Incendie tragique au Daara de Keur Malamine à Tivaouane : Une enquête ouverte

Un incendie dévastateur s’est déclaré dans la nuit de vendredi à samedi au daara de Keur Malamine, à Tivaouane, provoquant une onde de choc dans la communauté locale. Le bilan est lourd : quatre jeunes talibés ont tragiquement perdu la vie et deux autres ont été blessés et admis à l’hôpital.

Le préfet du département, Mamadou Gueye, s’est immédiatement rendu sur les lieux du drame, accompagné par la Police, les sapeurs-pompiers, et d’autres services de l’État pour évaluer la situation et apporter le soutien nécessaire. Lors de sa visite, le préfet a exprimé ses condoléances les plus sincères au nom du président de la République Bassirou Diomaye Faye et de son gouvernement.

« Nous sommes profondément attristés par cette tragédie qui frappe notre communauté. Nos pensées et nos prières vont aux familles des victimes et aux blessés, » a déclaré le préfet Mamadou Gueye.

L’enquête pour déterminer les causes de cet incendie a été immédiatement ouverte. Les autorités locales travaillent d’arrache-pied pour comprendre les circonstances de cette tragédie et prendre les mesures nécessaires pour éviter qu’un tel drame ne se reproduise.

La solidarité s’organise également au sein de la population de Tivaouane, avec de nombreux résidents offrant leur aide et leur soutien aux familles touchées par cet événement.

Alors que les autorités continuent de travailler sur l’enquête, la communauté reste unie dans la douleur, espérant des réponses et des mesures pour sécuriser les daaras à l’avenir.

PORT DU VOILE DANS LES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES : Abbé André Latyr NDIAYE Membre du Clergé Catholique Écrit à Ousmane Sonko

LETTRE OUVERTE ET CONSEILS Á UN JEUNE POLITICIEN NOUVELLEMENT PROMU Á UN HAUT POSTE DE RESPONSABILITÉ

Mon cher jeune politicien nouvellement promu ,

Les latins disaient :  » qui bene amat , bene castigat  » : qui aime bien , châtie bien ! »

 » La politesse est l´apanage , le langage des rois et des princes . Elle est une clef en or qui ouvre toutes les portes  » ( proverbe tunisien )

 » Soyez polis , écrivez diplomatiquement , parlez poliment . Même une déclaration de guerre doit observer les règles de la politesse  » ( Otto von Bismarck )
Satan ne me fait pas peur . Pourquoi aurai-je peur d´un voile !

L´école privée catholique éduque au respect de l´autre , à
`l´amour , á la paix , à l´ouverture d´esprit . Pourquoi et comment aurait-elle peur d´un voile ?

Mon cher jeune politicien , tout nouvellement promu ,

Je viens tremper ma plume dans l´encre de ma citoyenneté sénégalaise , dans l´encre de l´éthique du  » Jub , Jubal , Jubanti  » , dans l´encre de mon éducation familiale et surtout dans l´encre épaisse et non diluée de ma foi inébranlable en Jésus Christ mort et ressuscité , le Souverain des rois de la terre , pour apporter mon point de vue et surtout pour des conseils si toutefois vous daignez bien les accepter !

 » ON N´ACCEPTERA PLUS L´ INTERDICTION DU VOILE DANS LES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES ! « 

Dans la salle du Grand Théatre de Dakar où l´excellence était fêtée avec gravité , solennité et magnanimité , ces paroles ont résonné au dehors , dans l´espace public comme des grondements de tonnerre . A l´évidence nous n´avons pas besoin d´être des  » salitigués  » pour savoir et décoder qu un orage se prépare à l´horizon , dans le ciel de la rentrée scolaire prochaine 2024-2025 .

Ces propos sont-ils des menaces ou une déclaration de guerre ?Je ne saurai répondre . Seul vous qui êtes l´auteur de ses propos pouvez répondre .

J´ose seulement espérer pour ma part que ce n´est pas là , le résumé ou la synthèse du Projet ou de la Déclaration de Politique Générale que tout le monde attend comme le retour de Godot !

La politesse est la grâce de l´esprit  » ( Henri Bergson ) .Quand on s´adresse à une institution ou à une minorité fut-elle négligeable insignifiante , dérisoir pour certains religieux pharisiens , la politesse et le respect doivent être de mise .

Un langage contient non seulement une forme d´éducation , de culture , mais aussi des éléments constitutifs d´une société : gestion des émotions et code de politesse .

 » La politesse coûte peu et achète tout selon Michel Montaigne
 » Soyez polis . Ecrivez diplomatiquement , parlez poliment . Même une déclaration de guerre doit observer les règles de la politesse  » ( Otto von Bismarck )

L´ÉCOLE PRIVÉE CATHOLIQUE EST POLIE : ELLE FORME ET PRODUIT POUR LA SOCIÉTÉ SÉNÉGALAISE ET POUR LE MONDE ENTIER DES CADRES , DES ÉLITES TRÈS POLIES ET TRÉS CULTIVÉES ! VOUS EN AVEZ LA PREUVE AU QUOTIDIEN : VOTRE BINÔME ET CERTAINS DE VOS MINISTRES OU DIRECTEURS GÉNÉREAUX !

L´ÉCOLE PRIVÉE CATHOLIQUE COMME TOUTES LES AUTRES ÉCOLES PRIVÉES EST UNE INSTITUTION . ON NE TANCE PAS UNE INSTITUTION EN PUBLIC ; ON NE PARLE PARLE PAS Á UNE INSTITUTION SUR LE TON DE LA MENACE ! ALLEZ APPRENDRE CE QUE SIGNIFIE DIALOGUER AVEC LES INSTITUTIONS !

Mon cher jeune politicien nouvellement promu !
Un jour et un lieu de célébration de l´Excellence et du Savoir tel que le Concours général , ne devraient pas servir de prétexte pour faire une pareille déclaration , comme si on voulait déverser une bile longtemps accumulée dans son ventre .

Il y a un temps et un lieu pour tout dit Quohelet dans la Bible : une temps pour rire , un temps pour pleurer , un temps pour chanter , pour fêstoyer , un temps pour fulminer , un temps pour faire des déclarations intempestives etc…

L´ortographe , la grammaire et la conjugaison sont aussi une sorte de politesse .
Notre Maître au CM2 nous avait demandé d´utiliser rarement  » On  » : pronom personnel indéfini ,( qui qualifie celui qui l´emploi) . Pourquoi n´avoir pas dit  » je  » , vous dont le courage est légendaire ? Pourquoi subitement se cacher derrière  » on « ?

La politique est une affaire aussi de politesse , de sagesse de courage , de prudence et d´audace , d´élégance et non d´arrongance ni d´inélegance , de précipitation . La politesse est comme le zéro , qui sans avoir de la valeur en soi , en ajoute ` toutes les autres .

L´EGLISE N´A PAS PEUR DU VOILE ! LE VOILE FAIT PARTIE DE SON PATRIMOINE , DE SA LITURGIE , DE SA PARAMENTIQUE ( de son habillement ) . ELLE A CONNU LE VOILE , IL Y A DE CELA PLUS DE 2000 ANS , BIEN AVANT BEAUCOUP DE RELIGIONS ( cf première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens : 1Cor 11, 2-16)

Je fais partie des 2 milliards et quelques des diciples de Jésus Christ crucifié sur une croix , mort et ressuscité et non un disciple d´ un Jésus Christ qu´on aurait echangé avant la crucifixion avec un autre . Ce Jésus Christ n´est pas le mien . Je ne crois pas en un fuyard qui aurait échappé à la souffrance et à la mort .

Jésus Christ nous a vacciné contre la peur . Tous les jours de
l´année , 365 fois dans la Bible , il nous dit :  » N´ayez pas peur  » . Le Seigneur est ma lumière et mon salut , de qui aurai-je crainte .chante le psalmiste .
Satan ne nous fait pas peur , pourquoi aurions-nous peur d´un voile ?

Mon cher jeune politicien , nouvellement promu !

La politique c´est l´art de gouverner la cité , l´art de savoir parler aux gens  » ci njek ak Terranga  » .

Vous vous targuez bien d´être un panafricaniste ! Un vrai panafricaniste n´ignore pas et ne foule pas aux pieds l´art oratoire , les règles et les vertus du dialogue sous l´arbre á palabre . Les grands sujets et les sujets sensibles se traitent sous l´arbre á palabre entre autorités et sages du village et non sur la place publique .

Mon cher jeune politicien nouvellement promu !
Sortez de votre bulle d´opposant , sortez maintenant du  » Gatsa -Gatsa ,riez , détendez-vous , éclatez-vous , libérez-vous de votre scaphandre d´opposant . Marchez librement comme le jeune David et non en  » Dandy  » en guerrier comme Goliath suffocant et étouffant dans son armure de guerre en bronze ! La guerre est finie , une autre commence : la bataille contre la vie chère , contre le chômage , la pauvreté etc..

Mon cher jeune politicien nouvellemet promu

NE VOUS TROMPEZ PAS DE COMBAT ! LE COMBAT POLITIQUE N´EST PAS LE COMBAT DE DIEU NI LE COMBAT POUR DIEU !

Arrêtons de prendre Dieu comme un éternel mineur , qui compterait sur nos forces pour brandir partout son étendard et engager son combat et ses guerres sur tous les terrains du monde .

Le bras du Seigneur est puissant , qui redonne vie ! Dieu n´a pas besoin de notre force de fourmi ! Nos chants de rossignol et notre force de fourmi n´ajoutent rien à ce qu´il est !

Vous avez été élu pour le combat contre la vie chère , contre la pauvreté , contre le chômage des jeunes mais pas pour le combat pour Dieu , le combat pour un signe religieux !

Dieu est Dieu ! Et n´ importe qui ne peut pas s´improviser pou être son Général de guerre , constituer son État- Major , encore moins former ses troupes ou sa milice .

Dieu est Dieu ! Aucune des trois religions révélées et monothéistes ne peut le contenir , ni prétendre défendre sa cause .

Il faut une probité morale et une idonéité pour mener les combats religieux et moraux .
Certaine langues , certaines mains et certains pantalons sont disqualifiés pour mener les combats de Dieu , les combats pour les symboles religieux .

Que d´autres mènent ce combat du voile et Dieu qui voit tout saura reconnaître les siens .
 » Ces hommes m´honorent des lèvres , mais leurs coeurs sont loin de moi  » dit Dieu à travers le prophète Isaie

Mon cher jeune politicien récemment promu !

 » Qui bene amat , bene castigat ! » :  » qui aime bien , châtie bien ! »
Cela fait partie du  » Jub, Jubal , Jubanti ! « 
 » Fabricando fit Faber ! C´est en forgeant qu´on devient forgeron ! »
Evitez la vitesse et la précipitation , les déclarations va-t-en guerre . C´est encore un conseil !
Changez votre réthorique de guerre sinon elle risque de vous perdre !
Le roi de Babylonne : Nabuchodonosore a vu en plein festin , un doigt géant écrire sur le mur :  » MÉNÉ TÉKÉ OU PHARSI ! « 
Allez comprendre ce que ces mots signifient .

Abbé André Latyr NDIAYE
Membre du Clergé Catholique

Interdiction d’exploitation minière autour de la Falémé : Une mesure pour préserver l’écosystème

Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom, a annoncé une interdiction stricte de toute activité minière dans une zone tampon de 500 mètres autour des berges de la Falémé. Cette décision vise à protéger l’un des affluents les plus importants du fleuve Sénégal et à préserver ses fonctions écosystémiques essentielles.

« Il est formellement interdit toute activité minière et l’octroi de permis d’exploitation pour une durée de trois ans dans les zones tampons situées à 500 mètres des berges de la Falémé », a déclaré Daouda Ngom. Cette mesure, annoncée en Conseil des ministres, répond à des préoccupations croissantes concernant l’impact des activités minières sur la santé environnementale du fleuve, qui forme une frontière naturelle entre le Sénégal et le Mali.

Le ministre a souligné que cette décision fait partie d’un projet de décret visant à interdire les activités minières autour de la zone du fleuve Falémé. L’objectif est de restaurer et de maintenir les fonctions écologiques vitales de cet affluent.

Daouda Ngom a également exprimé son souhait de travailler en collaboration avec les autorités maliennes et l’Organisation de la Mise en Valeur du fleuve Gambie (OMVG). « Nous souhaitons que l’État malien prenne aussi des mesures interdisant l’exploitation de l’or à proximité des berges de laa Falémé », a-t-il précisé, soulignant la nécessité d’une approche coordonnée pour garantir la protection transfrontalière de cet écosystème crucial.

Outre la protection de la Falémé, Daouda Ngom a abordé la situation préoccupante du Lac Rose, menacé par l’urbanisation rapide et la pollution. Le ministre a indiqué que l’objectif est de classer le Lac Rose en Réserve naturelle urbaine, similaire à la Réserve naturelle urbaine de la Grande Niayes de Pikine et Dépendance, également connue sous le nom de technopôle.

« Nous avons démarré les concertations avec les acteurs concernés ainsi que les études nécessaires. À l’issue de ce processus, nous avancerons vers le classement du Lac Rose en Réserve naturelle urbaine », a confié le ministre lors d’un entretien avec l’Agence de Presse Sénégalaise.

Cette initiative vise à sauvegarder l’écosystème unique du Lac Rose tout en mettant en place des mesures de protection adaptées pour contrer les effets de l’urbanisation et de la pollution.

Les récentes décisions du ministère de l’Environnement et de la Transition écologique représentent des étapes importantes pour la préservation des ressources naturelles du Sénégal. L’interdiction d’exploitation minière autour de la Falémé et la proposition de classement du Lac Rose en Réserve naturelle urbaine sont des démarches significatives pour assurer la durabilité écologique et la protection des écosystèmes vitaux du pays.

Le Dakarois

TRIBUNE DU WEEK-END Par Abdoul Aziz DIOP : Déclaration de patrimoine immatériel

Plus de trois mois après sa prestation de serment, le 02 avril 2024, le président Bassirou D. D. FAYE fait enfin sa déclaration de patrimoine comportant normalement toutes les informations – peut-être pas – relatives aux biens et actifs détenus, direction ou indirectement, par le président en exercice. Pour en avoir le cœur net, rien de mieux que la presse écrite dont les manchettes sont dominées, le 30 juillet au matin, par les infos tant attendues depuis plus de 100 jours.

Pourtant, la déclaration de patrimoine aurait pu être faite officiellement dès après la prestation de serment disposée en même temps qu’elle par l’article 37 de la Constitution dont la teneur complète est la suivante :

«Le Président de la République est installé dans ses fonctions après avoir prêté serment devant le Conseil constitutionnel en séance publique.

Le serment est prêté dans les termes suivants :

“Devant Dieu et devant la Nation sénégalaise, je jure de remplir fidèlement la charge de Président de la République du Sénégal, d’observer comme de faire observer scrupuleusement les dispositions de la Constitution et des lois, de consacrer toutes mes forces à défendre les institutions constitutionnelles, l’intégrité du territoire et l’indépendance nationale, de ne ménager enfin aucun effort pour la réalisation de l’unité africaine”.

Le Président de la République nouvellement élu fait une déclaration écrite de patrimoine déposée au Conseil constitutionnel qui la rend publique.»

S’agissant du patrimoine, l’alinéa 3 de l’article 37 aurait été complet à notre goût (fureteur) si ledit alinéa avait été rédigé  ainsi qu’il suit :

«Le Président de la République nouvellement élu fait une déclaration écrite de patrimoine matériel et immatériel déposée au Conseil constitutionnel qui la rend publique.»

Après tout ce qui est dit dans la presse sur la déclaration (matérielle), notre curiosité porte évidemment sur ce qui devrait être une déclaration de patrimoine immatériel du chef de l’État. À celles et ceux – sans doute nombreux – qui se demandent de quoi nous parlons, nous renvoyons aux valeurs, toutes immatérielles,  se trouvant dans les termes du serment. Les voici pour l’essentiel : fidélité, scrupule, intégrité,  unité, etc.

Mais quelles chances avons-nous aujourd’hui encore en tant que citoyens de pouvoir dire sans risque de nous tromper que l’immatériel au cœur du serment suffit à nous protéger du parjure et des violations par le Président de la loi fondamentale pour des raisons bassement matérielles ? Aucune ! Sauf que la patrimoine immatériel du premier président du Sénégal, comparé à celui (insaisissable) du cinquième, en dit long sur le bien-fondé d’un préjugé plus favorable à Léopold Sédar SENGHOR qu’à Bassirou Diomaye Diakhar FAYE près d’un demi-siècle après le départ du pouvoir de l’auteur de Hosties noires (1948).

Tyaroye comme si c’était aujourd’hui

«Vous Tirailleurs Sénégalais, mes frères noirs à la main chaude sous la glace et la mort,

Qui pourra vous chanter si ce n’est votre frère d’arme, votre frère de sang?

Je ne laisserai pas la parole aux ministres et pas aux généraux,

Je ne laisserai pas -non!- les louanges de mépris vous enterrer furtivement,

Vous n’êtes pas des pauvres aux poches vides sans honneur,

Mais je déchirerai les rires Banania sur tous les murs de France.»

Extraits des Hosties noires, ces vers du «poème liminaire»  de Léopold Sédar Senghor répond, un peu moins de neuf décennies plus tôt, au présent bavard et matérialiste auquel les rédactions de presque tous les organes ont consacré leurs unes mardi dernier. Quatre-vingt-quatre ans plus tôt, Senghor refusa, et pour l’éternité, «la parole aux ministres». Bien sûr, aux premiers des ministres et aux présidents aussi dont le niveau zéro dans l’immatériel hypothèque à jamais ce qui est attendu d’eux par les floués des tranches d’âge, au-dessus de 18 ans, des pyramides nationale et africaine.

«D’aucuns ont salué comme une grande avancée la décision des autorités françaises d’accorder leur “reconnaissance” à six des soldats africains froidement abattus en 1944 au camp de Thiaroye par l’armée française. Une reconnaissance qui consiste à leur attribuer, à titre posthume, l’étiquette “morts pour la France”. Pourquoi cette subite “prise de conscience” alors que le Sénégal s’apprête à donner un nouveau sens à ce douloureux souvenir, avec la célébration du 80e anniversaire cette année ?» Qui donc veut «donner un nouveau sens à ce douloureux souvenir» ? Thiaroye est déjà «nouveau» comparé à «Tyaroye», titre du poème que Senghor consacra à l’indicible ignominie. Des résistants, le général Faidherbe disait : «Ces gens-là, on les tue ; on ne les déshonore pas.» C’est à la lumière de cette sentence que l’on doit lire, aujourd’hui encore, le poème Tyaroye. C’est que l’immatériel a définitivement gravé dans le marbre ce dont on revendique la signification intrinsèque. Il nous paraît alors plus juste de modifier le nombre en passant du singulier au pluriel dans le libellé, patrimoines (avec un S) se substituant à patrimoine sans S) qui exclut l’immatériel d’une vraie déclaration de ce que l’on vaut vraiment.

Déclaration de patrimoines

Nous nous contentons, sous la rubrique MATÉRIEL du tableau synoptique ci-après, des pièces jointes à la déclaration de patrimoine du président FAYE rendue publique par la juridiction supérieure compétente, le Conseil constitutionnel (DÉCISION Nº 3/C/2024,  AFFAIRE Nº 3/C/24).

Rien à signaler (RAS) sous la rubrique IMMATÉRIEL. Suffisant pour celles et ceux qui prennent la politique pour une simple morale appliquée. Le philosophe allemand Hegel (1770-1831) dit d’elle – la politique – qu’elle est la morale elle-même. Dans ses Principes de la philosophie du droit (1820) Hegel affirme l’unité de l’idée (immatérielle) et du réel (matériel). Le condensé est sans appel : «Ce qui est rationnel est réel, et ce qui est réel est rationnel.»

Contrairement au premier président du Sénégal,  le legs immatériel du cinquième ne comporte pour l’instant aucune ligne. Le 24 mars 2024, l’oeuvre éthique et politique déclinée à travers plusieurs genres artistiques et littéraires n’a motivé un seul des 6 électeurs sur 10 – 5,428 exactement – ayant sauté dans le vide. Ce n’est évidemment pas la faute à Diomaye. C’est la faute à nous tous qui n’avons de considération que pour les avoirs d’ici-bas. Le message préélectoral  se passe de commentaires : «Dis-moi juste quand est-ce qu’on vote ; ma colère a choisi depuis plusieurs années déjà.»

Avouant lui-même, face à la presse pour la première fois depuis son entrée en fonction, le caractère déformateur de sa formation d’inspecteur des Impôts et des Domaines, le président FAYE n’est pas sans savoir que les droits d’auteur déclarés par les éditeurs locaux sont imposables dans les mêmes conditions que les salaires. L’immatériel n’est donc pas que l’éthique du matériel ; il en est même une source saine au terme d’une peine longue.

Le but de ce qui écrit ici est certes de faire prendre conscience à l’électeur lambda de l’importance d’une formation politique grâce à laquelle le vote est motivé autrement que par le plaisir éphémère du remplacement d’anciens mandataires par de  nouveaux. Ce qui est écrit ici vise aussi à sensibiliser les Sages du Conseil constitutionnel sur la fonction pédagogique d’une déclaration de patrimoine dont le prestige du volet immatériel l’emporte sur celui matériel pour le confort des hauts magistrats qui s’assurent d’abord que l’élu.e qui prête serment pour se faire installer dans ses fonctions de Président.e de la République est plus riche de l’éthique impérissable de l’écrivain que d’un avoir dont l’origine toujours douteuse aux yeux du plus grand nombre augure une gouvernance suspecte. Juste pour dire, sans préjudice pour l’égalité des citoyens devant la loi électorale, que recevoir le serment de l’homme de lettres Léopold Sédar Senghor est sans doute plus stimulant pour les juges des élections de 1960 à 1980 que l’enregistrement de la promesse solennelle du percepteur Bassirou Diomaye Diakhar Faye par leurs collègues d’aujourd’hui.

A.A.DIOP

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°240 – du 03 ET 04/08/2024

🔴 PROTECTION DE LA FALÉMÉ SUR UN RAYON DE 500 MÈTRES : INTERDICTION TRIENNAL DES ACTIVITÉS MINIÈRES
🔴 SCANDALE FONGIP/CMS – LE PORTE-PAROLE D’AÏDA MBODJ LIBÉRÉ : DEUX POIDS DEUX MESURES ?

🔴 JUDO – ÉLIMINÉ AU 2e TOUR DES JO 2024 : MBAGNICK NDIAYE DÉÇU : « J’AI FAIT MIEUX QU’À TOKYO MAIS JE VEUX PLUS »
🔴 OUSMANE NDOYE CONTENT DU COME-BACK DE L’UASSU : « J’EN SUIS UN PUR PRODUIT »

Nécrologie : Le Maire de Rufisque-Ouest, Alioune Mar, n’est plus

C’est avec une grande tristesse que nous apprenons le décès du maire de la commune de Rufisque-Ouest, Alioune Mar. Réélu lors des élections locales de 2022 sous la bannière de Gueum Sa Bopp de Bougane Guèye Dani, Alioune Mar était un pilier de sa communauté.

La nouvelle de son décès a plongé la commune de Rufisque-Ouest dans le deuil. Alioune Mar était connu pour son dévouement envers ses concitoyens et son engagement indéfectible au service du développement de sa commune. Ses réalisations en tant que maire ont marqué la vie des habitants de Rufisque-Ouest et laissé une empreinte durable dans la région.

En cette période difficile, le Groupe Ledakarois tient à présenter ses sincères condoléances à la famille du défunt, ainsi qu’à ses amis, collègues et tous les habitants de Rufisque-Ouest. Que son âme repose en paix et que ses actions continuent d’inspirer ceux qui l’ont connu.

1 386,9 MILLIARDS F CFA DE DETTES DANS LE PARAPUBLIC : Les entreprises sénégalaises endettées jusqu’au cou

En 2023, la dette parapublique est passée à 386, 9 milliards F CFA contre 1278 milliards F CFA en 2022, soit une augmentation de 8%. Parmi les sociétés endettées figurent Petrosen, Sogepa, Senelec, Air Sénégal, le Port autonome de Dakar et la Société africaine de raffinage (Sar).

La question de l’endettement des entreprises parapubliques sénégalaises suscite une préoccupation grandissante. Selon les données disponibles à la fin du mois de septembre 2023, la dette totale des entreprises parapubliques s’élève à 1 386,9 milliards de F CFA. En tenant compte de cet endettement, la dette publique totale du pays atteint désormais 15 184,7 milliards de FCFA. Cette situation contrastante devient encore plus significative lorsque l’on considère que la dette de l’Administration centrale, isolée, était de 13 797, 8 milliards de F CFA.

Les entreprises parapubliques les plus endettées illustrent bien cette problématique. En tête de liste, on retrouve Petrosen, la société nationale pétrolière, avec une dette colossale de 590,4 milliards de F CFA. Cette dette élevée s’explique principalement par les lourds investissements nécessaires pour acquérir des participations et financer des projets d’exploitation pétrolière et gazière. Vient ensuite la Société nationale de gestion et d’exploitation du patrimoine bâti de l’État (Sogepa), avec une dette de 315,2 milliards de F CFA. Cette situation est probablement liée aux projets de construction des sphères ministérielles à Diamniadio, réalisés par des entreprises privées pour le compte de l’État. En troisième position, on trouve la Senelec, la société nationale d’électricité, qui affiche une dette de 147,4 milliards de F CFA. Cette situation témoigne des défis financiers rencontrés par l’entreprise dans le cadre de ses activités et de ses investissements nécessaires pour maintenir et développer l’infrastructure électrique du pays. Air Sénégal, la compagnie aérienne nationale, suit de près avec une dette de 104,1 milliards de FCFA, illustrant les difficultés financières auxquelles elle est confrontée dans un secteur aérien particulièrement compétitif et exigeant.

