Interdiction des rencontres citoyennes à l’UCAD : Le CUD dénonce une atteinte à la liberté d’expression

Le Collectif des Universitaires pour la Démocratie (CUD) a exprimé sa profonde indignation suite à la décision du Directeur du Centre des Œuvres Universitaires de Dakar (COUD) d’interdire la tenue des rencontres citoyennes prévues du 11 au 15 novembre sur le campus de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD). Ces rencontres, organisées par l’Observatoire État de droit du CUD en collaboration avec la Direction générale des élections (DGE), avaient pour objectif d’informer et de sensibiliser les étudiants aux enjeux de la citoyenneté électorale à l’approche des élections législatives.

Selon la direction du COUD, cette interdiction se fonde sur des préoccupations de sécurité. Toutefois, le CUD considère cette explication comme « fallacieuse » et l’associe à une « rhétorique de censure » visant à restreindre la liberté d’expression dans le milieu universitaire. Le collectif déplore que cet argument soit utilisé pour limiter l’accès à l’information citoyenne, qualifiant cette interdiction de véritable obstacle à la démocratie sur le campus.

Les rencontres prévues visaient à promouvoir la participation des étudiants au processus électoral et à encourager une réflexion citoyenne sur des sujets cruciaux, comme les différents modes de scrutin, la faible représentativité des étudiants dans le fichier électoral et les droits électoraux des jeunes. Le programme incluait la distribution de documents informatifs, y compris des exemplaires du code électoral, et des débats sur des thématiques clés pour renforcer l’engagement des étudiants.

Pour le CUD, cette interdiction constitue une atteinte grave à la liberté d’expression et au droit d’accès à l’information, droits fondamentaux garantis dans un espace universitaire qui devrait être un lieu d’ouverture et de débat. Le collectif dénonce cette décision comme un obstacle au développement d’une conscience citoyenne chez les étudiants, particulièrement importante en période électorale. Il souligne que la participation active des jeunes au processus démocratique est cruciale pour un avenir politique plus inclusif et engagé.

Le CUD exhorte les autorités universitaires et les responsables nationaux à promouvoir un climat de tolérance et de transparence dans les établissements publics. Le collectif appelle les dirigeants à éviter toute mesure susceptible d’« aggraver le traumatisme » de la population étudiante, rappelant que le respect des droits et libertés est au cœur d’une démocratie saine et stable. Il réaffirme que les campus universitaires doivent demeurer des espaces de dialogue où les jeunes peuvent exercer pleinement leurs droits démocratiques.

En conclusion, cette interdiction des rencontres citoyennes à l’UCAD soulève des questions sur la place de la liberté d’expression et du débat démocratique au sein des établissements d’enseignement supérieur. Le CUD plaide pour un retour au dialogue et à la transparence, afin de permettre aux étudiants de s’informer et de participer activement à la vie citoyenne, contribuant ainsi à un Sénégal démocratique et respectueux des droits fondamentaux.

AFFRONTEMENTS VIOLENTS À L’UCAD ENTRE FDS ET ÉTUDIANTS : Des blessés dans le désarroi

L’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) est en proie à une montée de tension extrême ce matin, avec des affrontements violents entre étudiants et forces de l’ordre. La situation a dégénéré lorsque des grenades lacrymogènes ont été lancées, plongeant le campus dans un climat de chaos et laissant plusieurs étudiants blessés sans accès immédiat à des soins adéquats.

Face à une situation de plus en plus alarmante, le Collectif des amicales de l’UCAD a formulé des demandes pressantes. Leur première exigence porte sur l’ouverture de tous les restaurants universitaires, un service crucial pour garantir des repas aux milliers d’étudiants résidents. En effet, la fermeture de certains points de restauration rend difficile l’accès à une alimentation suffisante pour les jeunes, en particulier ceux issus de milieux défavorisés.
La question de la santé des étudiants est également au cœur des revendications. Le manque de médicaments d’urgence dans le service médical universitaire est dénoncé comme une carence grave, surtout dans le contexte actuel d’affrontements où les risques de blessures augmentent. Le collectif exige des mesures immédiates pour doter les services de santé d’équipements et de médicaments essentiels.
Les infrastructures sportives de l’université sont un autre point de crispation. Les étudiants réclament la réhabilitation du terrain de football, un espace central pour leurs activités sportives et de détente. À leurs yeux, la dégradation de ce terrain est symptomatique d’un désintérêt des autorités pour leur bien-être.
Par ailleurs, les étudiants de l’Université Amadou Mahtar Mbow (UAM), située à une certaine distance, réclament la mise à disposition de bus pour faciliter leurs déplacements quotidiens. Ce problème de transport, qui persiste depuis des mois, aggrave la précarité des conditions de vie des étudiants résidant loin de l’UCAD.
Ces revendications non satisfaites ont créé un profond malaise au sein de l’UCAD. Les étudiants, se sentant ignorés, voient dans ces affrontements l’expression d’une frustration accumulée, alimentée par des années de blocage et de promesses non tenues. La situation menace de s’aggraver si les autorités ne répondent pas rapidement et concrètement aux besoins exprimés.

Manifestations à l’UCAD : Les étudiants en Master 1 persistent malgré les tensions

La situation reste tendue à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), où les étudiants en Master 1 maintiennent leur mouvement de protestation. Après une journée agitée la veille, marquée par des affrontements violents, le collectif des étudiants prévoit de nouveaux rassemblements et un arrêt des cours dans toutes les facultés. Ce mouvement est motivé par le non-paiement des allocations d’études et la situation critique des inscriptions en Master.

Hier matin, la manifestation, initialement pacifique, a rapidement dégénéré en échauffourées avec les forces de l’ordre. Après avoir délogé leurs camarades des amphithéâtres, les étudiants ont convergé vers le portail principal de l’université, où des projectiles ont été lancés contre les policiers déployés sur l’avenue Cheikh Anta Diop. Ces derniers ont répondu par des tirs de gaz lacrymogène, déclenchant des affrontements qui ont duré près de deux heures. Bien que quelques manifestants aient subi des blessures légères, aucun n’a été interpellé, selon Pape Daouda Sarr, membre du collectif des étudiants en Master 1.

Face à la fatigue et à la répression, les étudiants ont changé de stratégie en se rendant au restaurant Central pour exiger des repas gratuits. Après une brève résistance, les responsables du restaurant ont finalement cédé à leurs revendications, permettant ainsi aux étudiants de manger sans payer.

Le collectif reste déterminé à poursuivre la lutte. Selon Pape Daouda Sarr, les étudiants demandent une autorisation d’inscription pour leurs camarades qui n’ont pas pu intégrer le Master, ainsi qu’un paiement exceptionnel des allocations au plus tard le 30 novembre. Le syndicat a annoncé qu’il maintiendra ses actions de protestation toute la semaine en attendant une réponse des autorités.

