Dakar Dem Dikk face à une crise financière : Une dette de 4,9 milliards de francs CFA et une masse salariale insoutenable

La société nationale de transport, Dakar Dem Dikk (DDD), traverse une période difficile sur le plan financier, avec un endettement qui atteint 4,9 milliards de francs CFA. Lors d’une conférence de presse tenue vendredi à Dakar, son directeur général, Assane Mbengue, a exposé les défis auxquels l’entreprise fait face, notamment une masse salariale jugée « insoutenable » et des irrégularités dans la gestion des recettes.

M. Mbengue a indiqué que la situation actuelle résulte d’une augmentation significative du personnel. « En 2019, le nombre de salariés est passé du simple au double, entraînant une hausse de la masse salariale de près de 60 % », a-t-il déclaré. À ce jour, DDD emploie 3.122 personnes, avec une masse salariale mensuelle s’élevant à 1 milliard 151 millions 131 mille 440 francs CFA. Cette charge représente un déséquilibre financier qui pèse lourdement sur les opérations de la société.

En plus des problèmes de personnel, DDD fait face à une dette fiscale élevée, malgré les compensations financières reçues de l’État. M. Mbengue a également signalé des pertes conséquentes dues à des pratiques de gestion interne. « Vingt-cinq pour cent des receveurs à bord des bus ne reversent pas les montants collectés auprès des usagers », a-t-il déploré, soulignant la nécessité de réformes dans la gestion des revenus.

Le climat de travail au sein de DDD est décrit comme étant « fortement syndiqué et politisé », ce qui complique la mise en œuvre de changements nécessaires. Cependant, le directeur général a assuré qu’il prendrait toutes les mesures nécessaires pour que l’entreprise récupère les montants dus et redresse sa situation financière.

Dakar Dem Dikk est également en train d’apurer sa dette envers ses fournisseurs, avec des paiements s’élevant à 548.090.000 francs CFA déjà effectués dans ce sens. Malgré ces efforts, le défi reste immense, et des solutions à long terme s’imposent pour assurer la viabilité de l’entreprise.

Les pertes d’exploitation, bien que diminuées, témoignent des difficultés persistantes. Celles-ci ont chuté de 3 milliards 108 millions 161 mille 167 francs CFA entre janvier et avril 2024, à 1 milliard 734 millions 114 mille 431 francs CFA entre mai et août derniers. Pour Assane Mbengue, il est impératif de « repenser » l’exploitation de Dakar Dem Dikk et d’envisager un assainissement global de ses finances.

L’avenir de la société de transport public est en jeu, et des réformes en profondeur sont nécessaires pour rétablir un équilibre financier et garantir la continuité des services qu’elle offre aux usagers. La situation actuelle soulève des questions sur la gestion des ressources dans le secteur public, et les acteurs concernés devront agir rapidement pour éviter une crise qui pourrait impacter de manière significative le transport urbain à Dakar.

Transport : Le Ministre El Malick Ndiaye annonce un projet de Vidéo-Verbalisation pour moderniser le contrôle routier

Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye, a révélé un ambitieux projet de vidéo-verbalisation visant à moderniser et dématérialiser le système de contrôle routier au Sénégal. Cette annonce a été faite lors de la cérémonie officielle du Magal de Mbacké Barry.

Selon Malick Ndiaye, le projet de vidéo-verbalisation marque une étape significative dans la transformation numérique du contrôle routier. « Le gouvernement du Sénégal a élaboré un projet de vidéo-verbalisation, qui consiste à dématérialiser tout le système du contrôle routier », a-t-il précisé.

Cette initiative vise à moderniser la réglementation autour des permis de conduire, des cartes grises, et des assurances, afin de renforcer la sécurité routière. Le projet s’inscrit dans une démarche plus large de modernisation des infrastructures de transport et de lutte contre les accidents de la route.

Malick Ndiaye a souligné que les accidents de la route représentent un problème majeur au Sénégal, principalement attribué à trois facteurs : l’état des routes, les véhicules (y compris les motos et les charrettes), et le comportement des conducteurs. « Cette initiative vise à lutter contre les accidents de la route, un fléau attribué à ces trois principaux facteurs », a-t-il expliqué.

