Basketball: Les Lions du Sénégal renversent la Tunisie à Marius Ndiaye (66-64)

Lundi, au stade Marius Ndiaye, les Lions du Sénégal ont signé une victoire spectaculaire face à la Tunisie lors d’un match amical. Les hommes de Desagana Diop ont su s’imposer 66-64 après un match intense qui s’est joué dans les dernières secondes.

Dès le début de la rencontre, les Lions ont affiché une domination apparente, mais les Tunisiens ont rapidement comblé l’écart. Le premier quart-temps a été remporté par les Lions avec un score de 19-15. Cependant, une série d’erreurs techniques et de maladresses des deux côtés a conduit les Sénégalais à rentrer aux vestiaires avec trois points de retard, le score étant de 32-35 en faveur des Tunisiens.

À la reprise, Brancou a inscrit deux paniers consécutifs, redonnant l’avantage aux Lions. Le troisième quart-temps a vu les Sénégalais creuser un écart de 4 points, avec un score de 49-45. Les Lions ont étendu leur avance à 10 points grâce aux performances de Abdou Karim Mané et Makhtar Gueye. Toutefois, une défense insuffisante a permis aux Tunisiens de revenir à seulement 4 points.

Dans un stade peu rempli, les Lions ont finalement remporté la rencontre sur le fil avec un score de 66-64.

Réactions des joueurs après la victoire

Abdou Karim Mané, meneur de jeu des Lions et auteur de sa première apparition avec l’équipe A, a déclaré : « Dans l’ensemble, c’était bon, on a gagné et c’est ce qu’on voulait. Il y a beaucoup de choses à améliorer avant le prochain match et les fenêtres de l’Afrobasket. Je suis fier de débuter ma carrière en équipe nationale avec une victoire. Je remercie Dieu et ma famille. L’intégration a été bien passée, les gars et les coachs m’ont bien accueilli. »

Baye Ndongo, ailier des Lions, a ajouté : « C’est une fierté de jouer avec l’équipe nationale. Nous avons voulu gagner ce match et c’est ce que nous avons fait. Malgré les erreurs, nous avons joué ensemble et nous apprendrons de ces erreurs pour le prochain match. Le jeu collectif était bon, et l’intégration s’est très bien passée. »

Babacar Sané, ailier, a commenté : « Nous avons mené de 10 points, mais ils nous ont rattrapés. Nous allons revoir les vidéos pour éviter les mêmes erreurs la prochaine fois. Bien que le match ait été serré, c’est une bonne impression. L’équipe est jeune, mais nous nous entraidons et nous croyons en notre force collective. »

Cette victoire difficile est un bon présage pour les coéquipiers d’Abdou Karim Mané avant les fenêtres des éliminatoires de l’Afrobasket. Les Lions affronteront à nouveau les Tunisiens ce mercredi à 19h30 au Marius Ndiaye.

Ndeye Camara

Présidentielle en Tunisie : Un scrutin « joué d’avance » ?

La Tunisie se prépare pour l’élection présidentielle du 6 octobre, un rendez-vous électoral qui suscite peu d’espoir parmi les observateurs et une partie de l’opposition. En effet, seuls trois candidats, dont l’actuel président Kais Saied, ont été retenus par l’Instance Supérieure Indépendante pour les Élections (Isie). Les deux autres candidats sont Zouhair Maghzaoui, un ancien député panarabe, et Ayachi Zammel, chef d’un petit parti peu connu. Pour de nombreux experts, ce scrutin semble déjà décidé en faveur de M. Saied, qui brigue un deuxième mandat.

Kais Saied, élu démocratiquement en 2019, a rapidement pris un tournant autoritaire en s’accaparant tous les pouvoirs en juillet 2021. Depuis, il a modifié la Constitution, introduisant un régime ultraprésidentialiste où le Parlement est largement affaibli. Cette concentration des pouvoirs a été vivement critiquée par l’opposition, qui accuse Saied de vouloir instaurer un régime autocratique.

