Fox News déclare Donald Trump vainqueur des élections présidentielles américaines malgré l’attente des résultats officiels

Dans un mouvement audacieux et surprenant, Fox News, la chaîne de télévision reconnue pour sa proximité avec les cercles conservateurs, a annoncé ce mercredi que Donald Trump était le vainqueur de l’élection présidentielle américaine. Cette déclaration repose sur la projection par la chaîne de victoires pour l’ancien président dans deux États clés, la Pennsylvanie et le Wisconsin, qui sont cruciaux pour l’issue du scrutin.

Fox News se démarque ainsi en étant, pour le moment, le seul média majeur à proclamer une victoire de Trump. Contrairement à d’autres réseaux d’information et agences de presse américaines qui continuent d’attendre la confirmation des résultats dans ces États, Fox News semble confiant dans sa décision. La Pennsylvanie et le Wisconsin, souvent considérés comme des bastions fluctuants pouvant décider du vainqueur en raison de leur poids en voix électorales, ont été scrutés de près tout au long de la campagne.

Cette annonce pourrait bien avoir des répercussions importantes. D’une part, elle renforce la polarisation du paysage médiatique américain, où chaque camp perçoit ses sources d’information comme des piliers de validation de ses propres convictions. D’autre part, la déclaration anticipée pourrait influencer la perception des électeurs et, potentiellement, susciter des réactions variées, allant de la satisfaction à la contestation dans un contexte déjà tendu.

Les experts en politique se demandent si l’annonce de Fox News est une tentative de redonner un élan à la campagne de Trump et de renforcer son discours, ou si elle s’appuie sur des données précises qui seront bientôt confirmées par d’autres sources.

Pour l’instant, les autres grands médias, tels que CNN, The New York Times, et Associated Press, n’ont pas encore emboîté le pas à Fox News. Ils préfèrent attendre la finalisation des décomptes et la certification des résultats. Selon les dernières estimations de ces médias, la course reste encore trop serrée pour annoncer un vainqueur avec certitude.

L’attention se porte donc sur les autorités électorales de chaque État, qui continuent à vérifier les bulletins et à gérer les éventuels recours. Les Américains, quant à eux, sont suspendus aux annonces officielles, conscients que chaque minute ajoute à la tension autour de ce moment décisif pour l’avenir du pays.

En attendant, la décision de Fox News d’appeler la victoire pour Donald Trump, bien qu’elle ne soit pas soutenue par d’autres médias pour le moment, constitue un chapitre de plus dans l’histoire mouvementée de cette élection et souligne la complexité et la volatilité du processus électoral américain.

Kamala Harris surpasse Donald Trump dans les paris après le débat présidentiel : les investisseurs réagissent

La cote de Donald Trump a chuté de manière significative mercredi parmi les parieurs, au lendemain d’un débat présidentiel télévisé qui l’a opposé à la vice-présidente Kamala Harris. De nombreux observateurs ont jugé que Harris en était sortie victorieuse, une opinion qui semble refléter la tendance sur les plateformes de paris et dans les marchés financiers.

Bien que les résultats des nouveaux sondages tardent à être publiés, les parieurs ont rapidement réagi. Selon les analystes de Brown Brothers Harriman, « la réaction initiale des parieurs suggère que la vice-présidente Harris a pris l’avantage lors du débat d’hier soir face à l’ancien président Trump. »

Jusqu’ici en retrait face à son adversaire républicain, Harris est passée en tête sur la plateforme de paris en ligne Smarkets. Mercredi, vers 14H30 GMT, sa probabilité de succès électoral atteignait 51,2%, contre 48,1% pour Donald Trump. Un renversement net, puisque mardi matin, Trump était encore crédité de 52,3% de chances de victoire contre 46,3% pour Kamala Harris.

Les autres plateformes de paris ont confirmé cette tendance, avec Harris devançant également Trump sur Bovada et Bet365. « Si cette tendance se poursuit, la candidate démocrate pourrait devenir favorite pour l’emporter lors du scrutin de novembre », a commenté Bet365.