Le Port autonome de Dakar (Pad) et la Société africaine de raffinage (Sar) complètent le tableau des entreprises les plus endettées, avec des dettes respectives de 50 milliards et 45,7 milliards de F CFA. Ces niveaux d’endettement reflètent les besoins financiers pour le développement et la gestion des infrastructures portuaires et de raffinage, essentiels pour l’économie sénégalaise.

Parmi les autres entreprises parapubliques, on note la Caisse des dépôts et consignations (Cdc) avec une dette de 40,9 milliards de F CFA, le Fonds d’entretien routier autonome (Fera) avec 25,4 milliards de FCFA, et l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd) avec 17,4 milliards de F CFA. Le Fonds pour l’habitat social (Fhs) affiche une dette de 11 milliards de F CFA. Ces entreprises, bien que moins endettées que les principales, représentent néanmoins une part significative de la dette globale du secteur parapublic.

En outre, plusieurs entreprises présentent des niveaux d’endettement inférieurs à 10 milliards de FCFA. La Société nationale des eaux du Sénégal (Sones) enregistre une dette de 8,8 milliards de FCFA, le Fonds souverain d’investissements stratégiques (Fonsis) 8,1 milliards de F CFA, et la Société des travaux publics (Sogip) 5,4 milliards de FCFA. Les sociétés de construction Sicap et Sn-Hlm affichent des dettes respectives de 4,2 milliards et 2,6 milliards de F CFA, tandis que la Sonacos a une dette de 3,5 milliards de F CFA.

Le Dakarois

SUSPENSION DES OPÉRATIONS FONCIÈRES POUR TROIS MOIS : Le duo Diomaye-Sonko cible onze sites

Dans le cadre de la lutte contre les conflits fonciers, l’État sénégalais a décidé de suspendre toutes les opérations foncières dans onze zones spécifiques du pays pour une période de trois mois à compter du 29 juillet 2024. Cette décision a été annoncée dans une note de la Direction Générale de la Surveillance et du Contrôle de l’Occupation du Sol (DSCOS), parvenue au Dakarois Quotidien.

Le communiqué, signé par le Colonel Amadou Moustapha Ba, précise que « toutes les constructions, à l’exception de celles initiées par l’État, sont suspendues pour trois mois dans les zones suivantes ». Cette initiative vise à apaiser les tensions liées aux conflits fonciers et à permettre une meilleure régulation du marché des terres.

Les zones concernées par cette suspension sont :

  • Lotissement BOA
  • Lotissement Hangar Pèlerins
  • Lotissement Recasement 2-Aéroport Dakar
  • Lotissement EGBOS sur la VDN à Dakar
  • Lotissement EOGEN 1 et EOGEN 2
  • Site de Batterie à Yoff
  • Site de Terme Sud Ouakam
  • Pôle Urbain de Diacksao – Bambilor sur le TF 11 651/R
  • Pôle Urbain de Déni sur le TF 14 337/R
  • Site de Pointe Sarène pour la zone hors SAPCO
  • Lotissement de Ndiobene Gandiol sur le TF 138 à Saint-Louis

Le Dakarois

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°239 – du 02/08/2024

🔴 1386,9 MILLIARDS F CFA DE PASSIF EN SEPTEMBRE 2023 : LE PARAPUBLIC CROULE SOUS LES DETTES
🔴 SUSPENSION DES OPÉRATIONS FONCIÈRES POUR 3 MOIS : 11 SITES VISÉS PAR LA DSCOS

🔴 JO PARIS 2024 : MBAGNICK NDIAYE, YVES BOURHIS ET SALY SARR EN LICE AUJOURD’HUI
🔴 LIGUE 1 SÉNÉGALAISE : AMARA TRAORÉ PROCHAIN COACH DU CASA SPORTS ?

OFFICE NATIONAL DE L’ASSAINISSEMENT DU SÉNÉGAL : Dr Cheikh Dieng a-t-il été limogé pour incompétence ?

Le Conseil des ministres d’hier, mercredi, a été marqué par une décision, somme toute, inattendue. Le limogeage du Dr Cheikh Dieng de son poste de Directeur Général de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS) a surpris plus d’un, trois mois à peine après sa nomination. Cependant, ce changement à la tête de l’ONAS semble découler d’une série d’erreurs dans la communication et la gestion qui ont entaché la performance du désormais ex-DG.

Le Dr Cheikh Dieng, ayant remplacé Mamour Diallo à l’ONAS, n’a pas su convaincre le duo Diomaye-Sonko. Une vidéo devenue virale sur TikTok a mis en lumière ses difficultés à trouver ses marques. Dans cette vidéo largement diffusée, le Premier ministre Ousmane Sonko interrogeait le Dr Dieng sur le coût d’un projet majeur piloté par l’ONAS. Après une petite hésitation, le Dr Dieng a fourni un chiffre erroné. Ce n’est que lorsque le chef de Gouvernement s’est tourné vers un employé de l’ONAS que la véritable estimation a été révélée par celui-ci.

Ce manquement à fournir des informations précises a sans doute joué un rôle clé dans la décision de son éviction. En effet, la capacité à gérer et à communiquer efficacement des informations est essentielle pour le bon fonctionnement d’une telle institution.

Pour remplacer le Dr Cheikh Dieng, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, nommé Séni Diène à la tête de l’ONAS.

Le Dakarois

DIZAINE DE NOMINATIONS : Chamboulement dans les rangs de la Police nationale

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé de nouvelles affectations lors du Conseil des ministres qui s’est tenu ce mercredi 31 juillet 2024. Le chef de l’État a procédé à une série de nominations importantes au sein du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique. Diomaye Faye a procédé à la promotion de dix (10) hauts fonctionnaires de la Police nationale à de nouveaux postes. Il s’agit des nominations suivantes :

Monsieur Modou DIAGNE, Contrôleur général de Police, CCAP 519.321/K est nommé Secrétaire permanent du Comité interministériel de Lutte contre la Migration irrégulière, en remplacement de Monsieur Mamadou Bocar LY, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;

Monsieur Ibrahima DIENG, Commissaire de Police principal, matricule de solde 606.834/C, précédemment Commissaire central de Tambacounda, est nommé Directeur de l’Automatisation des Fichiers en remplacement de Monsieur Fiacre Bruno Léopold BADIANE, Commissaire de Police divisionnaire, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;

Monsieur Daouda GADIAGA, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde 606.829/C, précédemment en détachement à INTERPOL, est nommé Directeur des Ressources humaines, poste vacant ;

Monsieur Mamadou Lamine NIANG, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde 606.831/F, précédemment en détachement à la CENTIF, est nommé Directeur de la Police judiciaire, en remplacement de Monsieur Idrissa CISSE, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur Alassane NIANE, Commissaire de police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde 606.830/G, précédemment Directeur de la Formation de la Police Nationale, est nommé Directeur de l’Office central de Répression du Trafic illicite des Stupéfiants, en remplacement de Monsieur Ndiarra SENE, Commissaire de Police divisionnaire appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur Mamadou NDOUR, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde 515.598/C, précédemment Directeur de la Formation de policiers adjoints volontaires, est nommé Directeur du Groupement mobile d’Intervention, en remplacement de Monsieur Ndiaga DIOP, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions ;

Madame Sanou DIOUF, Commissaire de police divisionnaire, matricule de solde 623.004/C, précédemment en détachement à la MINUSMA, est nommée directrice de la Formation de la Police nationale, en remplacement de Monsieur Alassane NIANE, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur Ndiarra SENE, Commissaire de Police divisionnaire, matricule de solde 614.309/C, précédemment Directeur de l’Office central de Répression du Trafic illicite des Stupéfiants, est nommé Directeur de la Sécurité publique, en remplacement de Monsieur Ibrahima DIOP, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur Abou LEYE, Commissaire de Police divisionnaire, matricule de solde 616.495/K, précédemment Commissaire en charge du commissariat spécial de l’Aéroport International Blaise DIAGNE, est nommé Directeur de la Police de l’Air et des Frontières, poste vacant ;

Madame Marème DIAO, Commissaire de Police divisionnaire, matricule de solde 623.005/B, précédemment chef de la Division des Titres de Voyage à la Direction de la Police des Etrangers et des Titres de Voyage, est nommée Directrice de la Police des Etrangers et des Titres de voyages, en remplacement de Monsieur Djibril CAMARA, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions.

Le Dakarois

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°238 – du 01/08/2024

🔴 Dr CHEIKH DIENG DÉFENESTRÉ 3 MOIS À PEINE APRÈS SA NOMINATION : UNE ERREUR DE CASTING ?
🔴 DIZAINE DE NOMINATIONS : VASTE JEU DE CHAISES MUSICALES DANS LA POLICE

🔴 RAPPORT ACCABLANT CONTRE LE SG DE LA CAF : MOSENGO-OMBA VERS UNE SUSPENSION IMMINENTE
🔴 BASKET – TRANSFERTS : Youssoupha Fall rejoint le FC Barcelone pour un an

Les nominations en conseil des ministres du Mercredi 31 Juillet 2024

Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

Au titre du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique :
 
•       Monsieur Modou DIAGNE, Contrôleur général de Police, CCAP 519.321/K est nommé Secrétaire permanent du Comité interministériel de Lutte contre la Migration irrégulière, en remplacement de Monsieur Mamadou Bocar LY, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ; 
 
•       Monsieur Ibrahima DIENG, Commissaire de Police principal, matricule de solde :606.834/C, précédemment Commissaire central de Tambacounda, est nommé Directeur de l’Automatisation des Fichiers en remplacement de Monsieur Fiacre Bruno Léopold BADIANE, Commissaire de Police divisionnaire, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
 
•       Monsieur Daouda GADIAGA, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde : 606.829/C, précédemment en détachement à INTERPOL, est nommé Directeur des Ressources humaines, poste vacant ;
 
•       Monsieur Mamadou Lamine NIANG, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde 606.831/F, précédemment en détachement à la CENTIF, est nommé Directeur de la Police judiciaire, en remplacement de Monsieur Idrissa CISSE, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle appelé à d’autres fonctions ;
 
•       Monsieur Alassane NIANE, Commissaire de police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde 606.830/G, précédemment Directeur de la Formation de la Police Nationale, est nommé Directeur de l’Office central de
Répression du Trafic illicite des Stupéfiants, en remplacement de Monsieur Ndiarra SENE, Commissaire de Police divisionnaire appelé à d’autres fonctions ;
 
•       Monsieur Mamadou NDOUR, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde 515.598/C, précédemment Directeur de la Formation de policiers adjoints volontaires, est nommé Directeur du Groupement mobile d’Intervention, en remplacement de Monsieur Ndiaga DIOP, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions ;
 
•       Madame Sanou DIOUF, Commissaire de police divisionnaire, matricule de solde 623.004/C, précédemment en détachement à la MINUSMA, est nommée directrice de la Formation de la Police nationale, en remplacement de Monsieur Alassane NIANE, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions ;
 
•       Monsieur Ndiarra SENE, Commissaire de Police divisionnaire, matricule de solde
614.309/C, précédemment Directeur de l’Office central de Répression du Trafic illicite des Stupéfiants, est nommé Directeur de la Sécurité publique, en remplacement de Monsieur Ibrahima DIOP, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions ; 
 
•       Monsieur Abou LEYE, Commissaire de Police divisionnaire, matricule de solde 616.495/K, précédemment Commissaire en charge du commissariat spécial de l’Aéroport International Blaise DIAGNE, est nommé Directeur de la Police de l’Air et des Frontières, poste vacant ;
 
•       Madame Marème DIAO, Commissaire de Police divisionnaire, matricule de solde 623.005/B, précédemment chef de la Division des Titres de Voyage à la Direction de la Police des Etrangers et des Titres de Voyage, est nommée Directrice de la Police des Etrangers et des Titres de voyages, en remplacement de Monsieur Djibril CAMARA, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions ;
 
Au titre du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement :
 
•       Monsieur Séni DIENE, Ingénieur hydrogéologue, est nommé Directeur Général de l’ONAS, en remplacement de Monsieur Cheikh DIENG.

Kaffrine : Une jeune fille de 18 ans diagnostiquée avec la fièvre du nil occidental

Un cas de fièvre du Nil occidental a été identifié chez une jeune fille de 18 ans à Kaffrine, selon une circulaire du ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage relayée par Dakaractu. La maladie, également connue sous le nom de Nile West fever, est habituellement transmise par les piqûres de moustiques du genre Culex.

La fièvre du Nil occidental est une zoonose, ce qui signifie qu’elle peut être transmise entre les animaux et les humains. Le virus est principalement transmis par les piqûres de moustiques infectés. Les chevaux sont particulièrement sensibles à ce virus, et une infection peut entraîner une fièvre, une encéphalomyélite et une paralysie des membres postérieurs.

La patiente a été prise en charge par le district sanitaire de Kaffrine. La circulaire ministérielle précise également que les oiseaux migrateurs jouent généralement le rôle de réservoirs du virus. En réponse à ce cas, le ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage a recommandé un renforcement de la surveillance épidémiologique.

Le ministère a également appelé à une sensibilisation accrue des éleveurs sur les risques liés aux piqûres de moustiques et a insisté sur l’importance de la destruction des larves de moustiques pour prévenir la propagation de la maladie. Cette démarche vise à limiter l’impact de la fièvre du Nil occidental sur la population et le bétail, tout en assurant une meilleure gestion de la santé publique et animale.

En somme, ce cas de fièvre du Nil occidental à Kaffrine souligne la nécessité d’une vigilance continue et d’une coopération entre les autorités sanitaires et les communautés locales pour prévenir et contrôler cette maladie transmise par les moustiques.

Kaffrine : Une fille âgée de 18 ans atteinte de la fièvre du nil occidental

Mort d’Ismaïl Haniyeh : Réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU mercredi

Le Conseil de sécurité de l’ONU tiendra une réunion d’urgence mercredi après-midi en réponse à une demande de l’Iran, à la suite de la mort du leader du Hamas, Ismaïl Haniyeh. Celui-ci a été tué mercredi lors d’une frappe à Téhéran, a indiqué la présidence russe de l’organe. La demande de l’Iran pour cette réunion, programmée à 22 heures, a été soutenue par la Russie, l’Algérie et la Chine, a précisé un porte-parole.

L’Iran a exhorté le Conseil de sécurité « à prendre des mesures immédiates pour garantir que des comptes soient rendus pour ces violations du droit international, y compris la possibilité d’imposer des sanctions et d’autres mesures pour empêcher de nouvelles agressions ».

Cette réunion d’urgence intervient dans un contexte de tensions accrues au Moyen-Orient, où les actions militaires et les réponses diplomatiques sont scrutées par la communauté internationale. Le décès d’Ismaïl Haniyeh, une figure centrale du Hamas, a exacerbé les relations déjà tendues entre l’Iran et les forces opposées, augmentant les risques de nouvelles escalades dans la région.

RECONVERSION DU GAZ EN ÉLECTRICITÉ : Un processus qui ne garantit pas à lui-seul l’autosuffisance en énergie

Le Sénégal, avec ses nouvelles réserves de gaz, compte sur cette ressource pour résoudre ses problèmes énergétiques. Cependant, une étude met en avant plusieurs défis et devra faire déchanter tous ceux qui avaient cru que le gaz allait résoudre la totalité des problèmes liés à l’électricité. En effet, selon les experts, le gaz est juste un complément aux énergies renouvelables. De plus, sa reconversion en électricité est un lourd chantier extrêmement coûteux.

Après les importantes découvertes de gaz, de nombreux Sénégalais sont aujourd’hui convaincus que l’exploitation domestique du gaz permettra de résoudre les problèmes énergétiques du pays. Même si le gaz a un rôle important à jouer et contribuera directement à la hausse de la production d’électricité, l’envergure des projets de conversion du gaz en électricité et leur interaction avec les plans relatifs aux énergies renouvelables auront des conséquences déterminantes sur la capacité du Gouvernement à atteindre ses objectifs en matière d’énergie et de développement durable.

A cet effet, le Sénégal a commandé une étude menée en collaboration avec l’USAID et le Natural Resource Governance Institute sur ses ambitions de conversion du gaz en électricité. À l’issue de cette expertise, six défis doivent être relevés par le Sénégal.

CHALLENGES

● La suffisance de l’approvisionnement domestique en gaz pour un large plan de conversion du gaz en électricité

Bien que le Sénégal puisse tirer profit de la production d’électricité à partir ses ressources gazières, les autorités devraient examiner attentivement l’envergure de ces ambitions et à leur compatibilité avec les plans d’énergie renouvelable du pays : il s’agit en effet d’un moment décisif pour les objectifs du gouvernement, tant en matière d’énergie que de développement durable.

● Le financement

 Les récents plans visant à développer une capacité de conversion du gaz en électricité de plus de 3 gigawatts (GW) d’ici 2050 pourraient rencontrer des obstacles. Le Sénégal pourrait ne pas être en mesure d’extraire suffisamment de gaz pour alimenter ses centrales électriques, et pourrait également avoir des difficultés à mobiliser les fonds nécessaires (au moins 2,2 milliards de dollars américains, environ 1341 milliards F CFA) pour construire les infrastructures indispensables.

● Le rôle des énergies renouvelables

Un mix énergétique plus équilibré, avec une plus grande part accordée aux énergies renouvelables en complément du gaz, offrirait au Sénégal une voie plus sûre, mais nécessiterait une stratégie cohérente à long terme, ainsi que le soutien international.

● Le partenariat de développement durable

Suite à sa participation à un Partenariat pour une transition énergétique juste (JETP), le Sénégal a revu ses objectifs d’énergie renouvelable à la hausse, envisageant une capacité d’environ 1 GW à moyen terme (d’ici 2030). Pour aider le pays à atteindre ces objectifs, ses partenaires de développement doivent fournir à temps le soutien financier et technique promis.

● Le mix énergétique

Si  le Sénégal s’en tient exclusivement aux plans déjà publiés, le gaz représentera 75 % de la capacité installée à long terme. En l’absence d’un plan à long terme pour les énergies renouvelables, le pays risque de s’enliser dans une production d’électricité principalement axée sur le gaz, compromettant non seulement l’effet catalyseur escompté du JETP, mais empêchant aussi le gouvernement d’exploiter pleinement le potentiel solaire et éolien du pays.

● Gestion transparente et inclusive

Une approche plus transparente et inclusive aidera le gouvernement sénégalais à affiner et à mettre en oeuvre ses plans énergétiques , à gérer les attentes des citoyens et à renforcer la confiance du public, mais aussi à accroître sa crédibilité auprès des investisseurs.

RECOMMANDATIONS

Il résulte de cette analyse que le Gouvernement risque de ne pas atteindre ses objectifs s’il poursuit une expansion aussi importante de la capacité de conversion du gaz en électricité tel qu’envisagée dans les plans récents, et sous-estime le rôle que pourraient jouer les énergies renouvelables dans le futur mix énergétique du pays. Selon les experts ayant mené l’étude, gaz devrait être considéré comme un complément aux énergies renouvelables et, si possible, n’être utilisé que pour répondre aux « pics » de demande. À cette fin, le Gouvernement devra non seulement faire des choix judicieux pour les technologies de ses centrales à gaz, mais aussi négocier adéquatement les prix du gaz et les contrats d’exploitation des centrales

Ce processus est très coûteux c’est pourquoi les partenaires internationaux du Sénégal doivent tenir leurs engagements à court terme, notamment en réduisant les coûts de financement encore trop élevés, et en acceptant d’investir dans des projets jugés risqués et difficiles à financer. En effet, d’après les estimations, les 346 MW de capacité supplémentaire en énergies renouvelables requis pour atteindre 999 MW en 2030 pourraient coûter jusqu’à 920 millions de dollars, c’est-à-dire pas moins de 560 milliards de francs CFA. Et encore, ce calcul exclut les améliorations du réseau, les systèmes de flexibilité et la capacité de stockage d’énergie.

Parallèlement, le duo Diomaye-Sonko doit créer un environnement plus favorable aux investissements dans la conversion du gaz en électricité et dans les énergies renouvelables.

Par ailleurs, pour des besoins d’efficacité et de transparence, le Gouvernement devrait aussi distribuer plus clairement les responsabilités entre les différentes institutions, et clarifier les processus et procédures à suivre pour prendre des décisions réglementaires clés.

En outre, accroître le consensus et la confiance du public renforcera la crédibilité de la planification à long terme, ainsi que la stabilité du cadre réglementaire. Étant donné les attentes élevées du public concernant l’impact transformateur des plans de conversion de gaz en électricité, une sensibilisation accrue du public aux différentes opportunités, risques et compromis pourrait modifier le discours dominant et les perceptions afin de permettre au niveau régime en place d’adapter la stratégie énergétique de manière appropriée.

Le Dakarois

Interdiction du voile en milieu scolaire : Ousmane Sonko s’exprime avec fermeté

En septembre 2019, un débat intense avait secoué le Sénégal suite à la décision de l’institution Sainte-Jeanne-d’Arc à Dakar d’interdire le port du voile islamique dans son établissement. Cette mesure avait conduit à l’exclusion de plusieurs lycéennes et avait suscité un vif tollé. Face à la controverse, l’établissement avait finalement révisé sa décision.

Lors de la cérémonie du concours général 2024 qui s’est tenue au Grand Théâtre National Doudou Ndiaye Coumba Rose, le Premier ministre Ousmane Sonko a pris position sur ce sujet sensible. Sonko a affirmé : « Certaines choses ne peuvent plus être tolérées dans ce pays. En Europe, ils nous parlent constamment de leur modèle de vie et de style, mais cela leur appartient. Au Sénégal, nous ne permettrons plus à certaines écoles d’interdire le port du voile. »

Le Premier ministre a exprimé sa détermination à garantir le respect des droits des élèves en milieu scolaire, en particulier pour les jeunes filles portant le voile. « Gare à ces institutions qui refuseront d’accepter une fille simplement parce qu’elle est voilée », a-t-il averti.

En outre, Ousmane Sonko a souligné l’importance de l’éducation religieuse au Sénégal et a affirmé que le gouvernement s’engageait à promouvoir cet enseignement. Il a également précisé que des mesures seront mises en place pour orienter professionnellement les élèves et les étudiants, assurant ainsi une éducation équilibrée et respectueuse des valeurs culturelles et religieuses du pays.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°237 – du 31/07/2024

🔴 SONKO MET EN GARDE LES ÉCOLES INTERDISANT LE PORT DU VOILE : « CE NE SERA PLUS TOLÉRÉ ! »
🔴 CONVERSION DU GAZ EN ÉLECTRICITÉ : SIX DÉFIS À RELEVER PAR LE SÉNÉGAL

🔴 MERCATO : ISMAÏLA SARR SIGNE À CRYSTAL PALACE
🔴 LAMINE CAMARA EXPRIME SON ENTHOUSIASME POUR L’AS MONACO : « UN CLUB QUI A ACCUEILLI DES LÉGENDES »

Dahra Djolof : Décès tragique d’un enfant de 3 ans dans un véhicule immobilisé

Un drame s’est produit hier à Dahra Djolof, dans le quartier Loumbeul, où Ibrahima Ndiaye, un enfant de trois ans, a été retrouvé mort dans un véhicule immobilisé, rapporte Dakaractu.

Selon les informations recueillies, le jeune Ibrahima avait quitté son domicile pour jouer. Vers 13h, il a ouvert la portière d’un véhicule stationné et y est entré. Malheureusement, le véhicule s’est verrouillé, bloquant toute ventilation. Enfermé pendant plusieurs heures sans oxygène, le garçon a succombé à une asphyxie.

Inquiets de sa disparition, les membres de sa famille ont entrepris de nombreuses recherches avant de découvrir son corps sans vie dans le véhicule. Alertée, la gendarmerie locale s’est rendue sur place pour constater les faits. Le corps d’Ibrahima Ndiaye a été transporté à l’hôpital de Dahra Djolof, où un certificat de genre de mort a été délivré à ses parents. Une enquête est en cours pour éclaircir les circonstances exactes de ce tragique incident.

Ce drame a plongé les habitants du quartier Loumbeul dans une profonde consternation.

Révélation des salaires des directeurs généraux et présidents de conseil de surveillance : Les détails

Après la divulgation du salaire du président de la République Bassirou Diomaye Faye, la lumière est désormais jetée sur les rémunérations des Directeurs Généraux (DG) et des Présidents de Conseil de Surveillance (PCS) des agences. Ces salaires, établis par la commission d’évaluation des agences, sont déterminés selon l’importance des agences, classées en quatre catégories distinctes.

Les agences de cette catégorie incluent des entités de premier plan telles que l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (Artp), l’Agence de l’Informatique de l’Etat (Adie), et l’Agence des Travaux et de Gestion des Routes (Ageroute). Les Directeurs Généraux de ces agences perçoivent un salaire de 5 millions FCFA par mois, tandis que les Présidents de Conseil de Surveillance reçoivent 2 millions FCFA par mois. Les membres du conseil de surveillance ne perçoivent pas de salaire fixe, mais reçoivent une indemnité de 300 000 FCFA par session.