Les conditions de participation à l’élection ont été particulièrement restrictives, obligeant les candidats à recueillir des parrainages parmi les parlementaires, les élus locaux ou les électeurs, une tâche décrite comme herculéenne par certains experts. De plus, l’Isie exigeait un extrait de casier judiciaire (B3), ce qui a conduit plusieurs candidats à dénoncer des obstacles administratifs.

Plusieurs figures de l’opposition ont vu leurs candidatures rejetées ou ont été dissuadées de participer. Parmi eux, Abir Moussi, cheffe du Parti destourien libre, qui est actuellement en détention pour complot contre l’État. D’autres, comme Mondher Zenaïdi, ancien ministre sous Ben Ali, étaient considérés comme des challengers potentiels mais n’ont pas été retenus.

Certains candidats, dont le militant Safi Saïd, ont renoncé en raison de la difficulté à recueillir les signatures nécessaires. Kamel Akrout, ancien conseiller à la sécurité nationale, a également abandonné, critiquant une élection qu’il estime inéquitable.

Avec seulement deux candidats face à Saied, l’élection présidentielle du 6 octobre s’annonce comme une formalité pour le président sortant. Les critiques se multiplient, dénonçant une compétition déloyale où les principaux adversaires ont été écartés, soit par des manœuvres administratives, soit par des arrestations.

La Tunisie, autrefois perçue comme un modèle de transition démocratique après la révolution de 2011, semble s’enfoncer dans une voie autoritaire, avec une élection qui pourrait bien entériner un pouvoir concentré entre les mains d’un seul homme. La perspective d’une alternance démocratique semble s’éloigner, au grand dam d’une partie de la population et de l’opposition.

Crise des otages sénégalais en Tunisie : L’indifférence des autorités déplorée

Le journaliste Adama Gaye a vivement réagi à la situation dramatique qui se déroule actuellement au Sénégal. Tandis que 70 de nos compatriotes sont retenus en otage par des bandes armées en Tunisie, le journaliste s’étonne de voir le Président Diomaye Faye s’adonner au tourisme sportif à Paris.

Cette révélation provient de l’ONG Horizon sans Frontière (HSF), dirigée par Boubacar SEYE. Pour HSF, cette situation est un véritable aveu d’échec pour un gouvernement dont la mission première devrait être de secourir les Sénégalais en détresse. Hélas, les autorités sénégalaises semblent totalement indifférentes à cette nouvelle alarmante.

Le 23 juillet 2024, lors d’une audience au siège de l’ONG, le maire de Thiaroye sur Mer, Me El Mamadou Ndiaye, et Boubacar SEYE ont rencontré le collectif des familles des victimes de cette prise d’otages. Au cours de leurs échanges, il a été révélé que plus de 70 Sénégalais, âgés de 18 à 35 ans et originaires de Thiaroye sur Mer, Bargny, Saint-Louis, Pikine, Guédiawaye et Guinaw Rail, sont détenus en Tunisie à Gafsa depuis près de trois mois dans des conditions qui mettent leur vie en danger.

Malgré les nombreuses interpellations des autorités sénégalaises depuis des lustres, aucun acte concret n’a été posé en réponse à cette crise. Pour Adama Gaye, ces Sénégalais souffrent dans l’indifférence totale des autorités, tandis que le Président de la République se trouve en tourisme sportif à Paris, selon le journal Tribune.

Face à cette situation critique, il est urgent que le gouvernement sénégalais prenne des mesures immédiates pour venir en aide à ses citoyens en détresse et mettre fin à cette prise d’otages inacceptable.

70 Sénégalais détenus en Tunisie par des bandes armées

Le maire de la commune de Thiaroye-sur-Mer, Me El Mamadou Ndiaye, et Boubacar Sèye, président de l’ONG Horizons sans Frontières, ont alerté sur la situation préoccupante de 70 Sénégalais détenus en Tunisie par des bandes armées. Lors d’une audience tenue hier au siège de la commune, les deux responsables ont reçu les membres d’un collectif constitué de familles dont des proches ont embarqué clandestinement à bord d’une pirogue partie de Yenne le 5 mai 2024 en direction des rives européennes.