Le directeur général du Centre des œuvres universitaires de Dakar (COUD) a exprimé son souhait de rencontrer les étudiants pour entamer un dialogue, mais ces derniers préfèrent mener une discussion interne avant de définir leur prochaine stratégie. Pour l’instant, les étudiants en Master 1 sont fermement décidés à continuer leur combat pour obtenir gain de cause, malgré la pression croissante.

Paiement des bourses des étudiants : un processus progressif selon le ministre Abdourahmane Diouf

Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf, a annoncé ce lundi que l’intégralité des bourses des étudiants sera progressivement payée dans les deux à trois semaines à venir. Cette déclaration a été faite lors de l’ouverture d’un atelier dédié à l’évaluation du système LMD (licence, master, doctorat).

Selon le ministre, une première vague de paiements a déjà été effectuée la semaine dernière, et la deuxième suivra cette semaine. « Nous avons commencé à payer la première vague la semaine dernière et la deuxième vague sera payée cette semaine. (…) L’intégralité du paiement se fera progressivement d’ici deux ou trois semaines », a-t-il affirmé, ajoutant que son ministère collabore étroitement avec la banque chargée d’assurer les paiements afin de garantir qu’il n’y ait pas de rupture dans ce processus.

Abdourahmane Diouf a également évoqué les difficultés rencontrées, notamment l’augmentation significative des sommes à verser aux étudiants. « En fin septembre, début octobre, là où nous payions en moyenne pour les bourses 6 à 8 milliards, nous payons maintenant 15 milliards en un mois », a-t-il expliqué, justifiant ainsi les retards dans le versement des bourses.

Le ministre a précisé que l’insuffisance des fonds disponibles a contraint son département à prendre une décision stratégique. « La somme de 15 milliards n’étant pas disponible pour payer d’un coup toutes les bourses, nous avions deux options : soit attendre la totalité de l’argent, soit démarrer avec le montant disponible et payer progressivement les bourses », a détaillé le ministre, soulignant que la deuxième option avait été retenue.

Orientation des nouveaux bacheliers : un processus en cours

Abdourahmane Diouf a également fait le point sur l’orientation des nouveaux bacheliers, précisant qu’à la date du 19 septembre, 86% d’entre eux avaient déjà été orientés vers des établissements universitaires. Pour ceux qui n’ont pas encore été orientés, il a fixé le délai du 15 octobre pour finaliser cette tâche, en précisant que son équipe travaillait à résoudre les problèmes rencontrés, notamment ceux liés aux frais d’inscription non payés à temps.

Ainsi, les étudiants peuvent s’attendre à recevoir leurs bourses progressivement au cours des prochaines semaines, tandis que les efforts se poursuivent pour assurer une orientation complète et rapide des nouveaux bacheliers dans les délais annoncés.

UCAD : Les étudiants en Master 1 en grève pour réclamer leurs bourses

Les étudiants en Master 1 de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar ont entamé, ce lundi, un mouvement de contestation pour exiger le paiement intégral de leurs bourses d’études pour l’année universitaire 2023-2024. Insatisfaits des actions du collectif des Amicales, ces étudiants refusent catégoriquement le paiement partiel proposé par les autorités et dénoncent une « négligence intolérable » qui dure depuis plus d’un an.

Dans un communiqué, ils expriment leur exaspération face à la mauvaise gestion de leurs bourses et demandent le versement intégral de leurs allocations pour une période de 12 mois. « Nous exigeons que le ministre de l’Enseignement supérieur intervienne immédiatement pour résoudre cette crise », précisent-ils. En cas d’inaction, ils menacent d’intensifier leur mouvement avec des actions plus radicales, incluant des manifestations dans les rues de Dakar.

Daouda Sarr, membre du collectif des étudiants de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines, a souligné leur détermination à bloquer les cours si aucune réponse satisfaisante n’est apportée. « Nous ne pouvons pas accepter que le ministre veuille nous faire croire qu’il n’y a pas d’argent. Nous voulons un paiement intégral », a-t-il martelé, pointant du doigt le manque de transparence des autorités.

En plus du volet financier, les étudiants dénoncent les exclusions dues à des erreurs administratives ayant affecté plusieurs d’entre eux, les empêchant de s’inscrire à temps pour le Master. Ils fustigent également le manque de communication de l’université, qu’ils jugent responsable de cette situation chaotique.

Le collectif des Amicales, qui avait obtenu la promesse du Directeur des bourses d’un début de paiement progressif dès ce lundi, est sévèrement critiqué par les étudiants en Master 1. Ces derniers estiment que le collectif n’a pas pris en compte leurs revendications spécifiques et ont donc décidé de mener leur propre mouvement, en dehors des structures syndicales habituelles.

Les prochains jours seront décisifs pour l’évolution de la crise, alors que les tensions montent sur le campus de l’UCAD. Les étudiants sont déterminés à se faire entendre, et une intervention des autorités semble inévitable pour éviter une paralysie totale des activités académiques.

Marche pacifique des étudiants de l’UVS et de l’UCAD pour réclamer leurs bourses

Ce matin, les étudiants de l’Université Virtuelle du Sénégal (UVS) et de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) ont organisé une marche pacifique pour exprimer leur mécontentement face aux retards dans le versement de leurs bourses. Rassemblés à la Place de l’Indépendance, ils ont ensuite pris la direction des bureaux de la direction des bourses, réclamant des réponses concrètes et des actions immédiates.

La direction des bourses a tenté de calmer la situation en assurant que les paiements avaient débuté le 15 octobre et se feraient progressivement. « Soyez patients, il n’y a pas de problème », a déclaré une responsable en charge de l’accueil des manifestants. Mais cette déclaration n’a pas suffi à apaiser la frustration des étudiants, qui dénoncent un manque de transparence et craignent que leurs arriérés ne soient pas réglés à temps.

« Nous voulons que nos bourses soient versées rapidement, car nous avons des charges à assumer, et cela perturbe notre apprentissage », a affirmé le coordonnateur des étudiants, rappelant que leur situation financière a un impact direct sur leurs études. Ils insistent également sur le fait que, malgré les difficultés économiques que traverse le pays, le gouvernement doit donner la priorité à leur bien-être.

La mobilisation s’est poursuivie dans les rues de Dakar, les étudiants restant déterminés à faire entendre leur voix. Ils demandent des garanties fermes quant au versement régulier de leurs bourses, une revendication qu’ils jugent essentielle pour leur avenir académique. Le mouvement de protestation continue, en attendant une réponse plus satisfaisante des autorités.

