Agression du Député Guy Marius Sagna au Togo : Un Acte de Violence Politique Dénoncé

Le député sénégalais Guy Marius Sagna a été victime d’une violente agression ce dimanche au Togo, où il se trouvait dans le cadre de sa mission parlementaire en marge de la session du Parlement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). L’incident s’est produit lors d’une rencontre citoyenne avec le peuple togolais, une occasion durant laquelle des individus qu’il qualifie de « nervis » ont surgi pour le violenter.

« Les nervis m’ont frappé comme un ballon de football », a déclaré Guy Marius Sagna, encore sous le choc après son hospitalisation. Selon ses dires, les agresseurs ont utilisé des chaises et se sont déchaînés avec une brutalité inouïe, n’hésitant pas à attaquer également la députée togolaise, l’honorable Kafoué, présente à ses côtés. « Ils n’ont même pas hésité à bastonner la députée togolaise honorable Kafoué, qui a l’âge de leur mère », a-t-il ajouté.

Le député sénégalais pointe du doigt le régime du président Faure Gnassingbé Eyadéma, l’accusant d’avoir commandité cette attaque. Il souligne l’incongruité et la gravité de cette situation, rappelant qu’il bénéficie d’une double immunité parlementaire, en tant que député sénégalais et membre du Parlement de la CEDEAO. « Depuis quand rencontrer son représentant au parlement de la CEDEAO est un crime ? » s’est-il indigné, dénonçant une tentative d’intimidation orchestrée par le pouvoir en place.

Sagna exprime également son inquiétude pour la population togolaise, affirmant que cette violence à l’encontre d’un parlementaire en session démontre une insécurité grandissante. « Ce qu’il faut retenir de cette violence, c’est que tous les Togolais sont en sursis. Quand on bastonne un parlementaire de la CEDEAO, cela veut dire qu’on peut basculer tous les Togolais », a-t-il déploré.

Cet acte de violence met en lumière la tension politique persistante au Togo, où les critiques du régime sont souvent réprimées. La communauté internationale, notamment les instances régionales comme la CEDEAO, sont appelées à réagir face à cet incident qui remet en cause la protection des représentants élus et la liberté d’expression au sein des pays membres.

PHOTOS : Le député Guy Marius Sagna agressé au Togo lors d’une rencontre avec l’opposition

Guy Marius Sagna, député sénégalais et membre du parlement de la Cedeao, a été violemment agressé ce dimanche 29 septembre 2024 lors d’une rencontre à Lomé, au Togo, avec des députés de l’opposition togolaise. La réunion se tenait au siège du Parti CDPA (Convention Démocratique des Peuples Africains), sur invitation de Kafui Adjamagbo Johnson, députée de l’opposition togolaise.

Les événements ont pris une tournure tragique lorsque la rencontre a été brutalement interrompue par des individus non identifiés qui ont jeté des chaises en direction des participants. Dans une vidéo rapidement diffusée sur les réseaux sociaux, on voit Guy Marius Sagna avec le visage ensanglanté après avoir été blessé. Selon des témoins sur place, il aurait été pris en charge et conduit dans une clinique à proximité du lieu de la rencontre.

Des accusations pointent en direction des miliciens fidèles au président Faure Gnassingbé, qui auraient également attaqué d’autres députés togolais, les battant violemment sous le regard passif de la police locale, qui n’est pas intervenue pour les protéger.

À l’extérieur du bâtiment, des voitures et des motos garées ont été vandalisées par des groupes de personnes non identifiées. Plusieurs personnalités politiques présentes, dont le député togolais Targone et d’autres membres de la Dynamique pour la Majorité du Peuple (DMP), ont été passées à tabac.

Un journaliste présent sur place a rapporté que des militants et des journalistes figurent également parmi les blessés. Certains reporters ont même vu leurs téléphones portables confisqués, rendant toute couverture médiatique de l’événement encore plus difficile.