Les échanges ont révélé que plus de 70 jeunes Sénégalais, âgés de 19 à 35 ans et originaires de Thiaroye-sur-Mer, Yenne, Bargny, Saint-Louis, Pikine, Guédiawaye et Guinaw-Rails, sont détenus en Tunisie, à Gafsa, depuis près de trois mois dans des conditions mettant leurs vies en danger. Selon le journal EnQuête, ces personnes seraient aux mains de ravisseurs exigeant des rançons de leurs familles.

Face à cette situation critique, le maire de Thiaroye-sur-Mer a adressé, par correspondance bordereau n°51 datée du 10 juillet 2024, un rapport au représentant de l’État, appelant les autorités compétentes à intervenir pour secourir les victimes. Un appel solennel a également été lancé aux autorités étatiques et au président de la République pour qu’ils prennent en charge cette crise et organisent rapidement des assises sur l’émigration irrégulière, fléau qui décime la jeunesse sénégalaise depuis plusieurs décennies.

Cette affaire met en lumière l’urgence de trouver des solutions pérennes à l’émigration clandestine, phénomène qui continue de briser des familles et d’exposer des milliers de jeunes à des dangers mortels.

Arrestation de Trente-Huit migrants Africains en Tunisie après des heurts avec les forces de sécurité

Mercredi, trente-huit migrants africains ont été arrêtés en Tunisie suite à des affrontements avec les forces de sécurité, lors de l’interception d’une tentative d’émigration irrégulière vers l’Europe par la mer. Les médias locaux ont rapporté que les migrants, originaires de pays d’Afrique subsaharienne, ont été impliqués dans des violences contre les gardes-côtes tunisiens qui ont mis fin à leur tentative de traversée depuis les côtes de Sfax, dans le centre de la Tunisie.

Hichem Ben Ayyad, porte-parole du tribunal du gouvernorat de Sfax, a déclaré que lors de leur encerclement, les migrants ont lancé des pierres sur les agents et se sont emparés d’un petit bateau à bord duquel ils ont trouvé un agent de sécurité. « Ils ont ligoté les mains de l’agent et ont également poussé un autre agent de sécurité à la mer après l’avoir blessé au niveau de la poitrine avec un objet tranchant. Son état est stable », a-t-il précisé.

La Tunisie est devenue un point de départ majeur pour les migrants qui risquent la traversée périlleuse de la Méditerranée dans l’espoir de rejoindre l’Europe. Selon le ministère de l’Intérieur tunisien, environ 23.000 migrants irréguliers se trouvent actuellement en Tunisie. Les tentatives de migration clandestine ont augmenté après un discours xénophobe du président tunisien Kais Saied en février 2023, visant les migrants subsahariens en situation irrégulière.

À l’été 2023, l’Union européenne et la Tunisie ont conclu un « partenariat stratégique » qui inclut une aide de 105 millions d’euros pour lutter contre l’immigration irrégulière, incluant le financement du « retour volontaire » de 6.000 migrants irréguliers.

23 disparus après une tentative de traversée maritime depuis la Tunisie vers l’Europe

La Garde nationale tunisienne a annoncé samedi que vingt-trois personnes sont portées disparues après avoir tenté de traverser la mer en direction de l’Europe depuis la ville de Nabeul, en Tunisie. Selon le communiqué de la Garde nationale, le groupe a pris la mer au début du mois de mai, embarquant sur un bateau dans la nuit du 3 au 4 mai. Les recherches sont toujours en cours, et les familles des disparus n’ont informé les autorités que dix jours après leur départ.

À la suite de cet événement, cinq personnes impliquées dans l’organisation de la traversée ont été arrêtées sur ordre du procureur de la ville. Deux des personnes portées disparues étaient des proches de certains des organisateurs, selon le communiqué officiel.