Ces manifestations reflètent un malaise profond parmi les étudiants, pour qui les retards dans les bourses représentent un frein majeur à leur scolarité. Avec des charges financières qui s’accumulent, les étudiants redoutent que l’instabilité des versements ne compromette leur performance académique et leur bien-être.

La gestion des bourses étudiantes au Sénégal, sujet récurrent de tension, nécessite une solution durable afin de garantir aux étudiants les moyens de poursuivre leurs études dans des conditions adéquates.

UCAD : Les étudiants de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques dénoncent la réduction des bourses

Dakar, 15 octobre 2024 – Le collectif des listes syndicales de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques (FSJP) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) exprime son profond mécontentement face à la récente décision du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation de réduire, sans consultation préalable, le montant des bourses de plusieurs étudiants.


Dans un communiqué conjoint, les syndicats dénoncent une mesure qui frappe durement les étudiants, certains ayant même passé une année entière sans percevoir leur bourse. Ils qualifient cette décision d’« inédite dans l’histoire du pays », rappelant qu’à une période où les salaires des fonctionnaires, y compris ceux du ministère, sont versés, priver les étudiants de cette ressource essentielle relève d’une inégalité flagrante.
Cette situation intervient alors que les étudiants comptent sur leurs bourses pour subvenir à leurs besoins vitaux, notamment en matière d’hébergement, de restauration et de recherches académiques. Les retards récurrents dans les paiements, combinés à la diminution du montant, rendent la situation insoutenable.
Le collectif exhorte le ministre à revenir sur cette décision dans les plus brefs délais et prévient que tous les moyens de lutte seront envisagés pour défendre cette revendication. Ils rappellent également l’importance de respecter les droits des étudiants, pour qui la bourse représente un soutien indispensable.
Avec cette sortie vigoureuse, la communauté estudiantine réitère son engagement pour la justice sociale et le respect de leurs droits dans un contexte où la précarité étudiante devient de plus en plus alarmante.

Crise budgétaire à l’UCAD : L’intersyndicale du COUD tire la sonnette d’alarme avant la rentrée universitaire 2024-2025

À l’approche de la rentrée universitaire, prévue pour le 19 octobre 2024, l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) se retrouve au cœur d’une crise financière préoccupante. L’intersyndicale du Centre des Œuvres Universitaires de Dakar (COUD), qui regroupe 14 syndicats, a exprimé publiquement son inquiétude le 10 octobre 2024, face à l’état alarmant des préparatifs pour l’ouverture du campus.

La principale préoccupation des syndicats réside dans une réduction drastique de la subvention allouée par l’État au COUD. En 2023, cette subvention s’élevait à 30 573 milliards de francs CFA, mais pour l’année 2024, elle a été réduite de 10 milliards, ne représentant plus que 20 573 milliards de francs CFA. Une diminution qui suscite de vives inquiétudes, d’autant plus que le nombre d’étudiants ne cesse de croître. En 2024, l’UCAD attend 90 000 étudiants, contre 82 000 l’année précédente, sans compter les 24 000 nouveaux bacheliers qui rejoindront les bancs de l’université.

Face à cette situation, l’intersyndicale met en avant les multiples défis que ce déficit financier va engendrer, notamment une surpopulation qui met à mal les infrastructures et les services essentiels offerts aux étudiants. Les agents du COUD, responsables de la gestion des résidences universitaires, des restaurants et des services de santé, sont déjà confrontés à une dette importante vis-à-vis des prestataires. « Les repreneurs menacent d’arrêter leurs prestations en raison des arriérés de paiement, et certains hôpitaux refusent de traiter les agents du COUD à cause des créances impayées », ont alerté les syndicats.

L’intersyndicale a appelé à des actions immédiates de la part du Directeur du COUD, Dr Ndéné Mbodji, ainsi que du Ministre de l’Enseignement Supérieur, Dr Abdourahmane Diouf. Ils exigent également une intervention urgente des plus hautes autorités de l’État, notamment du Premier Ministre Ousmane Sonko et du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, pour éviter une dégradation des conditions d’accueil et d’études.

« Sans une réponse rapide et adéquate, l’UCAD risque de connaître de graves interruptions dans la fourniture de services essentiels, mettant ainsi en péril la sécurité et le bien-être des étudiants », ont averti les représentants syndicaux. Alors que la rentrée approche à grands pas, l’incertitude plane sur le bon déroulement de l’année universitaire 2024-2025, avec des risques de mouvements sociaux et de perturbations dans la gestion du campus.

La balle est désormais dans le camp des autorités, qui devront trouver une solution pour désamorcer cette crise budgétaire et éviter que l’UCAD ne sombre dans une situation encore plus critique.

UCAD : Le Collectif des Amicales exige un report de la fermeture du campus social

Le Collectif des Amicales de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD) a récemment publié un communiqué en réponse à une décision controversée émanant du Centre des Œuvres Universitaires de Dakar (COUD) concernant la fermeture imminente du campus social. Cette fermeture, prévue pour le jeudi 22 août 2024 à 18 heures, a suscité une vive réaction de la part des représentants des étudiants, qui dénoncent une mesure qu’ils jugent unilatérale, précipitée et non concertée.

Selon le Collectif des Amicales, la décision de fermer le campus social intervient à un moment particulièrement inapproprié. Actuellement, une grande partie des étudiants de l’UCAD a quitté le campus pour se rendre à Touba dans le cadre de la célébration du Grand Magal. Cet événement religieux mobilise chaque année un nombre considérable d’étudiants, en particulier ceux originaires des régions environnantes. Par ailleurs, certaines facultés, telles que la Faculté des Sciences Économiques et de Gestion (FASEG) et la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques (FSJP), n’ont pas encore achevé leurs cours, ce qui rend la fermeture du campus d’autant plus problématique.

Le Collectif critique sévèrement la manière dont la décision a été prise, la qualifiant d’irréfléchie et d’amateurisme de la part du COUD. Le manque de concertation avec les parties prenantes, notamment les représentants des étudiants, est vivement dénoncé. Pour le Collectif, une telle décision, prise sans tenir compte du contexte actuel et sans consulter les principaux intéressés, ne peut être perçue que comme un acte unilatéral qui ignore les réalités du terrain.

Face à cette situation, le Collectif des Amicales appelle les autorités universitaires à revenir sur leur décision et à reporter la fermeture du campus social. Cette mesure permettrait aux étudiants partis pour le Magal de revenir à Dakar, de récupérer leurs affaires, et aux étudiants encore en pleine période académique de terminer sereinement leur année universitaire. Le Collectif insiste sur la nécessité d’agir dans l’intérêt des étudiants, afin de garantir leur sécurité et leur bien-être.