Cette agression contre Guy Marius Sagna et les députés de l’opposition togolaise a suscité une vague d’indignation sur les réseaux sociaux, où de nombreux internautes ont condamné la violence et l’absence de réaction des forces de l’ordre.

Cette attaque intervient dans un contexte politique tendu au Togo, où l’opposition fait face à de nombreuses restrictions et à une répression croissante. Guy Marius Sagna, connu pour son engagement en faveur des droits humains et de la justice sociale, était venu soutenir ses homologues de l’opposition togolaise, ce qui a visiblement irrité certains cercles proches du pouvoir en place.

Alors que les blessures de Guy Marius Sagna et des autres victimes suscitent des inquiétudes, il est à craindre que cette agression ne détériore encore davantage le climat politique et les relations entre les acteurs politiques de la région. Des réactions de la part des instances de la Cedeao et des autorités togolaises sont attendues dans les prochains jours, tandis que l’opinion publique et les militants des droits humains continuent de suivre de près cette affaire.

Qualifications Mondial-2026 : Le Togo accroché par le Soudan du Sud, la Sierra Leone et la RCA se relancent

La 3e journée des qualifications pour la Coupe du monde 2026 a démarré ce mercredi avec plusieurs rencontres importantes. Dans le groupe du Sénégal, le Togo a reçu le Soudan du Sud. Les Éperviers, qui avaient obtenu un nul prometteur contre les Lions du Sénégal (0-0) lors de leur précédente sortie, n’ont pu faire mieux qu’un autre match nul à domicile (1-1) face à la modeste équipe du Soudan du Sud.

Le Togo avait pourtant ouvert le score grâce à Khaled Narey à la 61e minute, mais seulement sept minutes plus tard, un malheureux but contre son camp de Roger Aholou a permis aux Sud-Soudanais d’égaliser. Ce résultat permet au Soudan du Sud de récolter son deuxième point dans ces qualifications.

Dans le même groupe, deux autres matchs se joueront ce jeudi : Sénégal-RDC et Mauritanie-Soudan. Ces rencontres sont cruciales pour les équipes en lice, car elles détermineront les positions avant la pause internationale.

Dans le groupe A, la Sierra Leone a réussi à battre Djibouti sur le score de 2-1. Cette victoire permet à la Sierra Leone de se relancer dans un groupe dominé par l’Égypte, qui est en tête avec 6 points après avoir remporté ses deux premiers matchs. La performance de la Sierra Leone leur donne un nouvel espoir dans la course aux qualifications.

Dans le groupe I, la République centrafricaine a assuré une victoire précieuse à domicile en battant le Tchad 1-0. Cette première victoire de la campagne donne un nouvel élan aux partenaires de Geoffrey Kondogbia, leur permettant de garder espoir dans la course aux qualifications pour la Coupe du monde 2026.

Ces résultats montrent que les qualifications pour la Coupe du monde 2026 sont encore ouvertes, avec de nombreuses équipes cherchant à se positionner favorablement pour les prochains tours. Les matchs à venir promettent d’être passionnants et décisifs pour la suite des qualifications.

Constitution du Togo: un collectif d’associations demande la saisine de la Cour constitutionnelle

Tous les regards sont désormais tournés vers le président de la République à qui revient le droit de promulguer la nouvelle Constitution controversée, adoptée en fin de semaine passée par les députés. Le Collectif des associations contre l’impunité au Togo (Cacit) demande aux présidents des institutions de la République de saisir la Cour constitutionnelle pour statuer sur la constitutionnalité du texte et vérifier si ses dispositions répondent aux normes.

Au Togo, le président de la République, Faure Gnassingbé, a quinze jours pour promulguer le nouveau texte constitutionnel après sa validation par les députés avec un vote sans appel de 87 voix pour et zéro contre. Le nouveau texte supprime l’élection présidentielle au suffrage direct par les citoyens et fait du Togo un régime parlementaire dans lequel le pouvoir sera détenu par le président du conseil des ministres issu du parti majoritaire. Un changement opéré à moins de deux semaines des législatives du 29 avril. Les autorités togolaises affirment que cette réforme constitutionnelle majeure répond « aux aspirations profondes du peuple ».

