Vélingara : Suspicion de torture mortelle dans le Camp Militaire de Dialadiang

Un drame suscite une vive émotion dans la commune de Paroumba, située dans le département de Vélingara. Gnaly Gnabaly, un jeune homme, aurait été tabassé et torturé à mort dans le camp militaire de Dialadiang. L’incident, rapporté par la société civile de Vélingara, soulève des questions graves sur les pratiques au sein de cette installation militaire.

Le corps sans vie de Gnaly Gnabaly a été transporté au centre de santé de Vélingara, où des signes de blessures et de torture ont été constatés. Une autopsie doit être réalisée à Kolda pour déterminer les circonstances exactes de sa mort.

La société civile de Vélingara, dans un communiqué publié ce lundi 10 juin 2024, détaille les mesures prises suite à cet incident. Informés de la situation, ses membres se sont rendus au centre de santé de Vélingara pour vérifier les faits. Ils ont ensuite rencontré le préfet de Vélingara, avant que le dossier ne soit transféré au sous-préfet de Pakour.

Face à cette situation, la société civile de Vélingara exige l’ouverture d’une enquête judiciaire pour faire toute la lumière sur ce drame. « Compte tenu de tout ce qui a été raconté par la famille de la victime, les tortures et blessures notées, nous exigeons que justice soit faite, » déclare le communiqué. Ils appellent également tous les mouvements de la société civile du département de Vélingara et toutes les populations locales éprises de justice à se mobiliser.

Cet incident soulève de nombreuses interrogations sur les pratiques au sein du camp militaire de Dialadiang et appelle à une transparence totale dans l’enquête. Les habitants de la région et les défenseurs des droits humains insistent sur la nécessité de justice pour Gnaly Gnabaly et de garanties que de tels actes ne se reproduiront plus.

L’appel à l’action lancé par la société civile de Vélingara est un signal fort pour les autorités, indiquant que la population ne tolérera pas l’impunité dans de tels cas de violence et de violations des droits humains. La communauté attend désormais avec impatience les résultats de l’enquête judiciaire et les mesures qui seront prises pour prévenir de futures atrocités.

avec seneweb

Affaire de torture à la prison de Ziguinchor : Un surveillant pénitentiaire incarcéré, le détenu présumé de viol témoigne

Un nouveau rebondissement survient dans l’affaire du détenu présumé de viol torturé à la prison centrale de Ziguinchor. Le surveillant pénitentiaire incriminé, M. Diouf, a été envoyé en prison après avoir été placé sous mandat de dépôt. L’agent, désormais prisonnier, est détenu à la maison d’arrêt et de correction (MAC) de Ziguinchor en attendant son comparution devant le juge.

L’affaire a éclaté lorsque le détenu, E. Mané, a porté plainte contre le surveillant pénitentiaire, l’accusant d’actes de torture et de traitements inhumains. Selon le rapport, M. Diouf aurait sorti le détenu de sa cellule le 29 décembre dernier pour des raisons apparemment futiles. Le surveillant aurait ensuite infligé des sévices au détenu, le forçant à s’agenouiller pendant plusieurs heures, menotté et soumis à des coups violents.

Le major de l’infirmerie a été alerté des actes de torture par les cris de détresse de la victime. Bien que le responsable de l’infirmerie ait intervenu et ordonné l’arrêt des sévices, le surveillant aurait persisté. L’enquête a révélé que la victime a été ensuite conduite à l’infirmerie pour recevoir des soins.

Le détenu, E. Mané, a confirmé les faits lors de son audition par les enquêteurs. Le rapport indique que le surveillant incriminé a tenté de nier les accusations lors de son interrogatoire, mais il a finalement été placé sous mandat de dépôt.

Il est important de noter que E. Mané, âgé de 19 ans, était déjà incarcéré pour une affaire présumée de viol avant cette affaire de torture. Son dossier est en cours d’instruction.

Cette affaire souligne l’importance de garantir le respect des droits des détenus et de lutter contre toute forme de violence ou de traitement inhumain dans le système pénitentiaire. Le procès du surveillant pénitentiaire incriminé sera un moment crucial pour la justice et la protection des droits de l’homme.

Affaire de torture à la prison de Ziguinchor : Un garde pénitentiaire sous enquête

Un surveillant de la prison de Ziguinchor, Mb. M. Diouf, est actuellement sous enquête après avoir été accusé de torture par un détenu du nom de E. Mané. Le récit glaçant des témoins révèle des actes inhumains commis au sein de la prison.

Selon les informations recueillies par Libération, une altercation entre le surveillant et le détenu aurait conduit Mb. M. Diouf à demander à E. Mané de sortir de sa cellule et de le suivre au poste de garde. Ce qui s’est ensuivi est décrit comme un véritable cauchemar. Le détenu aurait été contraint de rester à genoux pendant deux heures, puis aurait été entravé par une barre de fer pour l’empêcher de bouger. Le surveillant aurait ensuite versé de l’eau froide sur le détenu avant de le frapper violemment à l’aide d’un tuyau.

Les autorités pénitentiaires sont intervenues pour mettre fin à la séance de torture, permettant ainsi à E. Mané d’être soigné. Ce dernier a déposé plainte le 1er janvier, déclenchant une enquête policière.

Lors de son audition, le garde pénitentiaire a confirmé les actes de torture, selon les sources de Libération. Cette affaire soulève des préoccupations quant aux pratiques au sein de la prison de Ziguinchor et met en lumière la nécessité d’une enquête approfondie pour garantir la justice et la protection des droits des détenus.

Les autorités judiciaires devront assurer que cette enquête se déroule de manière transparente et impartiale, et que des mesures appropriées soient prises si les allégations de torture sont confirmées. Cet incident souligne également l’importance de la surveillance et de la responsabilité au sein du système pénitentiaire pour prévenir de tels abus à l’avenir.

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