Le système de vidéo-verbalisation permettra d’améliorer la surveillance des routes et d’encourager une conduite plus responsable. En intégrant des technologies modernes, les autorités espèrent réduire le nombre d’accidents et promouvoir un comportement plus sûr parmi les usagers de la route.

En parallèle, Malick Ndiaye a abordé la question de la corruption au sein de certains services de l’État. Lors du dernier Conseil interministériel, le Premier ministre a dénoncé ce phénomène, soulignant qu’il est présent dans tous les pays. « Lors du dernier Conseil interministériel, le Premier ministre a dénoncé la corruption au sein de certains services de l’État », a affirmé le ministre.

Pour contrer ce fléau, Malick Ndiaye a assuré que des mécanismes seront intégrés dans le système de vidéo-verbalisation afin d’améliorer la transparence et de lutter contre la corruption. Des outils de contrôle seront mis en place pour garantir que le nouveau système fonctionne de manière éthique et efficace.

Le projet de vidéo-verbalisation s’inscrit dans une stratégie globale de modernisation des infrastructures et des services publics au Sénégal. Il vise à non seulement améliorer la sécurité routière, mais aussi à renforcer la confiance des citoyens dans les institutions publiques en menant une lutte efficace contre la corruption.

En mettant en œuvre ces réformes, le gouvernement espère créer un système de transport plus sûr et plus transparent, tout en améliorant la qualité des services offerts aux Sénégalais.

Des officiels du Tchad, reçus par le ministre Malick Ndiaye, disent vouloir s’inspirer du modèle de transport sénégalais

Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, Monsieur Malick Ndiaye, a reçu ce mardi 6 août la ministre des Transports et de l’Aviation civile du Tchad, Madame Fatime Goukouni Weddeye.

Accompagnée d’une forte délégation, dont le Ministre des Affaires étrangères du Tchad, Monsieur Abderaman, et l’ancien ambassadeur, Adoum Younousmi, Madame Fatime Goukouni Weddeye, qui effectue actuellement une visite au Sénégal pour solliciter le soutien de Dakar à la candidature du Tchad au poste de directeur général de l’ASECNA, a déclaré qu’elle est venue pour “s’inspirer” de la politique nationale des transports du Sénégal.

Dans son discours, elle a salué les efforts du Sénégal dans la modernisation de ses infrastructures et de son système de transport.

“Nous voulons développer un partenariat d’échange et de partage d’expérience avec le Sénégal, qui a bâti un système de transport moderne à travers son aéroport international (AIBD), son TER, son BRT et sa compagnie aérienne Air Sénégal”, a expliqué Madame Fatime Goukouni Weddeye.

“Nous voulons nous inspirer des textes et des procédures du Sénégal. Nous voulons savoir ce qui se fait ici dans le domaine des transports”, a-t-elle conclu.

Prenant la parole, le Ministre Malick Ndiaye, dans un discours aux accents panafricanistes, a exprimé à sa collègue tchadienne sa satisfaction et ses remerciements pour l’intérêt que son pays porte au système de transport sénégalais.

“Le Tchad est un pays frère du Sénégal et peut compter sur l’expérience, l’expertise, la volonté et la générosité du Sénégal pour bâtir son système de transport”, a-t-il déclaré.

“Le Sénégal mettra à la disposition du Tchad ses différents experts dans le domaine du transport”, a-t-il ajouté. C’est dans ce sens qu’il a invité sa collègue à faire venir au Sénégal une mission d’experts pour s’imprégner des bonnes pratiques en matière de transport.

“Les États africains doivent, entre eux, être en mesure de partager leurs expériences en matière de transport. Plus nous sommes unis, plus nous sommes forts”, a-t-il estimé.

“L’Afrique, malgré sa diversité culturelle, constitue un même peuple”, a-t-il affirmé.