Mais L’opposition est vent debout contre la nouvelle Constitution togolaise.

Le Collectif des associations contre l’impunité au Togo (Cacit) demande aux présidents des institutions de la République de saisir la Cour constitutionnelle pour statuer sur la constitutionnalité du texte et savoir si les conditions répondent aux normes. « Nous interpellons les chefs d’institutions qui ont encore cette autorité de pouvoir saisir la Cour constitutionnelle puisque la loi le permet, nous explique le président du Cacit, maître Claude Amegan, au micro de Peter Sassou Dogbé, notre correspondant à Lomé.

Il y a plusieurs institutions dont les présidents peuvent saisir la Cour constitutionnelle pour vérifier la constitutionnalité des dispositions sur lesquelles les députés se sont fondés, voire les conditions dans lesquelles ils ont pu adopter ce nouveau texte, si ces conditions sont réunies et s’ils pouvaient le faire. »

Il s’agit, avec cette démarche, de permettre à tous les citoyens togolais « de comprendre, ou de se rassurer, sur la légitimité de ce qui a été fait et également permettre au peuple d’être rassuré que tout a été fait conformément à la Constitution. C’est un changement carrément de République et il faut que le peuple soit impliqué dans ce changement. C’est seulement après cette analyse de la Cour constitutionnelle qu’on peut être sûrs de la légalité de ce qui a été fait et voir si le président de la République doit pouvoir promulguer cette loi. »

« La Cédéao doit faire plus… Les Togolais ont droit à la démocratie comme tout le monde ! »

Une mission de la Cédéao a quitté Lomé samedi matin. La Communauté ouest-africaine n’a pour l’instant fait aucune déclaration sur le changement de régime opéré vendredi au Togo. Alioune Tine fondateur du think tank AkricaJom Center, basé à Dakar et qui travaille sur les questions de démocratie et de paix en Afrique de l’Ouest, déplore l’impuissance de l’organisation régionale à faire respecter les règles démocratiques dans ses États membres. Il dresse un constat sévère du fonctionnement de la Cédéao au micro d’Amélie Tulet, de la rédaction Afrique de RFI. 

« La Cédéao doit faire plus, parce que la Cédéao sanctionne les violations commises par les militaires, mais n’arrive pas à sanctionner quand (elles sont commises) par des chefs d’État civils qui, par des tours de passe-passe constitutionnels ou juridiques, ou par le biais du Parlement, font tout pour garder le pouvoir par tous les moyens.

Le spécimen typique, c’est le Togo et l’impuissance caractérisée de la Cédéao : la Cédéao n’a pas les capacités, ni politiques ni diplomatiques, de faire plier le Togo sur cette question. [Les Togolais] ont bien droit à la démocratie comme tout le monde, et c’est pour ça que nous, nous demandons à ce que la Cédéao soit réformée. La Cédéao, il faut qu’elle se réforme ou qu’elle disparaisse. Les chefs d’État ne se sanctionnent pas entre eux. La véritable réforme viendra le jour où on aura une commission de la Cédéao qui soit assez forte, qui ne sera pas soumise à l’autorité des chefs d’État et de gouvernement. » 

Une Nouvelle Constitution Adoptée au Togo : Un Changement de Cap vers un Régime Parlementaire

Après des semaines de spéculation et de débats houleux, les députés togolais ont finalement entériné vendredi à l’unanimité une nouvelle Constitution, marquant ainsi la transition du pays d’un régime présidentiel à un régime parlementaire. Cette décision, contestée par l’opposition, intervient à seulement dix jours des élections législatives.

La nouvelle Constitution, adoptée avec 87 voix sur 87 à l’Assemblée, apporte des changements significatifs à la structure du pouvoir politique au Togo. Elle abolit l’élection directe du président de la République et crée la fonction de « Président du Conseil des ministres », qui concentre désormais tous les pouvoirs exécutifs. Cette évolution, selon les termes du texte, prive le président élu de toute autorité substantielle.

