Ndella Madior Diouf demande une liberté provisoire après trois mois de détention

Ndella Madior Diouf, directrice de la pouponnière « Keur Yeurmandé », fait une demande de liberté provisoire trois mois après son placement sous mandat de dépôt. Cette démarche survient après son arrestation par la Brigade de protection de la Sûreté urbaine (SU), consécutive à la diffusion de vidéos sur les réseaux sociaux montrant des bébés souffrant de malnutrition dans sa pouponnière. L’information est rapportée par Les Échos.

Selon le quotidien, le juge d’instruction dispose d’une semaine pour se prononcer sur cette demande. La décision finale appartient désormais à ce dernier.

Pour rappel, Ndella Madior Diouf fait face à cinq charges graves, dont la traite de personnes, l’exercice illégal de la fonction de médecin, la privation d’aliments ou de soins ayant entraîné la mort sans intention de la donner, la mise en danger de la vie d’autrui, ainsi que la non-assistance à personne en danger et l’obtention indue de certificats aux fins d’inhumation. Ces accusations font suite à une enquête révélant plusieurs cas de décès et de malnutrition parmi les nourrissons pris en charge par la pouponnière.

Face à cette situation, pas moins de 48 nourrissons ont été retirés de l’établissement et transférés vers des structures de santé pour recevoir les soins appropriés.

La requête de Ndella Madior Diouf pour une liberté provisoire intervient dans un contexte où son sort judiciaire reste incertain, alors que l’enquête se poursuit pour élucider les circonstances entourant les événements tragiques survenus au sein de la pouponnière « Keur Yeurmandé ».

Détournement de fonds : Une commerçante écope de trois mois avec sursis

Accusée d’abus de confiance par son fiancé, D. Ngom, une commerçante, a été jugée pour avoir détourné la somme de 12 millions de francs CFA à des fins médicales. L’accusation portée par son fiancé, O. Ndiaye, faisait référence à un projet d’achat et de vente de véhicules que la commerçante lui avait présenté.

Lors du procès, la mise en cause a déclaré qu’elle souffrait d’une maladie cardiaque et qu’elle avait utilisé l’argent pour subir deux opérations. Cette justification a été confirmée par le plaignant, indiquant qu’il avait déjà pris en charge les frais médicaux de sa fiancée par le passé.

Plaidant en faveur de la commerçante, le plaignant a souligné que son état de santé nécessitait une évacuation à l’étranger. Il a retiré partiellement sa plainte et a sollicité la clémence pour sa fiancée.

La famille de la prévenue s’est engagée à verser cinq millions au plaignant, avec un acompte d’un million. L’avocat de la défense a plaidé en faveur de la clémence, soulignant que la prévenue n’était pas une délinquante classique et que son état de santé ne convenait pas à la détention.

Le tribunal a finalement condamné la commerçante à trois mois de prison avec sursis et à payer cinq millions en réparation.

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