Cette dynamique a eu des répercussions sur le marché boursier, où l’action du groupe de médias de Donald Trump, Trump Media and Technology Group (TMTG), a subi une chute spectaculaire de 12,27% à 15H50 GMT. Le titre est désormais à son plus bas niveau depuis la fusion de TMTG avec un véhicule coté en mars, ayant perdu près de 80% de sa valeur depuis son sommet de cette période.

Les investisseurs ont progressivement pris leurs distances avec TMTG, notamment après que Donald Trump a recommencé à publier sur la plateforme X (anciennement Twitter), concurrençant directement son propre réseau social Truth Social. De plus, le retrait de Joe Biden de la course à la Maison Blanche au profit de Kamala Harris et la montée en puissance de la vice-présidente dans les sondages n’ont fait qu’amplifier ce mouvement.

La situation pourrait encore évoluer avec l’approche de la fin de la période de « lock-up », qui empêche actuellement les investisseurs détenant des actions de TMTG avant son introduction en Bourse de les vendre. À partir de fin septembre, Donald Trump pourra lui-même vendre tout ou partie de ses actions, dont il détient actuellement environ 57%. Avec la dégringolade du titre, la valeur de sa participation a chuté de plus de sept milliards de dollars, réduite aujourd’hui à environ 1,9 milliard.

La prochaine période de campagne s’annonce donc cruciale pour Donald Trump, non seulement sur le plan politique, mais également financier, alors que Kamala Harris semble prendre l’ascendant dans cette course vers la Maison Blanche.

Élection Présidentielle Américaine : Kamala Harris contre Donald Trump

Le compte à rebours est lancé pour l’élection présidentielle américaine du 5 novembre prochain, où la vice-présidente démocrate Kamala Harris affrontera l’ex-président républicain Donald Trump. À 100 jours du scrutin, les sondages montrent une course serrée et pleine d’incertitudes.

Bien que Kamala Harris n’ait pas encore été officiellement désignée par son parti, tout indique qu’elle sera choisie lors de la convention nationale du 19 au 22 août. Depuis qu’elle a remplacé Joe Biden, sa popularité a considérablement augmenté, rendant peu probable l’émergence d’un autre candidat démocrate.

Cependant, l’avance accumulée par Donald Trump après le débat de Joe Biden en juin dernier exige une unité sans faille du camp démocrate pour espérer l’emporter. Toute autre candidature démocrate pourrait compromettre cette unité retrouvée avec Kamala Harris, qui, malgré sa position d’outsider, semble avoir une carte à jouer.

Les sondages montrent des résultats variés mais indiquent tous une course serrée. Le sondage New York Times/Siena College du 21 juillet montrait Joe Biden en retard de trois points sur Donald Trump (44 % contre 47 %). Depuis le retrait de Biden, Kamala Harris a réussi à réduire cet écart. Selon une enquête du 27 juillet, Harris n’est plus qu’à deux points derrière Trump (46 % contre 48 %).

Divers autres sondages confirment cette tendance. HarrisX/Forbes place Trump deux points devant Harris (46 % contre 48 %), tandis que CNN/SSRS estime cet écart à trois points (46 % contre 49 %). À l’inverse, Ipsos/Reuters voit Harris devancer Trump de deux points (44 % contre 42 %). Morning Consult donne également une légère avance à Harris, avec un point d’avance.

L’élection se jouera dans les États-clé tels que l’Arizona, la Pennsylvanie, le Wisconsin, le Michigan et la Géorgie. Selon une étude de l’Emmerson College pour le site The Hill, Trump mène dans presque tous ces États, sauf le Wisconsin où les candidats sont à égalité. L’Arizona montre un écart plus significatif, avec Trump en avance de quatre points.

Les électeurs indécis seront cruciaux, représentant 7 % des votants en Arizona, en Pennsylvanie et en Géorgie, et même 9 % dans le Michigan. Ces indécis pourraient basculer le résultat de l’élection à la dernière minute.

Avec encore 100 jours avant l’élection, de nombreux rebondissements peuvent survenir. Kamala Harris sera-t-elle officiellement désignée candidate démocrate ? Sa dynamique actuelle va-t-elle perdurer ? Un éventuel débat pourra-t-il changer la donne ? Le rôle de Robert F. Kennedy Jr., en tant que troisième candidat, pourrait-il influencer le résultat final ?

