Le rappeur sénégalais Akbess arrêté pour trafic international de drogue

Akbess, célèbre rappeur sénégalais connu sous le nom de Bass Al Khadim Rassoul, a été appréhendé chez lui à Ouakam alors qu’il se préparait pour une performance musicale. Son arrestation fait suite à une enquête menée par l’antenne de la Direction de l’office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (Docrtis) de Fatick, concernant un cas de trafic international de haschich.

Les charges qui pèsent contre Akbess sont liées à une saisie récente de 700 g de haschich à la frontière gambienne, associée à deux individus sénégalais. Selon les informations recueillies lors des interrogatoires, ces individus ont déclaré que la drogue appartenait au rappeur. Ils ont prétendu que celui-ci avait laissé ses valises en Gambie après un concert et leur avait demandé de les lui ramener, contenant une quantité de drogue. Les autorités ont intervenu lorsqu’ils ont tenté de franchir la frontière.

Après plusieurs mois de recherche alors qu’il était à l’étranger, Akbess a été localisé et arrêté à son retour. Des traces de haschich ont été découvertes lors de son arrestation à son domicile. Confronté aux enquêteurs, Akbess a nié toute implication dans le trafic de drogue, affirmant n’avoir jamais demandé aux individus de transporter de la drogue pour son compte. Cependant, l’enquête préliminaire a révélé que l’un des suspects était un ami d’enfance du rappeur.

Hier, Akbess a été présenté devant le procureur près du tribunal de grande instance de Fatick. Après un bref interrogatoire, il a été placé sous mandat de dépôt pour trafic international de drogue et association de malfaiteurs, des charges sérieuses qui pourraient entraîner de lourdes conséquences judiciaires.

L’affaire souligne une fois de plus les défis auxquels font face les autorités dans la lutte contre le trafic de drogue, en particulier à travers les frontières internationales, et met en lumière le rôle potentiellement influent des personnalités publiques dans de telles activités illicites.

Démantèlement d’un réseau indien impliqué dans le trafic de manganèse sénégalais, préjudice estimé à 19 milliards FCFA

Dans une affaire révélée par Libération, un réseau indien opérant au Sénégal a été démantelé pour son implication présumée dans un trafic de manganèse. L’affaire a débuté lorsque la société “Gh mining suarl” a attribué un permis d’exploitation de petite mine de manganèse et de plomb à la région de Tambacounda à la société “Falcon ressources”. Cependant, “Gh mining suarl” accuse maintenant “Falcon ressources” d’avoir exporté clandestinement des milliers de tonnes de manganèse à l’étranger, estimant le préjudice à 19 milliards de FCFA.

L’accord initial entre les deux sociétés prévoyait que “Falcon ressources” se chargerait de l’extraction des produits miniers tandis que “Gh mining suarl” s’occuperait des formalités de déclaration, de transport et d’exportation. Cependant, selon les allégations de “Gh mining suarl”, “Falcon ressources” aurait outrepassé ses prérogatives en exportant illégalement le manganèse, notamment vers le Mali.

Les détails de l’accord entre les deux sociétés révèlent une cession de parts sociales et des obligations financières, avec un paiement en nature basé sur les résultats de la production. Cependant, les termes de l’accord n’ont pas empêché les tensions et les accusations entre les deux parties.

L’enquête a révélé l’existence d’un dépôt secret à Cambérène, où une importante quantité de manganèse a été trouvée. Les enquêteurs ont également mis en lumière les manœuvres visant à dissimuler les activités illicites, avec des agents maritimes et des sociétés de transport impliqués dans le processus.

Deux ressortissants indiens, Shubhasish Samanta et Surajit Chandra, ont été déférés par la Division des investigations criminelles (Dic) pour leur implication présumée dans ces activités illicites, notamment pour détention illicite, transport illicite, détournement, vol et vente illicite de substances minérales.

Cette affaire met en lumière les défis persistants liés à la gestion des ressources naturelles au Sénégal et souligne l’importance d’une surveillance accrue pour prévenir le trafic illicite et l’exploitation abusive des richesses minérales du pays.