Malgré la gravité de la situation, le Collectif des Amicales de l’UCAD appelle au calme et à la sérénité parmi les étudiants. Il les rassure que des décisions de cette nature ne peuvent être appliquées sans consultation préalable et sans une prise en compte des conditions particulières des étudiants.

En conclusion, le Collectif réaffirme son engagement à défendre les intérêts matériels et moraux de tous les étudiants de l’UCAD, sans distinction. Il attend désormais une réponse favorable des autorités universitaires, afin que les étudiants puissent aborder la fin de leur année académique dans des conditions optimales.

UCAD : Journée de commémoration en mémoire de l’étudiant Bassirou Faye

Le 14 août 2024, le collectif des amicales des étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) a organisé une journée de prière et de récital du Coran au pavillon A, en mémoire de Bassirou Faye. Décédé lors des affrontements entre les forces de l’ordre et les étudiants en 2014, Bassirou Faye est toujours présent dans les pensées de ses camarades.

Cette commémoration annuelle a été l’occasion pour les étudiants de réfléchir sur deux axes majeurs : le souvenir de leur camarade disparu et la situation de l’association universitaire Socio-pédagogique de l’UCAD. Alla Kane, président de l’Amicale des étudiants de la faculté des Lettres et Sciences Humaines, a souligné l’importance de cet événement pour maintenir vivante la mémoire de Bassirou Faye tout en plaidant pour des améliorations au sein de l’université.

En plus des prières et des récitals, les étudiants ont profité de cette journée pour exprimer leurs préoccupations concernant la prise en charge médicale des étudiants. Ils ont demandé aux autorités universitaires de mettre en place des mesures pour améliorer l’accès aux soins et pour fournir des infrastructures adéquates, notamment des amphithéâtres et des salles de cours bien équipées.

Les étudiants ont également adressé un appel au nouveau gouvernement sénégalais pour réviser la loi 93 relative aux franchises universitaires, estimant que cette révision est nécessaire pour mieux répondre aux besoins des apprenants et garantir un environnement d’étude propice à la réussite académique.

Fatoumata BA

Les étudiants du pavillon A de l’UCAD organisent un concert de casseroles pour dénoncer leurs conditions de Vie

Les étudiants du Pavillon A de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) ont manifesté hier après-midi leur mécontentement à travers un concert de casseroles. Cette manifestation bruyante et symbolique visait à attirer l’attention sur les difficultés persistantes qu’ils rencontrent quotidiennement sur le campus.

Dans un communiqué, le collectif des étudiants du Pavillon A a exprimé sa frustration face à plusieurs problèmes récurrents :

  1. Le manque répétitif d’eau : Une pénurie d’eau qui affecte non seulement les conditions d’hygiène mais également la vie quotidienne des étudiants.
  2. L’absence de Wifi : Dans une ère où la connectivité est essentielle pour les études et les recherches, l’absence d’accès à Internet constitue un obstacle majeur à la réussite académique.
  3. Le manque d’éclairage : L’insuffisance de l’éclairage sur le campus pose des problèmes de sécurité et rend difficiles les études nocturnes.

Le collectif a rappelé que sa vocation première est la défense des intérêts matériels et moraux des étudiants. Ils appellent les autorités à prendre des mesures urgentes pour améliorer leurs conditions de vie sur le campus.

Ce concert de casseroles est le premier de son genre à l’Université Cheikh Anta Diop sous le régime du Président Bassirou Diomaye Faye et l’administration du Directeur général du Centre des Œuvres Universitaires de Dakar (COUD), Ndéné Mbodji. Cette manifestation est donc non seulement une plainte contre les conditions de vie actuelles, mais aussi un message direct aux nouveaux dirigeants, les incitant à prendre des actions concrètes pour remédier à ces problèmes.

Le collectif des étudiants du Pavillon A espère que ce concert de casseroles sera un catalyseur pour le changement et incitera les autorités universitaires et gouvernementales à prendre des mesures immédiates pour résoudre ces problèmes. Ils soulignent que ces conditions de vie inadéquates compromettent sérieusement leur bien-être et leur succès académique.

La mobilisation des étudiants de l’UCAD, illustrée par ce concert de casseroles, est un rappel poignant que l’amélioration des conditions de vie et d’étude est essentielle pour garantir une éducation de qualité et un environnement propice au développement académique et personnel.

Accident de la caravane des étudiants de Medina Yoro Foula : Aucun décès signalé, mais des blessés à déplorer

Une caravane d’étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD), en provenance de Medina Yoro Foula, a été impliquée dans un accident de la circulation aujourd’hui. Le groupe rentrait dans sa localité pour célébrer l’Aid El Kebir lorsque leur bus a été victime d’un accident sur la route.

Heureusement, malgré l’incident, aucun décès n’a été signalé. Cependant, des blessés ont été déplorés, selon nos sources. Les détails précis sur le nombre de blessés et la gravité de leurs blessures n’ont pas encore été divulgués.

Les autorités compétentes ont été alertées et sont sur place pour gérer la situation. Nous suivrons de près cette affaire et fournirons des mises à jour dès qu’elles seront disponibles.

Pour toute information supplémentaire, veuillez rester connectés pour nos prochaines publications.

Conférence : Juan Branco annonce sa présence au CICES… et critique le recteur de l’UCAD

Initialement annoncé à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) pour une conférence, Juan Branco sera finalement au Centre international du commerce extérieur du Sénégal (CICES) ce jeudi 6 juin. L’avocat franco-espagnol avait affirmé qu’il était invité par les étudiants en droit, mais ces derniers, ainsi que l’UCAD, ont démenti cette information.

Cependant, pour Me Branco, une demande d’autorisation a bien été envoyée à l’UCAD. « Apparemment, les héros du peuple ne sont pas les bienvenus à l’UCAD. Pape Abdoulaye Touré et Falla Fleur, martyrs, avaient, contrairement à ce qui a été affirmé, demandé l’autorisation de l’administration de l’UCAD afin de m’y inviter. Celle-ci avait acquiescé. Leurs noms, cependant, parvenus à l’oreille du recteur, n’ont, semble-t-il, pas fait son bonheur. Celui-ci, à minuit passé, a donc décidé de communiquer. Il semblerait qu’il soit plus facile pour certains de fermer un an durant leur université que d’y laisser quelques dignes paroles prospérer », a déclaré Branco.

Il a ensuite annoncé qu’il tiendra sa conférence au CICES, à la salle du 4 Avril. « Je n’ai pas l’intention de m’abaisser à discuter ou polémiquer avec ces êtres qui ont par le passé tant de fois atteint à leur dignité. Je m’adresserai donc aux étudiants et à ceux qui font, ont fait, et feront, l’honneur du Sénégal, ce jour à 17 h, au CICES, salle 4 Avril », a poursuivi Juan Branco.