Le ministre n’a pas manqué de souligner les projets de désenclavement du gouvernement du Sénégal. Pour lui, le désenclavement reste un grand défi pour les gouvernements africains.

Mais ce défi est réalisable, selon les deux jeunes ministres, qui estiment que grâce à leur jeunesse et leur dynamisme, ils réussiront à réaliser les projets de leurs gouvernements.

Intempéries à Dakar : Les pluies perturbent les transports et la circulation

Depuis ce matin, la capitale sénégalaise, Dakar, est confrontée à des conditions météorologiques difficiles alors que de fortes pluies s’abattent sur la région. Vers 10 heures, plusieurs quartiers de la banlieue tels que Rufisque, Keur Massar, Tivaouane Peul, et Malika ont été les premiers touchés par les averses. Par la suite, aux alentours de midi, les localités d’Ouest-Foire, Yoff, Almadies ainsi que le centre-ville ont également été affectées, entraînant des perturbations majeures dans les transports et la circulation urbaine.

Les Bus Rapid Transit (BRT), une composante essentielle du réseau de transport urbain, ont été sévèrement impactés par les conditions météorologiques adverses. Des passagers ont rapporté que les bus étaient à l’arrêt en raison des importantes accumulations d’eau sur les voies, notamment sur l’avenue Hyacinthe Thiandoum à Grand Yoff et l’avenue Bourguiba en direction de la station Castors, rendant ces routes quasiment impraticables.

Les témoignages recueillis à Ouest-Foire et dans les quartiers comme Castors confirment un tableau similaire : des rues inondées perturbant la mobilité des résidents et des véhicules. La gestion de cette situation d’urgence est cruciale alors que les autorités locales s’efforcent de minimiser les impacts sur la vie quotidienne des citoyens.

Les habitants sont invités à la prudence et à éviter les déplacements non essentiels jusqu’à ce que les conditions météorologiques s’améliorent. Les équipes de secours sont mobilisées pour répondre aux urgences éventuelles causées par ces intempéries. Les prévisions météorologiques indiquent que les pluies pourraient se prolonger dans les prochaines heures, nécessitant une vigilance continue de la part de tous les résidents de Dakar.

En conclusion, ces précipitations abondantes soulignent l’importance de l’infrastructure urbaine résiliente face aux aléas climatiques et appellent à une réponse coordonnée pour atténuer les impacts sur la vie quotidienne et les infrastructures essentielles de la capitale sénégalaise.

La colère des chauffeurs sénégalais : Contestation de la légalisation des applications de transport Yango, Heetch et Yassir par le gouvernement

La scène du transport au Sénégal est actuellement le théâtre d’une vive controverse, alimentée par les déclarations récentes du ministre des Transports, El Malick Ndiaye. En effet, lors d’une réunion de prise de contact, le ministre a annoncé son intention de légaliser les nouveaux modes de transport, notamment les applications Yango, Heetch et Yassir. Cette décision a immédiatement suscité l’indignation parmi les chauffeurs sénégalais, qui dénoncent une concurrence déloyale et menacent de paralyser le secteur du transport en signe de protestation.

Le mouvement « Dolel transport », représentant une grande partie des chauffeurs du pays, a exprimé son mécontentement face à cette décision du gouvernement. Selon El Malick Diop, chargé de communication du mouvement, cette initiative est perçue comme une trahison envers ceux qui ont soutenu le président Bassirou Diomaye Faye lors de son élection. Les chauffeurs estiment que la légalisation de ces applications favorisera une concurrence injuste et aura des conséquences désastreuses sur leurs moyens de subsistance déjà précaires.

La situation est d’autant plus tendue que les chauffeurs ne se contentent pas de manifester leur désapprobation ; ils menacent également d’actions plus directes. En effet, le mouvement « Dolel transport » a évoqué la possibilité de paralyser complètement le secteur du transport dans les jours à venir. Cette menace pèse lourdement sur un pays où le transport est un élément vital de l’économie et de la vie quotidienne.