Désormais, c’est aux députés qu’il reviendra d’élire le chef de l’État, et ce, « sans débat » et pour un mandat de quatre ans renouvelable une fois. Le véritable détenteur du pouvoir exécutif sera le « Président du conseil des ministres », qui devra obligatoirement être le chef du parti majoritaire à l’Assemblée nationale.

Cette décision a été accueillie avec enthousiasme par les partisans du parti majoritaire, l’Union pour la République (UNIR), mais a suscité une vive opposition de la part des autres formations politiques. Pour eux, cette nouvelle fonction est perçue comme une manœuvre visant à maintenir au pouvoir le président Faure Gnassingbé, qui dirige le pays depuis 2005, succédant ainsi à son père qui a gouverné pendant près de 38 ans.

Nathaniel Olympio, président du Parti des Togolais (PT), a déclaré que cette évolution constitutionnelle démontrait le désir du régime en place de conserver le pouvoir à tout prix. Il souligne que la fonction de « Président du Conseil » confère à son titulaire un pouvoir illimité, laissant entendre que cette position pourrait être réservée à Faure Gnassingbé.

Ce n’est pas la première fois que la Constitution togolaise est amendée pour permettre au président Gnassingbé de se maintenir au pouvoir. En 2019, une révision constitutionnelle lui a déjà offert la possibilité de briguer deux nouveaux mandats, lui permettant potentiellement de gouverner jusqu’en 2030.

Cependant, l’adoption de cette nouvelle Constitution a été précédée de controverses. Les députés l’avaient déjà approuvée le 25 mars, sans que le texte ne soit rendu public, déclenchant ainsi une vague de critiques de la part de l’opposition et de la société civile, qui ont qualifié ce vote de « coup d’Etat institutionnel ».

Malgré ces tensions, les élections législatives sont maintenues pour le 29 avril, avec en parallèle les premières élections régionales du pays. L’opposition, qui avait initialement prévu des manifestations les 12 et 13 avril, a été empêchée de se réunir par les autorités. Cette situation inquiétante a attiré l’attention de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qui a dépêché une mission à Lomé pour évaluer le processus électoral.

La décision de la CEDEAO reste attendue dans un contexte où de nombreux pays de la région font face à des troubles politiques et institutionnels.

Report des Élections au Togo et Tensions Politiques : Une Nouvelle Donne

La scène politique togolaise est secouée par un nouveau rebondissement alors que les élections législatives et régionales prévues pour le 20 avril sont reportées au 29 avril, suite à une décision prise lors du Conseil des ministres du mardi 09 avril.

Le processus électoral révisé fixe la période de campagne électorale du samedi 13 avril au samedi 27 avril. Cependant, cette annonce intervient dans un contexte de tension, alors qu’une proposition de réforme constitutionnelle visant à transformer le régime semi-présidentiel en un régime parlementaire a été adoptée par les députés sortants.

Cette initiative a déclenché des réactions hostiles de la part de certains citoyens et de l’opposition, qui prévoient des manifestations les 11, 12 et 13 avril, malgré l’interdiction formelle du ministère en charge de l’Administration territoriale.

Face à cette situation, les autorités togolaises ont mis en garde les partis d’opposition et les groupes civils, notamment l’ADDI, l’ANC, le PSR, le FDR et le Front Citoyen Togo Debout, contre toute contravention à la loi.

Cette période de turbulence politique soulève des préoccupations quant à la stabilité et à la légitimité du processus électoral au Togo. Alors que le report des élections vise probablement à apaiser les tensions et à garantir un déroulement pacifique du scrutin, la résurgence des manifestations et les réformes constitutionnelles proposées soulignent les divisions et les défis auxquels le pays est confronté sur la voie de la démocratie et de la gouvernance inclusive.

Il reste à voir comment les autorités togolaises et l’opposition parviendront à résoudre leurs différends et à assurer un processus électoral transparent et équitable dans les semaines à venir.

