Dans une déclaration récente, le constitutionnaliste Mouhamadou Ngouda Mboup a remis en question la légitimité d’une loi récemment votée par l’Assemblée nationale, la qualifiant d’acte inexistant. Professeur de droit public à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD), Mboup a souligné que la continuité du processus électoral, en particulier la campagne électorale, ne devrait pas être soumise à l’intervention des pouvoirs constitués, à savoir l’Assemblée nationale et le Président de la République.
Pour Mboup, le processus électoral et le calendrier républicain sont des domaines relevant de la souveraineté du peuple. Il a exhorté les citoyens et les patriotes à poursuivre la campagne électorale malgré les éventuelles tentatives d’ingérence.
Selon Mboup, la loi en question ne peut être considérée comme légitime car elle empiète sur un domaine réservé à la volonté populaire. Sa déclaration remet en question le fondement même de la loi et soulève des questions sur la validité de son application dans le contexte électoral.
La position de Mboup souligne l’importance de respecter les principes démocratiques fondamentaux et de garantir que les processus électoraux restent libres de toute influence extérieure. Sa critique met en lumière les tensions potentielles entre les pouvoirs constitués et la souveraineté du peuple dans un système démocratique.
En appelant les citoyens à poursuivre la campagne électorale, Mboup met l’accent sur l’importance de maintenir l’engagement civique et la participation démocratique malgré les défis juridiques ou politiques rencontrés en cours de route.
Alors que le débat sur la légitimité de la loi en question continue, les remarques de Mouhamadou Ngouda Mboup servent de rappel urgent de l’importance de protéger les fondements démocratiques contre toute forme d’ingérence ou de manipulation.