L’élection présidentielle de 2024 promet d’être l’une des plus disputées et imprévisibles de l’histoire récente des États-Unis. Restez attentifs aux développements à venir.

PRÉSIDENTIELLE AUX ÉTATS-UNIS : Joe Biden se retire de la présidentielle et soutient Kamala Harris

Le président des États-Unis, Joe Biden, a annoncé ce dimanche qu’il ne se représentera pas pour sa propre réélection en novembre prochain. Il a déclaré son soutien à sa vice-présidente, Kamala Harris, pour l’élection présidentielle à venir.

Dans un message publié sur le réseau social X (anciennement Twitter) quelques minutes après l’annonce de son retrait, Joe Biden a exprimé son soutien inconditionnel à Kamala Harris. « Ma toute première décision en tant que candidat du parti en 2020 a été de choisir Kamala Harris comme vice-présidente. Et c’est la meilleure décision que j’ai prise. Aujourd’hui, je souhaite offrir mon plein soutien et mon approbation à Kamala pour qu’elle soit la candidate de notre parti cette année », a écrit le président. Il a également exhorté les démocrates à « s’unir et battre Trump ».

Avec le retrait de Joe Biden, le Parti démocrate doit maintenant se rassembler autour de Kamala Harris, qui espère devenir la première femme présidente des États-Unis.

La campagne électorale de novembre s’annonce intense, avec un duel attendu contre le candidat républicain, probablement Donald Trump, qui a déjà fait connaître ses critiques acerbes contre l’administration Biden.

Tentative d’Assassinat de Donald Trump lors d’un Meeting de Campagne

L’ancien président américain Donald Trump a échappé de justesse à une tentative d’assassinat lors d’un meeting de campagne à Butler, en Pennsylvanie, samedi dernier. L’événement, qui marquait son dernier rassemblement avant la convention républicaine, a été interrompu par des tirs à 18h08 locales. Vêtu d’une chemise blanche et d’un blazer sombre, Trump a été touché à l’oreille par une balle alors qu’il dénonçait l’immigration illégale, selon des témoins.

La fusillade a duré dix-sept secondes, pendant lesquelles plusieurs coups de feu ont été tirés depuis une position élevée à l’extérieur du rassemblement. Les agents des services secrets ont rapidement réagi, protégeant Trump et neutralisant le tireur présumé, identifié comme Thomas Matthew Crooks, 20 ans, de Bethel Park, Pennsylvanie. Crooks a été tué sur place.

L’incident a également causé la mort d’un participant au meeting et a blessé gravement deux autres personnes. Trump, bien que légèrement blessé à l’oreille, a été prompt à rassurer ses partisans sur les réseaux sociaux après l’attaque, décrivant comment il avait senti la balle le frôler. Après un examen médical de précaution, il a confirmé son intention de se rendre à la convention républicaine à Milwaukee.

Le président Joe Biden a été informé de l’incident et a condamné l’acte de violence, affirmant qu’il n’y avait pas de place pour de telles actions aux États-Unis. Les détails sur les motivations du tireur restent flous, bien que des témoins aient rapporté avoir signalé des activités suspectes avant les tirs.

L’attentat a suscité une vive émotion à travers le pays, ravivant les débats sur la sécurité des personnalités politiques et l’accès aux armes à feu aux États-Unis.

Trump évacué d’un meeting de campagne après des détonations, du sang visible sur son oreille

L’ex-président américain Donald Trump, candidat républicain à l’élection présidentielle de novembre, a été évacué samedi d’un meeting de campagne en Pennsylvanie après que des détonations ont été entendues. Des journalistes de l’AFP présents sur place ont constaté du sang visible sur son oreille.

Le porte-parole du Secret Service, chargé de la sécurité des présidents et ex-présidents, a rapidement assuré que Donald Trump « est en sécurité ». Cet incident s’est produit lors du dernier meeting de Donald Trump avant la convention républicaine, où il doit être officiellement investi candidat du Parti républicain pour affronter le président sortant démocrate Joe Biden.