La Tunisie, aux côtés de la Libye, est l’un des principaux points de départ des migrants cherchant à rejoindre l’Europe à travers des traversées périlleuses en mer Méditerranée. L’année dernière, plus de 1 300 migrants ont perdu la vie ou ont été portés disparus dans des naufrages près des côtes tunisiennes, selon l’ONG Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES).

Les autorités tunisiennes ont signalé une augmentation de 22,5% du nombre d’interceptions de migrants entre janvier et avril par rapport à la même période l’année précédente. La Garde nationale a indiqué avoir « intercepté ou secouru » 21 545 personnes au cours des quatre premiers mois de cette année.

L’an passé, des dizaines de milliers de ressortissants originaires d’Afrique subsaharienne, ainsi que des milliers de Tunisiens fuyant la pauvreté et des tensions politiques, ont tenté la dangereuse traversée de la Méditerranée. En réponse à cette crise, l’Union européenne, sous l’impulsion de l’Italie, a conclu un accord controversé avec la Tunisie, prévoyant une aide financière de 255 millions d’euros en échange d’efforts accrus pour réduire les départs.

Selon un rapport récent de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), au cours de la dernière décennie, plus de 27 000 migrants ont péri en Méditerranée, dont plus de 3 000 rien que l’an dernier. La tragédie en mer Méditerranée continue de hanter les politiques migratoires de l’Europe et des pays du pourtour méditerranéen.

Campagnes d’évacuation de migrants en Tunisie : Mécontentement des riverains et craintes des ONG

Après une semaine de démantèlement de camps de fortune installés par des migrants dans les oliveraies de la région de Sfax, les autorités tunisiennes ont également procédé à l’évacuation de campements à Tunis. Ces opérations ont eu lieu dans un parc du quartier d’affaires du Lac et devant le siège de l’Organisation internationale pour les migrations. La motivation principale de cette campagne sécuritaire serait le mécontentement des riverains, qui refusent de cohabiter avec des migrants.

Les évacuations de migrants en situation irrégulière font désormais l’objet de vidéos officielles diffusées sur la page Facebook du ministère de l’Intérieur tunisien. Une vidéo récente montre la police tunisienne accompagnée de membres du Croissant rouge tunisien évacuant des migrants subsahariens d’un complexe dédié à la jeunesse en banlieue nord de Tunis.

Certaines de ces personnes vivaient sur place depuis 2017, selon les autorités. Une autre vidéo montre l’évacuation d’un campement de migrants dans un parc au Lac, où plusieurs centaines de personnes vivaient dans des tentes depuis des mois. Ces interventions, parfois musclées, ont eu lieu dans les zones des oliveraies d’El Hamra et Jbeniana à Sfax, à l’est du pays.

Les autorités ont agi avec le soutien d’une partie des habitants, excédés de voir leurs champs d’oliviers occupés. Plusieurs centaines de personnes ont même manifesté à Sfax pour réclamer le départ rapide de migrants subsahariens. Cependant, des ONG craignent des déportations aux frontières libyennes et algériennes. À Tunis, plusieurs migrants sont en détention après l’émission de mandats de dépôt contre 80 d’entre eux pour troubles à l’ordre public.

CAN 2024 : La Tunisie éliminée, la Namibie décroche une qualification historique

La phase de groupes de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2024 touche à sa fin, et avec elle, son lot de rebondissements. Dans le groupe E, la Tunisie a été éliminée après un match nul décevant contre l’Afrique du Sud, tandis que la Namibie a décroché une qualification historique en tenant en échec le Mali.

Le duel entre la Tunisie et l’Afrique du Sud a abouti à un triste 0-0, scellant le destin des Aigles de Carthage qui n’ont pu démontrer le niveau de jeu nécessaire pour accéder aux huitièmes de finale. Malgré quelques rares occasions, la Tunisie n’a pas su trouver l’efficacité offensive requise pour survivre dans la compétition. Les Bafana Bafana, de leur côté, se contentent d’une deuxième place dans le groupe avec quatre points.