Pour les agences de catégorie 2, telles que l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (Armp) et l’Agence de Développement et d’Encadrement des Petites et Moyennes Entreprises (Adepme), les Directeurs Généraux touchent un salaire de 4 millions FCFA par mois. Les Présidents de Conseil de Surveillance reçoivent quant à eux 1 750 000 FCFA par mois, et les membres du conseil de surveillance perçoivent 250 000 FCFA par session.

Les Directeurs Généraux des agences classées en catégorie 3 sont rémunérés à hauteur de 3 millions FCFA par mois. Les Présidents de Conseil de Surveillance touchent 1 500 000 FCFA mensuellement, tandis que les membres du conseil de surveillance reçoivent une indemnité de 200 000 FCFA par session.

Pour les agences de la dernière catégorie, les Directeurs Généraux perçoivent un salaire mensuel de 2 millions FCFA. Les Présidents de Conseil de Surveillance reçoivent 1 250 000 FCFA par mois, et les membres du conseil de surveillance sont rémunérés 150 000 FCFA par session.

La classification des agences est basée sur divers critères, incluant le budget de l’agence, son positionnement stratégique, et son effectif. En outre, les Directeurs Généraux peuvent recevoir des indemnités de performance, dont le montant ne peut toutefois dépasser 35% de leur salaire de base.

Ces informations éclairent sur les structures salariales des hauts responsables des agences, offrant une transparence sur la rémunération en fonction de la responsabilité et de l’importance stratégique des différentes entités au sein de l’administration publique.

DÉCLARATIONS DE PATRIMOINE AU PREMIER MANDAT : La fortune de Macky plus colossale que celle de Diomaye

Depuis l’entrée en vigueur de la Constitution de 2001 au Sénégal, les déclarations de patrimoine des présidents de la République sont devenues une obligation légale, visant à garantir la transparence dans la gestion des biens publics. Cette pratique a été suivie scrupuleusement par les présidents en exercice, dont Macky Sall et son successeur, Bassirou Diomaye Faye. Cependant, une comparaison entre leurs patrimoines révèle des différences notables.

En mai 2012, Macky Sall, alors président nouvellement élu, a publié sa déclaration de patrimoine. Ce document faisait état d’une fortune estimée à plus de 1,3 milliard de FCFA, comprenant des villas et terrains au Sénégal, un appartement à Houston, des parts dans des sociétés immobilières, et divers véhicules. Cette estimation était pourtant sujette à débat ; certains affirmant que sa richesse réelle avoisinait les 8 milliards de FCFA. Une assertion que Macky Sall a toujours rejetée.

En revanche, la déclaration de patrimoine de Bassirou Diomaye Faye, rendue publique le 29 juillet 2024, présente un tableau bien différent. Le 5e président  de la République affiche un patrimoine moins important. Ses biens incluent principalement trois comptes bancaires, dont deux à la BICIS et un à UBA, pour un total d’à peu près 21 millions F CFA. En termes de biens matériels, il possède un véhicule Ford Explorer Platinum acquis en 2022 (19 000 000) F CFA, ainsi que plusieurs propriétés immobilières dont une maison à Mermoz (plus de 250 000 000 F CFA) et des terrains à Ndiaganiao, Sandiara, et Keur Moussa.

Le total estimé de ses biens immobiliers et autres avoirs s’élève à plus de  80 millions de FCFA. L’actuel chef de l’État a également mentionné des dettes, notamment un prêt de 8 millions de FCFA à la BICIS et un autre de 30 millions de FCFA à UBA, dont une partie reste à rembourser.

Le Dakarois

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°236 – du 30/07/2024

🔴 DÉCLARATION DE PATRIMOINE AU 1er MANDAT : BDF MOINS FRIQUÉ QUE MACKY
🔴 ACCIDENT MORTEL À NGAYE MÉCKHÉ : 11 MORTS ET 9 BLESSÉS DANS UNE COLLISION ENTRE UN MINICAR ET UN CAMION

🔴 MERCATO : LAMINE CAMARA PROCHE DE REJOINDRE L’AS MONACO
🔴 DUEL DE TITANS : FRANC ET AMA BALDÉ EN NÉGOCIATION POUR UN COMBAT ÉPIQUE

Émigration irrégulière : 189 candidats interpellés par la Base navale nord

La Base navale nord a mené une opération de grande envergure ce dimanche, au niveau de la Langue de Barbarie à Saint-Louis, aboutissant à l’interpellation de 189 candidats à l’émigration irrégulière. Cette intervention, effectuée par les forces armées sénégalaises, s’inscrit dans le cadre de la lutte continue contre le phénomène de l’émigration clandestine qui met en péril des milliers de vies chaque année.

Selon le communiqué de la Direction de l’Information et des Relations Publiques des Armées (DIRPA), l’opération a eu lieu entre 22 heures dimanche soir et 6 heures lundi matin. Cette intervention nocturne a permis d’appréhender les candidats avant qu’ils ne puissent embarquer, empêchant ainsi une potentielle tragédie en mer.

Les candidats à l’émigration irrégulière interpellés étaient majoritairement de nationalités sénégalaise et gambienne. L’attrait de l’émigration vers l’Europe reste fort malgré les dangers connus. Les conditions de voyage sur des embarcations de fortune, souvent surchargées, mettent en péril les vies de ceux qui cherchent une meilleure vie au-delà des frontières africaines.

En parallèle de cette opération terrestre, la Marine nationale a également mené une opération en haute mer. Une pirogue partie de Bargny, transportant 213 candidats à l’émigration irrégulière, a été arraisonnée à plus de 200 km au large de Saint-Louis. Les passagers comprenaient 63 Sénégalais, 44 Gambiens, 93 Guinéens et 13 Maliens. Cette interception a permis de prévenir une possible catastrophe maritime et de ramener les candidats en sécurité.

Les raisons de cette émigration sont multiples et complexes. Elles incluent la recherche de meilleures opportunités économiques, l’évasion de conditions de vie difficiles, et parfois la fuite de conflits ou de persécutions. Pour beaucoup, les promesses d’une vie meilleure en Europe sont suffisamment convaincantes pour risquer leur vie en traversant la mer sur des embarcations non sécurisées.

Les autorités sénégalaises ont intensifié leurs efforts pour prévenir l’émigration clandestine. Ces efforts incluent non seulement des opérations de sécurité pour intercepter les candidats avant qu’ils n’embarquent, mais aussi des campagnes de sensibilisation sur les dangers de l’émigration clandestine et des programmes pour améliorer les conditions de vie et offrir des opportunités économiques au sein du pays.

Ces récentes opérations démontrent l’engagement des autorités sénégalaises dans la lutte contre l’émigration clandestine. Le ministre de l’Intérieur a réaffirmé que le gouvernement continuerait à renforcer les mesures de sécurité tout en collaborant avec les pays voisins pour mettre fin à ce fléau. Il a également souligné l’importance de développer des programmes socio-économiques pour dissuader les jeunes de risquer leur vie en cherchant à émigrer de manière illégale.

La lutte contre l’émigration irrégulière reste une priorité pour le Sénégal. Les récents succès des opérations de la Base navale nord et de la Marine nationale sont des étapes importantes dans cette bataille continue. Les efforts conjugués de prévention, d’intervention et de sensibilisation sont essentiels pour protéger les vies humaines et offrir des alternatives viables à ceux qui cherchent à quitter leur pays.

Déclaration de Patrimoine du Président de la République du Sénégal Bassirou Diomaye Faye

Le Journal Officiel de la République du Sénégal a publié la déclaration de patrimoine du Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Ce document officiel, daté du 25 juillet 2024, fait état des actifs et des engagements financiers du président nouvellement élu.

Détails de la Déclaration

  • Nom et Prénom: Bassirou Diomaye Diakhar Faye
  • Date et lieu de naissance: 25 mars 1980 à Ndiandiaye
  • Adresse: Présidence de la République, Avenue Léopold Sédar Senghor
  • Fonction actuelle: Président de la République
  • Date de prise de fonction: 2 avril 2024
  • Profession antérieure: Inspecteur des Impôts et Domaines
  • Établissement antérieur: Ministère de l’Économie et des Finances
  • Situation matrimoniale: Marié, régime de séparation de biens
  • Salaire mensuel: 4,850,302 FCFA

Comptes Bancaires

  • BICIS (Compte courant): 14,776,405 FCFA
  • BICIS (Épargne): 7,650 FCFA
  • UBA (Compte courant): 1,457,850 FCFA

Prêts Bancaires

  • BICIS: Montant initial de 20,000,000 FCFA, reste à payer de 15,879,456 FCFA
  • UBA: Montant initial de 30,000,000 FCFA, reste à payer de 27,379,216 FCFA

Véhicules

  • Ford Explorer Platinum: Acquise d’occasion en 2022 pour 18,000,000 FCFA

Propriétés Immobilières

  • Maison bâtie à Mermoz, Dakar: Valeur de 274,976,000 FCFA
  • Terrain à Ndiaganiao: 3,000,000 FCFA
  • Terrain agricole à Sandiara: 15,050,000 FCFA avec investissement de 29,000,000 FCFA
  • Terrain nu à Keur Moussa: 1,700,000 FCFA

Cette déclaration, rendue publique conformément à l’article 37 de la Constitution, vise à assurer la transparence et à prévenir les conflits d’intérêts.

Pour consulter le document complet, veuillez vous référer au Journal Officiel de la République du Sénégal du 25 juillet 2024(JO Patrimoine).

RELATIONS DIPLOMATIQUES ENTRE LA FRANCE ET LE SÉNÉGAL : Diomaye et Sonko ont-ils la même vision ?

En juin dernier, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et son homologue français, Emmanuel Macron ont affirmé leur désir de dynamiser le partenariat bilatéral entre la France et le Sénégal. Cette déclaration a eu lieu lors du Forum mondial pour la souveraineté et l’innovation vaccinale à Paris, marquant la première visite de Diomaye Faye en France et en dehors du continent africain.

Récemment, le président sénégalais s’est encore rendu en France pour assister aux Jeux Olympiques de Paris. Une visite qui a suscité des critiques, notamment de la part de Thierno Alassane Sall. Il considère ce voyage comme une forme d’ »allégeance » à l’Occident, en contradiction avec les priorités urgentes du Sénégal. Le ministre des Transports sous l’ère Macky Sall a dénoncé ce qu’il perçoit comme l’arrogance occidentale qui tente d’imposer sa « vision unilatérale des choses ». TAS a ainsi pointé du doigt les incohérences dans le traitement des crises internationales et des libertés religieuses.

Outre ces critiques, Ousmane Sonko, leader du parti Pastef, a intensifié ses attaques contre la France en réponse à la décision de Paris de reconnaître posthumément six tirailleurs sénégalais comme « morts pour la France », après leur exécution à Thiaroye en 1944. Sonko a contesté le fait que la France puisse définir unilatéralement les termes de cette reconnaissance et des réparations dues, affirmant que l’histoire tragique de ces tirailleurs ne devrait pas être écrite par Paris, seule.

Cette prise de position de Sonko semble compliquer les efforts diplomatiques du président Diomaye Faye qui tente de redéfinir les relations franco-sénégalaises depuis son arrivée au pouvoir en février 2024. Bien que Diomaye ait exprimé des positions souverainistes et panafricanistes pendant la campagne électorale, il a choisi de maintenir une coopération avec la France, contrairement aux attentes de certains pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) qui espéraient une rupture nette.

Sonko, de son côté, continue de privilégier des relations avec les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) qui s’opposent à la politique de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Au mois de mai, la tournée qu’il avait annoncée en Guinée, au Mali, au Burkina Faso et au Niger a d’ailleurs suscité la polémique. Selon le politologue Yoro Dia, cette approche est perçue comme un recul par rapport à la démarche proactive de Diomaye Faye, qui avait choisi de faire de la Mauritanie sa première destination internationale.

En réponse à cette remarque, Ayib Daffé, membre de la formation politique de Sonko, a clarifié que cette tournée visait à renforcer les relations avec d’autres organisations politiques partageant les mêmes idéaux panafricanistes et souverainistes. Il a affirmé que cette démarche s’inscrivait dans le cadre d’une volonté de resserrer les liens avec des « partenaires » politiques alignés sur les principes de l’unité africaine.

Le Dakarois

Accident Mortel à Ngaye Méckhé : 11 Morts et 9 Blessés dans une Collision entre un Minicar et un Camion

Un tragique accident de la route s’est produit ce lundi à Ngaye Méckhé, dans le département de Tivaouane. Une collision entre un minicar et un camion a entraîné la mort de 11 personnes et fait 9 blessés.

L’accident, survenu sur la route nationale, a provoqué un lourd bilan humain. Les secours ont confirmé que 11 personnes ont perdu la vie sur le coup, tandis que 9 autres ont été blessées, certaines grièvement.

Les premières investigations indiquent qu’une collision entre un minicar, transportant des passagers, et un camion est à l’origine de cette tragédie. Les circonstances précises de l’accident restent encore à déterminer, mais il est certain que l’impact a été particulièrement violent.

Les blessés ont été rapidement pris en charge et transportés au centre de santé de Kébémer, où ils reçoivent les soins nécessaires. Les autorités locales et les services de secours se sont mobilisés pour apporter leur soutien aux victimes et à leurs familles.

Les autorités locales, ainsi que les services de sécurité routière, ont exprimé leur profonde tristesse face à cet événement tragique. Des mesures supplémentaires de sécurité et des enquêtes approfondies seront menées pour comprendre les causes de cet accident et prévenir de futurs incidents similaires.

En réaction à ce drame, les autorités rappellent l’importance de la prudence sur les routes et encouragent tous les usagers à respecter les règles de sécurité routière. Des campagnes de sensibilisation sont prévues pour renforcer la prévention des accidents de la route dans la région.

Ce tragique accident à Ngaye Méckhé met en lumière la nécessité d’une vigilance accrue sur les routes et d’une meilleure infrastructure pour assurer la sécurité des usagers. Les pensées et les prières de toute la communauté accompagnent les familles des victimes en ces moments difficiles.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°235 – du 29/07/2024

🔴 SÉNÉGAL / FRANCE : DIOMAYE RÉINVENTE LES RELATIONS DIPLOMATIQUES, SONKO TIRE AILLEURS !
🔴 VISITE DU KHALIFE DE LA FAYDATIDIANIYA AU CAMEROUN : CHEIKH MAHI NIASS CONVERTIT PLUS DE 100 PERSONNES À L’ISLAM

🔴 CAN BEACH SOCCER : Le Sénégal qualifié pour la 11e fois
🔴 ÉCHOS DES JO 2024 : NDÈYE BINTA DIONGUE ET OUMY DIOP QUITTENT PARIS, YVES BOURHIS ET IBRAHIMA DIAW RESTENT

Hôpital militaire de Ouakam : Quatrième transplantation rénale réussie

L’Hôpital Militaire de Ouakam (HMO) a réalisé une avancée significative dans le domaine médical avec la réussite de sa quatrième transplantation rénale, effectuée le samedi 27 juillet 2024. Cette intervention, menée par une équipe exclusivement sénégalaise, souligne les progrès notables du Sénégal en matière de chirurgie et de médecine spécialisée.

L’équipe médicale, composée de membres du consortium HMO-Dantec et d’un chirurgien vasculaire, a travaillé en synergie pour assurer le succès de cette opération complexe. Selon les informations partagées par la direction des relations publiques des armées sur leur compte X, l’intervention s’est déroulée sans complications, et le couple donneur-receveur se porte bien.

Cette réussite illustre non seulement l’expertise croissante des professionnels de la santé au Sénégal, mais aussi l’importance des collaborations locales dans l’amélioration des soins spécialisés. La transplantation rénale, une procédure délicate nécessitant des compétences techniques avancées et une coordination rigoureuse, a été accomplie grâce à l’engagement et au dévouement de l’équipe médicale sénégalaise.

La direction de l’Hôpital Militaire de Ouakam a exprimé sa satisfaction quant au déroulement de l’opération et aux perspectives qu’elle ouvre pour le futur de la chirurgie rénale au Sénégal. Cette quatrième transplantation rénale réussie est une étape majeure vers l’autosuffisance médicale et la réduction de la dépendance aux interventions chirurgicales à l’étranger.

Les succès répétés dans ce domaine encouragent les autorités sanitaires et les institutions médicales à poursuivre leurs efforts pour développer les compétences locales et améliorer les infrastructures de santé. Avec de telles réalisations, le Sénégal continue de renforcer sa position en tant que leader régional en matière de soins médicaux spécialisés et de transplantation d’organes.

Ousmane Sonko critique la reconnaissance posthume des Tirailleurs africains par la France et exige des mesures concrètes

La récente décision du président français Emmanuel Macron de reconnaître à titre posthume six tirailleurs africains « morts pour la France » a suscité une réaction immédiate de la part de Ousmane Sonko, le président de Pastef/Les Patriotes. Sonko a utilisé son compte X (anciennement Twitter) pour exprimer ses sentiments sur cette initiative, tout en exhortant le gouvernement français à « revoir ses méthodes » en affirmant que « les temps ont changé ».

« Nous demandons au gouvernement français de revoir ses méthodes, car les temps ont changé ! D’aucuns ont salué comme une grande avancée la décision des autorités françaises d’accorder leur ‘reconnaissance’ à six des soldats africains froidement abattus en 1944 au camp de Thiaroye par l’armée française. Une reconnaissance qui consiste à leur attribuer, à titre posthume, l’étiquette ‘mort pour la France’ », a déclaré Sonko sur son compte X.

Il a poursuivi en questionnant le timing de cette reconnaissance : « Pourquoi cette subite ‘prise de conscience’, alors que le Sénégal s’apprête à donner un nouveau sens à ce douloureux souvenir, avec la célébration du 80e anniversaire cette année ? » Sonko a insisté sur le fait que la France ne peut plus, seule, contrôler la narration de cette partie tragique de l’histoire. « Je tiens à rappeler à la France qu’elle ne pourra plus ni faire ni conter seule ce bout d’histoire tragique. Ce n’est pas à elle de fixer unilatéralement le nombre d’Africains trahis et assassinés après avoir contribué à la sauver, ni le type et la portée de la reconnaissance et des réparations qu’ils méritent ».

Cette reconnaissance intervient dans le cadre des commémorations des 80 ans de la libération de la France et précède le 80e anniversaire des événements de Thiaroye. Ces commémorations s’inscrivent dans la continuité des efforts mémoriels menés par le président Macron, qui a souvent exprimé la volonté de reconnaître les torts du passé colonial de la France.

Cependant, pour beaucoup, y compris Ousmane Sonko, ces gestes symboliques sont insuffisants. Ils réclament des actions plus concrètes et significatives, telles que des réparations matérielles et une reconnaissance officielle des injustices subies par les tirailleurs africains. Selon Sonko, les descendants de ces soldats méritent plus qu’une simple reconnaissance posthume ; ils méritent justice et réparation pour les sacrifices de leurs aïeux.

Il a ajouté : « Ce n’est pas seulement une question de mémoire, mais aussi de justice et de dignité pour ces hommes qui ont donné leur vie pour une nation qui les a ensuite trahis. La France doit aller au-delà des simples paroles et adopter des mesures concrètes pour réparer les torts causés à ces héros africains et à leurs familles ».

Sonko a également fait remarquer que ces gestes doivent s’inscrire dans une démarche plus large de réévaluation des relations entre la France et ses anciennes colonies. « Les relations entre la France et l’Afrique doivent être fondées sur le respect mutuel et la reconnaissance des erreurs du passé. Il est temps pour la France de faire face à son histoire et d’adopter une approche plus respectueuse et équitable envers les nations africaines », a-t-il conclu.

Alors que le Sénégal se prépare à commémorer le 80e anniversaire des événements de Thiaroye, l’appel de Sonko résonne fortement. Il rappelle que les sacrifices des tirailleurs africains ne doivent jamais être oubliés et que leur mémoire doit être honorée de manière juste et appropriée.

Rencontre à Paris : Le Chef de l’État Bassirou Diomaye Faye et le Président Singapourien échangent sur la gestion de l’eau

Lors de sa visite à Paris, le Chef de l’État sénégalais a rencontré son homologue de Singapour, le président Tharman Shanmugaratnam. Cette rencontre, axée sur le renforcement de la coopération bilatérale, a également été l’occasion de discuter des défis liés à la gestion de l’eau et des bassins hydrographiques.

Les deux dirigeants ont réaffirmé leur engagement à renforcer les relations entre le Sénégal et Singapour. Ils ont souligné l’importance de la coopération dans divers domaines, notamment l’économie, la technologie et l’éducation. Les discussions ont également porté sur les opportunités d’investissements et de partenariats qui pourraient bénéficier aux deux nations.

L’un des principaux sujets abordés lors de cette rencontre a été la gestion de l’eau, un enjeu crucial pour les deux pays. Le Sénégal et Singapour, bien que géographiquement éloignés, partagent des défis similaires en matière de gestion des ressources en eau. Le président sénégalais a exprimé son intérêt pour les solutions innovantes développées par Singapour, un leader mondial en matière de gestion de l’eau.

Les deux chefs d’État ont convenu de renforcer les échanges de connaissances et de bonnes pratiques en matière de gestion de l’eau. Singapour, qui a réussi à transformer ses défis en ressources en développant des technologies avancées de traitement de l’eau, a proposé de partager son expertise avec le Sénégal. En retour, le Sénégal a offert de collaborer sur des projets communs visant à améliorer la gestion des bassins hydrographiques.

Cette rencontre marque une étape importante dans la coopération entre le Sénégal et Singapour. En partageant leurs expériences et en collaborant sur des projets stratégiques, les deux pays espèrent non seulement renforcer leurs relations bilatérales, mais aussi contribuer à des solutions durables pour la gestion de l’eau à l’échelle mondiale.

Le dialogue entre le Chef de l’État sénégalais et le président singapourien Tharman Shanmugaratnam à Paris ouvre de nouvelles perspectives pour la coopération internationale en matière de gestion des ressources en eau. Les deux pays, en tirant parti de leurs compétences respectives, peuvent offrir des solutions innovantes et durables face aux défis globaux de l’eau.

L’Association des boutiquiers détailants condamne les intimidations des clients : « Ça risque de dégénérer »

Suite à la baisse des prix des denrées de première nécessité initiée par le gouvernement, la majorité des boutiquiers ont respecté les nouvelles mesures. Cependant, certains commerçants récalcitrants continuent de vendre à des prix plus élevés, ce qui a entraîné des actes d’intimidation de la part de certains clients. L’Association des Boutiquiers Détailants du Sénégal (ABDS) dénonce ces comportements et appelle à des actions pour prévenir des débordements.

Dans un communiqué, l’ABDS rappelle que plus de 90% des commerçants respectent les prix fixés grâce à une communication intensive et à l’implication de son bureau exécutif. Malgré cela, l’association exprime son inquiétude face aux comportements agressifs de certains clients envers les commerçants réfractaires.

« L’État du Sénégal a donné comme information que plus de 90% des commerçants respectent les prix des denrées de premières nécessités. Ces résultats sont obtenus grâce à une communication à outrance de l’association des boutiquiers détaillants du Sénégal envers ses membres qui travaillent dans des conditions très difficiles mais aussi grâce à une implication du bureau exécutif d’ABDS depuis l’entrée en vigueur des prix.

Cependant, nous constatons avec amertume qu’il y a des gens mal intentionnés qui filment et intimident des commerçants véreux, voire même les insultent. Nous dénonçons avec la plus grande énergie ces actes qui risquent de dégénérer si rien n’est fait. Le numéro vert est à la portée de tout le monde, mais vouloir se faire justice soi-même devient autre chose. Et nous ne nous laisserons pas faire.

Nous interpellons donc le Président de la République, le Premier ministre, le ministre de l’Intérieur et le ministre de l’Industrie et du Commerce d’agir le plus rapidement possible afin d’éviter d’éventuelles conséquences malheureuses.

Je profite encore de l’occasion pour rappeler à tous les commerçants de continuer à respecter les prix fixés par le gouvernement comme la plus grande majorité des boutiquiers sont en train de le faire. »

L’ABDS appelle les autorités à prendre des mesures immédiates pour protéger les commerçants contre les intimidations et garantir le respect des prix fixés. L’association insiste sur l’importance de signaler les infractions via le numéro vert mis en place par le gouvernement, plutôt que de recourir à des actions individuelles pouvant dégénérer en violences.

Cette situation souligne la nécessité d’une collaboration entre le gouvernement, les commerçants et les consommateurs pour assurer le respect des mesures économiques tout en maintenant un climat de respect et de sécurité pour tous. L’ABDS réaffirme son engagement à travailler dans le cadre des directives gouvernementales et appelle à une intervention rapide des autorités pour prévenir toute escalade de violence.

Réaction de la ministre Yacine Fall à la nomination controversée de Sophie Nzinga Sy

La ministre de l’Intégration africaine, Yacine Fall, a réagi à la polémique suscitée par la nomination de sa fille, Sophie Nzinga Sy, à la tête de l’Agence pour la promotion et le développement de l’Artisanat (Apda). Dans un entretien avec Papé Alé Niang sur la RTS, elle a tenu à clarifier les circonstances de cette nomination.

« Croire que je peux influencer le Président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko pour qu’ils nomment ma fille, c’est mal les connaître. J’étais à Accra quand ma fille a été nommée, je n’étais même pas au courant. Chacun est libre de me croire ou pas », a déclaré Yacine Fall.