Donald Trump venait de commencer son discours lorsqu’il a été mis au sol par les agents du Secret Service. Après quelques instants, il s’est relevé, entouré par les agents qui l’ont escorté de l’estrade jusqu’à sa voiture. Il a levé le poing en l’air en signe de défi sous les acclamations de ses partisans.

« On a vu beaucoup de gens se jeter à terre, l’air confus. J’ai entendu les coups de feu, ça sonnait comme quelque chose entre des pétards et un pistolet de petit calibre », a déclaré à l’AFP John Yeykal, un sympathisant présent sur les lieux.

La Maison Blanche a annoncé que le président Joe Biden a été informé de la situation.

Les conséquences de cet événement sur la campagne électorale restent encore incalculables. Ces derniers jours, l’attention était focalisée sur les doutes quant à l’état physique et mental de Joe Biden, 81 ans, et sa capacité à affronter Donald Trump, 78 ans, surtout après leur débat du 27 juin, marqué par une performance jugée calamiteuse du candidat démocrate. Environ 20 parlementaires ont désormais appelé Biden à se retirer.

La vice-présidente Kamala Harris, envisagée comme une possible alternative, a réaffirmé samedi sa loyauté et sa confiance en Joe Biden lors d’un événement de campagne à Philadelphie, peu avant le meeting de Donald Trump dans le même État clé de Pennsylvanie.

« Il s’agit de l’élection la plus existentielle, la plus lourde de conséquences et la plus importante de notre vie et nous avons toujours su qu’elle serait difficile », a déclaré Kamala Harris. « Mais si nous savons une chose de notre président, Joe Biden, c’est que c’est un battant. Donc nous allons continuer à nous battre, à nous mobiliser et en novembre nous allons gagner. Nous allons gagner. »

Joe Biden, lui-même, a répété vendredi dans le Michigan qu’il restait dans la course. « Je suis candidat et nous allons gagner », a-t-il affirmé à ses partisans à Detroit. Il a également reçu le soutien de Bernie Sanders, figure de la gauche américaine.

Malgré la prestation désastreuse de Biden lors du débat, les sondages indiquent que cette performance n’a pas significativement modifié les préférences électorales. Cependant, Biden continue de montrer un retard persistant dans certains États décisifs, ce qui reste une tendance inquiétante pour les démocrates.

Avec les récents événements et les incertitudes entourant les deux principaux candidats, l’élection présidentielle de novembre s’annonce comme l’une des plus imprévisibles de l’histoire récente des États-Unis.

Débat Présidentiel Américain de 2024 : Biden et Trump s’affrontent sur CNN

Ce vendredi 28 juin 2024 a marqué un moment crucial dans la course à la Maison-Blanche avec le débat très attendu entre Joe Biden et Donald Trump. Organisé exceptionnellement tôt, à quatre mois du scrutin présidentiel du 5 novembre, cet affrontement a captivé l’attention nationale.

Joe Biden, âgé de 81 ans, avait préparé minutieusement sa défense à Camp David, visant à contraster avec son prédécesseur tout en rassurant sur sa vigueur et ses capacités. Cependant, dès les premières minutes du débat, lors d’une question sur la dette publique, Biden a semblé désorienté, peinant à articuler ses réponses. Ce moment de faiblesse a suscité des inquiétudes quant à sa capacité à mener un second mandat, alimentant les critiques des analystes et des observateurs.

En revanche, Donald Trump s’est montré étrangement discipliné, délivrant ses arguments avec assurance et captivant son auditoire avec son style caractéristique. Malgré des raccourcis et des inexactitudes notables, Trump a maintenu un rythme rapide qui a souvent dépassé les modérateurs. Même sur des sujets sensibles comme l’avortement, il a réussi à arrondir les angles en affirmant son soutien à certaines exceptions, promettant de ne pas entraver l’accès à la pilule abortive.

Le débat a également abordé les politiques internationales, notamment l’Ukraine et le Proche-Orient. Trump a affirmé sa volonté de résoudre les conflits sans toutefois fournir de détails concrets, tandis que Biden a été critiqué pour son prétendu manque de soutien envers Israël.