Nouvelle saisie de cocaïne au Centre : Les Douanes intensifient la lutte contre les trafics criminels

Les efforts de l’Administration des Douanes pour lutter contre la criminalité transnationale organisée continuent de produire des résultats significatifs. À peine 48 heures après une importante saisie de cocaïne à Keur-Ayip, dans le département de Nioro, région de Kaolack, une autre opération fructueuse a eu lieu dans la région de Fatick.

Ce lundi 3 juin 2024, aux alentours de 11 heures, la Brigade mobile des Douanes de Fatick a intercepté un véhicule suspect à Ngouloul, près de Gandiaye. À bord de ce véhicule de type Mercedes, portant une plaque d’immatriculation étrangère, se trouvaient trente-trois (33) kilogrammes de cocaïne, habilement dissimulés dans des cachettes aménagées.

Trois individus ont été arrêtés au cours de cette opération. La valeur totale de la drogue saisie est estimée à environ deux milliards sept cents millions (2.700.000.000) de francs CFA. Cette saisie illustre la vigilance et l’efficacité des forces douanières dans leur combat contre le trafic de stupéfiants, un fléau aux conséquences désastreuses pour la santé publique et l’économie nationale.

Depuis le début de l’année, l’Administration des Douanes a mis en place plusieurs opérations de ciblage et d’investigation pour démanteler les réseaux de trafiquants opérant sur les grands corridors du pays. Ces actions concertées montrent la détermination des autorités à éradiquer le trafic de drogue et à protéger les citoyens des dangers associés.

La Division de la Communication et des Relations publiques de l’Administration des Douanes réaffirme son engagement à poursuivre cette lutte sans relâche et appelle la population à continuer de collaborer avec les unités douanières. Ensemble, ces efforts contribuent à renforcer la sécurité et la stabilité du Sénégal face aux menaces posées par la criminalité transfrontalière organisée.

Criminalité faunique : Le trafic de peaux de Léopard persiste à Kédougou

Le vendredi 24 mai dernier, un événement d’une importance capitale a eu lieu dans la région de Kédougou, au Sénégal. Ce jour-là, les autorités locales ont appréhendé deux individus transportant un sac suspect, révélant une découverte alarmante : plusieurs peaux de félins sauvages, dont une peau de léopard, un animal extrêmement protégé par la loi tant au Sénégal qu’en Guinée voisine. Ces individus, l’un résidant en Guinée et l’autre au Sénégal, ont été immédiatement arrêtés par les agents des eaux et forêts et de la police de Kédougou, marquant ainsi une victoire momentanée dans la lutte contre le trafic de la faune sauvage.

Lors de leur présentation devant le procureur de la République de Kédougou, les prévenus ont été confrontés à une liste d’accusations graves, incluant la détention, la circulation, l’importation illégale et la tentative de commercialisation au Sénégal d’une peau fraîche de léopard, prélevée illégalement dans les forêts guinéennes. Ce trafic ignoble va à l’encontre des lois protégeant la faune et est sévèrement réprimé par l’article L32 du Code de la chasse et de la faune au Sénégal.

Malgré les efforts constants déployés par les autorités étatiques et les organisations non gouvernementales pour éradiquer ce fléau, le trafic de peaux de léopard entre la Guinée et le Sénégal persiste depuis plus d’une décennie. Ce n’est pas un problème nouveau pour la région de Kédougou, où plus de 30 trafiquants de léopards ont été appréhendés et condamnés à des peines de prison ferme au cours de la dernière décennie.

Ce trafic illégal a des conséquences désastreuses sur la faune sauvage de la région. En privant les générations futures de la possibilité de connaître ces félins majestueux dans leur habitat naturel, ces trafiquants motivés par l’enrichissement illégal contribuent activement à la dégradation de l’écosystème local. En plus de la peau de léopard saisie, les trafiquants étaient également en possession de deux peaux de serval, une autre espèce de félin sauvage menacée.

Les trafics transfrontaliers, tels que celui de la faune, représentent un fléau qui doit être combattu vigoureusement. Ils menacent non seulement le patrimoine naturel de la région, mais également la stabilité sécuritaire et économique des pays concernés. Les autorités de Kédougou et d’autres acteurs locaux s’efforcent de renforcer la lutte contre ces activités criminelles afin de protéger la richesse naturelle de la région pour les générations futures.