Dans l’autre match décisif du groupe, la Namibie a écrit une page d’histoire en assurant un autre match nul, cette fois contre le Mali. Le 0-0 a suffi pour permettre aux Brave Warriors d’accéder aux huitièmes de finale, une réalisation exceptionnelle pour cette équipe qui participe pour la quatrième fois à la phase finale de la CAN.

L’attaquant Peter Shalulile, capitaine de la Namibie et joueur des Mamelodi Sundowns en Afrique du Sud, avait déclaré avant le match : « On va faire de notre mieux. La Namibie n’a aucune pression. Ce sera un match fantastique. » Cette affirmation s’est concrétisée sur le terrain, et le 0-0 a assuré à la Namibie une place parmi les meilleurs troisièmes, marquant ainsi un moment historique pour le football namibien.

Malgré la stérilité offensive du match, la Namibie a eu l’occasion la plus nette avec une frappe de Prins Menelik Tjiueza détournée sur le poteau. Les Maliens, de leur côté, ont tenté de répliquer, mais le manque de précision a caractérisé leurs tentatives.

La réaction joyeuse des Namibiens après la qualification historique en huitièmes de finale a été palpable. Deon Hotto, milieu de terrain des Orlando Pirates en Afrique du Sud et élu homme du match, exprimait sa fierté du travail d’équipe. Le coach Collin Benjamin soulignait quant à lui l’importance de cet exploit pour la petite nation namibienne, offrant un message d’espoir à tous les Namibiens.

Ainsi, la phase éliminatoire de la CAN 2024 s’annonce riche en émotions, avec des équipes comme la Namibie qui transcendent les attentes et écrivent leur propre histoire sur la scène continentale. Les huitièmes de finale promettent des rencontres passionnantes alors que la compétition atteint son apogée.

CAN 2023 : La Tunisie surprise puis battue par la Namibie (1-0)

Très poussive et parfois à la merci de son gardien de but et de l’étonnante maladresse de Peter Shalulile, la Tunisie s’est pourtant laissée prendre en fin de match par la Namibie, victorieuse 1-0 et qui signe sa toute première victoire de son histoire en Coupe d’Afrique (0-1).

La Tunisie rate complétement son entrée en lice dans la Coupe d’Afrique des Nations en Côte d’Ivoire. Au Stade Amadou Gon Coulibaly, Korhogo, les Aigle de Carthage se sont inclinés face à la Namibie à cause d’un but de Deon Hotto dans les dernières minutes du temps réglementaire. Une défaite 1-0 tout à fait logique, tant les hommes de Jalel Kadri ont souffert dans ce match. Les Braves Warriors n’ont jamais autant honoré leur surnom.

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D’entrée de jeu, les hommes de Collin Benjamin ont démontré qu’ils avaient les moyens pour tenir tête à un cador africain et réaliser l’exploit. Dans la foulée d’un sauvetage de Kazapua sur une tête de Taha Yassine Khenissi (4e), Peter Shalulile se met face à Bechir Ben Saïd et oblige le portier tunisien à un superbe arrêt décisif (7e). Quelques secondes plus tard, c’est Yassine Meriah sauve les Tunisiens sur sa ligne devant Absalom Limbondi (8e). 

Des occasions se sont suivies pour les Namibiens, mais la Tunisie, secouée un peu plus par la sortie sur blessure de Khenissi à la 15e minute, a résisté puis a montré un meilleur visage aux retours des vestiaires. Solide dans sa surface, Kazapua a été décisif, mais Deon Hotto le sera beaucoup plus puisque c’est lui qui crucifie les Aigles de Carthage à la 88e minute. Seul au second poteau, l’ailier gauche jaillit pour mettre sa tête sur ce centre de Muzeu.

Voilà donc la Namibie remporter son tout premier match en phase finale de Coupe d’Afrique des Nations. Et la Tunisie déjà en très grande difficulté et dos au mur dans ce groupe qui compte également d’autres Aigles, ceux du Mali, et de l’Afrique du Sud. Justement, pour leur prochaine sortie, les Tunisiens croiseront le fer avec les Maliens, un jour avant la duel entre l’Afrique du Sud et la Namibie. Des rencontres qui seront assurément décisives.