Au cœur du débat se trouve le décret 847, qui régit les activités des applications de transport au Sénégal. Les chauffeurs demandent son abrogation, arguant qu’il favorise une concurrence injuste et nuit à leurs moyens de subsistance. Ils exhortent également les autorités à prendre des mesures plus strictes pour protéger les intérêts des chauffeurs locaux et garantir l’équité dans le secteur du transport.

Face à cette montée de tension, les autorités sénégalaises sont confrontées à un dilemme complexe. D’une part, elles doivent répondre aux préoccupations légitimes des chauffeurs et veiller à ce que leurs droits soient protégés. D’autre part, elles doivent également prendre en compte les besoins émergents de la société en matière de transport et encourager l’innovation dans ce domaine.

Dans l’attente de décisions officielles, la situation reste tendue et l’avenir du secteur du transport au Sénégal reste incertain. Les prochains jours seront cruciaux pour voir comment les autorités et les acteurs du secteur répondront à cette crise croissante et s’ils parviendront à trouver un terrain d’entente pour assurer un avenir durable et équitable pour tous les acteurs du transport dans le pays.

Renforcement du Transport Urbain à Dakar : 400 Autobus Modernes à Gaz pour 400 000 Voyageurs

Le projet de restructuration du réseau de transport en commun de Dakar a franchi une étape majeure avec le lancement de sa première phase, couvrant la période 2023-2026. Sous l’égide du CETUD, cette initiative vise à moderniser l’offre de transport urbain, offrant ainsi une solution robuste et durable aux besoins croissants de déplacement dans la capitale sénégalaise.

L’une des pierres angulaires de cette phase consiste en l’acquisition de 380 autobus neufs, tous motorisés au gaz. Ces véhicules, qui s’ajouteront au parc existant, renforceront et moderniseront les moyens de transport disponibles sur 14 lignes clés de Dakar. De plus, deux ateliers-dépôts seront érigés pour assurer la maintenance et le remisage efficaces des autobus, garantissant ainsi leur bon fonctionnement et leur longévité.

Mais le projet ne se limite pas aux seuls moyens de transport. Il englobe également des travaux d’aménagement urbain sur 30 km de voiries, huit carrefours, ainsi que des améliorations au niveau des arrêts de bus et terminus. Un investissement global de 267 milliards de francs CFA, provenant de diverses sources telles que l’État du Sénégal, la Banque européenne d’investissement, l’Agence française de développement, la Coopération allemande et l’Union européenne, finance cette ambitieuse entreprise.

Selon Cheikh Ahmadou Bamba Sy, Secrétaire général représentant le ministre des Infrastructures et des Transports Terrestres, ce projet revêt une importance capitale pour l’avenir de Dakar. Il souligne que ces initiatives s’inscrivent dans une démarche de restructuration globale du réseau de transport urbain, englobant l’ensemble de la région dakaroise et toutes ses communes.

En outre, cette phase prévoit la création de milliers d’emplois et l’aménagement de kilomètres de routes, contribuant ainsi au développement économique et social de la région. Toutefois, M. Sy insiste sur l’objectif des autorités de développer des champions nationaux dans le domaine du transport, favorisant ainsi l’implication des opérateurs privés nationaux dans le projet.

Il est également souligné qu’aucune ligne de transport en commun ne sera supprimée, mais plutôt restructurée et optimisée pour s’articuler efficacement avec les réseaux de transport de masse tels que le BRT et le TER.

En somme, ce projet ambitieux marque une avancée significative dans l’amélioration des infrastructures de transport à Dakar, offrant aux citoyens une solution moderne, écologique et efficiente pour leurs déplacements quotidiens.

Arrêt des Bus Dakar Dem Dik en Banlieue : Les Syndicalistes pointent du doigt les Autorités et menacent de paralysie

Très remontée, la coordination des syndicats de la société nationale Dakar Dem Dik a tenu une conférence de presse ce vendredi 24 mai 2024, au siège de l’Organisation générale des travailleurs du Sénégal. Ils ont vivement dénoncé l’arrêt de la circulation des bus Dakar Dem Dik en banlieue sur l’itinéraire du Bus Rapid Transit (BRT).