Le Sénat Nigérian Propose la Peine de Mort pour le Trafic de Drogue : Réactions et Débats

Le Sénat nigérian a récemment proposé un amendement visant à rétablir la peine de mort pour les condamnations liées au trafic de drogue, remplaçant ainsi l’emprisonnement à vie. Cette décision intervient dans un contexte où le Nigeria est confronté depuis des années à une recrudescence alarmante du trafic de substances illicites telles que le Tramadol, l’héroïne et la cocaïne.

Les partisans de cette mesure arguent qu’elle servirait de dissuasion contre le trafic de drogue. Cependant, Isa Sanusi, représentant d’Amnesty International au Nigeria, conteste cette approche. Selon lui, le Sénat devrait explorer des solutions alternatives et considérer les facteurs sociaux et économiques qui poussent les individus à devenir des trafiquants de drogue, plutôt que d’opter pour des mesures punitives extrêmes telles que la peine de mort.

Il souligne également que le Nigeria applique déjà la peine de mort dans certains cas, notamment pour des infractions liées au terrorisme ou à l’homosexualité. Cependant, aucun condamné n’a été exécuté depuis 2016. Sanusi estime que même si les exécutions ne sont pas fréquentes, le Nigeria enregistre un nombre élevé de condamnations à mort, ce qui soulève des préoccupations quant au respect des droits humains dans le pays.

Le débat autour de cette proposition législative est vif, avec des opinions divergentes au sein du gouvernement nigérian. Alors que le Sénat a approuvé le texte incluant la peine de mort pour le trafic de drogue, la chambre des représentants l’a voté sans cette disposition. Les deux chambres devront maintenant harmoniser le texte avant de le soumettre au président pour approbation.

Cette controverse met en lumière les questions complexes et éthiques entourant l’utilisation de la peine de mort comme moyen de dissuasion contre le crime, ainsi que les défis auxquels sont confrontés les législateurs pour trouver un équilibre entre répression et respect des droits fondamentaux.

Bachir Diop, Acteur de “Dérapages”, Libéré dans une Affaire de Trafic de Drogue

Ce mardi, la Chambre criminelle de Dakar a rendu son verdict dans une affaire de trafic de drogue impliquant l’acteur Bachir Diop, connu sous le nom de Peter Salinger. L’acteur, qui jouait le rôle de Bachir Diop dans la série populaire “Dérapages”, a été libéré.

La décision de la Chambre criminelle est intervenue après que le président de la Chambre ait accepté les exceptions de nullité de la procédure soulevées par la défense lors de l’audience. Les avocats de Bachir Diop ont argumenté que ses droits n’avaient pas été respectés tout au long de la procédure, dénonçant un manque de sincérité et de loyauté dans le traitement de l’affaire. Le juge a reconnu ces irrégularités et a annulé toute la procédure.

En conséquence de sa libération, Bachir Diop a également récupéré ses deux motos ainsi que son téléphone portable de marque iPhone, qui avaient été saisis dans le cadre de l’enquête.

L’acteur était accusé de divers chefs d’accusation liés au trafic de drogue, notamment la culture, la production, la transformation, la détention et le trafic de cannabis.

Cette affaire a suscité un vif intérêt médiatique en raison du statut de l’acteur et de son implication présumée dans des activités criminelles. La décision de la Chambre criminelle de Dakar de libérer Bachir Diop met fin à un chapitre tumultueux dans la vie de l’acteur, mais soulève également des questions sur la manière dont la justice traite les affaires criminelles impliquant des personnalités publiques.

Coup de filet contre le trafic de migrants : Démantèlement de plusieurs réseaux

Dans le cadre de la lutte contre l’émigration clandestine, la Division nationale de lutte contre le trafic de migrants et pratiques assimilées (DNLT) a récemment annoncé le démantèlement de cinq réseaux de trafiquants de migrants entre le 29 avril et le 2 mai 2024. Cette unité opérant au sein de la Direction de la police de l’air et des frontières (DPAF) a mené une série d’opérations aboutissant à plusieurs interpellations et saisies.

À Saint-Louis, sept individus ont été présentés au procureur de la République près le tribunal local de grande instance pour leur implication présumée dans des activités de trafic de migrants par voie maritime. Ces personnes sont accusées d’associations de malfaiteurs et de complicité dans quatre voyages clandestins. Les enquêtes ont permis d’arrêter plusieurs individus clés, notamment des passeurs et des organisateurs principaux des réseaux.