Cette situation soulève des questions sur la liberté d’expression et la gestion des événements publics dans les universités sénégalaises, mettant en lumière les tensions entre certaines parties prenantes et les autorités académiques. La décision de Branco de déplacer sa conférence au CICES reflète probablement sa volonté de ne pas être entravé dans ses interactions avec le public sénégalais.

UCAD : Les étudiants de la fac de droit démentent l’invitation de Juan Branco

Depuis quelques jours, la venue de Maître Juan Branco à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar fait l’objet de nombreuses spéculations. Annoncé pour animer une conférence sur invitation des étudiants de la faculté des Sciences juridiques et politiques, l’avocat franco-espagnol suscite des réactions contrastées.

Après un premier démenti de l’UCAD concernant la tenue de cette conférence, ce sont maintenant les étudiants en Droit eux-mêmes qui réfutent toute implication. Dans un communiqué, l’Amicale des étudiants de la FSJP a clarifié sa position :

« Il nous a été donné de constater une rumeur selon laquelle Juan Branco, avocat français, est invité par des étudiants de la FSJP pour une conférence publique à l’UCAD II. Nous tenons à informer l’opinion nationale et internationale que nous ne sommes ni de près ni de loin mêlés à cette activité. En tant que légalistes et juristes ayant eu un certain vécu, jamais nous ne cautionnerons certains faits, notamment une activité dans le temple du savoir, sans l’autorisation des autorités compétentes. Nous en appelons à la responsabilité de chaque acteur tout en rappelant que l’université Cheikh Anta Diop est régie par des textes. »

Cette déclaration vise à dissiper toute ambiguïté autour de l’organisation de l’événement et à réaffirmer l’attachement des étudiants au respect des procédures institutionnelles. La controverse autour de la venue de Juan Branco reflète les tensions et les préoccupations actuelles concernant l’influence et l’implication de personnalités étrangères dans les affaires académiques et politiques du Sénégal.

Déclarations du Pr. Ismaïla Madior Fall : La réponse du SUDES/ESR-Section UCAD

Suite aux récentes déclarations du Professeur Ismaïla Madior Fall concernant son affectation présumée à l’Institut Fondamental d’Afrique Noire (IFAN), le Syndicat unique des enseignants du Sénégal – Section Université Cheikh Anta Diop (UCAD) apporte des éclaircissements sur cette affaire.

Le SUDES/ESR souligne que les démarches effectuées par le Recteur de l’UCAD et le Professeur Fall en vue de son affectation à l’IFAN constituent une violation flagrante du décret n° 84-1184 du 13 octobre 1984 régissant cet institut. Les consultations effectuées n’ont pas suivi les procédures établies par ce décret, notamment en contournant le Comité scientifique compétent pour statuer sur de telles questions.

Le syndicat dénonce les manœuvres présumées visant à faciliter l’affectation du Professeur Fall à l’IFAN, qualifiant ces actions d’illégales. Il affirme avoir mis en lumière ces tentatives et refuse de permettre le placement d’un enseignant-chercheur, même ancien ministre, en violation des règles établies.

Le SUDES/ESR conteste l’interprétation approximative du décret par le Professeur Fall, affirmant que son affectation à l’IFAN nécessite un arrêté ministériel sur proposition du Comité scientifique, et non seulement des avis favorables de sa faculté d’origine et de l’IFAN.

Le syndicat critique la vision égocentrique de M. Fall quant à son rôle au sein de la communauté universitaire, soulignant que son expertise pourrait être mise à profit à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques (FSJP), qui souffre d’un déficit criant d’encadrement.

Le SUDES/ESR dénonce l’arrogance affichée par le Professeur Fall envers les préoccupations légitimes des syndicalistes, considérant ses accusations d’ignorance ou de mauvaise foi comme inacceptables.

Le syndicat exprime son inquiétude face au non-respect des règles institutionnelles par M. Fall et le Recteur de l’UCAD. Il en appelle à une analyse approfondie du dossier par le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, afin de garantir le respect strict des textes régissant les institutions universitaires.

Cette réponse du SUDES/ESR-Section UCAD met en lumière les divergences et les préoccupations entourant l’affectation du Professeur Fall à l’IFAN, soulignant l’importance du respect des procédures institutionnelles et des droits des enseignants-chercheurs.

Tension à l’UCAD : Le SUDES dénonce une possible violation des procédures d’affectation

Dans un communiqué diffusé hier, le Syndicat Unitaire et Démocratique des Enseignants du Sénégal/Enseignement Supérieur et Recherche (SUDES/ESR) de la section de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) à Dakar a exprimé son inquiétude face à une éventuelle violation des règles d’affectation au sein de l’université.

La principale source de préoccupation du syndicat réside dans les tentatives présumées du recteur de l’UCAD d’affecter M. Ismaïla Madior Fall, professeur titulaire de droit public, à l’Institut Fondamental d’Afrique Noire Cheikh Anta Diop (IFAN-CAD). Cette décision, selon le SUDES, contreviendrait au décret n° 84-1184 du 13 octobre 1984 qui régit l’organisation et le fonctionnement de l’IFAN-CAD.

Le syndicat accuse le recteur de chercher à contourner les dispositions légales en vigueur à l’université. Il estime que M. Fall serait plus efficace dans sa faculté d’origine, où il possède une expertise reconnue et où il est attendu pour des missions d’enseignement et d’encadrement, notamment dans un contexte marqué par une pénurie d’enseignants-chercheurs.

Face à cette situation, le SUDES/ESR – Section UCAD demande l’ouverture immédiate d’une enquête pour faire la lumière sur les circonstances entourant cette tentative d’affectation et pour identifier les responsables impliqués dans cette manœuvre jugée illégale. Les syndicalistes insistent sur le respect strict des procédures d’affectation, conformément à la législation en vigueur, et appellent au maintien de M. Fall à son poste initial à la faculté de sciences juridiques et politiques jusqu’à ce que toutes les procédures légales soient correctement suivies.

Cette affaire soulève des interrogations sur la transparence des processus de gestion des ressources humaines au sein de l’UCAD et met en lumière les tensions persistantes entre les différentes instances de l’université.

