El Malick Ndiaye, actuellement ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens dans le gouvernement dirigé par Ousmane Sonko, incarne une fusion entre héritage familial et engagement politique. Son parcours, marqué par des choix et des convictions, reflète une trajectoire singulière.
Né en 1983 à Dahra Djolof, El Malick Ndiaye aurait pu porter un tout autre nom. À sa naissance, son père envisageait de lui donner le nom de son frère, El Hadji Mor Ndiaye. Cependant, ce dernier, n’ayant pas d’enfant, aspirait à attribuer le nom de son fils à celui du vénéré El Hadji Malick Sy de la confrérie tidiane. C’est ainsi que le jeune El Malick Ndiaye est devenu le porteur de ce nom chargé de tradition et de spiritualité.
Son engagement politique n’est pas en reste. Avant de rejoindre les rangs de Pastef, le parti de Sonko, Ndiaye a milité auprès de différentes figures politiques. Il a été associé à Aj/Pads de Landing Savané et a travaillé aux côtés d’Ibrahima Fall de Taxaw Temm, ancien candidat à la présidentielle. Cette diversité d’expériences témoigne de son intérêt pour les idéaux et les mouvements politiques variés.
Diplômé en management, commerce international, transport et logistique, Ndiaye apporte à son poste ministériel une expertise multidimensionnelle. Son rôle en tant que secrétaire national à la communication de Pastef souligne son implication dans la stratégie et la diffusion des idées du parti.
La trajectoire d’El Malick Ndiaye illustre la rencontre entre tradition familiale et engagement citoyen. En tant que ministre, il incarne un leadership moderne ancré dans les valeurs traditionnelles, tout en portant une vision progressiste pour le développement des infrastructures et des transports au Sénégal. Son parcours atypique en fait une figure politique prometteuse, capable de conjuguer héritage et innovation dans son action gouvernementale.