Dans l’une des affaires, trois passeurs ont été interpellés à Mboro, tandis que l’instigateur principal du réseau a été arrêté à Saint-Louis. Dans une autre affaire, un individu chargé de convoyer les candidats a été appréhendé, reconnaissant avoir accueilli et conduit les migrants dans un lieu tenu secret à Ndiakhère, près de Saint-Louis. Parallèlement, un individu planifiant un voyage irrégulier vers la Mauritanie a également été interpellé.

À Karang, deux ressortissants gambiens ont été interceptés alors qu’ils tentaient de traverser la frontière pour embarquer dans une pirogue depuis la Petite-Côte à destination de l’Espagne. Ils ont révélé avoir versé une contrepartie financière à un organisateur établi à Kafountine, qui les a mis en relation avec un collaborateur pour leur embarquement à Bargny.

Informés de cette opération, les éléments de la DNLT de Dakar ont démantelé un réseau de trafiquants de migrants à Bargny, interpellant 41 migrants et les organisateurs principaux, ainsi que le propriétaire de la maison où les migrants étaient hébergés. Tous les organisateurs présumés ont été déférés au parquet de Dakar pour association de malfaiteurs et complicité de trafic de migrants par voie maritime.

Ces opérations témoignent des efforts soutenus des autorités sénégalaises dans la lutte contre le trafic de migrants. La DNLT et ses antennes ont renforcé leurs dispositifs de surveillance pour démanteler d’éventuels réseaux de trafiquants de migrants et protéger les personnes vulnérables contre l’exploitation et les dangers de l’émigration clandestine.

Affaire de trafic d’enfant au Sénégal : Un couple d’homosexuels français arrêté

Une affaire de trafic d’enfant au Sénégal a récemment été mise au grand jour par la Division nationale de lutte contre le trafic des migrants et pratiques assimilées (DNLT). Un couple d’homosexuels français, désirant adopter un enfant, a été arrêté alors qu’ils tentaient de déclarer frauduleusement un enfant acheté pour la somme de 9 millions de francs CFA.

L’histoire commence avec K. Pedron, un ressortissant français homosexuel, et son partenaire F. Outkhatou, qui ont exprimé le désir d’adopter un enfant. À cette fin, ils se sont tournés vers une compatriote bien informée sur le Sénégal, Évelyne Fosset, qui les a mis en contact avec un intermédiaire sénégalais, P. M. Guèye. Ce dernier aurait réussi à leur trouver un enfant ainsi que les documents d’état civil nécessaires.

Cependant, les plans du couple ont été déjoués lorsque les autorités de la DNLT ont appris qu’ils se trouvaient au consulat général de France à Dakar pour déclarer l’enfant. Une descente inopinée a permis d’arrêter K. Pedron, deux Sénégalais et une femme, qui portait l’enfant dans ses bras.

Interrogée, la femme, M. A. Ndour, a révélé qu’elle avait été recrutée par P. M. Guèye pour se faire passer pour la mère de l’enfant et faciliter sa déclaration auprès des autorités consulaires. Cependant, elle a nié tout lien avec K. Pedron et a avoué avoir été dupée en croyant qu’elle pourrait voyager en Europe en échange de ses services.

K. Pedron, quant à lui, a admis son homosexualité et a déclaré qu’après avoir versé 15 000 euros à P. M. Guèye, ce dernier leur aurait fourni l’enfant ainsi que les actes d’état civil nécessaires. Malheureusement pour le couple, leur tentative de déclaration a été interrompue par l’intervention des autorités.

Suite à l’enquête, la mère biologique de l’enfant, A. Boiro, ainsi qu’une autre personne impliquée, A. Thiam, ont également été arrêtées à Mbour. L’enfant a été confié à l’AEMO de Dakar sur instruction du procureur de la République.

Au final, K. Pedron, M. A. Ndour, P. M. Guèye, A. Thiam et A. Boiro ont tous été déférés au parquet pour divers chefs d’inculpation, dont association de malfaiteurs, escroquerie, recel d’un enfant et traite de personnes. Cette affaire soulève des questions importantes sur la protection des enfants et la lutte contre le trafic d’êtres humains au Sénégal.