Elle a insisté sur le fait que la nomination de Sophie Nzinga Sy repose uniquement sur ses compétences en matière d’artisanat, en comparaison avec d’autres nominations fondées sur des compétences spécifiques, comme celle de Mabouba Diagne dans l’Agriculture. « Je suis ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères et ma fille Sophie Nzinga Sy a été nommée au ministère de l’Artisanat parce qu’ils ont vu ses compétences en la matière, comme c’est le cas avec Mabouba Diagne dans l’Agriculture », a-t-elle ajouté.

La ministre a également précisé qu’elle n’était pas impliquée dans le processus de nomination. « On a présenté ma fille à son ministre de tutelle à mon insu, ils ont échangé. Elle a été nommée et je n’y suis pour rien », a-t-elle affirmé, mettant un terme aux spéculations sur une possible influence de sa part.

Ces déclarations visent à dissiper les doutes et les suspicions autour de cette nomination, en soulignant la transparence et le mérite comme seuls critères de choix.

LITIGE SUR 30 HECTARES À BEUT SÉNÉGAL : Les ex-travailleurs de Sen-Prim accusent Farba Senghor

Alors qu’il était presque oublié par l’opinion publique, Farba Senghor, fait parler de lui mais d’une manière peu élogieuse. L’ancien ministre sous l’ère du président de la République, Me Abdoulaye Wade, est cité dans une affaire de spoliation foncière concernant trente (30) hectares à Beut Sénégal, une localité située à Rufisque. Les ex-travailleurs de Sen-Prim accusent Farba Senghor et un certain Omar Sakho d’être les auteurs de tous leurs malheurs. « Farba Senghor et Omar Sakho se sont partagés équitablement nos terres. Omar Sakho m’a proposé de me remettre deux (2) hectares et j’ai rejeté l’offre. Je lui ai répondu que ces terres n’appartiennent pas à moi uniquement, elles ont aussi été octroyées aux anciens travailleurs de SEN-PRIM », explique le porte-parole du collectif des victimes, Serigne Mbacké Diouf. L’octogénaire ajoute que Farba Senghor faisait appel à la gendarmerie de Sangalkam pour qu’ils procèdent à son arrestation chaque fois qu’il osait mettre les pieds sur ce terrain. « Les gendarmes s’exécutaient alors que je n’ai volé ni menti à personne. D’ailleurs, c’est ce qu’ils continuent de faire jusqu’à présent. Ces terres nous ont été données à notre jeune âge et nous voilà désormais vieux avec des enfants et petits-enfants. Que Farba laisse nos terres ! Il fait du forcing avec nous alors que ces terrains nous ont été cédés par l’ancien ministre Robert Sagna avec des papiers en bonne et due forme », peste-t-il.

Par ailleurs, Serigne Mbacké Diouf fait savoir que ses camarades et lui utilisent ces terres pour l’agriculture. C’est ainsi qu’ils se sont associés à un opérateur économique qui, après avoir obtenu une récolte de quatre-vingt-quatre (84) tonnes, refuse de leur payer leur dû. C’est pourquoi, selon lui, ils ont une facture d’eau estimée à trois (3) millions F CFA qu’ils peinent à payer.

Ainsi, Serigne Mbacké Diouf sollicite l’intervention du président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, pour la restitution de la totalité de leurs terres.

Le Dakarois

PLAINTE CONTRE MACKY SALL ET ARRESTATION D’AMATH SUZANNE CAMARA : Le SEN APR se montre intransigeant

Le SEN de l’APR a réagi ce vendredi à la plainte sur le plan international déposée contre l’ancien président de la République, Macky Sall, qualifiant les accusations portées sur lui de « délire mental » et de « manque de respect » envers les Sénégalais. Le SEN a également fustigé l’arrestation d’Amath Suzanne Camara, un membre du parti, pour offense au chef de l’État, la considérant comme une atteinte aux libertés.

À travers un communiqué publié hier, vendredi, le Secrétariat National Exécutif (SEN) de l’Alliance Pour la République (APR) a répondu à Boubacar Seye et compagnie qui, à travers le collectif des victimes de Macky Sall a porté plainte contre l’ancien chef de l’État du Sénégal auprès du Haut-Commissariat des Nations Unies.

« Le secrétariat exécutif national de l’APR n’a aucune inquiétude quant aux menaces qui pèseraient sur le président de l’APR, venant de ce soi-disant collectif des victimes de Macky qui manque de respect aux Sénégalais, en diffusant à l’étranger une image si négative et tronquée de leur pays. En effet, affirmer à la face du Monde que le régime du Président Macky SALL a été fatal pour la population sénégalaise et de la diaspora, et que la répression durant son règne a coûté la vie à plus de 80 personnes, et forcé des milliers de jeunes disparus en Méditerranée suite aux menaces et aux persécutions, relève juste du délire mental de leurs auteurs en mal de notoriété politique. Tout ce qui est excessif est par nature insignifiant », dispose la note.

Les apéristes considèrent que les Sénégalais sont de plus en plus préoccupés par les actes posés au quotidien par le nouveau pouvoir en place, marqués par une haine féroce et injustifiée à l’endroit de Macky. Les nouvelles autorités doivent se rappeler leurs propos et actes d’hier.

Dans au autre registre, le SEN de l’APR s’est offusqué de l’arrestation de leur camarade Amath Suzanne Camara à qui, ils ont manifesté un soutien infaillible. Selon les républicains, cette énième arrestation allonge la liste des « prisonniers politiques sous le règne du Président Bassirou Diomaye Faye après le camarade Bah Diakhaté ». 

Le responsable enseignant Amath Suzanne Camara a été déféré au parquet hier, dans la matinée du vendredi, pour offense au chef de l’Etat, acte de nature à jeter le discrédit sur une institution de la République et à inciter les citoyens à enfreindre les lois.

Ce que trouve injuste le SEN de l’APR. « Le Pastef a toujours bafoué les institutions de la République, incité à la haine, à l’insurrection, menace les hauts fonctionnaires avec les photos des membres de leurs familles, leurs adresses. Le président du Pastef, actuel Premier ministre du Gouvernement avait affirmé, comme étant sa profondeur conviction, que fusiller les anciens Présidents du Sénégal n’aurait pas été considéré par Dieu comme un péché. Aujourd’hui, ils veulent donner aux Sénégalais des leçons de vertu, de respect des institutions !!! Le ridicule ne tue point dans notre pays », indique le communiqué.

À cet égard, Abdou Mbow et ses camarades engangent tous les militants à poursuivre la dynamique de remobilisation des bases et de ne pas se laisser perturber par certaines démissions qui n’impactent nullement la base du parti et encore moins les militants qui sont plus que jamais engagés au sein de l’APR dans une opposition constructive et debout pour la préservation de nos acquis démocratique et la défense des intérêts des Sénégalais

À cet effet, le SEN de l’APR demande à ses militants de demeurer confiants, combatifs et définitivement Républicains en vue des futurs et exaltants combats que nous avons à mener.

Le Dakarois

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°234 – du 27 et 28/07/2024

🔴 RUFISQUE – LITIGE SUR 30 HECTARES À BEUT SÉNÉGAL : FARBA SENGHOR RESSUSCITÉ PAR UN SCANDAL FONCIER
🔴 SAISINE DU HAUT-COMMISSARIAT DES NATIONS UNIES : LE SEN APR SOLDE SES COMPTES AVEC LES DÉTRACTEURS DU MACKY

🔴 SOUTIEN FINANCIER : LA FSF ACCORDE 60 MILLIONS F CFA AUX CLUBS POUR LES COMPÉTITIONS INTERCLUBS DE LA CAF
🔴 MERCATO : ISMAÏLA SARR REJOINT CRYSTAL PALACE POUR 9,8 MILLIARDS F CFA

 » Sénégal de mes rêves  » : panacée de réformes socio-économiques pour un renouveau du pays.

Dans une interview accordée au «  Quotidien le Dakarois », M. Omar Diop, spécialiste en intelligence économique et en stratégie, est revenu sur son ouvrage  » Sénégal de mes rêves « . Citant le président américain John Fitzgerald Kennedy qui disait :  » ne demande pas ce que ton pays peut faire pour toi, demande ce que tu peux faire pour ton pays « , il veut mettre la main à la pâte. Pour lui, la consultation citoyenne doit être en amont dans l’élaboration des politiques publiques car l’acceptation de celles-ci repose en grande partie sur l’appréciation de la légitimité de la décision par les citoyens car :  » tout ce qui se fait pour nous, sans nous, se fait contre nous » argumente-t-il. Il va plus loin en martelant que :  » celui qui voit un problème, et qui ne fait rien pour résoudre ce problème fait partie du problème », pour expliquer l’écriture de son livre qui est une offre programmatique de référence mise à la disposition des décideurs politiques autrement dit sa modique participation à la quête des solutions pour un futur radieux. 

           » Un diagnostic sans complaisance de la situation socio-économique du Sénégal « 

Dans la première partie de l’ouvrage  » Sénégal de mes rêves « , l’auteur Omar Diop a fait un constat synoptique de la situation sociale et économique du pays. Secteur par secteur, il n’a occulté aucun domaine. De la santé où il a noté un plateau médical défaillant et un déficit de ressources humaines et financières, au secteur primaire comme la pêche, l’agriculture et l’élevage où l’absence d’une politique agricole répondant aux aspirations d’un pays voulant atteindre l’autosuffisance alimentaire prévaut, l’auteur n’a rien omis.

Pour lui, l’absence de capitaines d’industrie sénégalais dans le domaine de l’agro-alimentaire, l’octroi de terres arables à  l’agro-business qui n’a que l’exportation comme modèle économique, les licences de pêches données à des bateaux étrangers, ont créé la raréfaction des ressources halieutiques et muté nos vaillants pêcheurs en convoyeurs de voyageurs par l’immigration clandestine. Pour le spécialiste en intelligence économique et en stratégie, l’échec du secteur primaire est plus flagrant dans le domaine de l’élevage avec l’importation de milliers de moutons du Mali et de la Mauritanie à chaque veille de Tabaski.

L’auteur de  » Sénégal de mes rêves  » dénonce les 5 mille abris provisoires dénombrés en 2024 dans un pays qui aspire à l’émergence. En plus, les intrants pédagogiques sont devenus obsolètes dans un monde tourné inexorablement vers les technologies de l’information et de la communication. Toujours dans son diagnostic, il a noté un déficit criard d’enseignants qualifiés dans tous les cycles, de la préscolaire en passant par l’élémentaire jusqu’au supérieur. Ce qui peut se comprendre dit-il,  avec le traitement salarial dérisoire de nos enseignants, le métier qui n’attire plus les meilleurs mais aussi le manque de motivation des acteurs. 

Le secteur industriel, non diversifiée toujours dans la transformation des produits alimentaires, l’habillement et les BTP, non compétitif car tributaire des matières premières importées et des aléas du marché, est passé à la loupe de M. Omar Diop. Pour corroborer son argumentaire, il rappelle l’inflation sans précédent connu sur les marchés avec la covid-19 et la guerre en Ukraine. Avec un taux de chômage qui est passé de 10 à 24% en 2022, une 34e place sur 53 pays d’Afrique dans l’indice de développement humain, un nombre de 30 individus sur 1000 qui n’ont pas mille francs par jour, et une corruption qui gangrène tous les secteurs, l’auteur de  » Sénégal de mes rêves  » alerte sur la gravité de l’heure.

              » Une thérapie de choc avec des réformes inédites  » 

Pour solutionner tous ces problèmes, M. Omar Diop propose un plan de développement stratégique porté par les 46 départements du Sénégal. D’après lui, un diagnostic méticuleux des forces et faiblesses, des opportunités de chaque département doit être fait. Avec le PESTEL, les politiques publiques, la situation socio-économique, technologique, écologique, les lois et règlements appliqués dans chaque entité départementale, seront étudiés. Le tout va aboutir à une cartographie des besoins qui va s’inspirer de la pyramide de Maslow.

Ne s’arrêtant pas dans ses propositions révolutionnaires, l’auteur du livre  » Sénégal de mes rêves  » propose une assemblée nationale de 55 députés dont 46 présidents de conseils départementaux et 9 issus des syndicats les plus représentatifs et de la société civile. Ainsi, les préoccupations des départements issues de la cartographie vont être portées directement à l’hémicycle pour une utilisation efficiente du budget de l’Etat. Au lieu d’être des stations de politique politicienne, les conseils départementaux vont être de vraies entités d’orientation des politiques publiques avec des cabinets composés de juristes, d’économistes et d’ingénieurs. 

Ainsi, les maires vont continuer d’être élus au suffrage universel direct mais les délégués de quartier vont occuper les postes de conseillers municipaux. Celà va garantir la connaissance des aspirations des populations ainsi qu’un contrôle effectif des actions municipales prévues pour chaque quartier dans le budget communal. En plus, ce modèle de proximité va faciliter le développement du financement communautaire et participatif semblable au modèle  » Touba Ca Kanam ». Par le biais d’une plate-forme, les contribuables volontaires vont cotiser mille francs CFA chaque mois pour favoriser les investissements communaux et optimiser les dépenses de l’Etat. 

Au delà de la dissolution des institutions budgétivores comme le CESE, le HCCT et le HCDS, M. Diop propose le respect d’un gouvernement de 15 ministres qui va être inscrit dans la Constitution. Mais pour éviter la lourdeur administrative, des agences seront mises sur pied. Un service civique national obligatoire pour tout citoyen est indispensable pour le spécialiste en intelligence économique et en stratégie. Selon lui, durant cette session, les citoyens vont bénéficier d’une initiation au civisme, au patriotisme et à la foi selon leurs croyances car il demeure convaincu qu’un bon croyant fera toujours un bon citoyen. 

Dans l’ouvrage  » Sénégal de mes rêves », M. Diop prône une économie solidaire dont le financement est basé sur l’entraide citoyen, inspiré du modèle de la Zakat House avec un prélèvement de 25 francs CFA pour chaque 1000 francs CFA épargnés par les citoyens après leur autorisation. Ce mécanisme va permettre le financement de projets et l’incubation des porteurs de ceux-ci. Ainsi, des périmètres de 5 hectares vont être octroyés à des groupements d’intérêt économique ( GIE) de 5 à 10 jeunes au niveau des communes. Une autre manière de ressusciter les domaines agricoles communautaires ( DAC) avec le développement de l’agriculture, de l’élevage et de la pisciculture assurant ainsi l’approvisionnement alimentaire des centres urbains.

Toujours dans la dynamique de booster l’économie sénégalaise, l’auteur a préconisé le démantèlement des monopoles dans l’agro-alimentaire notamment avec l’exemple de la compagnie sucrière sénégalaise ( CSS). Dans le domaine de l’énergie, l’Etat doit favoriser la concurrence avec la société nationale d’électricité ( Senelec) en promouvant des start-up qui vont s’activer dans la fourniture de l’électricité. Avec la multiplication des sociétés, la responsabilité sociétale d’entreprise ( RSE) va connaître un bond et constituer une bouffée d’oxygène pour les finances des collectivités territoriales. 

Citant l’exemple du Rwanda, M. Omar Diop propose la création d’une agence de régulation multisectorielle en fusionnant l’Agence de régulation des  télécommunications et des postes (ARTP), la Commission de Régulation du Secteur de l’Energie ( CRSE), le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA), et l’Agence de Régulation des Marchés ( ARM). En plus de la régulation, il a proposé la mise sur pied d’un grand corps de contrôle qui va englober l’inspection Générale d’Etat ( IGE), la Cour des comptes, l’Office National de lutte contre la Fraude ( OFNAC) et la Direction centrale Des Marchés publics ( DCMP) pour plus d’efficacité.

Avec les technologies de l’information et de la communication ( TIC), le spécialiste en intelligence économique et en stratégie prône une refonte du système éducatif où l’enseignant omniscient au centre des apprentissages va devenir un facilitateur qui va mettre l’élève au centre. Un système éducatif où le papier et les tableaux noirs vont faire la place à des contenus digitaux et interactifs. Ainsi, les apprentissages à l’école seront une exercice d’appréhension de connaissances, une interaction collective, un échange d’expériences. 

Pour M. Omar Diop, les 3 milliards de barils de pétrole et les 450 milliards de m3 de gaz doivent favoriser une transformation structurelle de l’économie du Sénégal. Prenant l’exemple de la Lybie de Kadhafi, il propose la subvention de l’électricité, de l’eau, de la santé et la diminution des taux d’intérêt bancaire avec les retombées des hydrocarbures. Pour l’accès au logement et l’érection d’un filet social solide, il ajoute à la liste des actions l’octroi d’un terrain de 150 m2 à tout citoyen atteignant 18 ans, l’octroi d’un bon alimentaire de 150 mille francs CFA à chaque famille à la fin de chaque mois et une allocution au chômage.

                » Le benchmarking ou la vulgarisation des modèles de réussite économique  » 

Dans la troisième partie de l’ouvrage  » Sénégal de mes rêves  » l’auteur M. Omar Diop donne en exemple des pays qui ont su inverser la tendance et construire un développement économique endogène solide. En tête de liste vient la Corée du Sud dont le PIB était de 92 dollars par habitant en 1953 mais qui, aujourd’hui est de 33 mille 719 dollars par habitant. Avec des investissements dans l’électronique, la pétrochimie, l’automobile et la valorisation du capital humain, les coréens ont su mettre sur pied des géants comme Samsung, Hyundai, Kya et LG.

En seconde lieu, il cite les Émirats Arabes Unis qui ont fait de Dubaï un centre névralgique. Avec leur programme dénommé 3T autrement dit travel, tourisme et technologies, ils ont construit une économie solide dont la vitrine est la puissante compagnie aérienne Emirates. Et enfin, vient le Singapour dont le modèle économique est basé sur une forte ouverture au commerce international et aux investissements étrangers, avec un environnement des affaires et une fiscalité attractive. Pour M.Omar Diop,  » les sénégalais doivent être des rois et non des esclaves chez eux. »

REDRESSEMENT FISCAL : Premier Bet cesse ses activités au Sénégal à partir du 31 juillet

La politique de la tolérance zéro du duo Diomaye-Sonko sur la fiscalité fait ses premières victimes. La plateforme de paris sportifs, Premier Bet de la zone Sénégal, va mettre clef sous la porte cette fin du mois, a confié un salarié de l’entreprise au Dakarois Quotidien. Selon notre interlocuteur qui a tenu à garder l’anonymat, les délégués du personnel et le top management – le directeur et son adjoint -, ont tenu avant-hier, mercredi dans l’après midi, une réunion. L’objet de cette rencontre était les problèmes que la direction traverse avec le fisc, à savoir un redressement fiscal. Les dirigeants estiment ne pas être en mesure de payer le montant dû. Sur ce, ils ont décidé hier, jeudi, d’arrêter toutes les activités de Premier Bet au Sénégal à partir du 31 juillet 2024. Techniquement au 1er du mois d’août, les employés de la boîte seront au chômage.

Une telle décision a été prise sans tenir au courant le personnel. Aucune note n’a été émise par l’administration de la société pour aviser les employés, d’après la même source ayant contacté le Dakarois Quotidien. Aussi, renseigne-t-elle que des salariés peinent à mettre la main sur leurs contrats à durée indéterminée (Cdi) signés à partir du mois d’octobre jusqu’en décembre 2023.

C’est dans ces entrefaites que votre canard s’est rendu sur différents points de Premier Bet pour faire l’état des lieux. Il s’avère que l’entreprise a commencé à libérer des boutiques et, par ailleurs, a résilié des contrats de location avec ses bailleurs.

Un malheur n’arrivant jamais seul, la boutique de Premier Bet localisée à Colobane a également été victime de cambriolage le lundi 22 juillet 2024. Suite à cela, le manager de ce point a été convoqué par les forces de l’ordre qui l’ont finalement arrêté après son interrogatoire. Premier Bet réclame à celui-ci, répondant aux initiales T.D., de rembourser le montant volé.

Ce n’est pas tout ! Deux employés, la dame A.B. et le sieur O.G., ayant été mis au parfum de la mauvaise passe de l’entreprise, ont détourné respectivement six (6) millions et deux (2) millions de francs CFA des caisses pour s’évanouir dans la nature.

L’interlocuteur du Dakarois Quotidien ajoute que les travailleurs ont eu écho que Premier Bet va vendre sa filiale au Sénégal à une autre entreprise de paris sportifs qui se pourrait être la LONASE (Loterie Nationale du Sénégal). En attendant, le collectif des travailleurs de Premier Bet a prévu une réunion aujourd’hui, vendredi.

Le Dakarois

NAUFRAGE DE LA PIROGUE DE MIGRANTS AU LARGE DE LA MAURITANIE : Des corps en état de putréfaction atterrissent sur les plages de Nouakchott

Le lundi 22 juillet 2024, un naufrage a endeuillé la sous-région lorsqu’une pirogue transportant près de trois cents ( 300) migrants  a coulé à proximité de Nouakchott, la capitale mauritanienne. Après avoir passé sept jours en mer, la pirogue, partie de la Gambie, a chaviré, entraînant la mort d’au moins vingt-cinq (25) personnes et la disparition d’environ cent quatre-vingt-dix (190) passagers.

Selon les propos du Colonel Cheikh Maa El Ainine Sidi Haiba, rapportés par l’Agence mauritanienne d’information (AMI), le bilan des victimes décédées comme rescapées inclut soixante-cinq (65) Sénégalais, dont six (6) femmes et trois (3) enfants, ainsi que cinquante-deux (52) Gambiens, dont trois (3) femmes et trois (3) enfants. Un Ivoirien figure également parmi les personnes décédées. Les opérations de sauvetage ont permis de retrouver certains survivants, mais le nombre de victimes reste élevé et l’évaluation continue. Selon la même source, les garde-côtes mauritaniens ont secouru cent trois (103) migrants clandestins et récupéré vingt-cinq (25) corps après la catastrophe.

Depuis l’accident, les corps des victimes sont régulièrement rejetés par les courants marins. Une vidéo parevenue Dakarois Quotidien révèle la gravité de la situation : entre mercredi et jeudi, quarante-cinq (45) corps, dont certains dans un état de putréfaction avancé, ont échoué sur les plages de Nouakchott.

Cet incident souligne les dangers graves liés aux migrations maritimes clandestines et les défis complexes rencontrés par les équipes de secours.

Le Dakarois

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°233 – du 26/07/2024

🔴 CESSATION D’ACTIVITÉ SUITE À UN REDRESSEMENT FISCAL : L’ÉPÉE DU « SONKO-DIOMAYE » TRANCHE LA TÊTE À PREMIER BET
🔴 NAUFRAGE DE LA PIROGUE DE MIGRANTS EN MAURITANIE : L’ATLANTIQUE RÉGURGITE 45 CORPS MÉCONNAISSABLES

🔴 JO PARIS 2024 – LUTTE CONTRE LE RACISME DANS LE SPORT : DIOMAYE PORTE LE COMBAT
🔴 LE PROCHE DE XARAÑ LÔ FAIT DÉCHANTER LES SUPPORTERS : « MODOU LÔ N’AFFRONTERA PLUS JAMAIS BALLA GAYE 2 » (SERIGNE NDIAYE)

J.O Paris 2024 : Le Président Diomaye Faye plaide contre le racisme et pour le développement durable dans le sport

À la veille des Jeux Olympiques et Paralympiques Paris 2024, le sommet « Sport4SD » a rassemblé, ce mercredi 25 juillet, une pléiade de leaders mondiaux pour discuter de l’accord de Paris pour le Sport et le Développement durable. Parmi les orateurs les plus remarqués, le Président de la République Bassirou Diomaye Faye a fait une intervention poignante qui a résonné dans l’auditoire composé de 500 participants, dont des Chefs d’État et des dirigeants sportifs de premier plan.

Le Président Diomaye Faye a profité de cette tribune pour dénoncer avec force « le fléau insupportable du racisme et de la discrimination raciale qui continue de gangréner le sport ». Il a souligné que, dans un contexte mondial où les discours haineux et xénophobes sont de plus en plus banalisés, il est impératif de rester « debout et intransigeants » face à ces dérives.

« Face au racisme et à la discrimination raciale, nous devons rester debout et intransigeants. C’est ainsi que nous pourrons mieux protéger les valeurs cardinales de l’Olympisme et célébrer ensemble sa magnifique devise : Citius, Altius, Fortius ! », a déclaré le Chef de l’État sous les applaudissements nourris des participants.

Le sommet « Sport4SD », qui s’inscrit dans la continuité du Pacte de Paris pour les peuples et la planète (4P), a servi de plateforme idéale pour le Président Faye afin d’interpeller les décideurs mondiaux sur des enjeux plus larges liés au développement durable. Il a insisté sur « l’urgence d’œuvrer de façon plus résolue à la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) ».

Le Chef de l’État a rappelé que cette rencontre inspirée de l’idéal olympique devrait « sonner le réveil des consciences sur les iniquités persistantes d’un ordre mondial historiquement dépassé ». Il a notamment évoqué des problématiques économiques cruciales telles que « l’évasion fiscale, les congés fiscaux abusifs et autres flux financiers illicites » qui, selon lui, privent les pays en développement de ressources vitales nécessaires au financement de leur développement.

« Si nous voulons que les choses changent, il nous faut changer les règles du jeu », a-t-il martelé, soulignant l’importance de réformer les systèmes financiers internationaux pour garantir une répartition plus équitable des ressources et une meilleure justice économique.