À mesure que le débat progressait, les échanges devenaient de plus en plus tendus, chaque candidat accusant l’autre d’être le « pire président » de l’histoire. Biden a attaqué Trump sur ses condamnations pénales et ses scandales personnels, tandis que Trump a riposté en évoquant les problèmes judiciaires du fils de Biden, Hunter.

À la clôture du débat, les critiques envers Biden étaient sévères. Au sein même du Parti démocrate, des voix se sont élevées pour exprimer des inquiétudes, certaines appelant même à sa retraite de la course présidentielle. Julian Castro, ancien maire de San Antonio, a souligné que Biden n’avait pas réussi à dépasser une barre fixée très bas.

Malgré les efforts de figures démocrates comme Kamala Harris et Gavin Newsom pour limiter les dégâts, les faiblesses révélées lors du débat pourraient peser lourdement dans les mois à venir, laissant les démocrates à la recherche de stratégies pour renforcer leur position face à un Trump déterminé.

En conclusion, le débat de ce jour a clairement mis en lumière les enjeux cruciaux de l’élection présidentielle à venir, avec des implications potentiellement décisives pour l’avenir politique des États-Unis.

Procès Trump : Son Avocat Clame son Innocence

Lundi, lors du procès pénal à New York concernant des paiements dissimulés pour acheter le silence d’une ancienne star de films X avant les élections présidentielles de 2016, l’un des avocats de Donald Trump a déclaré que l’ancien président était « totalement innocent ».

Todd Blanche, l’avocat de Trump, a pris la parole devant le jury pour la première fois et a affirmé que « le président Trump n’a commis aucune infraction ». Il a également déclaré que ce dossier n’aurait jamais dû aller jusqu’au procès. « Il est présumé innocent, il est totalement innocent », a-t-il ajouté.

Ce procès fait suite à des allégations selon lesquelles Donald Trump aurait été impliqué dans des paiements dissimulés visant à acheter le silence de l’ancienne star de films pour adultes juste avant les élections présidentielles de 2016. Ces paiements auraient été effectués pour étouffer des allégations d’une relation entre Trump et l’actrice.

L’intervention de l’avocat de Trump lors du procès souligne la position ferme de l’ancien président sur son innocence dans cette affaire. Alors que le procès se déroule, l’issue de cette affaire reste incertaine, mais la défense de Trump est déterminée à prouver son innocence devant le jury.

Trump vise à éliminer Haley lors du « Super Tuesday » pour se concentrer sur un match retour avec Biden

Donald Trump, ancien président des États-Unis, est déterminé à utiliser le « Super Tuesday » comme une démonstration de force pour évincer définitivement sa dernière rivale républicaine, Nikki Haley, et se préparer à affronter Joe Biden.

Le « Super Tuesday » est un événement majeur de la politique américaine, où 15 États organisent simultanément leurs primaires présidentielles. De nombreux observateurs estiment cependant que cette journée revêt une dimension différente cette année, avec des résultats largement prévisibles.

Côté républicain, seuls deux candidats restent en lice. Donald Trump, âgé de 77 ans, est le grand favori malgré ses ennuis judiciaires. À l’exception d’une récente primaire à Washington remportée par Nikki Haley, Trump a remporté toutes les primaires depuis janvier, réduisant ainsi considérablement la concurrence républicaine.

Nikki Haley, 52 ans, est désormais la seule candidate restante à contester Trump. Elle a axé sa campagne sur la promesse de ramener un sentiment de « normalité » après le mandat tumultueux de Trump, mais les électeurs républicains semblent préférer le statu quo.

Malgré quelques victoires symboliques, Nikki Haley a enregistré plusieurs défaites cuisantes, et la perspective de continuer à concourir dépendra probablement des résultats du « Super Tuesday ».

De son côté, Donald Trump ne ménage pas ses critiques envers Haley, affirmant qu’elle « perdra chaque État » mardi. Il est déterminé à remporter la nomination républicaine le plus rapidement possible afin de se concentrer sur un affrontement avec Joe Biden.