Affaire de Trafic de Drogue à Thiès : Le Jugement Reporté au 27 Mai

La chambre criminelle du tribunal de grande instance de Thiès a mis en délibéré l’affaire du jeune berger de 30 ans, Aliou Sow, poursuivi pour association de malfaiteurs et trafic intérieur de chanvre indien, pour être vidée le 27 mai 2024.

Les faits remontent au 23 juin 2020, lorsque les éléments du commissariat de premier Arrondissement de Thiès ont interpellé Aliou Sow à bord de sa moto Jakarta, en possession de 10 kilogrammes de chanvre indien. Interrogé sur l’origine de la drogue, il a déclaré l’avoir acquise auprès d’un fournisseur basé à Ziguinchor, destinée à la vente.

Cependant, lors de sa comparution devant la chambre criminelle, Aliou Sow a nié les faits, affirmant avoir trouvé seulement 4 kilogrammes de drogue cachés sous un baobab et avoir prévu de les vendre pour s’en débarrasser. Il a soutenu avoir été suivi et arrêté par des inconnus lorsqu’il se rendait au lieu du rendez-vous pour vendre la drogue.

Le procureur de la République a rappelé les déclarations antérieures d’Aliou Sow reconnaissant l’acquisition de la drogue à Ziguinchor. Il a requis une peine de 10 ans de réclusion criminelle, considérant la culpabilité du prévenu.

L’affaire a été mise en délibéré pour le 27 mai 2024, laissant la chambre criminelle le temps d’examiner tous les éléments de l’affaire avant de rendre son jugement.

QNET se dissocie des allégations de trafic d’êtres humains et clarifie son modèle commercial

Dans une récente déclaration, QNET a réagi aux allégations selon lesquelles l’entreprise serait liée à un réseau de trafic d’êtres humains, suite à l’arrestation de 24 personnes dans le district Liberté 1, impliquant des Guinéens, des Gambiens et des Sénégalais. L’entreprise a catégoriquement nié toute association avec ces activités et a mis en garde contre la description erronée de son modèle commercial.

QNET, une entreprise leader spécialisée dans le style de vie et le bien-être, utilise un modèle commercial de vente directe pour proposer une gamme variée de produits exclusifs visant à promouvoir une vie plus saine et équilibrée. Son portail de commerce électronique permet aux clients du monde entier d’accéder à ces produits, tandis que de nombreux clients choisissent de devenir des distributeurs indépendants pour bénéficier de commissions sur les ventes.

L’entreprise souligne qu’elle ne tolère pas la migration illégale ou la traite des êtres humains et que ses activités peuvent être menées légalement à distance, sans nécessiter de déplacements entre les pays. M. Biram Fall, directeur général régional de QNET pour l’Afrique subsaharienne, a fermement rejeté les allégations et s’est engagé à changer les perceptions du public sur l’entreprise.

QNET a également lancé une campagne de sensibilisation intitulée “Dites non au Sénégal” pour informer les communautés sur les dangers des offres d’emploi frauduleuses qui pourraient conduire à la traite des êtres humains. Cette campagne comprend des publicités radiophoniques, des panneaux d’affichage et des initiatives sur les médias sociaux.

En outre, l’entreprise collabore avec les agences de sécurité et gouvernementales pour empêcher toute utilisation abusive de son nom et faciliter les poursuites pénales contre ceux qui exploitent sa marque à des fins d’escroqueries ou d’activités illégales. Une ligne d’assistance téléphonique de conformité WhatsApp a été mise en place pour signaler les activités contraires à l’éthique.

QNET, depuis sa création en 1998, s’est engagé à fournir des produits de haute qualité et à promouvoir le bien-être, tout en respectant les normes les plus élevées de l’industrie. L’entreprise est membre de plusieurs associations de vente directe à travers le monde et est également impliquée dans le parrainage de plusieurs événements sportifs mondiaux, mettant en avant son engagement envers l’excellence.