Au-delà de son plaidoyer contre le racisme et pour le développement durable, le Président Diomaye Faye a également exprimé sa gratitude envers le Comité international olympique (CIO) et son président, Thomas Bach, pour avoir choisi le Sénégal comme hôte des Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) en 2026. Il s’est engagé à faire de cet événement « un rendez-vous historique » qui marquera positivement l’histoire sportive et culturelle du pays.

Le Chef de l’État a promis que le Sénégal mettra tout en œuvre pour organiser des Jeux qui reflètent les valeurs olympiques et promeuvent l’inclusion, la diversité et la durabilité. « Nous nous engageons à offrir un événement qui soit à la hauteur des attentes du CIO et des jeunes athlètes du monde entier », a-t-il affirmé.

Les propos du Président Faye ont trouvé un écho favorable parmi les participants du sommet. De nombreux dirigeants sportifs et politiques ont salué son discours comme un appel nécessaire à l’action collective contre le racisme et pour un développement durable. Le sommet « Sport4SD » a ainsi renforcé l’idée que le sport peut être un puissant vecteur de changement social et économique, et qu’il est essentiel de protéger ses valeurs fondamentales pour le bien-être de la société mondiale.

En conclusion, l’intervention du Président Bassirou Diomaye Faye au sommet « Sport4SD » a été un moment fort de la rencontre, marquant les esprits par son engagement et sa détermination à lutter contre le racisme et à promouvoir un développement durable à travers le sport. Son appel à une plus grande justice économique et sociale, ainsi que son ambition pour les JOJ Dakar 2026, ont réaffirmé le rôle crucial du sport comme levier de transformation positive dans le monde.

Déclaration de parution et dépôt légal : Ultimatum pour les médias à se conformer à la Loi d’ici le 29 Juillet

À travers un communiqué de presse rendu public ce jeudi, le directeur de la Communication au ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Ousseynou Dieng, a lancé un appel ferme aux médias qui ne se sont pas encore conformés aux exigences légales en vigueur. Cette initiative vise à renforcer le respect des textes encadrant l’exercice de la presse écrite et digitale au Sénégal.

Selon le communiqué, il a été observé que parmi les 51 quotidiens, hebdomadaires et mensuels de la presse classique, ainsi que les 17 de la presse digitale, nombreux sont ceux qui n’ont pas encore fait de déclaration de parution ni respecté le dépôt légal, en violation des articles 80 et 82 de la loi 2017-27 du 13 juillet 2017 portant Code de la presse. « Par conséquent, il est demandé à tous les éditeurs de presse écrite ou digitale de se conformer à la réglementation en vigueur, au plus tard le 29 juillet 2024, sous peine de se voir appliquer les sanctions prévues par la loi », peut-on lire dans le document.

Le communiqué souligne également les obligations des éditeurs et des distributeurs selon l’article 94 du Code de la presse, qui stipule : « L’exercice de toute activité d’édition, de distribution et de diffusion de services de communication audiovisuelle, quelle que soit la technique utilisée, est subordonné à une autorisation délivrée par le ministre chargé de la Communication, après avis conforme de l’organe de régulation, dans les conditions définies par le code. »

En outre, le directeur de la Communication rappelle que les entreprises audiovisuelles ayant déjà signé une convention et un cahier des charges avec le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) doivent se rapprocher du ministère chargé de la Communication pour obtenir une licence conformément à la loi. « Il est donc demandé à toutes les entreprises audiovisuelles ayant déjà signé une convention et un cahier des charges avec le CNRA, de se rapprocher du ministère chargé de la Communication, en vue de la délivrance d’une licence conformément à la loi », a déclaré Ousseynou Dieng.

Le communiqué précise que les médias qui ne se conformeront pas à ces exigences d’ici le 29 juillet 2024 s’exposent à des sanctions prévues par la loi. Cette initiative vise à renforcer la réglementation et à garantir que tous les acteurs du secteur des médias respectent les normes en vigueur, assurant ainsi une presse libre, responsable et conforme aux exigences légales.

Cette action du ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique souligne l’importance de la conformité aux lois et règlements pour assurer une gestion transparente et légale des médias au Sénégal. En respectant ces directives, les médias pourront continuer à jouer leur rôle crucial dans la société tout en adhérant aux normes juridiques et éthiques établies.

En somme, le directeur de la Communication appelle à une mise en conformité immédiate des médias avec les exigences légales, rappelant l’importance de respecter le Code de la presse pour maintenir une presse libre et responsable. Les médias ont jusqu’au 29 juillet 2024 pour se conformer, faute de quoi ils s’exposeront à des sanctions légales. Cette initiative vise à garantir la transparence et le respect des normes dans le secteur médiatique sénégalais.

Assemblée Nationale : Convocation des membres du bureau

Le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, a convoqué une réunion des membres du bureau, prévue pour ce vendredi 26 juillet 2024. La réunion se tiendra dans la salle de conférence de la Présidence.

La convocation, publiée ce jeudi 25 juillet, indique simplement « Informations » comme ordre du jour, sans fournir de détails supplémentaires.

Cette rencontre intervient dans un contexte où plusieurs sujets sensibles et importants pourraient être abordés, notamment les récentes affaires judiciaires, les discussions sur les réformes constitutionnelles, ou encore des questions économiques et sociales d’actualité.

Les membres du bureau de l’Assemblée nationale sont donc appelés à se préparer pour cette réunion, qui pourrait avoir des implications significatives pour le fonctionnement de l’institution et la politique nationale.

Les détails supplémentaires et les décisions prises lors de cette réunion seront probablement suivis de près par les observateurs politiques et le public, compte tenu du flou entourant l’ordre du jour.

AUGMENTATION DE LA CAPACITÉ DE RAFFINAGE DE LA SAR : Le Sénégal prêt pour l’exploitation locale de son pétrole

Le 11 juin 2024 restera un jour mémorable avec la mise à disposition du premier baril de Sangomar. Cet événement marque une avancée significative vers l’autosuffisance énergétique, symbolisant le potentiel stratégique du Sénégal dans le secteur pétrolier qui, d’ailleurs, ne s’arrêtera pas là. Notre pays ambitionne de raffiner une partie de son pétrole sous ses cieux.

En effet, le secteur minier du Sénégal se prépare à une transformation majeure avec l’annonce récente de la Société Africaine de Raffinage (SAR) concernant un renforcement de sa capacité de raffinage et son incursion dans la pétrochimie. En partenariat avec Woodside Sénégal, cette initiative vise à optimiser l’utilisation du brut Sangomar, ouvrant à cet effet de nouvelles perspectives économiques pour le pays.

La rencontre entre la direction de Woodside Sénégal, représentée par Clive JONES et Cheikh Guèye, et la direction générale de la Société Africaine de Raffinage (SAR), ce 24 juillet 2024, promet une collaboration fructueuse. Les discussions ont exploré les potentialités des nergies des deux entités qui ambitionnent de développer des synergies afin de maximiser l’efficacité opérationnelle et économique.

À travers son projet ACATBS, la SAR a déjà augmenté, dans un premier temps, sa capacité de raffinage de 1,2 à 1,5 million de tonnes par an pour accommoder le brut Sangomar. Dans une nouvelle phase, la SAR a mis en avant le projet ambitieux SAR 2.0, visant à porter cette capacité à 5 millions de tonnes par an, conformément aux normes AFRI6. Cette expansion substantielle positionnera le Sénégal comme un acteur clé dans la région, répondant à une demande croissante tout en créant des opportunités économiques locales significatives.

En parallèle à l’expansion du raffinage, la SAR va se tourner vers la pétrochimie pour diversifier ses activités. Ce pivot stratégique permettra d’ajouter de la valeur à la chaîne de production locale et de stimuler le développement économique à long terme.

Le Dakarois

Procès en appel de René Capin Bassene et Omar Ampouye Bodian : Les accusés rejettent les charges

Le procès en appel de René Capin Bassene et Omar Ampouye Bodian s’est ouvert le mercredi 24 juillet 2024. Les deux accusés, qui se trouvent face à des charges graves telles que l’association de malfaiteurs, la participation à un mouvement insurrectionnel, et divers actes de complicité, ont fermement rejeté toutes les accusations portées contre eux.

René Capin Bassene et Omar Ampouye Bodian sont accusés d’une série de crimes, y compris la complicité d’assassinat et de tentative d’assassinat, ainsi que de détention illégale d’armes. Le procès a débuté à 11h45 sous la présidence du juge.

L’avocat de la défense, maître Clédor Sire Ly, a commencé sa plaidoirie en dénonçant le non-respect des articles du code pénal concernant les procédures judiciaires. Il a également critiqué la démarche procédurale, affirmant que les éléments du dossier avaient été manipulés pour obtenir des aveux ou des auto-incriminations par des moyens techniques.

Le ministre public a rétorqué que toute la procédure avait été correctement respectée et a contesté les allégations de manipulation.

Déclarations des accusés

René Capin Bassene et Omar Ampouye Bodian ont rejeté les accusations de leur implication dans la tuerie de Boffa Bayotte, affirmant ne pas être liés à l’événement. Selon eux, les preuves contre eux sont inexistantes et leur détention prolongée est injustifiée.

Maître Clédor Sire Ly a souligné les incohérences dans le dossier, notamment la libération de douze autres accusés jugés comme ayant eu un rôle direct dans les événements. Il a également mis en avant que les deux accusés avaient déjà purgé des peines importantes malgré l’absence de preuves substantielles les liant aux crimes.

Éléments de la défense et controverses

L’avocat a évoqué des témoignages de tortures subies par la femme de René Capin Bassene, ainsi que des erreurs dans l’enquête. Il a critiqué le fait que des témoins clés qui avaient initialement revendiqué leur participation aux crimes aient été disculpés, tout en mettant en avant les difficultés rencontrées par les accusés pour prouver leur innocence après des années de détention.

Maître Clédor Sire Ly a exprimé son indignation quant à la justice dans ce dossier, qualifiant le procès de « farce » et affirmant que les enquêtes avaient cherché des boucs émissaires pour donner une apparence de crédibilité à l’affaire.

L’audience a été suspendue après vingt minutes et le procès a été renvoyé au jeudi 25 juillet 2024. Le tribunal devra examiner les preuves et les arguments de la défense pour déterminer la suite des événements. Le sentiment d’injustice persiste parmi les accusés et leurs avocats, qui espèrent que la cour rendra une décision équitable.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°232 – du 25/07/2024

🔴 AUGMENTATION DE LA CAPACITÉ DE RAFFINAGE DE LA SAR : LE SÉNÉGAL S’OUVRE À L’EXPLOITATION LOCALE DU BRUT DE SANGOMAR
🔴 TUERIE DE BOFFA-BAYOTTE : LE SYNOPSIS DU PROCÈS EN APPEL

🔴 JO ET JEUX PARALYMPIQUES PARIS 2024 : KHADY DIÈNE GAYE REMET LE DRAPEAU À LA DÉLÉGATION SÉNÉGALAISE
🔴 JO PARIS 2024 – PORT DU VOILE : LA FRANÇAISE SOUNKAMBA SYLLA INTERDITE DE CÉRÉMONIE D’OUVERTURE

Condamnation au tribunal départemental de Tivaouane : Trois mois de prison ferme pour deux chinois et leur interprète Sénégalais

Ce mercredi matin, le tribunal départemental de Tivaouane a rendu son verdict dans l’affaire impliquant deux ressortissants chinois et leur interprète sénégalais, Ibrahima Sory Traoré, accusés de brutalités contre leur employé, Ibrahima Fall. L’incident s’était produit lorsque Fall avait refusé de décharger un camion, provoquant une violente réaction de la part des accusés qui ont tenté de reprendre son salaire.

Les faits remontent au 11 juin 2024, date à laquelle les prévenus avaient été placés en détention provisoire. Le tribunal a finalement prononcé une peine de trois mois de prison ferme à l’encontre des deux Chinois et de leur interprète sénégalais. En outre, ils ont été condamnés à verser cinq millions de francs CFA à Ibrahima Fall à titre de dommages et intérêts.

Cette décision de justice met en lumière les conditions de travail parfois difficiles et les abus dont peuvent être victimes certains employés. Pour Ibrahima Fall, cette condamnation est une victoire, bien qu’elle ne puisse complètement effacer le traumatisme subi.

Avec moins de deux mois de détention restants, les accusés devront purger leur peine avant de retrouver la liberté. Cette affaire sert d’avertissement à ceux qui tentent de se soustraire à leurs responsabilités envers leurs employés, rappelant que la justice veille à protéger les droits de chacun.

Le tribunal de Tivaouane, par cette condamnation, envoie un signal fort contre les violences en milieu de travail et réaffirme l’importance du respect des droits des travailleurs. Les condamnés, ainsi que les employeurs en général, devront désormais réfléchir à deux fois avant de recourir à de telles méthodes brutales pour résoudre des conflits professionnels.

FAIM ET MALNUTRITION : Podor se retrouve avec le taux d’insécurité alimentaire le plus élevé du Sénégal (39%)

Le département de Podor (nord du Sénégal) est en proie à une grave crise alimentaire avec un taux d’insécurité alimentaire. Le retard dans les travaux de réaménagement des terres et d’autres facteurs ont exacerbé la situation plus que préoccupante.

Le département de Podor, situé dans la région de Saint-Louis au nord du Sénégal, fait face à une crise alimentaire alarmante avec un taux d’insécurité alimentaire atteignant les 39% ; le taux le plus élevé du pays selon le Programme Alimentaire Mondial (PAM). Cette situation critique découle de divers facteurs : l’indisponibilité de certaines terres, les pertes post-récoltes significatives et des déficits en infrastructures de stockage et de conservation des produits agricoles et halieutiques.

Au cours du premier trimestre de 2024, les riziculteurs ont tiré la sonnette d’alarme. En raison de travaux de réaménagement entrepris par l’État depuis deux ans et demi, les terres qu’ils cultivaient n’étaient plus accessibles. Cette situation a particulièrement touché les périmètres irrigués villageois de l’Île à Morphil, une île composée de plusieurs villages entre le fleuve Sénégal et son affluent le Doué. Environ 3 000 hectares de terres ont été recensés, nécessitant un réaménagement urgent.

En 2022, les enquêtes SMART ont révélé un taux de malnutrition de 13,3% dans le département, indiquant une situation préoccupante pour la santé des habitants, en particulier des enfants. Les agriculteurs locaux, principalement des riziculteurs, ont également signalé des difficultés croissantes liées à l’accès aux terres cultivables. Les retards dans les travaux de réaménagement entrepris par l’État ont privé les périmètres irrigués villageois de ressources cruciales depuis plus de deux ans, exacerbant ainsi les tensions alimentaires.

Une récente étude menée par l’Initiative Prospective Agricole et Rural (IPAR) en collaboration avec des organisations locales (commune de Fanaye) et internationales telles que l’USAID et DAI met en avant l’urgence d’améliorer les pratiques agricoles et de renforcer les capacités locales en matière de gestion des ressources alimentaires.

Face à cette crise, des mesures d’urgence ont été prises pour soutenir les populations vulnérables. En janvier 2024, la Banque mondiale a approuvé un financement de 200 millions de dollars (environ 121 milliards F CFA) pour la troisième phase du Programme de Résilience des Systèmes Alimentaires (FSRP–3) au Sénégal. Ce programme vise à renforcer la préparation face à l’insécurité alimentaire et à améliorer la résilience des systèmes alimentaires, bénéficiant directement à environ 600 000 personnes, dont une forte proportion de femmes, ainsi qu’aux agriculteurs, éleveurs et micro-entrepreneurs agricoles.

Dans les villages comme Aram et Kénéne, des initiatives communautaires ont été lancées pour combattre la malnutrition infantile. Les greniers communautaires, alimentés par des contributions volontaires en nature et en espèces des habitants, représentent une réponse locale essentielle pour fournir une assistance immédiate aux enfants souffrant de malnutrition et d’insuffisance pondérale.

Le Dakarois

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°231 – du 24/07/2024

🔴 TAUX D’INSÉCURITÉ ALIMENTAIRE DE 39% : PODOR CRÈVE LA DALLE !
🔴 CRISE DU MARCHÉ DE LA FERRAILLE : LE CHINOIS METALSEN SUR LA SELLETTE

🔴 JO PARIS 2024 : 11 LIONS À LA CONQUÊTE DE TITRES
🔴 CLÔTURE DE SAISON DE LA LIGUE RÉGIONALE À ZIGUINCHOR : ENTENTE SUD CHAMPION !

Lat Diop se défend et contre-attaque : « Rien ne pourra me détourner de mon objectif »

Après son audition à la gendarmerie de Keur Massar, l’ancien ministre des Sports, Lat Diop, a décidé de s’adresser directement aux Sénégalais pour clarifier sa position. Accusé de tentative de corruption, Lat Diop a vigoureusement nié les accusations portées contre lui et a annoncé des actions en justice contre son accusateur.

Dans une déclaration publique, Lat Diop a rappelé les nombreuses accusations qu’il a subies au fil des années, qu’il considère comme des tentatives de ternir sa réputation. « Je suis un fonctionnaire, un administrateur civil de classe exceptionnelle. J’ai travaillé pour mon pays et je me suis battu pour ce pays, et rien ne pourra me détourner de cet objectif », a-t-il affirmé avec détermination.

Il a ensuite révélé avoir introduit une citation directe contre son accusateur, qui prétend que Lat Diop a tenté de lui offrir un milliard de FCFA. « On ira au tribunal et l’affaire sera tirée au clair », a-t-il déclaré, exprimant sa confiance dans le système judiciaire pour établir la vérité.

Lat Diop a profité de cette occasion pour réitérer son engagement envers le service public et sa détermination à continuer à œuvrer pour le bien du Sénégal, malgré les obstacles et les accusations infondées auxquelles il fait face. Cette contre-attaque judiciaire marque une étape importante dans la défense de son intégrité et de sa carrière.

Népotisme au Ministère de l’Industrie et du Commerce : Les preuves qui accablent Serigne Guèye Diop

Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, est plongé dans un scandale de népotisme supposé, suscitant une vive controverse. Accusé d’avoir nommé sa fille, Mme Ndiaye Seynabou Kébé, au poste de Directrice de cabinet, le ministre se retrouve sous les feux de la critique.

En réponse à ces accusations, le ministère a publié un arrêté daté du 11 juillet, présentant la nomination de six conseillers techniques. Cependant, cet arrêté omet de mentionner la position cruciale du Directeur de cabinet, laissant planer le doute sur la transparence de cette décision. Il semble que le ministère tente de détourner l’attention de cette nomination controversée.

Cet arrêté du 11 juillet intervient après la divulgation de l’affaire, qui a été relayée par plusieurs sites sénégalais dès le 1er juillet. Senenews, par exemple, a publié un article intitulé « Le cabinet très familial du ministre Serigne Guèye Diop », reprenant une information d’Africa Intelligence.

Internet, avec sa mémoire persistante, permet de vérifier facilement que Mme Seynabou Kébé Ndiaye est bien identifiée comme Directrice de cabinet sur le site officiel du ministère. Une simple recherche sur Google associant son nom à celui du ministère confirme cette information, rendant les tentatives de dissimulation inefficaces.

Le silence du ministre Serigne Guèye Diop sur cette affaire, associé à la publication tardive de l’arrêté du 11 juillet, renforce les soupçons de népotisme. Ces éléments rendent difficile pour le ministère de convaincre l’opinion publique du contraire, et la controverse continue de s’amplifier.

Gendarmerie de Keur Massar : Lat Diop libre après son audition

L’ancien ministre des Sports, Lat Diop, a été auditionné cet après-midi par la gendarmerie de Keur Massar, suite aux accusations portées par l’un de ses anciens collaborateurs au Guédiawaye Foot Club.

Lat Diop avait reçu sa convocation hier, en lien avec des allégations graves concernant une somme d’un milliard de francs CFA. Ces accusations proviennent d’un ancien collaborateur de Lat Diop au sein du Guédiawaye Foot Club, où Lat Diop a eu des responsabilités notables.

Arrivé à la gendarmerie de Keur Massar aux alentours de 15 heures, Lat Diop a déféré à la convocation sans incident. Son audition, qui a duré plusieurs heures, s’est déroulée dans un climat de coopération, selon des sources proches de l’enquête. Après l’audition, Lat Diop a pu rentrer chez lui.

Cette audition marque une étape importante dans l’enquête ouverte par la justice sénégalaise. Les autorités examinent les allégations financières portées contre Lat Diop, cherchant à déterminer la véracité des accusations et à identifier d’éventuelles irrégularités financières.

La convocation et l’audition de Lat Diop ont suscité de nombreuses réactions, tant au sein de la communauté sportive que parmi les citoyens. Certains expriment leur soutien à l’ancien ministre, soulignant son intégrité et son dévouement au sport sénégalais, tandis que d’autres appellent à une enquête rigoureuse et transparente.

Lat Diop, connu pour ses contributions significatives au développement du sport au Sénégal, fait face à une situation délicate. Ses proches et soutiens espèrent que la justice fera rapidement la lumière sur cette affaire, permettant à Lat Diop de se défendre contre ce qu’il pourrait considérer comme des accusations infondées.

L’issue de cette enquête sera déterminante pour l’avenir de Lat Diop, tant sur le plan personnel que professionnel. En attendant, l’ancien ministre des Sports reste libre, en attendant les prochains développements de l’enquête judiciaire.

L’affaire suit son cours, et le public attend avec impatience les conclusions de la justice sénégalaise sur ces allégations financières impliquant une figure importante du sport national.

Affaire Boffa Bayotte : Appel à une justice équitable pour René Capin Bassène et Omar Ampouye Bodian

Face à la presse ce lundi 22 juillet 2024, les familles d’Omar Ampouye Bodian et René Capin Bassène, ainsi que d’autres acquittés, ont exprimé leur souhait de voir une justice équitable rendue lors du procès en appel prévu le 24 juillet 2024. Elles ont fermement réitéré l’innocence des deux hommes et exigé leur libération.

Nicolas Silandibite Bassène, au nom des familles concernées, a dénoncé l’arbitraire des arrestations et les injustices subies par les détenus. « Nous nous sommes ici aujourd’hui parce qu’il s’agit d’un mal commun que nous avons vécu durant cinq ans : l’emprisonnement de personnes innocentes qui ont œuvré corps et âme pour la paix en Casamance. Nous voulons dire à la justice de se racheter lors de ce procès en appel. Ce procès du début jusqu’à la fin, de l’enquête à la phase décisionnelle, a été une mascarade », a-t-il déclaré.

Les familles ont critiqué la sélectivité de la justice dans cette affaire. « Comment dans un même procès, dans un même délit, dans une même affaire, il y a une double vitesse. On juge des personnes aujourd’hui, on fait appel, mais le contumax César Atoute Badiate n’est pas retrouvé dans l’appel. Quelle injustice ! », a ajouté Nicolas Silandibite Bassène.

Malgré l’espoir placé dans ce procès en appel, les familles expriment des réserves quant à l’indépendance et l’impartialité de la justice. « Aujourd’hui, par rapport à la formation même de cette équipe qui doit juger Ampouye et René, nous avons des réserves. Nous doutons même car notre justice nous a donné ces idées de douter. Aucune preuve matérielle, technique, n’a été tangible, n’a été présentée lors de leur jugement. Pourtant, ils ont reçu la peine capitale au Sénégal sans qu’une moindre preuve plausible ne les incrimine », a souligné Nicolas Silandibite Bassène.

Madia Diop Sané, coordonnateur de Vision Citoyenne, une organisation de la société civile, a rappelé le parcours des accusés et critiqué la démarche judiciaire. « René Capin Bassène, Omar Ampouye Bodian, Aliou Badara Sané, Abdoulaye Diédhiou et César Atoute Badiate doivent comparaître suite à l’appel introduit par les avocats de René Capin Bassène et Omar Ampouye Bodian. Le parquet de Ziguinchor a également introduit un appel pour Aliou Badara Sané et Abdoulaye Diédhiou, condamnés à six mois de sursis pour détention arbitraire d’arme sans autorisation préalable », a-t-il expliqué.

Madia Diop Sané, coordonnateur de Vision Citoyenne, une organisation de la société civile, a rappelé le parcours des accusés et critiqué la démarche judiciaire. « René Capin Bassène, Omar Ampouye Bodian, Aliou Badara Sané, Abdoulaye Diédhiou et César Atoute Badiate doivent comparaître suite à l’appel introduit par les avocats de René Capin Bassène et Omar Ampouye Bodian. Le parquet de Ziguinchor a également introduit un appel pour Aliou Badara Sané et Abdoulaye Diédhiou, condamnés à six mois de sursis pour détention arbitraire d’arme sans autorisation préalable », a-t-il expliqué.

Les familles et les organisations de la société civile appellent à une justice indépendante et équitable. Elles exhortent les étudiants et les citoyens à se mobiliser pour assister au procès en appel, prévu pour le 24 juillet 2024 à la Cour d’appel de Ziguinchor. « Nous prônons pour que les acquittés soient indemnisés, car sinon les erreurs de justice vont se répéter. Les agneaux ne seront plus sacrifiés car l’heure des sacrifices judiciaires est révolue », a conclu Madia Diop Sané.

L’affaire Boffa Bayotte et le procès en appel de René Capin Bassène et Omar Ampouye Bodian soulèvent des questions importantes sur l’indépendance et l’équité de la justice au Sénégal. Les familles des accusés, soutenues par des organisations de la société civile, demandent une justice impartiale et transparente pour restaurer la confiance dans le système judiciaire et libérer les innocents.