Mauritanie accroche la Tunisie en match amical (0-0) avec une présence Sénégalaise marquée

L’équipe nationale de Mauritanie, comprenant au moins cinq joueurs sénégalais dans sa composition, a tenu en échec la Tunisie lors d’un match amical passionnant qui s’est terminé sur un score de 0-0. Cette performance impressionnante souligne la progression de l’équipe mauritanienne, qui a réussi à résister à une Tunisie qui avait récemment battu la France lors de la Coupe du Monde 2022 (1-0).

Onze de départ de la Mauritanie avec des joueurs sénégalais :

Gardien : Babacar Ndiaye

Défenseurs : Bâ, Ndiaye

Milieux : Gassama

Attaquants : Thiam, Koita

La Mauritanie, emmenée par cette équipe diversifiée, se prépare pour son premier match contre le Burkina Faso le 16 janvier à 15h. La Tunisie, quant à elle, affrontera la Namibie le même jour à 18h.

Cette performance équilibrée en match amical suscite l’enthousiasme des supporters mauritaniens et sénégalais, tout en soulignant la qualité croissante du football dans la région. Les attentes sont élevées pour ces équipes à l’approche de la compétition officielle. Restez connectés pour les dernières actualités et analyses lors du début de la CAN 2024.

Révélations effarantes : Le calvaire de huit Sénégalais bloqués en Tunisie

Huit ressortissants sénégalais vivent actuellement un véritable calvaire à Tataouine, en Tunisie, où ils sont bloqués depuis plus d’un mois. L’Association internationale pour Médina-Mary (AIMM), relayée par Les Échos, rapporte cette situation désespérée et lance un appel aux autorités sénégalaises pour faciliter leur rapatriement.

Selon l’AIMM, ces huit personnes font partie d’un groupe de migrants qui a échoué en Tunisie alors qu’il tentait de rejoindre l’Europe par la Méditerranée. Parmi eux, quatre sont originaires de Tamba, deux de Sédhiou, et les deux derniers sont de Kolda et de Kaolack.

Les Échos soulignent que ces Sénégalais avaient entrepris cette expédition en compagnie de migrants gambiens, maliens et guinéens. Alors que la Gambie a déjà pris des mesures pour rapatrier ses citoyens en affrétant trois avions, les ressortissants sénégalais appellent également à une action rapide pour mettre fin à leur situation précaire en Tunisie.

Chirurgie esthétique en Tunisie : Nouvelle tendance chez les stars sénégalaises

Depuis le début de l’année 2023, on assiste de plus en plus souvent à un phénomène qui attire l’attention : un nombre croissant de stars sénégalaises se rendent en Tunisie pour subir des opérations de chirurgie esthétique.
Parmi les personnalités concernées, nous retrouvons des noms bien connus tels que Aicha Koné, Dieyna Baldé, Big Mama, Halima Gadji, entre autres. 
Bien que certaines de ces transformations soient documentées, d’autres restent encore sujettes à des spéculations. Certaines même nient tout simplement être passées sous le bistouri.
C’est le cas de Fatel Sow, épouse de Ngaaka Blindé. Aicha Konéet Big Mama ont subi une réduction mammaire, tandis que Halima Gadji a opté pour une liposuccion et une abdominoplastie. 
Il est important de noter que les choix de subir une chirurgie esthétique sont des décisions personnelles et intimes. Certaines peuvent vouloir retrouver une confiance en elles, améliorer leur estime de soi, comme pour le cas de Halima Gadji. 
Dans certains cas, des problèmes de santé peuvent également justifier ces interventions. C’est la raison donnée par Aicha Koné. 
Quant à Fatel Sow, elle explique avoir été en Tunisie juste pour faire la publicité de la clinique qui fait ses opérations. Par contre, pour le cas de Dieyna Baldé, des questions se posent jusqu’à aujourd’hui car beaucoup se demandent ce qui pourrait bien la motiver à faire une chirurgie esthétique. Elle ne s’est pas épanchée sur le sujet au niveau sur ses réseaux sociaux et n’a pas donné d’explications sur le type de chirurgie effectué. 
Néanmoins, lorsqu’une personnalité publique décide de subir une opération de chirurgie esthétique, cela peut influencer ses fans et les inciter à envisager des modifications similaires. Il est essentiel que les stars sénégalaises prennent en compte l’impact de leurs actions sur leurs admirateurs et adressent un message responsable.
D’autant plus que les revers de ces chirurgies ne sont pas toujours mis en avant par les concernés, comme par exemple les douleurs causées et le temps de guérison. D’ailleurs certains de leurs fans leur ont demandé d’avoir une communication plus franche sur le sujet.