UCAD : Le SUDES/ESR s’insurge contre l’affectation du Pr Ismaïla Madior Fall à l’IFAN

DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR À L’ENCHAÎNEMENT SUPÉRIEUR PAR LE PROF ABOU KANE

Depuis plus de 10 ans, les années académiques se chevauchent et s’enchaînent. Malgré tout, on oriente encore plus de bacheliers dans les universités. Les réformes sur les redoublements dans l’élémentaire et le moyen secondaire ont accru le nombre d’élèves et d’étudiants au détriment de la qualité des enseignements. Le système LMD est venu apporter des solutions aux redoublements et abandons dans les universités mais en a créé d’autres comme les retards dans le calendrier académique. On est passé d’un système d’enseignement supérieur à un système d’enchaînement supérieur.

Si une partie de l’explication est liée à des facteurs internes aux universités, une autre partie dépasse la compétence des acteurs de l’université et interpelle l’Etat.

Les facteurs internes aux universités

A l’UCAD, il n’est pas rare de voir une faculté perdre 3 mois entre l’organisation des examens de la session normale, les corrections et délibérations, l’organisation de la session de remplacement et la publication des résultats définitifs. C’est parce qu’avec le LMD, on a tellement saucissonné les enseignements qu’il devient difficile de respecter le calendrier académique avec les effectifs actuels.

S’y ajoute qu’il y a eu des imprévus comme la fermeture de l’université en 2020 pour cause de Covid-19, ensuite en 2022 pour des raisons politiques (élections législatives) et, pour les mêmes raisons politiques, entre juin 2023 et Février 2024.

La démultiplication des formations payantes à l’université est un des facteurs qui plombent l’avancement des cours dans les programmes du cycle « normal ». En effet, s’il est vrai que ces formations payantes permettent à l’université d’avoir des ressources que l’Etat ne peut pas mettre à sa disposition, il est tout aussi vrai que la mutualisation des infrastructures et des enseignants avec ces formations, constitue un facteur de blocag. Certains enseignants préfèrent prendre le minimum requis pour leur service dans les formations classiques (non payantes) pour consacrer le reste de leur temps aux formations payantes où le taux horaire est plus élevé, et le paiement plus rapide (juste à la fin du cours).
Ce qui fait qu’on a des permanents qui se comportent comme des vacataires.

Les facteurs externes aux universités

Les orientations sont faites directement par le ministère même s’il existe une commission nationale d’orientation des bacheliers. Mais il faut le dire, la décision d’orienter tous les bacheliers est déjà prise avant la réunion de la commission. On met dans les universités des effectifs qu’elles ne peuvent pas gérer correctement.

Ensuite, la généralisation des bourses, qui est une bonne chose du point de vue social, a eu des effets pervers en ce sens que beaucoup d’étudiants s’inscrivent (juste pour la bourse) mais n’étudient pas. Ils sont dans la base de l’UCAD; ce qui nous oblige à les prendre en compte dans les groupes de TD avec son corollaire en termes d’alourdissement du calendrier (problème de disponibilité des salles) et de la facture (heures à payer).
Faut-il le rappeler, si dans un groupe on voit 15 étudiants sur 30, on fait la séance et elle est payée de la même manière que si les 30 étudiants étaient présents.

Lorsqu’on parlait de 25 semaines pour une année académique normale, il n y avait pas les technologies actuelles. Il faut réduire la durée des semestres tout en intensifiant les enseignements avec les nouvelles technologies pour faire le chemin du retour de l’enchaînement supérieur à l’enseignement supérieur.

Pr Abou KANE
FASEG/UCAD

Ucad : Rencontre fructueuse avec les responsables des bibliothèques du Sénégal

Une rencontre d’une importance capitale s’est déroulée récemment à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), marquant un pas significatif dans le développement des ressources académiques et de la recherche au Sénégal. Une délégation du Comité de Gestion du Consortium des bibliothèques de l’enseignement supérieur et de recherche du Sénégal (COBESS) a été chaleureusement accueillie pour discuter des stratégies visant à renforcer les bibliothèques universitaires à travers le pays.

La délégation du COBESS, dirigée par la Présidente Fama Diagne Sène Ndiaye, également Directrice de la Bibliothèque centrale de l’Université Alioune Diop de Bambey, comprenait également le Coordonnateur Mandiaye Ndiaye, ainsi que les Directeurs des Bibliothèques universitaires des universités Cheikh Anta Diop, Gaston Berger de Saint-Louis, Iba Der Thiam de Thiès. La responsable de la Bibliothèque d’Odonto-stomatologie de l’UCAD, Astou Diop Cissokho, membre du Comité de gestion, faisait également partie de la délégation.

Lors de la réunion, le plan d’actions 2024-2026 a été présenté, mettant l’accent sur le développement de synergies pour favoriser la mutualisation des ressources. Le renforcement des capacités du personnel des bibliothèques et la formation des membres de la communauté universitaire aux compétences en information-communication ont été au cœur des discussions.

Un moment marquant de la rencontre a été l’annonce de la désignation du Recteur Ahmadou Aly Mbaye en tant qu’Ambassadeur du Consortium. Cette nomination illustre l’engagement de l’UCAD envers les objectifs du COBESS et renforce la coopération dans le domaine de l’éducation et de la recherche au Sénégal.

Cette rencontre représente une étape significative dans les efforts visant à renforcer les infrastructures académiques et à promouvoir l’excellence dans l’enseignement supérieur et la recherche au Sénégal. Elle témoigne de l’importance accordée à la collaboration et à la coopération entre les institutions pour atteindre des objectifs communs dans le domaine de l’éducation et de la recherche.

UCAD : Remise de diplômes à la première promotion en gériatrie-gérontologie

Huit étudiants de la première promotion de gériatre-gérontologues de l’Afrique de l’Ouest, formés par la Faculté de Médecine de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), ont reçu leurs diplômes lors d’une cérémonie organisée au Centre hospitalier national universitaire de Fann. Cette promotion, composée de quatre femmes et quatre hommes, dont deux internes des hôpitaux, a été honorée au cours de l’événement présidé par le Professeur Mamadou Coumé, coordinateur de l’enseignement de la gériatrie-gérontologie à l’UCAD et président de la Société sénégalaise de gériatrie et de gérontologie (SSGG) ainsi que de la Société ouest africaine de gériatrie et de gérontologie (SOAGG).

La mise en place de la formation en gériatrie et gérontologie à l’UCAD répond à la nécessité de faire face à la transition démographique, caractérisée par le vieillissement de la population, la prévalence croissante des maladies chroniques et l’augmentation de l’espérance de vie. L’objectif de cette formation est d’améliorer la qualité des soins dispensés aux personnes âgées. Elle délivre des diplômes d’études spécialisées en gériatrie et gérontologie sur une durée de quatre ans, ainsi que des licences, des masters et des diplômes universitaires (DU). La formation attire des participants de divers pays de la sous-région tels que le Bénin, le Togo, la Côte d’Ivoire, le Cameroun, le Burkina Faso, la Guinée et le Maroc.