Marc Fodé Tendeng et ses collègues ont exprimé leur ferme opposition à cette décision, accusant le Cetus et certains décideurs au sein de la société nationale DDD de vouloir neutraliser Dakar Dem Dik au profit d’un exploitant privé. Ils menacent de paralyser le système de transport si la situation ne revient pas à la normale dans les prochains jours.

« Nous sommes dans l’ère du transport multimodal, offrant plusieurs options aux voyageurs, selon leurs capacités financières et destinations. Comment compenser le désarroi de ces milliers de Sénégalais vivant au jour le jour, incapables de prendre le BRT ? Rien ne peut justifier la suppression de ces lignes sous prétexte d’une compensation financière qui ne peut combler les préjudices financiers et sociaux, » a déclaré Marc Fodé Tendeng, porte-parole de la coordination des syndicats.

La coordination des syndicats de DDD rappelle que la politique du nouveau régime vise un Sénégal souverain, juste et prospère. Supprimer ces lignes violerait le droit d’accès au service public de milliers de Sénégalais. Conformément aux recommandations du chef de l’État, ils demandent un audit rapide du système de gestion des sociétés publiques de transport, de Dakar Dem Dik, des parcs de bus, des ressources humaines, du modèle économique et de la gouvernance globale.

Ils dénoncent également une tentative de liquidation minutieuse de la société nationale de transport, DDD, par la suppression de plusieurs de ses lignes au profit du BRT, en violation totale de la convention de concession. Ce contrat devait améliorer le service et offrir plus d’options aux voyageurs, mais a été saboté par le Cetus et certains décideurs de DDD, selon Marc Fodé Tendeng.

Pour rappel, Dakar Dem Dik traverse de réelles difficultés matérielles et financières en raison d’un management décrié par les travailleurs. Cette situation a déclenché un mouvement de grève spontané le 29 avril dernier, conduisant à l’arrêt total du transport urbain et interurbain. Le ministre des Transports s’était alors déplacé pour s’enquérir de la situation et avait pris des engagements fermes pour résoudre les contentieux. Suite à cela, le mot d’ordre de grève a été levé et le service rétabli le 30 avril 2024.

Enfin, la coordination des syndicats appelle le ministre de tutelle à veiller à l’application de ces mesures pour éviter toute forme de mouvement de grève future pouvant affecter le bon déroulement du service. « Nous interpellons solennellement le chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, le Premier ministre Ousmane Sonko et notre ministre de tutelle El Malick Ndiaye à ne pas laisser passer ces forfaitures, pour l’équité et la justice pour tous les Sénégalais, » a conclu Marc Fodé Tendeng.

Révolution BRT : Dakar inaugure un réseau de bus électriques pour une mobilité transformée

Dakar, la métropole animée du Sénégal, a franchi une étape importante dans la transformation de sa mobilité avec la mise en service d’un réseau de bus 100% électriques, appelé Bus Rapid Transit (BRT), le mercredi 15 mai. Cet ambitieux projet vise à résoudre les problèmes de congestion dans la ville en offrant un système de transport rapide, confortable et respectueux de l’environnement.

Dirigé par Stéphane Volant, président de l’exploitant Dakar Mobilité, le BRT représente une innovation majeure en Afrique. Avec ses bus électriques circulant sur des voies réservées, il offre une solution efficace aux embouteillages qui paralysent souvent la métropole sénégalaise.

Les premiers passagers ont exprimé leur satisfaction quant au confort et à la rapidité du service. Ramata Sow, une commerçante de 28 ans, a souligné le caractère spacieux et climatisé des nouveaux bus, tandis que Moctar Sadio, professeur d’université de 50 ans, a salué la sécurité et la rapidité du trajet jusqu’au centre-ville.

La région de Dakar, avec sa population en constante augmentation, est confrontée à une pression croissante sur ses infrastructures de transport. Le BRT s’inscrit dans une stratégie plus large de développement du transport de masse, déjà initiée par l’inauguration récente du train rapide (TER) reliant Dakar à la ville nouvelle de Diamniadio.

