Deux accidents tragiques secouent le centre du Sénégal

Vendredi soir à Ndargoundao, un quartier de Kaolack, une collision entre un mototaxi et un véhicule de la Gendarmerie nationale a entraîné un incident tragique ayant coûté la vie au conducteur de la moto, ainsi qu’à son passager.

L’accident a également blessé grièvement l’autre occupant de la mototaxi, qui a été évacué en urgence vers le service d’accueil des urgences (SAU) du centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima Niass (CHREIN) par les sapeurs-pompiers de Kaolack.

Un jour auparavant, près de Nioro du Rip, un autre accident fatal a eu lieu, impliquant une collision entre un camion et une moto de type « Jakarta ». Cette tragédie a également coûté la vie à l’un des protagonistes.

Ces événements douloureux mettent en évidence les dangers persistants sur les routes du centre du Sénégal. Les autorités locales et nationales sont confrontées à un défi crucial pour améliorer la sécurité routière et réduire le nombre d’accidents, notamment en sensibilisant les conducteurs et en renforçant les mesures de prévention.

Alioune Tine propose l’érection d’un mémorial pour commémorer les événements tragiques de 2021 à 2024

Alors que le président Bassirou Diomaye Faye prête serment ce 2 avril, de nombreux citoyens se remémorent les événements tragiques qui ont marqué le pays entre 2021 et 2024. Des manifestations tumultueuses, souvent émaillées de violences, ont coûté la vie à de nombreuses personnes. Pour que ces drames ne soient pas oubliés et demeurent gravés dans la mémoire collective, Alioune Tine, fondateur du Think Thank Africajom Center et défenseur des droits de l’homme, propose l’érection d’un mémorial dédié à toutes les victimes de ces années sombres.

Dans un message publié sur le réseau social X, Alioune Tine exhorte les autorités à envisager la création d’un monument commémoratif. Selon lui, un tel mémorial servirait non seulement à honorer la mémoire des personnes décédées lors de ces événements tragiques, mais aussi à rappeler à tous l’importance de préserver la démocratie et les droits fondamentaux.

« Nous ne devons pas oublier et effacer de nos mémoires ce qui s’est passé entre 2021 et 2024, pour que nous puissions de nouveau remonter la pente et restaurer la démocratie », déclare Alioune Tine. Il souligne l’importance de marquer cette séquence historique sombre afin de prévenir toute répétition de tels événements à l’avenir.

Pour Alioune Tine, la création d’un mémorial constitue la première étape essentielle dans le processus de réparation pour les victimes. Il appelle également à la mise en place d’une Commission Paix, Vérité, Justice, Réconciliation, Pardon et Réparation, afin de reconnaître les souffrances endurées par les citoyens et d’assurer une transition vers un avenir plus pacifique et inclusif.

En proposant ces initiatives, Alioune Tine espère que le pays pourra tourner la page sur cette période tumultueuse et entamer un processus de guérison et de reconstruction nationale.

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