COMMUNE DE TIVAOUANE PEULH : Ibrahima Cissokho dénonce une gestion chaotique de la mairie

Le mouvement « Mon pays, mon avenir » crache du venin sur la gestion du maire de Tivaouane Peulh à qui il reproche d’une gestion calamiteuse de LA mairie. En outre, le Président de ce mouvement se dit en phase avec les nouvelles autorités dans leurs nouvelles politiques publiques. Il se dit prêt à travailler avec elles au cas où les deux parties auraient la même vision des choses.

Le mouvement « Mon pays, mon avenir » a dénoncé la gestion chaotique du maire Papis Diop de la commune de Tivaouane Peulh. Son Président Ibrahima Cissokho en veut pour preuve, le manque d’infrastructures de base, de plateaux médicaux de qualité et d’absence de la maison de la femme. Par ailleurs, il se dit en phase avec la vision de la coalition Diomaye Président. En tant que membre de la conférence des leaders de « Jub Jubbel Jubbenti », Ibrahima Cissokho a tenu à expliquer que le pouvoir est sur la bonne voie du respect de ses promesses électorales. En guise d’exemple, il a évoqué la diminution des prix des denrées de première consommation, la régulation du domaine foncier, la révision de certains contrats pétroliers etc. Mr Cissokho est d’avis que cent (100) jours ne suffisent pas pour apporter les solutions attendues des sénégalais face à l’ampleur des dégâts que le régime a trouvés sur place. A l’en croire, la bonne intention est certes là, mais y remédier efficacement nécessite la prise en compte de certains paramètres. A ses yeux, il est impératif de reconnaître les dures réalités du pouvoir pour mieux décliner une vraie ambition par rapport à l’emploi des jeunes.Par ailleurs, Ibrahima Cissokho considère que la rupture dans la démarche politique ne signifie pas rompre avec les partenaires bilatéraux traditionnels du Sénégal. Car, d’après lui, les nouvelles autorités doivent se rendre partout où il est possible de défendre les intérêts supérieurs de la nation. « La position du mouvement « Mon pays, mon avenir » est que le Sénégal doit rompre avec toute politique de compromis héritée dès le lendemain des indépendances. Notre politique doit aller dans le sens de la libération définitive des masses populaires » a indiqué Ibrahima Cissokho. Il a rappelé que son ambition politique est de construire un Sénégal nouveau avec comme objectif, développer le pays de la Téranga. « Oui, nous sommes prêts à travailler avec les nouvelles autorités au cas où nos aspirations seraient les mêmes » a-t-il avancé. Ibrahima Cissokho a enfin invité les jeunes à être de vrais patriotes. « Être patriote, c’est d’abord payer le prix du sacrifice, en reconnaissant que le développement c’est d’abord à l’échelle locale et au niveau national. Cette prise de conscience doit être inculquée dans les écoles et même à l’université. C’est une nouvelle structuration du tissu de la jeunesse qu’il faut engager. Ce qui suppose une qualification de la jeunesse dans tous les corps de métier. La preuve, la majeure partie des candidats à l’émigration est constituée de jeunes en manque de qualification professionnelle.


Ibrahima FALL

Vol de téléphones à Tivaouane Peulh : Quatre jeunes condamnés, deux bénéficient du bénéfice du doute

Quatre jeunes comparaissaient hier devant le Tribunal des flagrants délits de Dakar pour répondre d’un vol en réunion survenu le 4 février dernier à Tivaouane Peulh. F. Mbow, M. F. Sène, M. Kébé et M. Ndao, tous âgés d’une vingtaine d’années, ont été placés sous mandat de dépôt le 6 février suite à leur arrestation pour ce délit.

Les faits, rapportés par Le Soleil qui a assisté au procès, se déroulent alors que les jeunes, ayant inhalé des substances intoxicantes sur la plage de Tivaouane Peulh, sont approchés par le chauffeur d’un ambassadeur en poste à Dakar, dont le véhicule est enlisé. Profitant de l’inattention des passagers, ils dérobent les téléphones de marque iPhone 15 et 12 appartenant au diplomate et à son accompagnateur.

Par la suite, ils tentent d’écouler leur butin en passant des coups de fil. L’un des prévenus, nommé K. Wilane, avoue avoir acheté l’iPhone 15 à 200 000 F CFA au marché de Keur Massar, pour ensuite le revendre. Un autre, O. D. Ndiaye, a acquis le second téléphone à 130 000 F CFA.

Le Procureur a requis une peine de 2 ans d’emprisonnement, dont 6 mois ferme, contre les six accusés, mais deux d’entre eux ont bénéficié du bénéfice du doute. Leurs avocats ont plaidé que ces derniers ne pouvaient être sûrs de l’origine illicite des téléphones.

Cependant, les quatre autres prévenus n’ont pas eu la même chance. Ils ont été condamnés à une peine de 2 ans d’emprisonnement, dont 3 mois ferme.

Cette affaire met en lumière les dangers liés à la consommation de substances intoxicantes et souligne l’importance de la vigilance contre les actes de délinquance, même dans des situations d’aide apparente.

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