Le projet, d’un coût total de 420 milliards de francs CFA, bénéficie d’un soutien financier international, notamment de la Banque mondiale, de la Banque européenne d’investissement et du Fonds vert pour le climat de l’ONU. Il est géré par Dakar Mobilité, en partenariat avec des investisseurs français et sénégalais, et soutenu par des technologies de pointe fournies par la société chinoise CRRC.

Avec une capacité prévue de 300 000 passagers par jour, le BRT devrait contribuer de manière significative à la réduction des émissions de CO2 dans la région. Grâce à ses bus électriques et à ses voies dédiées, il représente une avancée majeure vers une mobilité urbaine plus durable et efficace pour les habitants de Dakar.

Série d’accidents mortels : L’AFTU annonce le remplacement des bus Tata pour renforcer la sécurité routière

Une série d’accidents tragiques impliquant des bus Tata opérés par la société de transport AFTU a suscité une profonde préoccupation quant à la sécurité routière au sein de la population. Hier, un nouveau drame s’est déroulé lorsque l’un des véhicules de la ligne 44 a perdu le contrôle de ses freins, entraînant la perte de trois vies humaines. Cette tragédie a été le déclencheur d’une réaction urgente de la part des responsables de l’Association de Financement des professionnels du Transport Urbain (AFTU), qui ont annoncé leur intention de remplacer tous les bus Tata d’ici la fin de l’année.

L’AFTU, en tant que propriétaire et exploitant de ces bus, a reconnu la nécessité impérieuse d’agir pour prévenir de futures pertes de vies et assurer la sécurité des passagers et des piétons. Djiby Ndiaye, membre du conseil d’administration de l’AFTU, a souligné que malgré les contrôles réguliers effectués au niveau des centres de visites techniques, les défaillances mécaniques peuvent survenir à tout moment, mettant ainsi en danger la vie de nombreux usagers de la route.

Selon Ndiaye, l’initiative de remplacer les bus Tata ne découle pas seulement de leur âge ou de leur qualité, mais surtout de la volonté de l’AFTU de garantir la sécurité et le bien-être de tous ceux qui utilisent leurs services de transport. Il a également noté que des centaines de véhicules sont actuellement en cours de changement, marquant ainsi un engagement concret envers la sécurité routière.

Bien que ces minibus aient été acquis depuis 2010, des questions subsistent quant à leur adéquation à l’utilisation urbaine, comme l’ont souligné certains experts. Cependant, l’AFTU s’est engagée à prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir que seuls des véhicules sûrs et fiables soient mis en circulation, contribuant ainsi à rétablir la confiance du public dans le transport en commun.

En conclusion, l’annonce du remplacement des bus Tata par l’AFTU marque un tournant crucial dans la quête de sécurité routière et de protection des usagers des transports en commun. Cette décision témoigne de la volonté de l’AFTU d’assumer sa responsabilité envers la société et de garantir que chaque voyage soit effectué en toute sécurité.

Des États Généraux du Transport Routier au Sénégal : Vers une Modernisation du Secteur

Le secteur du transport routier au Sénégal s’apprête à vivre un moment décisif avec l’annonce des États Généraux des Transports. Cette initiative, lancée par le Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, M. Malick Ndiaye, vise à réunir l’ensemble des acteurs du secteur pour débattre des enjeux majeurs et proposer des solutions concertées.

Lors d’une première rencontre avec les responsables des syndicats du transport routier, le Ministre Ndiaye a annoncé la tenue imminente de ces assises, prévues avant la fin du mois de juillet. Ces États Généraux sont destinés à être un moment clé de réflexion, de concertation et de partage d’idées sur l’avenir du transport public au Sénégal.

Ces États Généraux s’inscrivent dans une perspective de transformation rapide et intégrale du transport public, conformément aux instructions du Président de la République, M. Bassirou Diomaye Diakhar Faye. L’objectif est de bâtir un système de transport moderne, sûr, rentable et respectueux de l’environnement.

