre minimum de parrainages nécessaires pour se qualifier.

Alors que Thierno Alassane Sall poursuit sa campagne présidentielle, cette réussite renforce sa position parmi les candidats éligibles et contribue à façonner le paysage politique en vue des élections présidentielles de 2024. Les électeurs sénégalais, de leur côté, continueront à suivre de près les développements pour prendre des décisions éclairées lors du scrutin à venir.

Thierno Alassane Sall (TAS) exprime ses vœux pour un Sénégal apaisé et réuni autour de ses valeurs sociétales en 2024

À l’aube de l’année 2024, Thierno Alassane Sall, président de la République des Valeurs Réewum_Ngor, adresse ses vœux les plus chaleureux au peuple sénégalais, tout en partageant sa vision pour une nation réenchantée, réhabilitée, et élevée au rang des grandes nations.

Le président de la République des Valeurs Réewum_Ngor met particulièrement l’accent sur des principes tels que l’éthique, la droiture, l’intégrité, et le savoir. Selon lui, ces valeurs sont essentielles pour guider le Sénégal vers un avenir où la justice, la transparence, et la solidarité prévalent.

Tension financière à la Sonacos : Thierno Alassane Sall avait raison sur le PCA

Quelques heures après la publication du nouveau gouvernement “Amadou BA 2”, l’honorable député Thierno Alassane Sall, candidat à l’élection présidentielle de 2024, a critiqué la nomination de l’ancien directeur de la Sonacos dans le gouvernement. Selon lui, cette nomination équivaut à une promotion, alors que la Sonacos traverse des difficultés financières.

Le président du conseil d’administration de la Sonacos, Youssou Diallo, a réagi en défendant les performances de l’équipe de Diagne Fada à la tête de la Sonacos. Cependant, quelques jours plus tard, des informations indiquent que la Sonacos fait face à des crises économiques graves, confirmant ainsi les inquiétudes exprimées par Thierno Alassane Sall. Le nouveau directeur général de la Sonacos doit effectuer une visite des usines pour évaluer la situation, et les syndicalistes craignent même la fermeture de l’entreprise si des mesures adéquates ne sont pas prises.

Thierno Alassane Sall estime que l’absence d’Ousmane Sonko serait favorable au camp du pouvoir

Alors que le débat fait rage sur la participation éventuelle d’Ousmane Sonko à une élection, Thierno Alassane Sall, leader de la « République des Valeurs », partage une perspective différente. Contrairement à ceux qui pensent que son absence bénéficierait à l’opposition, Sall soutient que cela constituerait une aubaine pour le camp au pouvoir.

Selon lui, la dynamique enclenchée par Yewwi avec Ousmane Sonko en tête lors des Locales et des Législatives a ouvert des possibilités de départ de Bby. Il estime que le retrait de la candidature de Macky Sall a été largement influencé par cette dynamique, et l’éventuelle non-participation de Sonko serait favorable au camp du pouvoir. Sall souligne que ce dernier n’hésite pas à utiliser tous les moyens à sa disposition pour contrecarrer la candidature du leader de l’opposition.

« Il y a eu une dynamique qui a été enclenchée par Yewwi avec Ousmane Sonko comme tête de file durant les Locales et les Législatives. Ce qui a fait entrouvrir largement les possibilités d’un départ très prochain de Bby. C’est indiscutable. C’est pourquoi son éventuelle non-participation est une aubaine pour le camp du pouvoir. Ceci dit, il est relativement compliqué de voir comment cette situation qui perdure

Caution : Les candidats qui seront remboursés et ceux qui perdront leurs 30 millions

À moins de 3 mois de la présidentielle, des candidats commencent déjà à déposer leur caution . Quels candidats se verront rembourser leurs 30 millions de francs Cfa au terme du processus ? Quels sont ceux qui risquent de perdre leur caution ?

Après les parrainages, les candidats déclarés à la présidentiel de 2024 commencent petit à petit à aller déposer leur caution. Karim Wade, Thierno Alassane Sall, Cheikh Bamba Dièye ou encore Anta Babacar Ngom, ont annoncé le dépôt des 30 millions de francs Cfa à la Caisse des dépôts et consignations (Cdc). Quels candidats risquent de perdre leur caution ?

En effet, c’est le code électoral qui organise le cautionnement des candidats. En son article L122, le texte dispose que Les candidats sont astreints au dépôt d’un cautionnement, qui doit être versé à la Caisse des Dépôts et Consignations, et dont le montant est fixé par arrêté du Ministre chargé des élections après avis des partis politiques légalement constitués.     Ainsi, l’article L.122 du code électoral dispose qu’ «en cas d’irrecevabilité d’une candidature, le cautionnement est remboursé quinze jours après la publication définitive de la liste des candidats.» Donc les candidatures qui n’auront pas passé l’étape du Conseil constitutionnel vont pouvoir récupérer leurs 30 millions de francs Cfa.

Si jamais la candidature est retenue, cette caution lui est remboursée dans les quinze jours qui suivent la proclamation définitive des résultats s’il obtient au moins 5% de suffrages exprimés. En donc, en deçà de cette barre le cautionnement est perdu.

Quitter la version mobile