La publication du nouveau gouvernement sénégalais dirigé par Ousmane Sonko, vendredi dernier, a marqué le début d’une nouvelle ère politique sous le signe de la rupture. Cette rupture, tant prônée par le leader de Pastef et ses alliés, se manifeste non seulement par la réduction du nombre de ministres à 25 et de secrétaires d’État à 5, mais également par une mesure forte visant à éliminer le cumul de fonctions.
En effet, sur instruction du président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye, le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé que tous les membres du gouvernement nommés qui occupent simultanément d’autres fonctions, notamment des mandats électifs, disposent d’un délai d’un mois pour démissionner de ces dernières.
Cette décision vise à garantir que les ministres se consacrent exclusivement à leurs responsabilités gouvernementales, qui s’annoncent très lourdes étant donné les attentes et les enjeux du pays. Il est clair que le gouvernement nouvellement formé entend mettre fin au cumul de fonctions, conformément aux principes défendus par le président Sonko depuis le début de son engagement politique.
Cette initiative, qui s’inscrit dans une volonté de transparence et d’intégrité, démontre la détermination des nouvelles autorités à instaurer une gouvernance responsable et efficace. Elle traduit également leur engagement à répondre aux aspirations du peuple sénégalais et à mettre en œuvre les réformes nécessaires pour un véritable changement.