Le sit-in des travailleurs des collectivités territoriales interdit par le préfet de Dakar

Le sit-in prévu ce jeudi devant le ministère des Collectivités Territoriales et de l’Aménagement des Territoires a été interdit par les autorités. Cheikh Bamba Diop, secrétaire général chargé des revendications de l’Intersyndicale des Travailleurs des Collectivités Territoriales, a exprimé son regret face à cette décision.

Selon ses déclarations, le commissaire de Dieuppeul a informé l’intersyndicale que le rassemblement ne pourrait pas se tenir comme prévu devant le ministère. « Le sit-in a été interdit, et il nous a été suggéré de nous rendre jusqu’au rond-point du Jet d’eau. Mais un sit-in à cet endroit n’a aucun sens », a précisé M. Diop.

Face à cette interdiction, l’intersyndicale a demandé la possibilité pour une délégation de responsables syndicaux de rencontrer le ministre de tutelle ainsi que son secrétaire général. Cheikh Bamba Diop a rappelé que des sit-ins similaires avaient déjà été organisés devant le ministère sous la direction des anciens ministres Aliou Sow, Oumar Youm et Oumar Sarr, sans entrave.

L’intersyndicale appelle les agents des collectivités territoriales à rester attentifs aux prochains mots d’ordre, et une nouvelle demande pour organiser une marche est en cours de préparation.

Le climat social tendu dans le secteur des collectivités territoriales est marqué par une série de revendications portées par les syndicats, en attente de réponses concrètes des autorités compétentes.

Amadou Ba adresse un message d’encouragement aux travailleurs sénégalais à l’occasion de la fête du Travail

En cette journée emblématique du 1er Mai, l’ancien Premier ministre Amadou Ba a tenu à adresser un message vibrant d’encouragement et de reconnaissance à tous les travailleurs du Sénégal. Dans une déclaration empreinte de sincérité et de respect, il a salué le dévouement et l’engagement quotidiens des travailleurs, soulignant leur rôle essentiel dans le progrès et le développement de la nation.

« En cette journée du 1er Mai, je souhaite une excellente fête à tous les travailleurs. Votre dévouement, votre engagement et votre contribution quotidienne sont au cœur du progrès de notre nation. Sachez que votre travail est inestimable et que vous êtes les piliers sur lesquels repose notre société. Que cette journée soit synonyme de repos bien mérité et de célébration en votre honneur », a exprimé Amadou Ba.

Ces paroles résonnent comme une ode à la valeur du travail et à l’importance cruciale des travailleurs dans la dynamique sociale et économique du Sénégal. En reconnaissant leur dévouement et leur contribution, l’ancien Premier ministre souligne leur rôle central dans la construction d’un avenir meilleur pour tous.

La reconnaissance de l’effort des travailleurs ne se limite pas à une simple déclaration, mais témoigne d’une profonde appréciation pour leur labeur quotidien. Dans un contexte où les défis sont nombreux, où les exigences professionnelles peuvent être ardues, cette reconnaissance revêt une importance particulière.

En souhaitant aux travailleurs une journée de repos bien mérité, Amadou Ba met en lumière l’importance de l’équilibre entre travail et repos, soulignant ainsi l’importance du bien-être des travailleurs.

Le message d’Amadou Ba réaffirme l’importance fondamentale des travailleurs dans la société sénégalaise et leur contribution essentielle au progrès et au développement du pays. C’est un appel à la reconnaissance et à la valorisation du travail, moteur de toute société en quête de prospérité et d’harmonie.

Les travailleurs des médias réclament justice sociale et respect de leurs droits

La crise économique mondiale a durement frappé de nombreux secteurs, et celui des médias ne fait pas exception. Cette réalité, bien connue depuis plusieurs années, est aujourd’hui exacerbée par une hypermédiatisation suite à la récente alternance politique au Sénégal. Cependant, derrière cette façade médiatique, se cachent des travailleurs des médias qui peinent à joindre les deux bouts, victimes de conditions de travail précaires et d’un manque de reconnaissance de leurs droits.

Les travailleurs des médias, journalistes, reporters, techniciens, et autres professionnels de ce secteur, refusent d’être les laissés pour compte dans cette crise. Trop longtemps, ils ont été témoins de combats qui ne profitent qu’aux employeurs, laissant les travailleurs dans des situations de précarité extrême. Il est temps de mettre fin à cette injustice et de mettre en place des solutions qui bénéficient véritablement à tous les acteurs de la chaîne médiatique.