UCAD: La reprise des enseignements en présentiel à compter du 26 février 2024

Les cours en présentiel vont redémarrer à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar à compter de lundi prochain. Cette décision a été prise hier vendredi lors de la rencontre du conseil académique. Seneweb vous livre intégralement le communiqué.

« COMMUNIQUÉ 

Le Conseil académique de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar s’est réuni ce vendredi 23 février 2024 sous la présidence du Recteur, Professeur Ahmadou Aly Mbaye. 

Après avoir examiné le deuxième point de l’ordre du jour concernant la situation universitaire et pris connaissance des conclusions du Comité de sécurité élargi, le Conseil académique décide de la levée de la mesure de suspension des enseignements en présentiel à compter du 26 février 2024″ fait ce samedi. 

UCAD : Le Collectif des amicales se plie à la décision d’interdiction de sa marche

Le Collectif des amicales de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) a exprimé son désaccord face à l’interdiction de la marche pacifique qu’elle avait prévue d’organiser ce vendredi à Dakar pour réclamer la réouverture de l’établissement.

Dans un communiqué rendu public le même jour, le Collectif des amicales de l’UCAD a annoncé le report de la marche pacifique, initialement prévue à 15 heures, en raison de l’interdiction émise par les autorités préfectorales. Cette décision aurait été motivée par le risque de perturbation majeure de la libre circulation des personnes et des biens, selon les problèmes de mobilité rencontrés dans l’itinéraire prévu.

Le communiqué dénonce vivement cette interdiction comme un abus de pouvoir, soulignant que le droit de manifester est garanti par la constitution sénégalaise. Le Collectif en appelle à la solidarité et à la vigilance de toute la communauté estudiantine.

Parallèlement, le Collectif lance un appel solennel au conseil académique pour qu’il prenne ses responsabilités et décide la réouverture immédiate de l’université.

L’Université Cheikh Anta Diop de Dakar est fermée depuis juin 2023 en raison des violentes manifestations survenues à la suite de la condamnation de l’opposant politique Ousmane Sonko. Malgré cette fermeture, la Faculté des lettres et sciences humaines a récemment annoncé la reprise des cours de remédiation en présentiel pour le second semestre de l’année académique 2022-2023, dans des sites alternatifs à partir du 3 au 31 janvier.

Cette situation met en lumière les tensions persistantes autour de la réouverture de l’UCAD et les difficultés rencontrées par les étudiants pour poursuivre leurs études dans des conditions normales.

Libération de membres de l’Ex-Pastef impliqués dans les actes de vandalisme à l’Ucad : deux nouveaux suspects sous Mandat de Dépôt

La libération de membres de l’ex-Pastef, dont Lamine Niasse, impliqués dans les actes de vandalisme à l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) de Dakar, fait la une de l’actualité sénégalaise. Après plusieurs mois de détention préventive, ils ont retrouvé la liberté, mais deux nouveaux suspects, A. Mbodji, étudiant, et C. A. B. Niang, agent administratif du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud), ont été placés sous mandat de dépôt, révèle le quotidien Libération.

Selon les informations rapportées par Seneweb, la libération des membres de l’ex-Pastef intervient dans le cadre de l’enquête sur les actes de vandalisme survenus en juin à l’Ucad. Ces incidents avaient eu lieu en marge de la condamnation de Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme dans l’affaire Sweet Beauté, opposant le leader politique à l’ex-masseuse, Adji Sarr.

Malgré la libération de certains membres de l’ex-Pastef, Libération confirme que deux nouveaux suspects sont désormais au centre de l’enquête. A. Mbodji, étudiant en troisième année à la Faculté des Sciences et Technologies (FST), originaire de Kaolack, avait pris la fuite en août dernier après les événements de vandalisme et d’incendie à l’université.

Les éléments de la Sûreté urbaine, en collaboration avec le commissariat d’arrondissement de la Médina, ont réussi à localiser et arrêter Abdoulaye Mbodj le jeudi 18 janvier à l’entrée de l’université, selon des sources de Seneweb.

Mor Tall, étudiant en Master 2 de géographie et considéré comme le cerveau de l’attaque, avait été arrêté en août dernier. Il aurait été identifié grâce au dispositif de vidéosurveillance de l’Ucad, malgré ses dénégations. Les autres suspects impliqués dans les actes de vandalisme avaient réussi à prendre la fuite.

La libération des membres de l’ex-Pastef soulève des questions sur la suite de l’enquête et la responsabilité dans les actes de vandalisme à l’Ucad. Avec l’arrestation de deux nouveaux suspects, l’affaire prend une nouvelle tournure, soulignant la complexité de cette enquête qui continue de captiver l’attention de l’opinion publique au Sénégal.

[EXCLUSIF] Arrestation d’un étudiant de la faculté des sciences dans l’incendie criminel à l’UCAD lors des manifestations de juin

Dans une avancée cruciale pour l’enquête sur les saccages à l’université Cheikh Anta Diop (UCAD) en juin dernier, la Sûreté urbaine a procédé à l’arrestation d’un troisième présumé meneur. L’individu en question, Abdoulaye Mbodj, est étudiant en 3e année à la Faculté des Sciences et Technologies (FST).

Les actes criminels commis à l’UCAD en juin, en marge de la condamnation de Ousmane Sonko, ont conduit le procureur de la République à confier l’affaire à la Sûreté Urbaine (SU) du Commissariat central de Dakar.

Après des investigations approfondies et l’analyse de vidéos, la SU a arrêté un troisième présumé meneur, Abdoulaye Mbodj, étudiant en 3e année à la FST. Cette arrestation fait suite à celle du cerveau présumé, Mor Tall, étudiant en Master 2 de géographie, et d’un employé de l’UCAD, tous impliqués dans ces actes criminels.

Selon Seneweb, Abdoulaye Mbodj avait fui et était introuvable depuis août dernier. Récemment localisé, il a été appréhendé par la police de la Médina à l’entrée de l’université le 18 janvier. L’étudiant a été ensuite remis aux enquêteurs de la SU.

Interrogé sur procès-verbal, Abdoulaye Mbodj nie toute implication, mais des preuves issues de vidéos exploitées par les enquêteurs le compromettent sérieusement.

Au terme de l’enquête, Abdoulaye Mbodj a été présenté au juge d’instruction du deuxième cabinet et est poursuivi pour des charges graves, dont association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, destructions et dégradations de biens, incendie volontaire, actes et manœuvres susceptibles de compromettre la sécurité publique, et complot contre l’autorité de l’État. Les personnes arrêtées dans le cadre de cette enquête sont actuellement en détention.

