Une dispute familiale à Louga tourne au drame : tensions, mysticisme et violence autour d’un héritage

L’histoire qui a récemment secoué la région de Louga prend des allures de drame familial teinté de mysticisme. Les tensions liées à l’attribution de terrains familiaux ont dégénéré en violence, mettant en lumière les conflits fréquemment observés autour des héritages au Sénégal. L’incident, qui a opposé un père à son propre fils, a pris une tournure inattendue, illustrant les dangers qui peuvent découler de querelles foncières exacerbées par des croyances traditionnelles.

Tout a débuté par une décision prise par C. Niang, un père de famille souhaitant répartir équitablement les terrains qu’il possédait entre ses enfants. Il décide ainsi d’attribuer une parcelle à chaque héritier. Mais Mamadou Niang, l’un de ses fils, va revendiquer davantage. Ce dernier souhaite obtenir trois terrains au lieu d’un seul, une requête à laquelle son père s’oppose fermement. La situation se tend alors, jusqu’à ce que Mamadou décide de prendre les choses en main en clôturant les parcelles qu’il convoitait.

La situation prend une tournure surréaliste lorsqu’un soir, C. Niang découvre son fils en train de répandre du « saafara », un liquide mystique utilisé dans certaines pratiques traditionnelles. Mamadou versait le liquide sur les quatre coins des terrains disputés, une scène troublante pour son père, qui exigea qu’il arrête immédiatement. Mais au lieu de se conformer, Mamadou, dans un accès de rage, frappe violemment son père à l’aide d’un bâton, lui fracturant le bras.

Arrêté et poursuivi pour coups et blessures volontaires ayant entraîné une incapacité temporaire de travail de 21 jours, Mamadou Niang se présente au tribunal de grande instance de Louga. Son avocat plaide la légitime défense, arguant que le fils n’avait pas l’intention de blesser son père, mais qu’il s’agissait d’un réflexe de protection face à une agression de la part de ce dernier.

Cependant, le tribunal, dirigé par la partie civile, représentée par Me Nfamara Mané, juge cette version des faits peu crédible, soulignant l’absence d’aide de Mamadou après l’agression et l’ampleur de la violence qu’il a exercée sur son père.

Malgré la gravité de l’incident, C. Niang a fait preuve de clémence et de sagesse en décidant de se désister de la procédure judiciaire, choisissant de pardonner à son fils. Ce geste de pardon a eu une influence significative sur le verdict. Mamadou Niang a ainsi été condamné à six mois de prison avec sursis, une peine bien moins sévère que celle attendue en raison de la nature de l’agression.

Cet incident, au-delà de sa dimension personnelle, soulève des questions sur les tensions croissantes autour des héritages et de la gestion des biens familiaux au Sénégal. La pression foncière, les croyances mystiques, et les rivalités fraternelles semblent souvent être des facteurs déclencheurs de violences, parfois imprévues. Alors que l’on assiste à une montée des conflits autour des biens hérités, cette affaire rappelle combien il est crucial de préserver l’harmonie familiale et de trouver des solutions pacifiques avant que les tensions ne deviennent incontrôlables.

Un match de football tourne au drame à Niacoulrab : Un élève poignardé à mort

Un tragique incident s’est déroulé samedi dernier à Diamaguène Extension, quartier de Niacoulrab, où un match de football amical a mal tourné, conduisant au décès de l’élève M. A. Ba âgé de 16 ans.

À l’issue du match, une altercation a éclaté entre S. Diop, un apprenti chauffeur de 15 ans, et M. A. Ba. Bien que séparés dans un premier temps, les deux jeunes hommes sont revenus sur les lieux avec des couteaux. Alors que Ba a approché Diop avec son arme, ce dernier, armé d’un couteau de cuisine, a choisi de l’affronter directement. La confrontation s’est soldée par un coup de couteau fatal porté par Diop au niveau de la cage thoracique de Ba.

Alerté, le chef de service du commissariat de Jaxaay, Youssoupha Thioub, a immédiatement déployé ses équipes sur les lieux. Malgré une intervention rapide et le transfert de M. A. Ba à l’hôpital Youssou Mbargane Diop de Rufisque, l’élève a malheureusement succombé à ses blessures.

S. Diop a été interpellé par les forces de l’ordre et placé en garde à vue le jour même. Lors de son interrogatoire, il a admis avoir poignardé M. A. Ba, fournissant une description détaillée des événements.

Le certificat médical établi à la suite du décès de M. A. Ba indique que la cause de sa mort est une « plaie thoracique extérieure pénétrante par arme blanche longue, tranchante, pointue ayant sectionné le cartilage chondrocostal des 3e, 4e, 5e côtes droites, perforé le péricarde et l’oreillette droite du cœur avec hémorragie interne et externe profuse ».

Après l’enquête préliminaire, S. Diop a été conduit ce vendredi matin devant le procureur de la République pour répondre de l’accusation de meurtre.

Ce drame tragique soulève une fois de plus la question de la violence parmi les jeunes et met en lumière la nécessité de prendre des mesures pour prévenir de tels incidents à l’avenir.

Défaite de BBY à la Présidentielle : Amadou Ba tourne une nouvelle page politique

La récente élection présidentielle au Sénégal a marqué un tournant majeur pour la coalition Benno Bokk Yakkar (BBY), avec la défaite de son candidat, Amadou Ba. Après cette débâcle électorale, Amadou Ba a pris une décision radicale en mettant fin à sa relation politique avec le président sortant, Macky Sall. Cette annonce a secoué les fondations du paysage politique sénégalais et ouvert la voie à de nouveaux développements.

La rupture politique entre Amadou Ba et Macky Sall a été annoncée lors d’une rencontre entre les deux hommes, où Amadou Ba a clairement exprimé sa décision de tourner une nouvelle page dans sa carrière politique. Cette décision intervient après que Amadou Ba ait choisi de se retirer temporairement de la scène politique en effectuant un pèlerinage à la Mecque, signe d’une période de réflexion et de recueillement après sa défaite électorale.

Selon des informations provenant du site Le Monde à Dakar, à son retour de la Mecque, Amadou Ba prévoit de former son propre parti politique. Cette décision indique un changement radical dans la stratégie politique de l’ancien membre de la BBY, qui semble déterminé à poursuivre son engagement politique malgré sa défaite à l’élection présidentielle.

L’objectif d’Amadou Ba est clair : se préparer pour les élections à venir. Cette annonce laisse entrevoir une nouvelle ère politique pour l’ancien membre de la BBY, qui entend jouer un rôle actif sur la scène politique sénégalaise, indépendamment de ses affiliations précédentes.

Lors de l’élection présidentielle, Amadou Ba a obtenu 35,79% des suffrages exprimés, se classant ainsi à la deuxième place derrière le candidat victorieux, Bassirou Diomaye Faye, qui a remporté l’élection au premier tour avec un taux de 54,28%.

La décision d’Amadou Ba de tourner une nouvelle page politique marque un changement significatif dans le paysage politique sénégalais. Il reste à voir comment cette évolution influencera le déroulement des prochaines élections et quel impact elle aura sur la scène politique nationale.

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