A.S – Ledakarois Ziguinchor

ÉDITORIAL Par Abdoul Aziz DIOP : Le mérite expliqué aux ministres de Diomaye

Pris en flagrant délit de népotisme – favoritisme outrancier profitant aux proches en général (enfants, neveux, cousins, épouses, maris, beaux-parents, gendres, amis, etc.) – les membres du gouvernement épinglés gardent le silence pendant que les inconditionnels dont le nombre diminue montent au créneau, invoquant le mérite des nouvelles recrues. Quid du mérite ? Son usage inapproprié vaut un détour qu’on ne ferait pas aisément sans l’aide de ceux dont le métier à plein temps est de démêler les catégories philosophiques comme le mérite dans ses rapports avec l’égalité, les capacités, la chance, le groupe humain, etc.
L’universitaire français Yves Michaud – auteur de l’essai Qu’est-ce que le mérite ? (Bourin Editeur, 2009) – est un des rares philosophes contemporains à avoir consacré un sérieux travail de réflexion au mérite. Nous en avons eu vent pour la première fois en écoutant l’émission «Idées» sur RFI en novembre 2009. Un mois auparavant, le spécialiste de philosophie politique, s’adressant à des lycéens à Bordeaux, fit l’économie de ses intéressantes trouvailles sur le sujet. Au commencement, la notion de mérite, indissociable de la valeur d’égalité, est opposée au régime des castes dans le but de promouvoir le bien commun. La récompense de ceux qui pouvaient se prévaloir de vraies compétences prenait alors la forme d’une estime collective. Lorsqu’elle se matérialise par une rétribution, celle-ci, limitée, ne creuse pas les écarts de revenus déjà modérés. Il n’est plus possible d’en dire autant depuis que l’individualisme, l’égoïsme et le matérialisme sont devenus les traits dominants d’une époque – la nôtre – qui trouve dans les «excès de l’État-providence» (protecteur) les causes du dépérissement de la motivation et du dynamisme de chacun.
Quand, dans la nouvelle acception du mérite, on s’interroge sur son rapport avec les capacités de l’individu, il y eut un véritable écueil : comment identifier les capacités intellectuelles et cognitives de chacun et mesurer les aptitudes physiques et morales sur lesquelles gager toute idée de mérite ? L’incapacité pour les évaluateurs à faire le tour de la question maintint de larges franges de la société hors course. Ce fut notamment le cas pour les professions autres que militaires, scientifiques et industrielles. Plus grave encore : les capacités issues de «l’héritage social» restaurent la société des héritiers et des castes de l’Ancien régime. On pourrait en même temps rétorquer plusieurs choses à la fois à ceux qui seraient fondés d’invoquer la chance des héritiers. Quelles seraient leurs chances s’ils ne venaient pas de telle ou telle famille ou s’ils étaient nés à une époque différente de celle dont ils tirent leurs dividendes ? Il n’y a, aux yeux de Michaud, qu’une manière de faire l’impasse sur autant de difficultés à promouvoir quelques-uns seulement au détriment de plusieurs autres prétendants : «la reconnaissance truquée». Tout le problème du mérite est là. Les critères de la reconnaissance ne dépendent que des intérêts de celui qui les définit. Deux passages, tirés des bonnes feuilles (Le Quotidien, 15 juillet 2010) du livre L’intruse du Palais, témoignent de la bonne foi de son auteure – Amy Diouf – en même temps qu’ils éclairent la controverse sur le mérite. «Nous existions (…) de par une signature, celle du président de la République qui nous a sortis du néant par un décret (…)», écrit-elle en parlant de l’équipe resserrée autour du président du conseil de surveillance de l’Agence nationale pour l’organisation de la conférence islamique (ANOCI). Plus loin, Amy écrit que l’ancien maire de Dakar, Pape Diop, «nous a reçus dans la salle d’apparat et même poussé l’hospitalité jusqu’à offrir la présidence de séance à Karim». Pape Diop venait-il de perdre son fauteuil de maire de la capitale du Sénégal pour cause de «reconnaissance truquée» considérée comme une reconnaissance méritée ? On connaît la suite : aucun des deux – l’ancien maire et le jeune prétendant embusqué – ne fut élu maire à l’issue des locales de mars 2009. C’est que le pouvoir ne se mérite pas ; il se conquiert au terme d’un acte de légitimation dont les règles – égales pour tous – récusent l’idée d’un mérite de type nouveau qui justifie la mésestime pathologique des autres par l’estime démesurée de soi.
Yves Michaud ne récuse pas pour autant toute idée de mérite. Faute de vertu, le mérite serait même un passage obligé. Mais le philosophe ne manque pas de perspicacité lorsqu’il présente le sens moral ou religieux du concept polysémique. «Mériter, c’est avoir fait volontairement quelque chose de méritoire ou déméritoire qui vous vaut une récompense ou un châtiment», écrit-il. Amy Diouf réussirait son pari si son «satisfecit total» suffisait à maquiller les comptes déméritoires du héros de son livre. Aujourd’hui encore, on peut se demander pourquoi l’ancienne «directrice adjointe de la filiale sénégalaise d’un grand groupe français» ne se reconnaissait que la dignité d’une intruse. Michaud répond : le mérite (truqué) n’est pas celui du groupe humain dévoué mais celui d’un seul individu au sein du groupe.
Et si le mérite (non truqué bien sûr) était celui du groupe humain dévoué, aucun des ministres épinglés par les journaux et l’opinion pour népotisme ne pourrait se prévaloir du mérite des proches promus au détriment du groupe de méritants. Reste à savoir ce qu’il y a lieu de faire pour être quitte avec tous les membres d’un groupe de prétendants méritoires. Dans l’opposition, Diomaye et Sonko trouvèrent une bonne réponse connue de tous : «l’appel à candidatures». Ils y renoncèrent tous les deux au pouvoir, préférant le mérite truqué et téléphoné dont tout un gouvernement est passé maître. La rupture unilatérale du contrat avec tout le corps social ne fait plus aucun doute.


A.A.DIOP

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°230 – du 23/07/2024

🔴 PROCÈS EN APPEL DE L’AFFAIRE BOFFA BAYOTTE, CE JEUDI : DES PROCHES EXIGENT L’ACQUITTEMENT DE RENÉ BASSÈNE ET D’OMAR AMPOUYE
🔴 CHEIKH IBRAHIMA DIALLO ET Dr SAMBA FAYE SUR LA SURVIE DE LA CEDEAO : « LA DIPLOMATIE RELIGIEUSE EST LA SEULE ALTERNATIVE » – « NE ZAPPEZ PAS MÉDINA BAYE »

🔴 RÉVÉLATION DE LA LIGUE 1 : MONACO, GALATASARAY, BARÇA ET SOUTHAMPTON S’ARRACHENT LAMINE CAMARA
🔴 BALLA GAYE 2 APRÈS SON SACRE CONTRE TAPHA TINE : « JE SUIS L’EMPEREUR DES ARÈNES. C’EST LA VOLONTÉ DIVINE »

Arrestation pour blanchiment de capitaux à Kaolack : Un Nigérien tente de corrompre les gendarmes avec 5 millions de FCFA

La brigade territoriale de Kaolack a récemment déféré au parquet un ressortissant nigérien, Moussa Abubakr, arrêté par les hommes du commandant Adama Mbaye. Pour tenter d’échapper aux griffes des forces de l’ordre, Abubakr a tenté de les corrompre avec la somme de cinq millions de francs CFA. Malgré cette tentative, il a été placé en garde à vue pour association de malfaiteurs, blanchiment d’argent, transfert de fonds de l’extérieur vers l’intérieur du pays, exercice illégal de la profession sans autorisation préalable de l’autorité administrative, et tentative de corruption des enquêteurs.

Moussa Abubakr est soupçonné de recevoir des financements provenant d’une source criminelle basée au Niger. Les transactions financières qu’il effectuait étaient suspectes et ne passaient pas par les circuits bancaires traditionnels. Son arrestation fait suite à la découverte de l’implantation clandestine de l’agence de transfert d’argent dénommée Nita, dissimulée au sein d’une autre agence de voyages appelée Rimbo. Selon les investigations de la gendarmerie, ces deux agences percevaient de l’argent provenant de l’extérieur vers l’intérieur du pays.

L’enquête a révélé que Moussa Abubakr menait ces activités sans les autorisations nécessaires de l’autorité administrative, ce qui constitue une infraction grave. La tentative de corruption des gendarmes démontre l’implication et la détermination de l’individu à échapper aux poursuites judiciaires.

Cette affaire met en lumière les défis auxquels les autorités sont confrontées dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et les activités criminelles transfrontalières. Elle souligne également l’importance de la vigilance et de la rigueur des forces de l’ordre dans la lutte contre la corruption et les pratiques illégales.

Le commandant Adama Mbaye et son équipe ont été félicités pour leur professionnalisme et leur intégrité, ayant refusé la tentative de corruption et poursuivi l’enquête avec détermination. Les autorités appellent à une coopération internationale renforcée pour lutter efficacement contre ces réseaux criminels et protéger l’intégrité financière du pays.

Examen BFEM 2024 : Le Ministre Moustapha Mamba Guirassy se félicite du bon déroulement des épreuves

Le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy, a visité ce matin deux centres d’examen pour le Brevet de Fin d’Études Moyennes (BFEM) : le Collège Serigne Cheikh Anta Mbacké, situé dans l’Inspection de l’Éducation et de la Formation (IEF) de Guédiawaye, et l’École Notre Dame du Cap-Vert à Pikine.

Accompagné des autorités territoriales et du personnel de son ministère, il a pu constater le bon déroulement des épreuves.

Les épreuves du BFEM ont débuté ce matin sur l’ensemble du territoire national, avec 191 362 candidats en lice. Bien que quelques absences aient été notées, le ministre s’est montré satisfait du déroulement global des examens.

« Nous sommes heureux de constater que les examens se déroulent dans de très bonnes conditions. C’est un moment crucial pour nos élèves, et nous tenons à saluer leur détermination et leur sérieux. Nos encouragements vont également à l’ensemble des enseignants et du personnel encadrant qui travaillent sans relâche pour assurer le bon déroulement de ces épreuves », a déclaré le ministre Moustapha Mamba Guirassy.

Le ministre a également rappelé l’importance de ces examens pour l’avenir des élèves et a réitéré l’engagement de son ministère à garantir un environnement d’examen serein et propice à la réussite.

Scandale de népotisme au sein du nouveau régime : Le cas Sophie Nzinga Sy

Le nouveau régime se retrouve au cœur d’une controverse suite à des nominations jugées népotiques. Parmi les figures de cette polémique se trouve Sophie Nzinga Sy, récemment nommée à la tête de l’Agence pour la Promotion et le Développement de l’Artisanat (APDA). Son choix suscite des débats animés, étant donné qu’elle est la fille de Yacine Fall, ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères.

Lors de son passage à l’émission « Moment de vérité » sur Walf TV, Ousseynou Ly, porte-parole de la présidence de la République, a apporté des clarifications pour apaiser les esprits. Il affirme avec fermeté : « On ne sera jamais d’accord avec le népotisme. Ce qu’on défendait quand on était dans l’opposition, on va continuer de le défendre. » Il insiste que le cas de Sophie Nzinga Sy n’en est pas un. Selon lui, « ce n’est pas du népotisme. C’est le président de la République qui l’a nommée et ils n’ont aucun lien de parenté que je sache. Ce n’est pas sa mère (la ministre Yacine Fall) qui l’a nommée. Elle n’a pas été nommée dans le même département que sa mère. Elle est compétente dans ce domaine. Elle y excellait bien avant le pouvoir. »

Pour Ousseynou Ly, le népotisme véritable est illustré par les actes de l’ancien président Macky Sall avec les nominations de son frère Aliou Sall et de son beau-frère Mansour Faye. Il rappelle que « celui qui a nommé Sophie n’est pas un parent à elle. En plus, c’est son domaine de compétence. »

Quant aux rumeurs sur le père de Sophie Nzinga Sy, Jacques Habib Sy, Ousseynou Ly précise qu’il « n’a jamais été nommé ».

Cette clarification par le porte-parole de la présidence vise à dissiper les soupçons de népotisme et à souligner les compétences professionnelles de Sophie Nzinga Sy. Cependant, la controverse autour de cette nomination montre à quel point le débat sur le népotisme reste sensible et pertinent dans le paysage politique actuel.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°229 – du 22/07/2024

🔴 CONTRATS NON RECONDUITS PAR WALY DIOUF BODIANG : AU MOINS 700 FAMILLES DANS LE DÉSARROI
🔴 AFFAIRE DES BRACELETS ÉLECTRONIQUES : Me AÏSSATA TALL SALL ET ADAMA GAYE JOUENT LES PROLONGATIONS

🔴 BALLA GAYE 2 IMPITOYABLE FACE À TAPHA TINE : LE LION CHARCUTE LE BOUCHER DE L’ARÈNE

Crise au Port de Dakar : 700 cas emplois menacés, 400 déjà au chômage

Le port autonome de Dakar traverse actuellement une crise sociale majeure. Le collectif des temporaires du port a alerté l’opinion publique sur une décision récente du nouveau Directeur général, M. Wally Diouf Bodian, de suspendre le renouvellement de leurs contrats de travail. Cette mesure, prise le 25 juin 2024, affecte directement plus de 700 travailleurs, dont 400 se retrouvent déjà au chômage.

Cette décision a des répercussions lourdes et variées. Les travailleurs touchés sont confrontés à une instabilité financière importante, menaçant la capacité de nombreux chefs de famille à subvenir aux besoins essentiels. Les salaires de ces employés sont cruciaux pour le paiement des loyers, la scolarité des enfants, la prise en charge des soins médicaux, et surtout, l’alimentation de leurs familles.

Selon le collectif, « plus de 400 jeunes ainsi que des pères et mères de famille sénégalais se retrouvent désormais au chômage, confrontés à une situation inattendue et désespérante qui engendre une véritable psychose parmi les travailleurs, incapables de subvenir aux besoins essentiels de leurs familles. »

Face à cette situation critique, le collectif a lancé un appel solennel au Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et à son Premier Ministre, Ousmane Sonko, les exhortant à observer attentivement cette crise. Ils soulignent l’urgence d’une intervention, avertissant que si rien n’est fait dans les deux prochains mois, plus de 700 personnes se retrouveront au chômage.

Le collectif appelle également respectueusement le Directeur général du Port de Dakar, M. Wally Diouf Bodian, à revenir sur sa décision afin de préserver les emplois en jeu. Cette suspension des contrats, selon eux, ne peut qu’aggraver la précarité économique et sociale de nombreux travailleurs et de leurs familles.

La situation au port autonome de Dakar reste extrêmement tendue, avec des implications sociales et économiques significatives. Les appels à l’intervention des autorités gouvernementales et à la révision des décisions managériales sont nombreux et urgents. La gestion de cette crise sera déterminante pour le bien-être de centaines de familles sénégalaises et pour la stabilité sociale du pays.

État unis : Le Président Joe Biden annonce qu’il ne sera pas candidat à sa réélection

Dans une lettre adressée à ses concitoyens, le président Joe Biden a annoncé qu’il ne briguerait pas un second mandat à la présidence des États-Unis. Cette décision marque un tournant significatif pour l’administration actuelle et pour la politique américaine en général.

Le président Biden a souligné les nombreuses réalisations de son administration au cours des trois dernières années et demie. « Aujourd’hui, l’Amérique a l’économie la plus forte du monde, » a-t-il écrit, en évoquant les investissements historiques dans la reconstruction de la nation, la réduction des coûts des médicaments sur ordonnance pour les seniors, et l’expansion de l’accès aux soins de santé abordables pour un nombre record d’Américains. Parmi les autres accomplissements notables, Biden a mentionné la fourniture de soins critiques à un million de vétérans exposés à des substances toxiques, la promulgation de la première loi sur la sécurité des armes à feu en 30 ans, la nomination de la première femme afro-américaine à la Cour suprême, et le passage de la législation climatique la plus importante de l’histoire mondiale.

Biden a exprimé sa gratitude envers le peuple américain pour son soutien. « Je sais que rien de tout cela n’aurait pu être fait sans vous, le peuple américain, » a-t-il affirmé. Il a également salué la résilience collective face à la pandémie de COVID-19 et à la crise économique qui en a résulté, ainsi que la préservation et le renforcement de la démocratie américaine et des alliances internationales.

Tout en reconnaissant que sa présidence a été le plus grand honneur de sa vie, Biden a expliqué que sa décision de ne pas se représenter était motivée par l’intérêt supérieur de son parti et de son pays. « Je crois qu’il est dans le meilleur intérêt de mon parti et du pays que je me retire et que je me concentre uniquement sur l’accomplissement de mes devoirs en tant que président pour le reste de mon mandat, » a-t-il déclaré.

Le président a remercié chaleureusement tous ceux qui ont travaillé pour sa réélection, en particulier la vice-présidente Kamala Harris, qu’il a qualifiée de « partenaire extraordinaire ». Il a également exprimé sa profonde gratitude envers le peuple américain pour la confiance qu’il lui a accordée.

En conclusion, Biden a réaffirmé sa foi en la capacité de l’Amérique à surmonter tous les défis lorsqu’elle est unie. « Nous devons juste nous rappeler que nous sommes les États-Unis d’Amérique, » a-t-il écrit, appelant à l’unité et à la collaboration pour l’avenir.

Cette annonce ouvre une nouvelle phase de spéculations et de préparations pour les élections présidentielles de 2024, tandis que l’administration Biden se concentre sur l’achèvement de ses objectifs pour le reste de son mandat.

Controverse grandissante : Serigne Guèye Diop accusé de népotisme

Au Sénégal, une vive polémique est née ces derniers jours autour de la nomination par le président Bassirou Diomaye Faye de membres d’une même famille dans divers départements ministériels, révélant une gestion qualifiée de « familiale ». L’ancien maire de Sandiara, Serigne Guèye Diop, récemment nommé ministre de l’Industrie et du Commerce, est au centre des débats.

Nommé le 6 avril 2024, Serigne Guèye Diop, ancien directeur du Centre de recherche et développement de Nestlé en Côte d’Ivoire, a constitué son cabinet en y intégrant plusieurs membres de sa famille. Selon des informations rapportées par « Africa Intelligence », Seynabou Kébé Ndiaye, fille aînée de l’épouse du ministre et ancienne employée de Nestlé, a été nommée pour diriger le cabinet.

Seynabou Kébé Ndiaye n’est pas la seule à avoir rejoint le ministère. Yacine Diakhaté, également ancienne de Nestlé, a été désignée conseillère technique. Ces nominations, bien qu’elles puissent sembler justifiées par les compétences professionnelles, sont entachées par le fait que les deux personnes ont des liens familiaux directs avec le ministre.

Pour le volet des relations publiques, Serigne Guèye Diop a choisi de s’appuyer sur sa propre fille, Daba Diop. Diplômée de l’Institut d’études supérieures des arts (IESA) de Paris, Daba Diop a dirigé la communication de l’artiste et ancien ministre du Tourisme, Youssou Ndour, entre 2016 et 2022. Sa nomination soulève des questions sur le recours systématique à des proches pour des postes stratégiques au sein du ministère.

En outre, Ismaïla Ndiaye, consultant en stratégie et mari de Seynabou Kébé Ndiaye, a également été sollicité. Il a apporté son expertise lors de plusieurs réunions au ministère ces dernières semaines, toujours selon « Africa Intelligence ».

Ces nominations alimentent les débats sur le népotisme et la gestion familiale au sein des institutions publiques au Sénégal. Si les compétences professionnelles des personnes nommées ne sont pas remises en cause, leur lien familial avec le ministre soulève des questions d’éthique et de transparence.

Les critiques s’interrogent sur la capacité du gouvernement à gérer les affaires publiques de manière impartiale et sur l’impact de ces pratiques sur la confiance des citoyens envers les institutions. Le président Bassirou Diomaye Faye, interpellé sur ces nominations, n’a pas encore fait de déclaration officielle à ce sujet.

Le ministre Serigne Guèye Diop, quant à lui, se trouve dans une position délicate. Il devra justifier ces choix controversés et prouver que les compétences et l’intégrité de son cabinet priment sur les liens familiaux pour apaiser les tensions et rétablir la confiance dans son ministère.

En attendant, l’opinion publique reste divisée, oscillant entre la reconnaissance des compétences professionnelles des personnes nommées et la dénonciation de pratiques perçues comme favoritistes. Le débat sur le népotisme et la gestion familiale des affaires publiques au Sénégal est loin d’être clos.

CONSTRUCTION DE L’HÔTEL MARRIOTT DE DAKAR : Le Gouvernement américain décaisse près de 50 milliards F CFA

Afin de redynamiser le secteur hôtelier sénégalais au ralenti depuis la pandémie au COVID-19, la récente visite du secrétaire d’État adjoint états-unien, Kurt Campbell, a conduit à la signature de plusieurs accords de collaboration prometteurs entre les États-Unis et le Sénégal. Au cœur de ces annonces : la confirmation de financements substantiels pour plusieurs projets clés, dont la construction de l’Hôtel Marriott à Dakar. Un projet ambitieux évalué à quatre-vingt-un (81) millions de dollars, soit (quarante-huit milliards huit cent trois millions sept cent soixante-huit mille (48 803 768 000) de francs CFA.

L’accord, officiellement scellé cette semaine, implique la participation de l’institution financière de développement du secteur privé à l’international du Gouvernement américain (DFC), agissant comme principal bailleur. Cette initiative marque un tournant significatif pour DFC, étant son plus grand investissement dans le secteur hôtelier à ce jour, renseigne Sikafinance.

L’emplacement choisi pour l’Hôtel Marriott est  situé aux Almadies, un quartier prisé de Dakar connu pour ses attractions touristiques et son accès privilégié aux plages et aux infrastructures de loisirs. Le site, d’une superficie de cinq (5) hectares, a été acquis en 2006 et devrait non seulement accueillir l’Hôtel Marriott, mais aussi un complexe hôtelier de luxe comprenant des hôtels SHERATON 5 étoiles et ALOFT 3 étoiles, dans le cadre d’un projet global de développement évalué à environ 100 milliards de francs CFA.

Impact économique

La construction de ces installations hôtelières de renommée internationale est prévue non seulement pour répondre à la demande croissante de logements de luxe à Dakar ; mais également stimuler le secteur touristique local. Le projet devrait générer environ neuf cent cinquante (950) emplois directs, contribuant ainsi de manière significative à l’économie sénégalaise et à l’emploi dans la région.

Amadou Loum Diagne, président de VACAP SA, partenaire local clé dans ce projet, a exprimé sa satisfaction quant aux perspectives de développement qu’offre ce financement substantiel. Pour lui, ce projet représente une opportunité unique de positionner Dakar comme une destination touristique de premier plan en Afrique de l’Ouest.

Le groupe VACAP SA, fondée en 1970, a pour ambition de transformer la Pointe des Almadies en un quartier exclusif comprenant des hôtels de luxe, résidences, ambassades (États-Unis et Canada) et espaces commerciaux.

La Dakaroise

SIGNATURE D’UN ACCORD ENTRE LE MALI ET L’ENTREPRISE PUBLIQUE URANIUM ONE GROUP : La toile d’araignée du business russe en Afrique de l’Ouest

Le Gouvernement malien, qui se dit souverainiste et méfiant vis-à-vis des puissances étrangères, vient de confirmer qu’il met son pays en coupe réglée. En effet, le président de la transition, Assimi Goïta, a signé un accord avec Uranium One Group, une filiale de la société nationale russe de l’énergie nucléaire Rosatom, via un protocole d’accord pour exploiter la mine de lithium de Bougoula à Bougouni. Ainsi, après avoir sous-traité la sécurité du pays aux milices de Wagner qui s’adonnent à des pillages et des massacres de populations civiles, le Mali cède cette fois sa ressource à Moscou. L’attitude de la junte malienne confirme une chose : ils ont chassé Jean pour installer Sergueï le russe. Sinon, comment le discours anti-impérialiste peut-il encore être crédible si l’on est obligé de céder sa ressource à une entité étrangère connue pour être davantage dans une logique de pillage que de co-développement ? Précisons que l’ouverture à des capitaux étrangers est primordiale pour développer une économie. Toutes les nations, même les grandes puissances, ont des investissements étrangers sur leur sol.

Ce qui diffère ici avec le Mali, c’est que la junte a bâti son narratif de putsch et de maintien au pouvoir sur un rejet de l’autre et sur un discours soi-disant nationaliste.

En outre, la Russie n’est pas connue comme étant une puissance soucieuse du progrès économique de l’Afrique. La preuve est que, par exemple, les exportations russes vers l’Afrique sont sept fois supérieures aux exportations africaines vers la Russie. Ceci rend ce pays différent des portefeuilles commerciaux plus équilibrés des principaux partenaires commerciaux de l’Afrique, notamment la France, l’Allemagne ou les États-Unis.

Il faut ajouter que les deux principaux investisseurs russes en Afrique sont les groupes pétroliers Rosneft et Loukoil, dont les méthodes ont été jugées souvent très douteuses en termes d’éthique et de compliance.

La manière aussi pour les entreprises russes, sous le giron du Kremlin, est très agressive et peu soucieuse des règles en la matière.

En réalité, on note un développement agressif des joint-ventures et acquisitions minières, avec notamment en 2018 le groupe minier Alrosa qui a augmenté sans coup férir sa production de 32,8% à 41% en mine de diamants en Angola.

