Le paisible village de Kawsarah, niché dans la commune de Koussy, est aujourd’hui plongé dans l’émoi et l’indignation après un événement tragique qui a ébranlé ses habitants. Chérif Rahim Aidara, un membre respecté de la communauté, a commis un acte d’une extrême violence en sectionnant le pied de son propre fils avec une machette, le privant ainsi de la possibilité de rejoindre sa mère en France.
Les faits se sont déroulés la semaine dernière, alors que le fils, âgé d’une vingtaine d’années, tentait à plusieurs reprises de quitter le domicile familial. Confronté à cette situation, son père, accablé par le désespoir et l’impuissance, a pris une mesure choquante en mutilant son propre enfant dans un geste de désespoir et de frustration.
Après avoir commis cet acte atroce, Chérif Rahim Aidara a rapidement transporté son fils blessé au poste de santé de Koussy. Face à la gravité de la blessure, les autorités médicales ont ordonné son transfert immédiat vers le centre hospitalier régional de Sédhiou pour une prise en charge médicale urgente.
Initialement, le père a tenté de justifier cet acte insensé en prétendant qu’il s’agissait d’un accident. Cependant, les preuves recueillies et les déclarations de la victime ont rapidement révélé la vérité, confirmant ainsi les soupçons d’un acte intentionnel et criminel.
Alertées par la gravité de la situation, les autorités locales ont immédiatement réagi. Les gendarmes ont appréhendé le suspect et l’ont placé en garde à vue pour les besoins de l’enquête. Il est également mentionné qu’un autre gendarme aurait été impliqué dans l’arrestation de son propre fils, ce dernier ayant tenté de s’établir à Touba après sa première fugue dans le but d’apprendre le métier de maçonnerie.
Cet acte de violence intrafamiliale a profondément choqué la communauté de Kawsarah, qui réclame désormais que toute la lumière soit faite sur cette affaire et que justice soit rendue pour la victime. L’émotion et l’indignation suscitées par cet événement témoignent de la nécessité de sensibiliser davantage à la prévention de la violence domestique et à la protection des droits des enfants.