Cérémonie solennelle de rentrée des Cours et Tribunaux : Bassirou Diomaye Faye met l’accent sur le droit de grève et l’ordre public

La rentrée solennelle des Cours et Tribunaux de l’année judiciaire 2025 a été marquée, ce mercredi, par une cérémonie de grande envergure présidée par le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, à la Cour suprême. L’événement, placé sous le thème : « Droit de grève et préservation de l’ordre public », a rassemblé les principaux acteurs du système judiciaire du pays, des membres du gouvernement, ainsi que des représentants de la société civile et des organisations professionnelles.

Dans son allocution, le président de la République a souligné l’importance cruciale de trouver un juste équilibre entre la garantie des droits fondamentaux, en particulier le droit de grève, et la préservation de l’ordre public. « Le droit de grève est une conquête sociale essentielle, mais il doit être exercé de manière à ne pas compromettre la stabilité sociale et l’intérêt général », a déclaré Bassirou Diomaye Faye devant un auditoire attentif.

Le thème choisi reflète les défis auxquels les institutions judiciaires sont confrontées dans un contexte marqué par des tensions sociales croissantes, notamment dans les secteurs de la santé, de l’éducation et des transports. Ces secteurs, régulièrement touchés par des mouvements de grève, suscitent des interrogations sur l’équilibre à maintenir entre les revendications syndicales légitimes et la continuité des services publics.

Lors de cette rencontre, plusieurs pistes d’amélioration ont été évoquées pour moderniser le système judiciaire et répondre aux attentes des citoyens. Les débats ont notamment porté sur :

• L’harmonisation des législations pour mieux encadrer l’exercice du droit de grève dans les secteurs stratégiques.

• Le renforcement des juridictions administratives, afin de garantir une meilleure prise en charge des litiges entre l’administration et les citoyens.

• L’accélération des procédures judiciaires, souvent pointées du doigt comme un frein à la confiance des citoyens envers l’institution.

Le président Bassirou Diomaye Faye a également insisté sur la nécessité de promouvoir un dialogue social plus inclusif et d’encourager des mécanismes alternatifs de résolution des conflits, comme la médiation.

Au terme de la cérémonie, le président de la République a lancé un appel à tous les acteurs du système judiciaire pour qu’ils contribuent à renforcer la confiance des citoyens dans les institutions. Il a rappelé que « la justice n’est pas seulement un pilier de l’État de droit, mais aussi un levier essentiel pour la paix et le développement ».

Cette rentrée solennelle a ainsi posé les bases d’un dialogue constructif autour des grandes réformes à mener pour garantir à la fois le respect des libertés fondamentales et la préservation de l’ordre public, dans un contexte où la stabilité sociale reste une priorité pour le gouvernement.

Enquête : Les pratiques mystiques dans les tribunaux selon un garde pénitentiaire

Dans une récente enquête sur les pratiques mystiques visant les magistrats dans les tribunaux, un garde pénitentiaire, sous couvert d’anonymat, a partagé des témoignages édifiants sur les rituels observés par certains détenus.

Selon ce garde pénitentiaire, les détenus font souvent preuve de solidarité envers leurs camarades d’infortune, mais certains d’entre eux recourent à des pratiques mystiques pour tenter d’influencer le cours de la justice en leur faveur. Ces pratiques incluent des prières formulées ou des offrandes recommandées aux détenus qui se rendent au tribunal pour être jugés.

Un exemple frappant est celui d’un jeune homme inculpé pour viol, dont le comportement lors de son audience en chambre criminelle a attiré l’attention. Dès son arrivée dans le véhicule de l’administration pénitentiaire, il maintenait sa main collée à ses parties intimes, portant des pépins de citron donnés par son guide religieux. Précipitamment, il a pris place dans un coin du box des accusés au tribunal.

Interrogé sur cette posture inhabituelle, le détenu a révélé avoir suivi les conseils de son guide religieux, lui recommandant de ne pas se séparer des pépins de citron. Cependant, malgré ces pratiques mystiques, les observateurs étaient sceptiques quant à leur efficacité pour le disculper, étant donné la nature des accusations pesant contre lui.

Ces récits témoignent de la complexité des croyances et des pratiques qui imprègnent parfois le système judiciaire, soulignant l’importance pour les magistrats de rester impartiaux et de rendre la justice en toute objectivité, indépendamment des influences extérieures.

L’enquête se poursuit pour éclaircir davantage ces pratiques mystiques et leur impact sur le fonctionnement de la justice dans le pays.

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