Une récente étude menée par la Convention des Jeunes Reporters du Sénégal (CJRS) révèle des conditions de travail alarmantes pour les reporters. Sur un échantillon de 216 journalistes-reporters interrogés, seulement une minorité dispose d’un contrat stable, tandis qu’un pourcentage alarmant ne bénéficie d’aucune forme de contrat ou de protection sociale. De plus, de nombreux travailleurs ne sont pas enregistrés aux organismes compétents et ne bénéficient pas d’une couverture maladie adéquate.

Cette situation précaire est exacerbée par des conditions de travail difficiles, des cas de harcèlement et de violences basées sur le genre, en particulier envers les femmes dans certaines rédactions. De plus, l’exploitation honteuse des correspondants est monnaie courante, avec des paiements dérisoires pour leur travail acharné.

Face à cette réalité inacceptable, les travailleurs des médias demandent un changement de paradigme. Ils appellent à une application effective de la convention collective, ainsi qu’à la mise en place d’un fonds d’appui destiné exclusivement aux reporters, pour renforcer leurs capacités, assurer leur formation continue et prendre en charge les accidents de travail.

Les travailleurs des médias lancent un appel au Président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye pour qu’il tienne ses engagements en faveur d’une politique holistique prenant en compte les préoccupations des journalistes, reporters et techniciens de médias. Sans cela, la jungle médiatique continuera à favoriser les plus forts au détriment des plus faibles, laissant les travailleurs des médias dans une situation de précarité insoutenable.

Les travailleurs du secteur primaire expriment leurs préoccupations à l’approche de la Fête du Travail

Alors que la célébration de la Fête internationale du Travail approche à grands pas, l’Intersyndicale des travailleurs du secteur primaire se prépare à mettre en lumière les difficultés auxquelles sont confrontés ses membres. En vue de cette journée symbolique, prévue pour le mercredi 1er mai 2024, les syndicalistes ont l’intention de présenter leurs doléances lors d’une rencontre avec le chef de l’État.

C’est au palais présidentiel que se tiendra cette importante réunion, où les représentants syndicaux soumettront leurs préoccupations au plus haut niveau de l’État. L’objectif est clair : obtenir des solutions concrètes et durables pour répondre aux besoins des travailleurs du secteur primaire.

Parmi les points inscrits sur les cahiers de doléances des centrales syndicales, plusieurs revendications émergent. L’Intersyndicale insiste notamment sur le respect du protocole d’accord signé avec le gouvernement du Sénégal en décembre 2022, visant à la mise en place des fonds communs du secteur primaire. Cette mesure est perçue comme essentielle pour améliorer les conditions de travail et assurer une rémunération juste pour les travailleurs.

Parallèlement, d’autres demandes sont également formulées, telles que l’attribution d’une indemnité de logement, l’harmonisation de l’indemnité particulière, le reversement des contractuels dans la Fonction publique, ainsi que l’amélioration des conditions de travail à Diamniadio et au niveau des services déconcentrés.

Pour l’Intersyndicale des travailleurs du secteur primaire, cette rencontre avec le chef de l’État représente une occasion cruciale de faire entendre la voix des travailleurs et de promouvoir leurs intérêts. En cette période de célébration du travail, les syndicalistes espèrent obtenir des engagements concrets en faveur d’une meilleure qualité de vie et de travail pour tous les travailleurs du secteur primaire.

Un nouveau chapitre pour le Syndicat des travailleurs de l’Assemblée nationale : L’inclusion et la transformation sociale au cœur des priorités

Ce vendredi, le Congrès du Syndicat des travailleurs de l’Assemblée nationale s’est tenu sous le thème « Pour un syndicalisme d’inclusion et de transformation sociale dans un monde en perpétuelle évolution ». Cette rencontre a marqué l’installation officielle de Sokhna Diagne en tant que secrétaire générale de ce syndicat, affilié à la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS).

Dans un discours empreint de volonté de collaboration et de service public, Sokhna Diagne a tendu la main à tous les travailleurs de l’Assemblée nationale, ainsi qu’à l’administration, dans le but d’offrir ensemble les meilleurs services possibles aux citoyens sénégalais et du monde entier.

Son programme pour améliorer le bien-être des travailleurs inclut la lutte pour l’instauration du statut de fonction publique parlementaire, le logement social, l’élargissement de la liste des médecins agréés en banlieue et dans les régions, ainsi que le renforcement des capacités par la formation continue et l’adoption d’un plan de carrière professionnelle. Elle met l’accent sur la nécessité d’une collaboration franche et respectueuse avec l’Administration dans l’intérêt exclusif des travailleurs de l’Assemblée nationale.

Son collègue secrétaire général d’un autre syndicat de l’Assemblée, Amadou Sène Niang, l’invite à travailler ensemble pour préserver les acquis fondamentaux et améliorer les conditions de travail, soulignant l’importance de l’autonomie pour garantir ces améliorations.