Seneweb

Migrants: la Tunisie, terre de transit, refuse de jouer les «garde-côtes» de l’Europe

En Tunisie, la question des migrations est centrale. C’est des villes côtières du littoral tunisien que partent désormais l’essentiel des embarcations de migrants en quête d’Europe. Des candidats au rêve européen qui déchantent en Tunisie, terre de transit.

C’est un véritable calvaire que vivent les migrants désireux de rallier les côtes européennes depuis la Tunisie. Fuyant des guerres – comme les Soudanais par exemple – ou encore des situations économiques difficiles – comme les Ivoiriens – ils se retrouvent pour beaucoup dans une situation inextricable sur le territoire tunisien. Et c’est d’autant plus douloureux pour eux à accepter que certains ports tunisiens ne se trouvent qu’à une petite centaine de kilomètres des premières îles italiennes.

Ne souhaitant pas ou ne pouvant pas rentrer chez eux si près du but, ces migrants ne peuvent pas non plus mener d’existence apaisée en Tunisie. Car le pays ne ménage pas ses efforts pour les dissuader de rester sur le territoire national au point même de les traquer. C’est ce qui s’est passé cet été, quand des centaines de migrants ont été déportés par cars entiers dans des zones désertiques et isolées, sans eau ni vivres. L’affaire avait fait grand bruit et scandalisé à l’échelle internationale.

Depuis, la situation ne s’est pas beaucoup améliorée. Pas plus tard que le week-end dernier, des violences ont éclaté dans la région de Sfax entre migrants et forces de l’ordre tunisiennes après que celles-ci ont détruit des embarcations en fer qui avaient vocation à prendre la mer vers l’Europe. Des opérations qui ont contribué à sortir de leurs gonds des grappes de candidats au départ qui ont pris d’assaut et saccagé une camionnette de la garde nationale tunisienne. Des images qui ont amplement circulé et choqué en Tunisie, d’autant que dans la confusion, un fusil a été dérobé aux forces de l’ordre, créant des craintes de règlements de comptes sanglants.

La Tunisie, prête à accueillir un sommet sur le thème des migrations

La Tunisie a très mal pris d’être pointée du doigt par les ONG de défense des droits de l’homme et par la presse internationale cet été. Pour protester, mais aussi redorer son image, le pays a convié, la semaine dernière, des agences de presse et des journalistes étrangers à un colloque de deux jours à Tunis sur la thématique de la couverture médiatique de la migration illégale.

Au niveau politique, c’est par la voix de son Président que Tunis a martelé qu’elle ne deviendrait pas le garde-côte de l’Union Européenne. C’est ce qu’a dit en substance cette semaine encore, Nabil Ammar, ministre des Affaires étrangères tunisien. De passage à Barcelone pour le sommet de la Méditerranée, il en a profité pour donner une interview au quotidien espagnol El Pais dans laquelle il explique qu’aucun pays ne peut résoudre seul le problème de la migration illégale.

Tunis souhaiterait que des solutions soient trouvées à la racine, dans les pays de départ, pour endiguer les flux plutôt que d’avoir à les subir en tant que terre de transit. La Tunisie se dit prête à accueillir un sommet sur cette thématique, réunissant les pays du sud et ceux du nord.

rfi

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