Une affaire d’une rare violence bouleverse la commune de Simbandi Brassou, située dans le département de Goudomp, en Casamance. Une femme âgée d’une quarantaine d’années a été victime d’un viol collectif, dans des conditions d’une extrême brutalité. Le drame, survenu récemment, suscite une vive émotion dans la localité.
Selon les informations rapportées par le journal Libération, l’agression a été minutieusement planifiée par un groupe de onze individus, dont plusieurs mineurs. Armés d’armes blanches, les suspects auraient tendu un guet-apens à la victime avant de la soumettre à des sévices sexuels d’une rare violence. L’acte, qualifié de « prémédité et organisé », a profondément choqué les habitants de la région.
Malgré le traumatisme subi, la victime a trouvé la force de signaler les faits aux autorités. L’enquête, confiée à la brigade de gendarmerie de Tanaff, a aussitôt été ouverte. Les investigations ont permis l’arrestation rapide d’un premier suspect, identifié par la victime. Lors de son interrogatoire, ce dernier a reconnu sa participation à l’agression et a dévoilé l’identité de ses complices.
Grâce à ces révélations, les dix autres membres du groupe ont été interpellés par les forces de l’ordre. Tous les suspects sont actuellement en garde à vue, en attendant leur présentation devant le parquet, prévue dans les prochaines heures.
Cette affaire relance le débat sur la sécurité des populations dans certaines zones rurales et sur la nécessité de renforcer la protection des femmes face à des actes de violence de plus en plus fréquents. Les habitants de Simbandi Brassou, encore sous le choc, réclament justice et appellent les autorités à prendre des mesures fermes contre les auteurs de ces actes barbares.