Lamine Fall, premier secrétaire général adjoint de la CNTS, a salué l’élection de Sokhna Diagne en tant que secrétaire générale, soulignant son rôle dans la promotion de la dimension genre au sein du syndicat. Il exprime sa confiance en sa capacité à remplir pleinement sa mission.

Ensemble, ces déclarations illustrent une volonté collective de collaboration, d’amélioration des conditions de travail et de promotion de l’inclusion au sein du Syndicat des travailleurs de l’Assemblée nationale, offrant ainsi un nouvel espoir pour un avenir meilleur pour tous ses membres.

LONASE : L’Intersyndicale des travailleurs réfute les allégations de mauvaise gestion

Face aux allégations récentes de mauvaise gestion et de recrutement excessif au sein de la Loterie nationale sénégalaise (LONASE), l’Intersyndicale des travailleurs de la LONASE, regroupant l’UNSAS/SATRAL et le SNECCS/CNTS, a tenu à clarifier la situation.

Dans un communiqué publié récemment, l’Intersyndicale a souligné que les résultats financiers de la LONASE n’ont jamais été aussi positifs. Cette performance s’explique par plusieurs initiatives majeures entreprises récemment, notamment le programme de valorisation du patrimoine immobilier de la LONASE, le projet d’ingénierie sociale au profit de la force de vente et des travailleurs, ainsi que la prise en charge médicale des retraités et des prestataires de service.

Depuis l’arrivée du nouveau Directeur général, une attention particulière a été accordée à l’humain, placé au cœur de la gestion de l’entreprise. Cette démarche a permis le rétablissement de tous les acquis sociaux suspendus, le recrutement d’une trentaine de prestataires de service, dont certains ont plus de vingt ans d’ancienneté, ainsi qu’une augmentation généralisée des salaires et la mise en place d’un plan quinquennal de régularisation de la situation des prestataires de service.

Depuis 2023, la LONASE a également lancé un programme d’extension de son réseau. L’implantation en cours de 1500 nouveaux kiosques entraîne la création de 1500 emplois directs. De plus, une vingtaine d’agences et de bureaux seront ouverts dans les zones insuffisamment couvertes à travers le territoire national.

Malgré ces avancées, l’Intersyndicale a souligné que la LONASE affiche encore un déficit de ressources humaines, nécessaire pour maintenir sa croissance.

L’Intersyndicale des travailleurs de la LONASE, représentée par l’UNSAS/SATRAL et le SNECCS/CNTS, a affirmé qu’elle « veillera toujours à la défense des intérêts matériels et moraux de ses membres ainsi qu’à la sauvegarde de l’entreprise ». Elle a également réaffirmé son engagement envers la protection des intérêts de tous les acteurs de la LONASE.

En somme, l’Intersyndicale des travailleurs de la LONASE conteste fermement les allégations de mauvaise gestion et de recrutement excessif, mettant en avant les efforts déployés pour améliorer la situation financière et sociale de l’entreprise et assurer son développement durable.

Dakarnave : Les Travailleurs Dénoncent une Tentative de Mise à Mort de la Société

Le collectif des sous-traitants de Dakarnave a vivement critiqué, lors d’un point de presse tenu ce samedi, ce qu’il qualifie de « processus de liquidation de la société Dakarnave ». Cette liquidation imminente risque de plonger « près de 500 pères de famille dans la précarité », a déclaré Pape Aly Faye, coordinateur dudit collectif.

Le collectif pointe du doigt l’ancien ministre de la Pêche, Pape Sagna Mbaye, ainsi que le directeur général de la Société des Infrastructures et de Réparation Navale, Saliou Sambou. Selon Pape Aly Faye, ces responsables, en arguant que le contrat entre la société Dakarnave et l’État du Sénégal arrive à terme le 24 juin 2024, tentent de transférer la concession de ce chantier naval à une autre entreprise sans passer par un appel d’offres, violant ainsi de manière flagrante les règles de passation des marchés publics.

Les travailleurs, qui assurent effectuer 70% du travail au sein de la société, sont déterminés à défendre leur emploi. Ils lancent un appel aux nouvelles autorités ainsi qu’au député Guy Mohamet Sagna, connu pour son engagement envers les droits des travailleurs sénégalais, et à tous les citoyens, tant au Sénégal qu’à l’étranger, qui sont attachés à la justice, à se mobiliser pour contrecarrer ce complot contre Dakarnave.

Pour ces travailleurs, les 24 années de collaboration avec Dakarnave démontrent clairement la nécessité d’accorder à cette société un nouveau contrat de concession dans l’intérêt exclusif du Sénégal.

La situation reste tendue et les travailleurs de Dakarnave appellent à une action immédiate pour sauvegarder leurs emplois et préserver l’avenir de la société.

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