Le Ministre Ndiaye a souligné l’importance de la participation de toutes les parties prenantes du secteur, y compris les syndicats, les opérateurs privés, les institutions publiques et la société civile. Ces États Généraux seront l’occasion de débattre des défis actuels du transport routier, tels que la sécurité routière, la qualité des infrastructures, la réglementation et la gouvernance du secteur.

Cette annonce témoigne de l’engagement du Gouvernement sénégalais à moderniser le secteur du transport routier et à répondre aux besoins des citoyens en matière de déplacement. Les États Généraux des Transports s’annoncent ainsi comme une étape cruciale dans cette démarche de transformation et d’amélioration continue du transport public au Sénégal.

Ces États Généraux offrent une opportunité unique de mobiliser les énergies et les idées pour construire un avenir meilleur pour le transport routier au Sénégal. Ils constituent une démarche participative et inclusive visant à élaborer des solutions innovantes et durables pour répondre aux besoins de la population en matière de déplacement.

La Fédération Sénégalaise de Football soutient les clubs nationaux : Remboursement des frais de transport

Les clubs de football sénégalais ont reçu une bouffée d’air frais alors que la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) a annoncé le décaissement de fonds substantiels pour rembourser les frais de transport des clubs de Nationale 1 et de Nationale 2 pour la phase retour des championnats respectifs.

Selon les rapports de L’AS, la FSF a débloqué une somme totale de 44 millions 953 mille francs CFA pour soutenir les clubs dans leurs déplacements. Cette initiative vise à alléger le fardeau financier des clubs et à faciliter leur participation active dans les compétitions nationales.

Une enveloppe de 16 millions 82 mille F CFA a été allouée aux clubs de Nationale 1, tandis que les clubs de Nationale 2 ont bénéficié d’une dotation plus conséquente, s’élevant à 28 millions 871 mille F CFA. Ces fonds permettront aux clubs de couvrir les coûts liés aux déplacements pour les matches de la phase retour, offrant ainsi un soutien financier crucial pour leur participation aux championnats nationaux.

Cette démarche de la FSF reflète son engagement envers le développement et le soutien du football local. En fournissant un soutien financier pour les frais de transport, la fédération démontre sa volonté de soutenir les clubs et de renforcer la compétitivité du football sénégalais dans son ensemble.

Il convient de noter que cette allocation financière intervient après un précédent versement de 45 millions 287 mille CFA pour la phase aller des compétitions, soulignant ainsi l’engagement continu de la FSF envers les clubs nationaux.

Cette initiative est accueillie favorablement par la communauté sportive, offrant aux clubs sénégalais une aide précieuse dans leur parcours sportif. Elle témoigne également de l’importance du soutien financier des fédérations pour garantir le succès et la pérennité du football au niveau local.

Opération policière contre le transport interurbain irrégulier : 92 personnes interpellées

Dans le cadre de la lutte contre le transport interurbain irrégulier au Sénégal, la police a mené une vaste opération sur tout le territoire national durant 72 heures.

Cette initiative a abouti à l’interpellation de 92 personnes impliquées dans ce type d’activité illégale. Parmi elles, 56 individus ont été déférés au parquet, selon une source autorisée rapportée par Seneweb.

L’opération policière, qui s’est déroulée les 20, 21 et 22 avril 2024, a également conduit au démantèlement de 12 gares routières clandestines. De plus, 112 véhicules, souvent appelés « War Gaindé » ou « Allo Dakar », ont été immobilisés par les forces de l’ordre.

Cette action témoigne de la détermination des autorités à lutter contre les pratiques de transport interurbain illégales, qui mettent en danger la sécurité des passagers et perturbent l’ordre public.

Hausse des prix du transport à la veille de la Korité : Les voyageurs expriment leur frustration

À la veille de la Korité, les voyageurs se sont retrouvés confrontés à une désagréable surprise : une augmentation unilatérale des tarifs du transport à la gare des Baux maraichers. Cette pratique, devenue monnaie courante lors des fêtes religieuses, suscite la colère et la frustration parmi les usagers, contraints de payer des prix exorbitants pour rejoindre leur famille à l’intérieur du pays.