Hausse Alarmante du Trafic de Drogues dans le Sahel : Un Appel à l’Action Urgente

Dans un rapport récent, l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) sonne l’alarme face à une augmentation significative du trafic de drogues à travers le Sahel. Les chiffres révélés par le rapport mettent en lumière une tendance préoccupante, avec des saisies record réalisées par plusieurs pays de la région.

Parmi les incidents notables, on compte les 2,3 tonnes de cocaïne interceptées en Mauritanie en juin 2023, ainsi que les 300 kg de drogue saisis dans un camion frigorifique à Kidira, au Sénégal, en octobre 2022. Ces saisies illustrent non seulement la croissance du trafic de drogues, mais aussi la diversification des méthodes de dissimulation employées par les trafiquants.

Cette augmentation du trafic de drogues a des implications graves, notamment l’implication croissante de groupes armés dans ces activités illicites. Cette militarisation du trafic de drogues soulève des préoccupations majeures en matière de sécurité pour toute la région du Sahel. De plus, le rapport souligne une augmentation des problèmes de santé publique liés à l’usage d’opioïdes pharmaceutiques.

Parallèlement, le cannabis demeure une préoccupation majeure dans la région, étant principalement produit et consommé localement. Il reste la drogue principale pour laquelle les traitements sont sollicités dans la région. Cette complexité croissante du marché des drogues dans le Sahel appelle à une action urgente de la part des forces de sécurité nationales et des organismes internationaux.

Face à cette situation alarmante, il est impératif de renforcer la coopération régionale et internationale pour lutter contre le trafic de drogues et ses conséquences néfastes sur la sécurité et la santé publique. L’ONUDC appelle à une action concertée pour contrer cette menace croissante et protéger les communautés vulnérables du Sahel contre les ravages de la drogue.

Saisie importante de drogues et arrestations dans le cadre de la lutte contre le trafic de stupéfiants au Sénégal

La gendarmerie nationale du Sénégal a récemment mené une série d’opérations visant à lutter contre le trafic de stupéfiants dans le pays. Sur instructions du Haut Commandant, les patrouilles ont intensifié leurs efforts et ont réussi à saisir une quantité significative de drogues tout en procédant à l’interpellation de 28 individus, selon les informations obtenues par Seneweb auprès du chef de la Division de la Communication (Divcom).

Le lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye a présenté un bilan détaillé de ces opérations, soulignant l’importance de cette mission dans un contexte marqué par la recrudescence du trafic de stupéfiants. Les patrouilles, déployées sur les grandes voies de communication, ont agi avec détermination pendant la période du 16 au 17 avril 2024.

Les résultats de ces opérations sont significatifs, avec un total de 28 personnes interpellées, dont 10 pour détention de chanvre indien et 1 pour vente de drogue (ecstasy). Les saisies comprennent 99 cornets de chanvre indien, 14 comprimés d’ecstasy, 2 motos, 3 ciseaux et une somme de 12 000 francs CFA.

Il est important de souligner les dangers associés à la consommation d’ecstasy, une drogue qui influe sur la chimie du cerveau en libérant une quantité élevée de sérotonine, une substance chimique jouant un rôle crucial dans la régulation de l’humeur, de l’énergie et de l’appétit.

Cette opération de la gendarmerie nationale démontre l’engagement continu des autorités sénégalaises à lutter contre le trafic de drogue et à protéger la santé et la sécurité de la population. En saisissant ces drogues et en arrêtant les personnes impliquées, les forces de l’ordre envoient un message clair selon lequel le trafic de stupéfiants ne sera pas toléré dans le pays.

Le Dakarois Quotidien N°156 – du 17/04/24 – SÉRIE DE RAFLES DE LA DOUANE : Les soldats de l’économie enchaînent les coups de filets

Le Dakarois Quotidien N°156 – du 17/04/24
🔴 SÉRIE DE RAFLES DE LA DOUANE : Les soldats de l’économie enchaînent les coups de filets
🔴 Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly Révèle : “Macky Sall m’a demandé de ne pas soutenir Amadou Bâ”

Arrestation de Bachir Diop, Acteur de la Série « Dérapages », pour Trafic de Drogue

L’arrestation de Bachir Diop, plus connu sous son nom de scène Peter Salinger, a fait grand bruit dans les médias cette semaine. L’acteur principal de la série télévisée « Dérapages » est actuellement en détention et sera jugé aujourd’hui mardi pour trafic de drogue, suite à une dénonciation anonyme indiquant son implication dans un réseau de trafic de cannabis.

