Une élève de 19 ans condamnée pour interruption clandestine de grossesse

Dans la ville de Diawara, une affaire de mœurs a secoué la communauté, suscitant l’indignation des habitants. Une élève âgée de 19 ans, fréquentant le lycée local, a été condamnée à une peine d’un mois avec sursis pour avoir interrompu clandestinement une grossesse de 14 semaines.

Les faits remontent à la semaine dernière, lorsque M. S, une élève en classe de seconde, fiancée à un émigré, a mis fin à sa grossesse engendrée par son petit ami. Incapable de supporter le poids de cette situation, la jeune fille a pris la décision de mettre un terme à sa grossesse. Cependant, des complications médicales ont conduit à sa découverte alors qu’elle était admise dans un établissement de santé local en proie à d’intenses douleurs.

Alertés, les gendarmes locaux ont immédiatement ouvert une enquête sur l’affaire. Suite à leurs investigations, M. S a été appréhendée et interrogée. Au cours de l’interrogatoire, elle a avoué les faits, expliquant qu’elle était fiancée à un émigré et que la grossesse résultait de sa relation avec son petit ami. Ce dernier, cependant, a refusé de reconnaître la paternité, suggérant que la jeune fille ne lui avait pas été fidèle.

Après son arrestation, la jeune fille a été placée en détention, puis traduite en justice devant le tribunal de grande instance de Tambacounda. Jugée coupable des faits qui lui sont reprochés, elle a été condamnée à une peine d’un mois avec sursis.

Cette affaire a suscité de vives réactions au sein de la communauté, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontés les jeunes en matière de santé sexuelle et reproductive, ainsi que les conséquences sociales et légales des interruptions clandestines de grossesse dans la région.

Viol suivi de grossesse : Une élève confronte son enseignant devant le juge

Le Tribunal de grande instance de Tambacounda se prépare à rendre son verdict le 28 février prochain dans le procès d’O. Sow, enseignant âgé de 41 ans au moment des faits, accusé de viol suivi de grossesse sur son élève T. D., aujourd’hui âgée de 18 ans. Le prévenu risque une peine de 10 ans de prison.

Le mis en cause, qui a été incarcéré en 2018 avant de bénéficier d’une liberté provisoire après 5 ans de détention, a comparu devant le juge hier. Lors de l’audience, la plaignante a confronté son ancien enseignant en présentant une photo de son bébé, un garçon, aux juges et au procureur. Elle a également fourni une description détaillée de la chambre de l’enseignant.

Toutefois, O. Sow maintient son innocence et affirme que son élève n’a jamais franchi le seuil de sa chambre, où il lui donnait des cours particuliers. Il a donc demandé aux juges la réalisation de tests ADN, dont les résultats sont toujours en attente.

Les faits remontent au 5 juillet 2028, lorsque M. Diop, le père de la plaignante et carreleur de profession, a été alerté par son épouse de l’absence de règles chez leur fille T. D., élève en CM2, depuis plus d’un mois. Le père a immédiatement emmené sa fille à l’hôpital, où une échographie a révélé sa grossesse, choquant profondément sa mère.

Ce procès a suscité une forte émotion dans la région, mettant en lumière la nécessité de protéger les mineurs contre les abus et soulignant l’importance d’une justice équitable dans de tels cas de violence sexuelle.

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