Togo : Appel à la Manifestation de l’Opposition suite au Report des Élections Législatives

Après l’annonce du report des élections législatives et régionales au Togo, plusieurs partis d’opposition et groupes de la société civile ont lancé un appel à la mobilisation pour manifester contre cette décision. Cette mobilisation, prévue pour les 11, 12 et 13 avril, vise à exprimer leur désaccord face à cette mesure et à exiger la poursuite des campagnes électorales sur l’ensemble du territoire national.

Cette décision de report survient dans un contexte politique tendu, marqué par l’adoption d’une nouvelle Constitution fin mars. Cette Constitution, qui entraîne une transition vers un régime parlementaire, a suscité des critiques et des inquiétudes au sein de l’opposition, craignant qu’elle ne favorise la prolongation du président Faure Gnassingbé au pouvoir.

L’opposition dénonce le manque de transparence et d’engagement démocratique dans le processus électoral, soulignant le mépris manifesté envers les candidats et les électeurs. Elle exprime également son refus de voir les élections politiquement manipulées au détriment de la volonté populaire.

Les manifestations sont particulièrement significatives dans un contexte où les rassemblements publics sont interdits depuis 2022, après un incident tragique au grand marché de Lomé. Malgré cette interdiction, l’opposition reste déterminée à faire entendre sa voix et à défendre les principes démocratiques et les droits des citoyens à participer librement au processus électoral.

Face à cette situation, le gouvernement togolais tente de justifier le report des élections en invoquant la nécessité pour l’Assemblée nationale de réexaminer la nouvelle Constitution. Cependant, cette explication ne convainc pas l’opposition, qui perçoit cette mesure comme une tentative de manipulation politique visant à maintenir le statu quo au détriment du progrès démocratique.

Dans un contexte régional marqué par l’instabilité politique et les coups d’État, le Togo se trouve confronté à des défis multiples, y compris la montée du jihadisme dans la région nord du pays. Dans ce contexte, l’opposition togolaise entend maintenir la pression pour défendre les principes démocratiques et garantir un processus électoral libre et équitable.

Alors que les tensions politiques persistent et que les manifestations s’intensifient, l’avenir politique du Togo demeure incertain. Les prochains jours seront déterminants pour l’évolution de la situation politique et l’issue des contestations en cours.

Togo : le président décale la date des élections législatives d’une semaine

Le président togolais Faure Gnassingbé a décalé d’une semaine la date des élections législatives et régionales, les fixant au 20 avril, selon un communiqué gouvernemental publié samedi.

Aucune raison n’a été donnée dans un premier temps pour expliquer ce léger report.

Début février, le gouvernement avait fixé la date de ces élections, mettant fin à des mois de suspense alors qu’elles étaient initialement supposées être organisées fin 2023.

Ces législatives seront couplées avec des élections régionales, que le Togo organisera pour la première fois.

Le montant du cautionnement a aussi été revu à la baisse par le chef de l’Etat togolais: il est fixé à 300.000 francs CFA (455,10 euros) par candidat pour les élections législatives (contre 500.000 précédemment), et à 150.000 francs CFA (227,57 euros) par candidat pour les élections régionales (contre 200.000 précédemment).

La campagne électorale se déroulera du 4 avril jusqu’au 18 avril 2024.

L’Assemblée nationale togolaise a modifié en janvier, une loi organique portant de 91 à 113 le nombre de députés pour ces législatives.

Les dernières élections législatives ont eu lieu en 2018 et avaient été boycottées par l’opposition qui avait dénoncé des « irrégularités » dans le recensement électoral.

Cette fois, elle se prépare à défier le parti au pouvoir, l’Union pour la République (UNIR), et elle a fortement mobilisé ses partisans à l’occasion du dernier recensement électoral.

Le président Faure Gnassingbé est arrivé au pouvoir en 2005 après le décès de son père, le général Gnassingbé Eyadéma, qui avait dirigé le Togo d’une main de fer pendant 38 ans. Il a depuis été réélu à trois reprises lors de scrutins qui ont tous été contestés par l’opposition.

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