L’enquête menée par les autorités a conduit à la filature de Bachir Diop et à son arrestation le 25 juin 2022 à son domicile situé aux Maristes à Dakar. Lors de la perquisition de son domicile, un matériel sophistiqué destiné à la culture, la production et le trafic de cannabis de la variété « Skunk » a été découvert, comme l’ont rapporté Les Echos.

Les enquêteurs ont saisi 1,538 kg de cannabis, ainsi que divers équipements et installations permettant la culture et la production de cette drogue. Face à ces preuves, Bachir Diop est confronté à de graves accusations et risque de lourdes sanctions s’il est reconnu coupable.

Le trafic de drogue est sévèrement puni au Sénégal. Les peines pour trafic de cannabis peuvent être particulièrement lourdes, pouvant aller jusqu’à plusieurs années de prison.

Cette arrestation pourrait avoir de graves répercussions sur la carrière de Bachir Diop, qui était jusqu’alors un acteur en plein essor grâce à son rôle dans la série « Dérapages ». L’industrie cinématographique sénégalaise et ses fans sont sous le choc de ces révélations.

L’affaire Bachir Diop met en lumière les risques associés au trafic de drogue et les conséquences graves qu’il peut avoir sur la vie personnelle et professionnelle des individus impliqués. Elle souligne également l’importance de la vigilance des autorités et la nécessité de poursuivre les efforts pour lutter contre le trafic de drogue au Sénégal.

Interpellation de Neuf Népalais Soupçonnés de Trafic de Migrants à Dakar

La Sûreté urbaine a mené une opération fructueuse dans un immeuble de la rue Saint-Michel X Ngalandou Diouf, au centre-ville de Dakar, en interpellant neuf ressortissants népalais. Ces individus, âgés entre 19 et 41 ans, sont soupçonnés d’être impliqués dans un trafic de migrants et de personnes, avec l’intention de se rendre aux États-Unis via le Nicaragua.

Selon les informations relayées par Libération, les Népalais ont confié aux autorités avoir rejoint le Sénégal grâce à l’aide de Mamadou Diallo, un commerçant guinéen en relation avec un contact basé à Dubaï nommé Bissal. Chacun des migrants aurait déboursé la somme de 30 000 dollars (environ 18 millions de francs CFA) pour le voyage vers les États-Unis.

Initialement, leur itinéraire devait les conduire au Portugal depuis Dubaï, mais en raison de l’absence de visa de transit, ils se sont retrouvés bloqués à Dakar. Mamadou Diallo, le facilitateur du voyage, a été appréhendé aux Parcelles Assainies et aurait reconnu les faits qui lui sont reprochés.

Cette affaire met en lumière les dangers et les ramifications du trafic de migrants, ainsi que les stratagèmes utilisés par les passeurs pour exploiter les aspirations à une vie meilleure des personnes désireuses de quitter leur pays d’origine. Les autorités sénégalaises ont réaffirmé leur engagement à lutter contre ce fléau et à poursuivre en justice ceux qui en sont responsables.

Kaolack : L’OCRTIS Frappe Fort, Déjoue un Trafic de Chanvre Indien

Un récent succès dans la lutte contre le trafic de drogue a été réalisé par la Direction de l’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (OCRTIS) à travers son unité basée à Kaolack. Les efforts soutenus de la Brigade Régionale des Stupéfiants (BRS) du Saloum ont permis de démanteler un vaste réseau de trafic de chanvre indien, aboutissant à l’arrestation de deux trafiquants en possession de 200 kg de cette substance illicite.

Le coup de filet a été réalisé grâce à une coordination efficace et à une enquête minutieuse menée par les agents de l’OCRTIS de Kaolack. Alertés par des renseignements sur un trafic intensif de drogue entre Porokhane et la frontière sénégalo-gambienne, les forces de l’ordre ont déployé un dispositif de surveillance autour du village de Keur Nala.

Cette mission de filature a porté ses fruits lorsque les policiers ont intercepté huit colis contenant un total de 200 kg de chanvre indien, ainsi que les deux individus impliqués dans le trafic, identifiés comme L. Sow et B. Diallo, tous deux cultivateurs. Les deux suspects ont été placés en garde à vue pour les besoins de l’enquête.