Aussi, faut-il noter une imbrication dangereuse entre le militaire et l’économie. En fait, Wagner constitue une sorte d’avant-garde russe dans les pays d’intervention avant que progressivement les entreprises boostées par le Kremlin n’arrivent. Ainsi, Wagner exploite depuis 2018 l’or du Soudan, à travers la société Meroe Gold, filiale de la société M-Invest. Celle-ci était détenue par Prigogine, qui incarnait le visage de Wagner avant de décéder dans des circonstances troubles.

Au Burkina Faso, autre proxy de Moscou dans la CEDEAO, la société russe Nordgold exploite l’or des mines de Taparko, Bissa et de Yimiougou.

En Centrafrique, la société Bois rouge exploite le bois précieux. D’autres sociétés de la même galaxie sont répertoriées dans le business centrafricain.

La Russie mène une stratégie de prédation économique ainsi que des attaques contre les sociétés occidentales et françaises, par exemple la Mocaf en RCA. Poutine exporte en Afrique une logique belliqueuse avec les démocraties occidentales, dont on note la tragédie en Ukraine. Est-ce dans l’intérêt des pays Africains de le suivre ?

Le Dakarois

La Coopération Sénégal-Japon : Signature d’une convention de 18,5 Milliards de FCFA pour la santé, l’agriculture et la sécurité

Le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Dr Abdourahmane Sarr, PhD, et l’ambassadeur du Japon au Sénégal, Son Excellence Monsieur Osamu Izawa, ont signé ce vendredi une convention majeure au siège du ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération (MEPC). Cette convention marque un nouveau chapitre dans la coopération bilatérale entre les deux nations, avec un financement global de 18 milliards 492 millions de FCFA.

Cette aide financière est destinée à renforcer plusieurs secteurs cruciaux pour le développement du Sénégal, notamment la santé, l’agriculture et la sécurité. L’accord a également pour objectif de soutenir le capital humain, en répondant aux besoins croissants dans ces domaines vitaux.

Secteur de la Santé : Le financement contribuera à améliorer les infrastructures sanitaires et à renforcer les capacités du système de santé, garantissant une meilleure prise en charge des populations.
Agriculture : Des fonds seront alloués pour soutenir les projets agricoles, visant à augmenter la productivité et la durabilité du secteur agricole sénégalais.
Sécurité : Une partie des fonds sera dédiée à des initiatives visant à renforcer la sécurité, incluant la lutte contre les mines et autres menaces potentielles.
Capital Humain : Le financement prévoit également des initiatives pour améliorer la formation et le développement des compétences des Sénégalais, afin de soutenir une croissance économique inclusive et durable.

La cérémonie s’est tenue dans la salle de conférence du MEPC en présence de plusieurs personnalités importantes :

Mme Marième Soda Ndiaye, Directrice Générale du Commissariat à la Sécurité Alimentaire et à la Résilience
Monsieur Pape Magueye Diop, du Centre National d’Action Anti-Mines au Sénégal (CNAMS)
Monsieur Hiromichi Morishita, Représentant Résident de la JICA (Japan International Cooperation Agency)

Le ministre Dr Abdourahmane Sarr a exprimé sa gratitude envers le gouvernement japonais pour son soutien continu, soulignant l’importance de cette aide dans le contexte des défis actuels du Sénégal. De son côté, l’ambassadeur Osamu Izawa a réaffirmé l’engagement du Japon à soutenir le développement durable du Sénégal, en mettant l’accent sur les domaines prioritaires convenus.
Cette convention marque une étape significative dans la coopération entre le Sénégal et le Japon, promettant de renforcer les liens entre les deux pays et d’apporter des bénéfices concrets aux Sénégalais à travers les projets financés.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°228 – du 20 ET 21/07/2024

🔴 AGENCE AMÉRICAINE DE FINANCEMENT POUR LE DÉVELOPPEMENT INTERNATIONAL (DFC) : ENVIRON 50 MILLIARDS F CFA RÉUNIS POUR L’HÔTEL MARRIOTT DE DAKAR
🔴 CONVENTIONS DANS LES SECTEURS AGRICOLE, SANITAIRE ET SÉCURITAIRE : LE JAPON FAIT UN DON DE PLUS DE 18 MILLIARDS F CFA AU SÉNÉGAL

🔴 BALLA GAYE 2 VS TAPHA TINE : LE CHOC DES TITANS CE DIMANCHE !

L’ARTP annonce des initiatives pour dynamiser l’écosystème des Télécommunications au Sénégal

L’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) a récemment annoncé une série de mesures visant à dynamiser le secteur des communications électroniques au Sénégal. Ces initiatives, destinées à soutenir les Opérateurs Mobiles Virtuels (MVNO) et les Agrégateurs de Services à Valeur Ajoutée (SVA), visent à créer un environnement économique plus compétitif et innovant.

Pour favoriser le développement des MVNO et des SVA, l’ARTP a mis en place des offres spécifiques pour la voix, les SMS et les données. Les agrégateurs de SVA bénéficieront également de nouvelles offres de voix, SMS et USSD. Ces mesures sont conçues pour faciliter l’entrée de ces acteurs sur le marché et pour répondre à leurs besoins particuliers.

Les nouveaux tarifs des services pour les MVNO et les SVA ont été inclus dans les catalogues d’interconnexion des opérateurs pour l’année 2024, avec une baisse significative des prix. Cette révision tarifaire vise à rendre les services de télécommunications plus abordables pour les consommateurs.

Mountaga Cissé, formateur en médias numériques, a expliqué l’impact de ces changements. « Cette baisse cible principalement les Opérateurs Mobiles Virtuels (MVNO) et les Agrégateurs de Services à Valeur Ajoutée (SVA). En termes plus simples, vous payerez moins lorsque vous appelez un serveur vocal ou que vous envoyez un SMS vers un numéro court », a-t-il déclaré. Il a ajouté que les coûts pour les plateformes de transfert d’argent seront également réduits, rendant les transactions plus économiques pour les utilisateurs.

Ces initiatives sont le résultat d’une étroite collaboration entre l’ARTP et les opérateurs de télécommunications, avec l’objectif de stimuler l’innovation, la concurrence et l’investissement dans le secteur. Dahirou Thiam, directeur de l’ARTP, a exprimé sa confiance dans l’impact positif de ces mesures. « Nous sommes convaincus que ces mesures contribueront à ouvrir de nouvelles perspectives pour les acteurs émergents, leur permettant d’explorer de nouveaux modèles commerciaux, de proposer des services innovants à des tarifs abordables et de répondre plus efficacement aux besoins changeants des utilisateurs », a-t-il affirmé.

Les nouvelles mesures annoncées par l’ARTP représentent une avancée majeure pour le secteur des télécommunications au Sénégal. En créant des conditions plus favorables pour les MVNO et les SVA, l’ARTP espère dynamiser l’écosystème numérique du pays, promouvoir l’innovation et la concurrence, et offrir aux consommateurs des services de meilleure qualité à des prix plus accessibles.

Exploitation du gaz à Saint-Louis : Les pêcheurs exigent une nouvelle étude d’impact environnemental

L’exploitation du gaz au large de Saint-Louis, qui promet des retombées économiques significatives, suscite également de vives inquiétudes parmi les pêcheurs locaux. Ce jeudi, une cinquantaine de capitaines de pirogues de la pêche en ligne ont manifesté contre les compagnies BP et KOSMOS, accusées d’être responsables de la dégradation écologique et économique de la région.

Les pêcheurs de la langue de Barbarie, fortement dépendants de la richesse des récifs naturels pour leur subsistance, expriment leur profonde inquiétude face aux conséquences de l’exploitation gazière. Mame Moussa Ndiaye, secrétaire général de l’Association des Pêcheurs Artisanaux à la Ligne de Saint-Louis, a déclaré : « La faune et la flore marine, qui faisaient la richesse des récifs naturels au large de Saint-Louis, ont été détruites par ces compagnies gazières. » Il ajoute que la pollution des fonds marins, souvent ignorée par les autorités, aggrave encore la situation.

Les capitaines de pirogues exigent une nouvelle étude d’impact environnemental menée par un cabinet indépendant et neutre. Ils réclament également une compensation financière équitable pour les pêcheurs avant toute exploitation du gaz, ainsi que la mise en place de récifs artificiels pour compenser la perte de biodiversité. Ces mesures sont jugées essentielles pour préserver le secteur de la pêche et les moyens de subsistance des pêcheurs locaux.

Les pêcheurs et les experts locaux estiment que les études d’impact réalisées par BP et KOSMOS sont inadaptées et ne tiennent pas compte des réalités environnementales et économiques de la région. « Nous considérons ce refus de BP et KOSMOS de répondre aux objections des scientifiques et des autorités sur l’étude d’impact environnemental comme une défiance. Le gaz n’est pas encore sorti des fonds marins et déjà nous subissons les conséquences (rareté du poisson, précarité, immigration clandestine, pollution) de cette exploitation », regrette Mame Moussa Ndiaye.

La rentabilité de la pêche à Saint-Louis est déjà en déclin, les zones les plus poissonneuses étant devenues inaccessibles. Les pêcheurs rapportent une diminution notable des captures, aggravée par les activités gazières. « La zone tampon la plus poissonneuse n’est plus accessible, et les conséquences (rareté du poisson, précarité, immigration clandestine, pollution) sont déjà ressenties avant même que le gaz ne soit extrait des fonds marins », a déploré Ndiaye.

Les pêcheurs de Saint-Louis posent des questions essentielles sur leur avenir. Ils s’interrogent sur les impacts futurs des opérations de transport de gaz, notamment les risques de collision avec les tankers méthaniers et les dangers de fuites de gaz dans l’environnement marin. BP et KOSMOS n’ont pas encore fourni de réponses satisfaisantes à ces préoccupations légitimes.

Les pêcheurs interpellent les nouvelles autorités pour qu’elles prennent en compte leurs préoccupations et agissent rapidement pour sauver le secteur de la pêche. La mise en place de mesures de protection environnementale et de compensation économique est jugée cruciale pour garantir la durabilité des ressources marines et la sécurité des pêcheurs.

L’exploitation du gaz à Saint-Louis représente un défi majeur pour la région. Si les retombées économiques sont prometteuses, elles ne doivent pas se faire au détriment de l’environnement et des moyens de subsistance des pêcheurs locaux. Une nouvelle étude d’impact environnemental indépendante, accompagnée de mesures compensatoires, pourrait permettre de concilier développement économique et préservation des ressources naturelles, garantissant ainsi un avenir durable pour tous les habitants de la langue de Barbarie.

UTILISATION DES MÉDIAS « FANTÔMES » : Désinformation, mésinformation ou malinformation ?

Le Dakarois Quotidien a remarqué les agissements d’un médium prétendument existant, sous les noms « Confidentielle Dakar », ConfidentialDakar » ou encore « ConfidentielDakar », repris par un certain site d’information malgré son inexistence vérifiable en ligne. Ceci soulève des préoccupations sur la crédibilité journalistique et nécessite une enquête pour prévenir la propagation de fausses informations qui peut s’avérer désastreuse.

Récemment, Le Dakarois Quotidien a remarqué une tendance troublante dans le paysage médiatique sénégalais : l’émergence d’un prétendu organe de presse sous plusieurs dénominations différentes telles que « Confidentielle Dakar », « ConfidentialDakar », ou encore « ConfidentielDakar ». Ce média, pourtant, demeure inexistant sur la toile. Malgré cela, un site d’information en ligne est tout le temps le premier à citer cette source douteuse, conduisant à une chaîne de diffusion qui touche plusieurs autres médias sans vérification préalable de l’authenticité de la source.

Le Dakarois Quotidien a identifié pas moins de quatre articles attribués à cette mystérieuse « revue » – identification donnée par le site en ligne qui le cite comme source -. Des titres surprenants comme « Liquidité au Sénégal : Dakar suspendu à un décaissement du FMI », « Ousmane Sonko veut éviter que ces entreprises tombent entre les mains des étrangers », « Retrait des bases françaises à Dakar: Ce que les militaires Sénégalais ont conseillé à Ousmane Sonko » et « Pape Alé Niang chez Amadou Ba: Les dessous d’une médiation du DG de la RTS » ont attiré l’attention tandis que la véritable origine de ces informations reste mystérieuse et non vérifiable.

Cette pratique mérite une réflexion poussée. Quelles sont les intentions derrière cette utilisation de médias « fantômes » ? Est-ce de la désinformation, de la malinformation, ou simplement une mésinformation innocente due à une mauvaise vérification des sources ? Ce qui est sûr, en tout état de cause, est que cette situation est d’autant plus préoccupante que ces articles peuvent influencer l’opinion publique et même orienter les décisions politiques et socio-économiques.

La montée en puissance de la cyberguerre de l’information rend ce phénomène encore plus grave. Les acteurs malveillants exploitent la vitesse et l’accessibilité des plateformes numériques pour propager des informations non vérifiées, sapant, dès lors, les fondements de l’information juste, vraie et vérifiable.

Dans un paysage médiatique déjà fragilisé par la prolifération des « fake news », cette affaire met en jeu la crédibilité de la presse et peut avoir des conséquences fâcheuses. Le génocide rwandais déclenché par un cas de désinformation est l’exemple le plus probant. C’est la raison pour laquelle la responsabilité des médias de vérifier rigoureusement leurs sources est plus qu’importante pour maintenir la confiance du public, préserver l’intégrité journalistique et la paix sociale.

Face à cette réalité inquiétante, il est impératif que les autorités compétentes mènent une enquête afin d’identifier les auteurs et leurs modi operandi obscurs.

Plus que jamais, la protection de l’intégrité journalistique et la préservation de la confiance du public doivent être des priorités absolues dans cette ère du numérique où la véracité des faits est de plus en plus difficile à discerner des mensonges délibérés.

La Dakaroise

Kaolack : La commune de Ndiédieng en péril face à la dégradation des ponts

La situation des ponts sur les pistes de production reliant Lamarane à Ndiédieng et aux villages environnants du département de Kaolack est devenue critique, suscitant une vive inquiétude parmi les populations locales. La dégradation avancée de ces infrastructures menace de couper complètement la commune de Ndiédieng du reste du monde, particulièrement en période de pluies.

Le maire de Ndiédieng, Dr. Abdoul Aziz Mbodji, a exprimé ses préoccupations lors d’une conférence de presse tenue ce mercredi. Il a souligné que les axes routiers, notamment entre Lamarane et Ndiédieng, sont presque impraticables pendant la saison des pluies, ce qui a un impact significatif sur l’économie locale. « Nous, les populations de la commune de Ndiédieng, vivons dans une situation très alarmante, surtout en période d’hivernage. L’axe entre Lamarane et Ndiédieng est complètement chaotique », a-t-il déclaré.

Selon le maire, deux ouvrages sur la route sont dans un état de déchéance avancée. Bien que le grand pont ait été réhabilité l’année dernière, il a de nouveau été endommagé par le passage de l’eau, rendant la traversée dangereuse. « Si aucune solution n’est apportée, cela va créer des répercussions sur l’économie des populations », a ajouté M. Mbodji.

Le deuxième pont, de dimensions plus modestes, présente également des trous inquiétants, rendant les déplacements extrêmement difficiles pour les habitants. « Aujourd’hui, pour se déplacer, c’est un véritable parcours du combattant pour les populations », a-t-il poursuivi.

Ndiédieng est également coupée en deux par une vallée de 20,5 km qui reste inondée pendant l’hivernage et même en saison sèche. Seuls deux ponts, Thiago Djigane et Afé Mbitène Keur Biram, permettent de traverser cette vallée, mais ils font partie d’un projet qui n’a pas encore démarré.

Face à cette situation critique, le maire de Ndiédieng a lancé un appel solennel au chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, et à son Premier ministre. Il a rappelé que la commune de Ndiédieng a toujours été enclavée, même sous les précédents régimes de Abdou Diouf, Abdoulaye Wade et Macky Sall. « En attendant une solution définitive, nous avons déversé des chargements de pierres même avec la présence de l’eau pour faciliter le déplacement des populations et de leurs biens », a-t-il expliqué.

Les villages de Mboudaye Keur Boydo et Mboudaye Daga Biram sont particulièrement touchés, les habitants étant contraints de contourner les zones inondées sur plusieurs kilomètres pour atteindre leurs champs. « Nous avons fait des démarches au niveau de la FERA, qui nous tient toujours des promesses. Face à cette situation, nous lançons un appel au chef de l’État et à son Premier ministre pour qu’ils agissent rapidement », a conclu le maire.

La réhabilitation des ponts et l’amélioration des infrastructures routières sont essentielles pour désenclaver Ndiédieng et permettre aux habitants de reprendre une vie normale et de soutenir l’économie locale.

Mariama MASSALY
Correspondante à Kaolack

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°227 – du 19/07/2024

🔴 UTILISATION DE MÉDIAS « FANTÔMES » PAR DES GROUPES DE PRESSE : DÉSINFORMATION, MÉSINFORMATION OU MALINFORMATION ?

🔴 19e AU CLASSEMENT FIFA : LE SÉNÉGAL PERD UNE PLACE

Régulation des Coûts du Loyer : Les orientations du Président Diomaye Faye

Lors du conseil des ministres de ce jeudi, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a mis en lumière les nouvelles orientations concernant la politique de promotion de l’accès au logement. Il a rappelé que la gestion des loyers et la construction de logements sociaux sont des priorités sociales urgentes.

Mesures Annoncées :

Évaluation des dispositifs de régulation des loyers : Le Président a demandé au Premier Ministre de lancer immédiatement, en collaboration avec les Ministres concernés et les associations de consommateurs, une évaluation des dispositifs de régulation des coûts du loyer, en tenant compte des spécificités de chaque zone. Cette initiative vise à garantir des logements abordables pour toutes les couches sociales.

Bilan de la loi de 2016 sur l’habitat social : Le Président a souligné l’urgence de réaliser un bilan exhaustif de l’application de la loi 2016-31 du 08 novembre 2016, portant loi d’orientation sur l’habitat social. Il a insisté sur l’importance de réévaluer la gestion des pôles urbains créés et les projets de construction de logements sociaux déjà exécutés sur le territoire national.

Renforcement des institutions clés : Le Président a indiqué au Ministre de l’Urbanisme et au Secrétaire d’État à l’Urbanisme et au Logement la nécessité de renforcer la SICAP SA et la SN HLM dans leurs missions d’intérêt public. Cela passera par l’établissement d’une nouvelle doctrine pragmatique de promotion du logement social, définie par l’État sur la base d’un Contrat d’Objectifs et de Moyens ambitieux, avec une approche territoriale renforcée.

L’objectif principal de ces mesures est de rendre les logements plus accessibles et abordables pour les citoyens, tout en s’assurant que les politiques mises en place sont adaptées aux besoins spécifiques de chaque région. Le Président Bassirou Diomaye Faye entend ainsi améliorer les conditions de vie des populations en facilitant l’accès à des logements décents.

Les nouvelles orientations annoncées par le Président de la République en matière de régulation des coûts du loyer et de promotion du logement social témoignent de l’engagement du gouvernement à répondre aux besoins urgents de la population. La collaboration avec les associations de consommateurs et le renforcement des institutions clés seront déterminants pour la réussite de ces initiatives.

Les nominations en conseil des ministres du Jeudi 18 Juillet 2024

Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

PRESIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE 

1. Monsieur Cheikh Ahmed Bamba DIAGNE, Enseignant chercheur, maître de conférences à l’UCAD, est nommé Secrétaire Permanent du Comité d’Orientation Stratégique du Pétrole et du Gaz (COS- PETROGAZ), en remplacement de Monsieur Malick SALL ;

PRIMATURE

2.         Monsieur Mor FALL, Inspecteur général d’Etat, est nommé Directeur général de l’Ecole nationale d’Administration (ENA), en remplacement de Monsieur Mouhamadou Lamine DIALLO ;
3.         Monsieur Mame Gor NGOM, titulaire d’une maîtrise en communication, est nommé Directeur général du Bureau de l’Information et de la Communication du gouvernement (BIC-GOUV) ;
4.         Monsieur Birom Holo BA, titulaire d’un doctorat en optimisation et sûreté des systèmes, est nommé Chef du Bureau opérationnel de Coordination et de Suivi des Projets et Programmes.

MINISTERE DE L’ENERGIE DU PETROLE ET DES MINES

       Monsieur Meissa Diakhaté, agrégé des facultés de droit, est nommé Président du Conseil d’administration du Fonds Spécial de soutien au secteur de l’Energie, en remplacement de Monsieur Cheikhna ANNE.
5.         Monsieur Pape Moctar SARR, Ingénieur centralien, est nommé Président du Conseil d’administration (PCA) de la Société africaine de Raffinage (SAR), en remplacement de Monsieur Thierno NDIAYE ;
6.         Joseph Sambesene DIATTA, Professeur assimilé des universités en physique, est nommé Président du Conseil d’administration de (PETROSEN Holding) en remplacement de Aymérou GNING ;
7.         Monsieur Cheikh BITEYE, titulaire d’un master en administration des entreprises, est nommé Président du Conseil d’administration de l’Agence sénégalaise d’Electrification rurale (ASER), poste vacant;
8.         Monsieur Adama DIAWARA, Professeur d’histoire et de géographie, est nommé Président du Conseil de surveillance de l’Agence nationale des Energies renouvelables (ANER), en remplacement de Monsieur Abdoulaye SY ;
9.         Monsieur Pape Momar LO, Ingénieur en génie électrique, est nommé Directeur général du Réseau gazier du Sénégal SA (RGS SA), en remplacement de Monsieur Joseph Oufame MEDOU;
10.     Monsieur Cheikh Moulaye Idriss FALL, Ingénieur en génie électrique, est nommé Directeur de l’Electricité, poste vacant ;
11.     Monsieur El hadj NDIAYE, Titulaire d’un Doctorat en énergies renouvelables, est nommé Directeur du développement des Energies renouvelables, en remplacement de Monsieur Demba GAYE ;
12.     Madame Oumou Khaïry DIOP, titulaire d’un master en économie, régulation et énergie, est nommée Secrétaire permanent à l’Energie, poste vacant ;
13.     Monsieur Fidèle Djissibone DIEME, Ingénieur électromécanicien, est nommé Secrétaire général de l’Agence sénégalaise d’Electrification rurale (ASER), poste vacant ;

MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DES TRANSPORTS TERRESTRES ET AERIENS

14.      Monsieur Tahir NDIAYE, Consultant international en transport aérien, est nommé Président du Conseil d’administration de la Société AIBD Assistance Services (2AS), en remplacement de Monsieur Ibrahima NDIAYE ;
15.      Monsieur Ndiogou NDIAYE, Inspecteur principal de l’aviation civile, est nommé président du Conseil de surveillance de l’Agence nationale de l’Aviation civile et de la Météorologie (ANACIM), en remplacement de Monsieur Mamadou Moustapha DIENG ;

16.      Mor Talla NDIAYE, Ingénieur en génie civil, est nommé Président du Conseil de surveillance de l’Agence de Gestion des Routes (AGEROUTE), en remplacement de Monsieur Mamadou Mory DIAW ;
17.      Monsieur Bara SOW, titulaire d’un master en finances, audit et contrôle de gestion, est nommé Directeur général du Fonds pour le Développement des Transports terrestres (FDTT), en remplacement de Monsieur Babacar GAYE ;
18.      Monsieur Mamadou GOUDIABY, spécialiste des transports, est nommé Président du
Conseil d’administration de la Société Dakar Dem Dikk (DDD), en remplacement de Monsieur Habibou TIMBO ;
19.      Monsieur Outhmane DIAGNE, Titulaire d’un Master II en Droit économique, est nommé Président du Conseil d’administration du Fonds d’Entretien routier autonome
(FERA), en remplacement de Monsieur Pape Songdé DIOP ;

MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT ET DE LA TRANSITION ECOLOGIQUE

20. Monsieur Mady BATHILY, Administrateur civil, est nommé Secrétaire général de l’Agence sénégalaise de la Reforestation et de la Grande Muraille verte (ASERGMV), en remplacement de Monsieur Maodo Malick NDAO ;

MINISTERE DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE

21.     Monsieur Cheikh Mouhamadou MBAYE, Enseignant, est nommé Président du Conseil d’administration de l’Office national de Formation professionnelle (ONFP), poste vacant;
22.     Monsieur Mouhamadou Makhtar DIA, Enseignant-Professeur, est nommé Président du Conseil d’administration du Centre national de Qualification professionnelle (CNQP), en remplacement de Monsieur Ibrahima NDOUR ;
23.     Monsieur Malick SY, Cadre administratif à la retraite, est nommé Président du Conseil de surveillance de l’Agence nationale de la Maison de l’Outil (ANAMO), en remplacement de Monsieur Fossar Banding SOUANE;
24.     Monsieur Demba DIOUM, Ingénieur en systèmes et réseaux, est nommé Directeur général de l’Agence nationale de la Maison de l’Outil (ANAMO), poste vacant ;

MINISTERE DE L’HYDRAULIQUE ET DE L’ASSAINISSEMENT

25. Monsieur Ahmad Iyane SOW, Professeur titulaire en médecine, est nommé Président du Conseil d’administration de l’Office des Lacs et Cours d’eau (OLAC), en remplacement de Monsieur Souleymane Barka BA ;

MINISTERE DES PECHES ET DES INFRASTRUCTURES MARITIMES ET PORTUAIRES

26.      Monsieur Ismaïla NDIAYE, Ingénieur des pêches et de l’aquaculture, est nommé Directeur des Pêches maritimes, en remplacement de Monsieur Diène FAYE ;
27.      Monsieur Ahmadou Tidiane CAMARA, Ingénieur des pêches et de l’aquaculture, est nommé Directeur du Centre national de Formation des Techniciens des pêches et de l’Aquaculture (CNFTPA), en remplacement de Monsieur Samuel Joseph Waly FAYE ;
28.      Mohamed Ngouda MBOUP, enseignant-chercheur, est nommé Président du Conseil d’administration du Port autonome de Dakar (PAD), en remplacement de Monsieur Moussa SY ;