Pour Trump, le temps presse, car il doit faire face à des ennuis judiciaires, avec un premier procès pénal prévu pour le 25 mars à New York. Il compte sur une victoire dès le « Super Tuesday » ou au plus tard le 19 mars.

Côté démocrate, Joe Biden, âgé de 81 ans, est candidat à sa réélection et fait face à une opposition minime. Les primaires de mardi semblent donc être une formalité pour lui.

Dans l’ensemble, le « Super Tuesday » s’annonce comme un tournant clé dans la course présidentielle de 2024, avec Trump cherchant à éliminer rapidement ses adversaires pour se concentrer sur un affrontement potentiel avec Biden.

États-Unis : Ron DeSantis se retire de la course à l’investiture républicaine et soutient Trump

Le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, a annoncé dimanche se retirer de la course à l’investiture républicaine, déclarant qu’il soutiendra Donald Trump. Son retrait laisse la voie libre à un duel entre l’ancien président, favori des sondages, et son ancienne ambassadrice des États-Unis à l’ONU, Nikki Haley, pour affronter Joe Biden lors de la présidentielle américaine en novembre.

Les primaires républicaines accueilleront un duel : Donald Trump face à Nikki Haley. Le gouverneur de Floride Ron DeSantis a annoncé dimanche 21 janvier se retirer de la course à l’investiture républicaine, et qu’il soutiendrait Donald Trump en vue de l’élection présidentielle de novembre. 

« Je suspends aujourd’hui ma campagne », a-t-il déclaré dans une vidéo publiée sur X (ex-Twitter). « Il est clair selon moi que la majorité des électeurs républicains de la primaire veulent donner une autre chance à Donald Trump. » 

L’équipe de campagne de Donald Trump s’est dite « honorée » du soutien de Ron DeSantis, et a appelé tous les républicains à « se rassembler » derrière l’ancien président.

Défaite dans l’Iowa 

Pressenti il y a quelques mois comme étant le principal adversaire à l’ancien président américain, Ron DeSantis était parfois donné gagnant face à Donald Trump pour l’investiture républicaine dans les enquêtes d’opinion début 2023.

Souvent qualifié d’étoile montante de son parti l’année dernière, Ron DeSantis a peu à peu perdu la dynamique qui l’avait porté.

Le gouverneur de Floride, aux positions dures sur l’immigration et l’avortement, est arrivé deuxième lors du caucus de l’Iowa lundi, loin derrière Donald Trump, avec 21 % des voix contre 51 % pour l’ancien président. 

Il avait déjà annulé ce week-end toutes ses interviews télévisées, laissant augurer de sa décision.

« Je ne peux pas demander à nos bénévoles de donner de leur temps et de leur argent si nous n’avons pas un chemin clair vers la victoire », a-t-il justifié dans sa vidéo. 

« J’ai eu des désaccords avec Donald Trump, comme sur la pandémie de coronavirus », mais « Trump est meilleur que le sortant actuel, Joe Biden », a ajouté l’homme de 45 ans.

Le sénateur noir américain Tim Scott a également jeté l’éponge cette semaine et annoncé soutenir Donald Trump.

« Les électeurs méritent d’avoir leur mot à dire », défend Nikki Haley

Ce nouveau forfait, qui intervient à deux jours des primaires dans l’État américain du New Hampshire, fait de l’ancienne gouverneure de Caroline du Sud, Nikki Haley, le dernier obstacle à la nomination de Donald Trump, ultra-favori, comme candidat de son parti.

Nikki Haley est arrivée troisième dans l’État de Iowa (19 % des voix), mais pourrait bénéficier du soutien des nombreux électeurs indépendants du New Hampshire.

« Ron DeSantis est un bon gouverneur, et je lui souhaite le meilleur », a réagi dans un communiqué Nikki Haley, 52 ans. « Jusqu’ici, un seul État a voté. La moitié des voix sont allées à Donald Trump, l’autre non. Les électeurs méritent d’avoir leur mot à dire quant à savoir si nous nous dirigeons sur une route à nouveau faite de Trump et Biden. »

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