L’augmentation soudaine des prix du transport lors des périodes de fêtes religieuses est devenue une norme déplorée par de nombreux voyageurs. « Les transporteurs semblent avoir institutionnalisé cette pratique. Ils profitent des fêtes comme la Tabaski, le Magal, le Gamou et maintenant la Korité pour augmenter les prix du transport, sans justification. C’est inadmissible ! Dans un État normal, les choses ne se passent pas ainsi », s’indigne Oumar Diouf.

Cette augmentation pèse lourdement sur le pouvoir d’achat des voyageurs, fragilisant particulièrement ceux qui souhaitent passer les fêtes en famille. Une vieille mère, rencontrée à la gare des Baux maraichers, exprime son désarroi : « Je suis profondément mécontente de l’augmentation des prix du transport. Je m’attends à ce que les transporteurs justifient cela et prennent en considération l’impact financier sur leurs clients avant de prendre de telles décisions. »

Du côté des transporteurs, peu d’explications sont fournies pour légitimer cette hausse injustifiée des prix. Cette absence de justification aggrave le ressentiment des voyageurs, qui appellent à une régulation des tarifs du transport en période de fêtes. Ils refusent de continuer à payer le double, voire le triple, du tarif habituel pour rejoindre leurs proches lors des moments de célébration religieuse.

Face à cette situation, il devient impératif que les autorités compétentes prennent des mesures pour encadrer les tarifs du transport lors des périodes de forte affluence. Les voyageurs attendent avec impatience des actions concrètes pour mettre fin à cette pratique injuste et préjudiciable à leur budget.

«Acte de vandalisme» contre un bus de DDD : Suspension du Réseau de Transport dans la Banlieue

Dakar Dem Dikk (DDD) suspend temporairement ses services de transport dans la banlieue, suite à un incident survenu mercredi dernier. La direction de cette société de transport public a pris cette décision afin de limiter les dommages et d’identifier les responsables de l’attaque contre l’un de ses nouveaux bus.

Selon les explications fournies par la direction de DDD, le mercredi 27 mars 2024, l’un de leurs bus a été pris pour cible lors d’un incident impliquant des jeunes et la police à Pikine. Le véhicule a été attaqué, caillassé, puis incendié, dans ce qui est décrit comme un acte de vandalisme regrettable. La société de transport condamne fermement cet incident et appelle à la retenue de la part des populations.

Cet événement fait suite à des manifestations de jeunes Pikinois réclamant justice après le décès tragique de Seydina Mouhamed Diop, un homme de 33 ans. Les manifestants accusent la police d’être responsable de sa mort, affirmant qu’il aurait été battu à mort lors d’une altercation avec les forces de l’ordre.

Face à cette situation tendue, Dakar Dem Dikk a jugé nécessaire de suspendre temporairement ses activités dans la banlieue, en attendant que la situation se calme et que les responsabilités soient établies. Cette mesure vise à garantir la sécurité des passagers et du personnel de la société, tout en évitant tout nouvel incident.

En attendant des développements ultérieurs, la suspension du réseau de transport dans la banlieue souligne l’impact des tensions sociales sur les services publics essentiels, mettant en lumière la nécessité d’une résolution pacifique des conflits et d’un dialogue ouvert entre toutes les parties concernées.

Bignona: Des braqueurs ouvrent le feu sur les passagers d’un véhicule de transport en commun

C’est une scène digne d’un film hollywoodien qui s’est déroulée, ce mardi 05 décembre 2023, sur la route Biti – Mongole, dans le Nord-Sindian, dans le département de Bignona.

En effet, des braqueurs ont ouvert le feu sur des personnes à bord d’un véhicule de transport en commun. Quatres personnes ont été blessées, selon les informations de iRadio.

Les blessés ont été évacués au centre de santé de Diouloulou. Informée, l’armée est intervenue afin de restaurer la sécurité dans cette zone agitée.

Senenews

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