Cette saisie significative est le résultat d’une collaboration étroite entre les forces de l’ordre et les autorités locales, mettant en lumière l’engagement ferme du gouvernement sénégalais dans la lutte contre le trafic de drogue et la criminalité organisée. L’OCRTIS et ses unités régionales continuent de jouer un rôle crucial dans la préservation de la sécurité publique et de la santé de la population en démantelant ces réseaux criminels et en saisissant des substances illicites.

Quincy Promes condamné à six ans de prison pour trafic de drogue

Le Néerlandais Quincy Promes a été condamné ce mercredi à six ans de prison pour son implication dans le trafic d’environ 1 350 kilos de cocaïne.

Quincy Promes, qui évolue au Spartak Moscou, a été condamné ce mercredi à six ans de prison pour son implication dans le trafic d’environ 1 350 kilos de cocaïne. Le procès s’est déroulé par contumace devant un tribunal néerlandais.

Le parquet néerlandais demandait neuf ans de prison pour le joueur de 32 ans, qui a séjourné en Russie pendant le procès. Par ailleurs, le joueur n’a jamais été entendu par l’enquête – qui disposait d’écoutes téléphoniques le mettant en cause – mais sa défense a toujours nié son implication dans le trafic de stupéfiants. Selon ses avocats, le Néerlandais a “privilégié ses obligations professionnelles” par rapport à l’enquête pénale.

Promes et un autre suspect sont accusés d’avoir “importé, exporté, transporté et détenu 1 362,9 kilos de cocaïne dissimulés dans une cargaison de sel de mer en provenance du Brésil”, qu’ils ont amenée au port d’Anvers en Belgique en janvier 2020, après qu’elle ait été divisée en deux conteneurs aux Pays-Bas.

Promes n’en est pas à son premier démêlé avec la justice : en 2020 également, alors qu’il était encore joueur de l’Ajax, il a été condamné à un an et demi de prison pour avoir poignardé un cousin lors d’une fête.

afp

Trafic de Tramadol : le réseau Dakar-Bamako-Niger démantelé

Les autorités ont récemment annoncé le démantèlement d’un réseau de trafic international de Tramadol, opérant entre les villes de Dakar, Bamako et le Niger. Ce coup de filet a permis l’arrestation de M. Dia, alias « Wara-Gang », un caïd malien, ainsi que de son complice sénégalais, D. Diongue, accusés d’association de malfaiteurs, de détention et de trafic international de substances psychotropes.

Selon les informations fournies par L’Observateur, M. Dia et D. Diongue sont considérés comme les principaux cerveaux de ce réseau sophistiqué, qui a été démantelé par le bureau de l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (Ocrtis) de Kédougou, au Sénégal.

Ce réseau clandestin opérait en fournissant du Tramadol, une drogue psychotrope, à un prix exorbitant de 70 000 FCFA l’unité. Cette substance, qui s’écoulait comme de petits pains, était principalement achetée par des chercheurs d’or installés sur les sites aurifères de la région. Cependant, elle a également été à l’origine de crises convulsives et d’arrêts cardiaques chez certains consommateurs.

L’intervention des autorités, qui a eu lieu le 9 janvier dernier, a mis fin à six mois d’activité intense de ce réseau de trafic. Les enquêteurs ont réussi à infiltrer le réseau en utilisant des agents en civil pour réaliser des achats de mise en confiance. Alerté par l’opération des forces de l’ordre, M. Dia a tenté en vain de se débarrasser de la marchandise, mais a été appréhendé avec 420 unités de Tramadol en sa possession.

Sous la pression des enquêteurs, « Wara-Gang » a révélé l’implication de son complice sénégalais ainsi que de son principal fournisseur, établi dans la ville de Kayes, au Mali.

Ce démantèlement met en évidence les efforts soutenus des autorités pour lutter contre le trafic de drogue dans la région. Il souligne également l’importance de la coopération internationale dans la lutte contre les réseaux de trafiquants opérant à travers les frontières. Les autorités demeurent engagées dans la lutte contre ce fléau, dans le but de garantir la sécurité et la santé publique dans la région.

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