Tension entre le CICES et l’UCAD : Les délégués du personnel refusent l’accès aux étudiants dans leurs locaux

Cheikh Baye Ndao, secrétaire général des délégués du personnel du CICES, a déclaré que le centre n’est pas approprié pour accueillir des étudiants en raison du manque de logistique nécessaire. Il a souligné que le CICES fonctionne grâce à ses recettes d’exploitation, et l’accueil des étudiants dans leurs locaux pendant la période annoncée (03 au 31 janvier) entraînerait des pertes financières importantes pour le centre. Ndao a mis en avant les engagements annuels avec une clientèle ayant déjà réservé et payé pour l’utilisation des locaux, ainsi que les foires et salons organisés en partenariat avec des promoteurs privés.

La décision de l’UCAD d’utiliser le CICES, l’Institut Islamique et le lycée Maurice De la Fosse pour accueillir les étudiants au cours du second semestre en présentiel, à partir du 3 janvier 2024, découle de la nécessité de trouver des alternatives aux amphithéâtres de la FLSH endommagés lors des événements de juin.

Cette tension entre les délégués du CICES et l’UCAD soulève des questions sur la collaboration interinstitutionnelle et met en lumière les défis auxquels les universités peuvent être confrontées lorsqu’il s’agit d’assurer un environnement propice à l’apprentissage, en particulier dans des circonstances exceptionnelles. Les étudiants attendent des clarifications sur la manière dont cette situation sera résolue, afin d’assurer une reprise des cours sans heurts.

Réouverture de l’UCAD : 168 Enseignants-chercheurs Contredisent le Ministre et Appellent à la Reprise des Cours en Présentiel

Plus de 168 professeurs, maîtres de conférence, et professeurs assimilés de toutes les facultés de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) contredisent les déclarations du ministre de l’Enseignement supérieur, qui prône un enseignement « bi-modal » plutôt que la réouverture immédiate de l’établissement. Dans une tribune publique rendue publique dimanche, les signataires mettent en avant quatre points essentiels pour la réouverture de l’université.

Ils appellent leurs collègues à reprendre leurs emplois du temps et à assurer les enseignements en présentiel aux heures et jours prévus. De plus, ils encouragent les étudiants à regagner l’UCAD et à participer aux cours en présentiel qui leur sont destinés.

Les enseignants appellent également les établissements autonomes à se rebeller contre l’autorité et sa majorité au Conseil académique, à recouvrer leurs prérogatives pédagogiques et scientifiques, et à décider souverainement de la reprise immédiate des cours en présentiel sur le campus de l’UCAD.

Enfin, ils incitent la communauté à constater toute entrave au travail des Personnels d’Enseignement et de Recherche (PER) et à envisager de porter plainte contre l’autorité et l’État du Sénégal en cas d’obstruction.

Rappelons que l’UCAD est fermée depuis six mois en raison des émeutes politiques de juin dernier, lorsque des manifestants l’avaient saccagée suite à la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko.

Enseignement Supérieur : Le Ministre Moussa Baldé Approuve la Poursuite des Cours en Ligne à l’UCAD et à Ziguinchor

Le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Moussa Baldé, a confirmé aujourd’hui la décision prise par l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) et le Conseil Académique de continuer les enseignements en ligne. La décision intervient en réponse aux préoccupations soulevées par la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep), exprimant des inquiétudes quant à la dégradation du climat scolaire.

Lors d’une conférence de presse convoquée dans un hôtel de la place en présence du recteur de l’université de Bambey, des cadres, et des militants de la mouvance présidentielle, le Ministre a souligné que l’UCAD et le Conseil Académique sont souverains dans leurs décisions. Il a déclaré : « Le Conseil Académique et l’UCAD ont décidé de poursuivre les enseignements en ligne en attendant de réunir les conditions nécessaires pour une réouverture sereine et paisible des enseignements en présentiel. »

Moussa Baldé a également souligné que les cours en ligne ont prouvé leur efficacité et peuvent être pérennisés, constituant une alternative structurelle pour faire face à la croissance de la population estudiantine. Il a évoqué la possibilité de mettre en place un dispositif d’enseignement bimodal, combinant l’enseignement numérique avec l’enseignement présentiel, pour répondre aux besoins variés des étudiants.

Cette annonce intervient après les appels de divers acteurs de l’enseignement pour une reprise des cours en présentiel, mais le ministre souligne que le gouvernement soutient les décisions prises par l’UCAD et le Conseil Académique.

France: Dix associations d’étudiants sénégalais réclament la réouverture de l’UCAD

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Education

France: Dix associations d’étudiants sénégalais réclament la réouverture de l’UCAD

La situation actuelle de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD)  continue  de préoccuper les populations. C’est le cas d’une coalition de dix associations sénégalaises basées en France. En effet, pour des raisons de sécurité l’université a été fermée. Cela, depuis les émeutes des 1er et 2 Juin 2023 qui ont entraîné des dégâts considérables.
Dans un communiqué, ces étudiants sénégalais en France, au même titre que leurs camarades au Sénégal, estiment que « l’accès à l’éducation et à l’enseignement supérieur ne doit en aucun cas être relégué au second plan et sont conscients de l’enjeu qu’il représente pour l’émergence de notre société ». C’est pourquoi, disent-ils dans le document, qu’ils sont « unis dans la volonté de voir l’UCAD rouvrir ses portes dans les plus brefs délais et dans des conditions totalement inclusives des personnes en situation de handicap et de garantir la poursuite de l’année universitaire 2022-2023 ».
Par ailleurs, ils demandent »aux autorités compétentes de prendre rapidement toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des étudiants et du personnel universitaire, tout en veillant à ce que l’accés à l’éducation supérieure ne soit pas compromis ». 
Non sans condamner « la violence et la destruction des biens matériels, patrimoines et archives de l’université pour des raisons politiques et appeler à une sensibilisation active des étudiants, qui doivent distinguer leur lieu d’exercice idéologique et leur lieu d’apprentissage, sur leur rôle en tant qu’apprenants et futurs acteurs du développement du Sénégal.
« Cette situation difficile incite certains jeunes à envisager l’émigration irrégulière comme une alternative pour trouver de meilleures opportunités ailleurs », ajoute le texte.
En outre, ces étudiants  attirent également l’attention de la communauté internationale sur la situation de l’éducation supérieure en Afrique. »L’Objectif de Développement Durable relatif à l’éducation doit être soutenu par des investissements plus importants pour renforcer les opportunités d’éducation, de formation et d’emploi au Sénégal, afin de donner aux jeunes des perspectives d’avenir et de réduire les incitations à l’émigration irrégulière » ont-ils conclu.

seneweb

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