MINISTERE DE L’URBANISME, DES COLLECTIVITES TERRITORIALES ET DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE

29.     Monsieur Abdou Khadre FOFANA, titulaire d’une maitrise en géographie et en géomatique, est nommé Président du Conseil d’administration de la Société nationale de gestion intégré des déchets (SONAGED), en remplacement de Monsieur Talla CISSE ;
30.     Monsieur Ibrahima DIOP, Analyste financier, est nommé Administrateur du Fonds pour l’Habitat social (FHS), en remplacement de Monsieur Ousmane WADE ;
31.     Monsieur Assane DIOP, titulaire d’une licence professionnelle en comptabilité publique, est nommé Président du Conseil d’administration de la Société d’Aménagement foncier et Rénovation urbaine (SAFRU) en remplacement de Monsieur Gorgui CISS ;
32.     Monsieur Serigne Kosso SENE, Ingénieur agronome, est nommé Directeur général du Cadre de vie et de l’Hygiène publique, en remplacement de Monsieur Aliou Badara LY ;

MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’ACTION SOCIALE

33.     Monsieur Alioune Ibnou Abou Talib DIOUF, Pharmacien, est nommé Directeur général de l’Agence sénégalaise de Réglementation pharmaceutique (ARP), en remplacement de Madame Oumy Kalssoum Ndiaye NDAO ;
34.     Monsieur Mamadou DIOP, Professeur agrégé en anatomie et organogénèse, est nommé Directeur du Centre national d’Oncologie de Diamniadio;
35.     Monsieur Abdallah WADE, Médecin urgentiste, est nommé Directeur du Service d’Assistance médicale d’Urgence (SAMU en remplacement de Professeur Mamadou Diarra BEYE ;
36.     Médecin-colonel Bécaye FALL, Professeur agrégé en pharmacie, est nommé Directeur des Laboratoires, en remplacement de Monsieur Amadou Mouctar DIEYE ;
37.     Monsieur Boucar DIOUF, Médecin, est nommé Directeur général de l’Action sociale (DGAS), en remplacement de Madame Arame Top SENE;
38.     Monsieur Fallou NIANG, Médecin, est nommé Directeur du Centre hospitalier régional de Kolda, en remplacement de Monsieur Djibril YANSANE ;
39.     Monsieur Yoro DIAGNE, Docteur en médecine, titulaire d’un master en management des établissements de santé est nommé Directeur de l’hôpital Abdoul Aziz SY DABAKH de Tivaone en remplacement de Madame Bineta Diop BADIANE

MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DE LA SOUVERAINETE ALIMENTAIRE ET DE L’ELEVAGE

40.      Sémou Pathé DIOUF, Spécialisé en gestion de projets et ingénieur technique en agriculture, est nommé Directeur général de l’Agence nationale d’Insertion et de Développement agricole (ANIDA), en remplacement de Monsieur Aliou LECOR ;
41.      Monsieur Alassane BA, Ingénieur agronome, est nommé Directeur général de la Société nationale d’Aménagement et d’Exploitation des Terres du Delta du Fleuve Sénégal et des Vallées du Fleuve Sénégal et de la Falémé (SAED), en remplacement de Monsieur Aboubacry SOW ;
42.      Monsieur Moustapha GUEYE, titulaire d’un doctorat en production et protection des végétaux, est nommé Directeur général de l’Institut supérieur de recherches agricoles (ISRA) en remplacement de Monsieur Momar Talla SECK ;
43.      Monsieur Mbaye Sylla KHOUMA, Ingénieur en agronomie tropicale, est nommé Président du Conseil d’administration de l’Institut supérieur de recherches agricoles (ISRA) en remplacement de Monsieur Ngagne SENE ;
44.      Monsieur Ousmane SYLLA, statisticien, est nommé Directeur de l’Analyse, de la Prévision et des Statistiques agricoles (DAPSA), en remplacement de Monsieur Ibrahima MENDY ;
45.      Monsieur Bounama DIEYE, Ingénieur hydraulicien, est nommé Directeur du Matériel et de l’Equipement rural en remplacement de Monsieur Oumar SANE ;
46.      Monsieur El hadj FAYE, Sociologue, est nommé Directeur général de l’Agence nationale de Conseil agricole et rural (ANCAR) en remplacement de Madame Mariama DRAME ;
47.      Monsieur Mamadou CISSOKHO, Expert en Agriculture, est nommé Président du
Conseil d’administration de l’Agence nationale de Conseil agricole et rural (ANCAR), en remplacement de Mamadou Camara ;
48.      Monsieur Taha SOW, Administrateur de sociétés, est nommé Président du Conseil d’administration de la Société nationale de Commercialisation des Oléagineux du Sénégal (SONACOS), en remplacement de Monsieur Youssou DIALLO ;
49.      Monsieur Cheikh Ahmadou Bamba NGOM, Agro-économiste, est nommé Coordonnateur national du Programme des Domaines agricoles communautaires (PRODAC), en remplacement de Monsieur Djimo SOUARE ;
50.      Monsieur Abdou Mbacké SAMB, Enseignant, est nommé Président du Conseil de surveillance du Programme des Domaines agricoles communautaires (PRODAC), en remplacement de Monsieur Cheikh Ahmed Tidiane DIENG ;
51.      Monsieur Modou Guèye SECK, économiste, gestionnaire des projets, est nommé Directeur du Financement et du Partenariat avec les Organisations, en remplacement de Monsieur Serge MALOU ;
52.      Alfred Kouly SENE, Spécialiste en science des sols, est nommé Directeur général de l’Institut national de Pédologie (INP), en remplacement de Monsieur Mamadou SOW ;

MINISTERE DE LA MICROFINANCE ET DE L’ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE

53.     Madame Mariama DIENG, Sociologue, est nommée Directeur de la Promotion de
l’Economie sociale et solidaire, poste vacant ;
54.     Monsieur Seydina Oumar NDIAYE, Economiste, est nommé Directeur des Stratégies et de la Prospective, en remplacement de Monsieur Mohamet DIOP ;
55.     Monsieur Demba THIAM, Professeur de l’enseignement moyen secondaire, est nommé Président du Conseil d’orientation du Fonds national de la Microfinance, en remplacement de Ismaïla DEMBELE ;

MINISTERE DU TOURISME ET DE L’ARTISANAT

56.     Madame Soda DIARRA, Spécialiste en marketing et management touristique, est nommée Directeur de la Promotion touristique, en remplacement de Monsieur Mohamadou Manel FALL ;
57.     Madame Marie Ndéye Gnilane DIOUF, Economiste est nommée Directeur de l’Artisanat, en remplacement de Monsieur Ahmadou Bamba SARR ;
58.     Monsieur Hady TOURE, Spécialiste en comptabilité et finances, est nommé Directeur de l’Encadrement et de la Transformation des Entreprises informelles, en remplacement de Monsieur Mamadou DJITE ;
59.     Madame Sophie Nzinga SY, spécialiste en design, est nommée Directeur général de l’Agence pour la promotion et le Développement de l’Artisanat (APDA), en remplacement de Monsieur Papa Hamady NDAO ;
60.     Monsieur Birame SARR, spécialiste en tourisme, est nommé Directeur de l’Ecole nationale de Formation hôtelière et touristique, en remplacement de Monsieur Moussa THIOR ;
61.     Monsieur Sissao DIANE, Professeur de l’enseignement moyen secondaire, est nommé Président du Conseil de surveillance de l’Agence pour la Promotion et le Développement de l’Artisanat, en remplacement de Monsieur Mamadou CISSOKHO ;
62.     Monsieur Elhadji Malick MBAYE, Expert en tourisme, est nommé Secrétaire général de l’Agence sénégalaise de Promotion touristique, en remplacement de Monsieur Mamadou DIALLO ;
63.     Monsieur Ibrahima TALL, Economiste statisticien, est nommé Coordonnateur du Projet Mobilier national, en remplacement de Monsieur Saloum NDIAYE ;

MINISTERE DE L’INDUSTRIE ET DU COMMERCE

64. Monsieur Mamadou COULIBALY, titulaire d’un master en ingénierie financière, est nommé Directeur général de la Société d’Exploitation du Marché d’Intérêt national et
de la gare des gros Porteurs (SEMIG), en remplacement de Madame Fatoumata NIANG;

MINISTERE DE LA JUSTICE

65. Monsieur Alassane GUEYE, titulaire d’un doctorat en finance et économie, est nommé Directeur de la Bonne Gouvernance, en remplacement de Monsieur Arona SARR.

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR

66.     Monsieur Alioune SENE, Ingénieur en génie civil, est nommé Directeur de la Maintenance des Constructions et des Equipements de l’Enseignement supérieur en remplacement de Monsieur Ahmadou Bamba FALL ;
67.     Monsieur Aliou SENE, Enseignant-chercheur, est nommé Directeur du Centre régional des Œuvres universitaires sociales de l’Université Alioune Diop de Bambey en remplacement de Monsieur Moustapha GUEYE.
68.     Monsieur Jean Amédé DIATTA, Diplôme d’études approfondies en sociologie, est nommé Directeur des Bourses, en remplacement de Monsieur Khalifa GAYE ;

MINISTERE DES FINANCES ET DU BUDGET

69. Monsieur François NDIAYE, inspecteur du cadastre, est nommé Directeur du Cadastre, en remplacement de Monsieur Ibrahima AW ;

MINISTERE DE L’INTERIEUR ET DE LA SECURITE PUBLIQUE

70.     Monsieur Birame SENE, Magistrat, précédemment directeur de la formation et de la communication à la direction générale des élections, est nommé Directeur général des Elections (DGE) en remplacement de Monsieur Thiendella FALL. 
71.     Monsieur Ousmane NGOM, spécialiste en passation des marchés publics, finances et gestion publiques, matricule de solde n° 624 961/D, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Économie du Plan et de la Coopération, en remplacement de Monsieur Malick SARR appelé à d’autres fonctions.


72.     Monsieur Laïty MBENGUE, titulaire d’un master en Comptabilité et gestion financière, matricule de solde n° 625 060/O, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.


73.     Madame Ndéye Yacine GUEYE, Docteur en Economie de l’Education, matricule de solde n° 677 090/O, précédemment Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation est nommée Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Education nationale.

74.     Monsieur Louis Benoit MBAYE, Professeur de l’Enseignement moyen, matricule de solde n° 666 139/A, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de la Fonction publique et de la Réforme du Service public, en remplacement de Madame Mame Khady Sidy Aly BADJI appelée à d’autres fonctions.

75.     Monsieur Mamadou Moustapha DIALLO, Spécialiste en gestion de projets et en Finances publiques, matricule de solde n° 634 436/Z, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère du Tourisme et de l’Artisanat, en remplacement de Monsieur Mandiaye DIOP appelé à d’autres fonctions.

76.     Madame Fatou DIOUF, Professeur de l’Enseignement secondaire, matricule de solde n° 661 673/A, est nommée Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de l’Education nationale.

77.     Monsieur Ibrahima NGOM, Conseiller aux Affaires culturelles, matricule de solde n° 611 781/F, est nommé Inspecteur technique au Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture.

78.     Monsieur Doudou SANKHARE, Inspecteur de l’Education populaire, de la Jeunesse et des Sports, matricule de solde n° 632 100/D, est nommé Inspecteur technique au Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture.

79.     Monsieur Omar Ben Khatap DANFAKHA, Conseiller aux Affaires culturelles, matricule de solde n° 600 620/B, est nommé Inspecteur technique au Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture.

80.     Monsieur Modou MBAYE, Ingénieur de Conception, Spécialiste en Science de la Vie, de la Santé et de l’Environnement, matricule de solde n° 515 420/G, précédemment Inspecteur technique au Ministère de la Famille et des Solidarités, est nommé Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de la Microfinance, de l’Economie sociale et solidaire.

81.     Monsieur Malick THIAM, Juriste, matricule de solde n° 715191/R, est nommé Inspecteur technique au Ministère de la Microfinance, de l’Economie sociale et solidaire.

Assemblée nationale : Macky Sall empêche la révocation du pouvoir de dissolution du Président Diomaye Faye

Dans un geste stratégique, l’ancien président Macky Sall a pris l’initiative d’empêcher une proposition de loi controversée de voir le jour. Le quotidien L’AS, dans son édition de ce jeudi, rapporte que Macky Sall a freiné les ardeurs des députés de son camp, Benno Bokk Yakaar (BBY), qui projetaient d’introduire une proposition de loi visant à ôter au président Diomaye Faye le pouvoir de dissoudre l’Assemblée nationale.

L’AS révèle que Macky Sall s’est personnellement investi pour que cette proposition ne puisse jamais arriver sur la table du président de l’Assemblée nationale. En effet, l’ancien chef de l’État aurait contacté directement le président du groupe parlementaire BBY, Abdou Mbow, ainsi que le président de l’Assemblée nationale, pour leur demander de surseoir à cette initiative législative.

Cette proposition de loi a été évoquée en plein conflit entre l’exécutif et les députés de l’opposition, notamment ceux de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW), à propos de la Déclaration de politique générale du Premier ministre, Ousmane Sonko. Le projet de loi visait à restreindre les pouvoirs du président Diomaye Faye en matière de dissolution de l’Assemblée nationale, une mesure perçue comme une tentative de limiter l’autorité présidentielle dans un contexte de tensions politiques croissantes.

La décision de Macky Sall de stopper cette proposition de loi a été accueillie par des réactions mitigées. Pour certains, il s’agit d’un geste sage visant à préserver la stabilité institutionnelle du pays. Pour d’autres, c’est une démonstration de l’influence persistante de l’ancien président sur la scène politique sénégalaise.

La capacité du président de la République à dissoudre l’Assemblée nationale est un pouvoir constitutionnel essentiel, souvent considéré comme un outil de dernier recours pour résoudre les impasses politiques. Le débat autour de cette proposition de loi reflète les tensions actuelles et les défis auxquels le Sénégal est confronté en matière de gouvernance et de démocratie.

Alors que le Sénégal se prépare pour les prochaines échéances électorales, la question du pouvoir présidentiel et des relations entre les différentes branches du gouvernement demeure un sujet de préoccupation majeur. La capacité de Macky Sall à intervenir de manière décisive sur des questions législatives souligne l’importance de son rôle dans la politique sénégalaise, même après avoir quitté la présidence.

Le blocage de cette proposition de loi par Macky Sall pourrait avoir des répercussions sur les futures initiatives législatives et sur les dynamiques de pouvoir au sein du Parlement. La vigilance et la mobilisation des acteurs politiques et de la société civile seront cruciales pour garantir que les institutions démocratiques du Sénégal continuent de fonctionner de manière transparente et efficace.

En définitive, cette intervention de Macky Sall pour protéger le pouvoir de dissolution du président Diomaye Faye met en lumière les enjeux politiques complexes du Sénégal. Elle illustre également les défis que le pays doit relever pour maintenir un équilibre institutionnel et démocratique dans un contexte de tensions politiques accrues.

EXPORTATION DU PÉTROLE DE SANGOMAR : Shell International Trading, premier revendeur du brut sénégalais

Les premières cargaisons de pétrole brut du Sénégal, extraites du projet Sangomar, sont préparées pour leur transit vers les raffineries situées aux Pays-Bas et en Italie. Ainsi, le Sénégal fait officiellement son entrée dans le cercle restreint des pays exportateurs de pétrole avec cette première série de cargaisons destinées aux marchés européens. Le projet Sangomar, dirigé par Woodside Energy, a été plus qu’important pour l’extraction et le démarrage de l’exportation de cette ressource stratégique à Rotterdam (Pays-Bas) et à Trieste (Italie). Cette initiative historique ouvre une nouvelle ère dans l’exploitation pétrolière du pays, promettant des retombées économiques majeures.

Le 1er juillet, le pétrolier grec Maran Poseidon a chargé la première cargaison de brut moyen-acide provenant du projet Sangomar. Selon les données de S&P Global Commodities at Sea, reprises par Energynews, ce navire devrait quitter le Sénégal avant le 20 juillet pour rejoindre le hub néerlandais de Rotterdam. Une deuxième cargaison est également programmée, avec pour destination finale, la ville portuaire italienne de Trieste.

Shell International Trading, agissant comme affréteur du Maran Poseidon, se positionne comme le premier acheteur de ce brut sénégalais. Cette toute première expédition est destinée à être raffinée à la raffinerie Pernis de Shell à Rotterdam, une des plus grandes d’Europe avec une capacité de 404,000 barils par jour.

L’arrivée du pétrole sénégalais en Europe intervient à un moment crucial où la concurrence est rude. En effet, l’alliance des producteurs OPEC+ cherche à stabiliser les prix du pétrole par des réductions de production. Avec une capacité de production initiale de 100,000 barils par jour, le pétrole de Sangomar offre une nouvelle source non-OPEC+ pour le marché européen.

Le Sénégal espère donc que ce nouveau secteur contribuera à contenir l’émigration légale comme illégale en offrant aux jeunes des opportunités économiques attrayantes sur place. Selon Thierno Ly, directeur de la compagnie nationale Petrosen, cette première exportation de pétrole de Sangomar marque une ère nouvelle pour l’économie et le développement social du Sénégal.

Outre le projet Sangomar, le Sénégal attend avec impatience le démarrage du projet LNG Greater Tortue Ahmeyim, un projet gazier développé par BP et Kosmos Energy à la frontière avec la Mauritanie. Ce projet promet de renforcer davantage la position du Sénégal sur la scène mondiale de l’économie minière.

Le Dakarois

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°226 – du 18/07/2024

🔴 COMMERCIALISATION DU PÉTROLE DE SANGOMAR : SHELL INTERNATIONAL TRAIDING, « FIRST » CLIENT
🔴 « SON CV, C’EST D’ÊTRE LE BEAU FRÈRE DE MACKY » : APRÈS ALIOU SALL, MIMI TOURÉ LÂCHE UNE NOUVELLE BOMBE SUR MANSOUR FAYE

🔴 YOUSSOUPHA DIOUF, ALIOU DRAMÉ, EDMOND SANKA ET IDRISSA KEÏTA : CES « LIONS » QUI RUGIRONT AUX JEUX PARALYMPIQUES PARIS 2024

Renforcement de la coopération entre le Sénégal et les États-Unis : Projets d’investissement majeurs à Dakar

Le Président de la République du Sénégal, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, a accueilli aujourd’hui Kurt Campbell, Secrétaire d’État adjoint des États-Unis d’Amérique, pour une visite officielle de quarante-huit heures à Dakar. Cette rencontre historique a marqué un pas significatif dans le renforcement des relations bilatérales entre les deux nations, mettant en lumière des projets d’investissement ambitieux qui façonnent l’avenir économique et infrastructurel du Sénégal.

Accompagné par le ministre sénégalais des Mines, de l’Énergie et du Pétrole, Birame Souleye Diop, et le directeur général du MCA-Sénégal, Oumar Diop, Kurt Campbell a visité ce matin les chantiers financés par les États-Unis à la centrale du Cap des Biches. Ce projet stratégique de transport d’électricité, financé à hauteur de 214 milliards de francs CFA, vise à moderniser l’infrastructure électrique du Sénégal. L’objectif est de renforcer la fiabilité et la capacité du réseau, permettant ainsi une distribution électrique plus efficace et accessible à tous les Sénégalais, 24 heures sur 24.

Le Secrétaire d’État adjoint a salué les progrès réalisés, soulignant l’importance de cette initiative pour le développement économique du pays. Cette modernisation permettra de réduire significativement les coûts de production d’électricité, soutenant ainsi la croissance industrielle et commerciale du Sénégal.

Dans l’après-midi, Kurt Campbell a participé à la cérémonie de signature d’un accord de financement entre la US International Development Finance Corporation (DFC) et Vacap SA pour la transformation de l’ancien hôtel des Almadies à Dakar en un complexe hôtelier de renommée internationale. Ce projet de 162 millions de dollars comprend la construction d’un hôtel Sheraton 5 étoiles de 250 chambres et d’un hôtel Aloft 3 étoiles luxe de 150 chambres.

Vacap Hospitality, dirigée par l’homme d’affaires sénégalais Amadou Loum Diagne, a obtenu un prêt de 81 millions de dollars de la DFC pour financer une partie significative de ce projet hôtelier d’envergure. La transformation de cet emplacement emblématique des Almadies en un complexe hôtelier moderne et luxueux témoigne de l’engagement envers le développement touristique du Sénégal.

La signature de cet accord, en présence du ministre sénégalais du Tourisme et de l’Artisanat, Mountaga Diao, marque une étape cruciale dans l’essor du tourisme au Sénégal. Ces nouveaux complexes hôteliers contribueront non seulement à attirer davantage de visiteurs internationaux, mais aussi à stimuler l’économie locale en créant des emplois et en développant les infrastructures connexes.

Dans un contexte où les investissements étrangers jouent un rôle crucial dans le développement économique et social du Sénégal, Kurt Campbell a souligné l’engagement continu des États-Unis à soutenir des initiatives qui renforcent la croissance durable et inclusive. Les projets discutés illustrent non seulement la confiance des États-Unis dans le potentiel économique du Sénégal, mais aussi leur volonté d’établir des partenariats durables qui bénéficient à toutes les couches de la société sénégalaise.

Le Secrétaire d’État adjoint a exprimé sa satisfaction quant aux discussions fructueuses avec les autorités sénégalaises, soulignant la coopération étroite entre les deux nations. Il a également évoqué la poursuite des négociations pour de futurs compacts du Millenium Challenge Corporation (MCC), visant à renforcer encore davantage les relations bilatérales à travers des projets innovants et transformateurs.

En conclusion, la visite de Kurt Campbell à Dakar marque un jalon significatif dans l’histoire des relations sénégalo-américaines, symbolisant un partenariat renforcé et une vision commune pour un avenir prospère et inclusif pour le Sénégal.

Saisie de 40 Kg de Cocaïne à l’AIBD: Une Française interpellée

La Brigade spéciale des Douanes de l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) a effectué une saisie majeure de cocaïne, le dimanche 14 juillet 2024, vers 23h. La Subdivision des Douanes de l’AIBD, sous la Direction régionale Ouest, a annoncé cette prise dans un communiqué officiel.

La saisie porte sur 36 plaquettes de cocaïne pesant au total 40,3 kilogrammes, d’une contrevaleur estimée à 3 milliards 200 millions de francs CFA. La drogue était soigneusement dissimulée dans deux valises appartenant à une ressortissante française, prête à embarquer pour l’Europe.

« Le test positif à la cocaïne effectué par les agents des Douanes a été confirmé par le Laboratoire national d’Analyse de Drogues de la Police technique et scientifique », précise le communiqué.

Cette opération réussie découle d’un renseignement exploité en collaboration avec les Services de la Haute Autorité des Aéroports du Sénégal (HAAS). La suspecte a été arrêtée et la procédure judiciaire est en cours.

Il convient de rappeler que cette saisie est la deuxième de l’année effectuée par la Brigade spéciale des Douanes de l’AIBD, après celle du 08 juin 2024, portant sur vingt (20) kilogrammes de cocaïne destinée à l’exportation. Ces opérations démontrent l’efficacité des services douaniers sénégalais dans la lutte contre le trafic de stupéfiants.

Mimi Touré accuse Macky Sall d’orchestrer les attaques contre Diomaye-Sonko

L’ancien Premier ministre du régime de Macky Sall, Mimi Touré, a rapidement réagi aux attaques des responsables de l’Alliance pour la République (Apr) contre Bassirou Diomaye Diakhar Faye, président de la République. Lors d’une conférence de presse tenue ce mercredi, elle a directement accusé Macky Sall d’ingérence dans la gestion de Diomaye.

Selon Mimi Touré, les membres de l’Apr qui prennent la parole cherchent simplement à se faire remarquer pour obtenir une place sur la liste nationale lors des prochaines législatives. « Tous ceux qui prennent la parole au sein de l’Apr veulent tout simplement se faire remarquer pour espérer se voir investir sur la liste nationale lors des législatives qui se profilent à l’horizon. Je vous assure que toutes les activités faites par l’Apr sont diligentées par le président Macky Sall, seul détenteur de l’ordre pour l’ouverture du siège de Mermoz. Personne n’a l’audace de prendre des initiatives sans son aval ou ses ordres », a-t-elle affirmé.

Mimi Touré a également dénoncé ces attaques, qu’elle qualifie d’injustifiées et orchestrées, contre le régime en place. Elle appelle à plus de transparence et de responsabilité de la part des dirigeants de l’Apr.

Cette déclaration souligne une fois de plus les tensions croissantes au sein de l’Apr, à l’approche des élections législatives, où les enjeux politiques sont de plus en plus élevés.

Le FMI va au secours du Sénégal avec de nouveaux financements

Le Fonds monétaire international (FMI) s’apprête à intervenir de nouveau pour soutenir le Sénégal. Le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, attend avec impatience la réunion du conseil d’administration du FMI, prévue pour la deuxième quinzaine de juillet, qui pourrait déboucher sur un décaissement de plusieurs centaines de millions de dollars dans le cadre des accords existants. Selon ConfidentialDakar, le Sénégal est bien parti pour obtenir les crédits demandés, les projections économiques étant jugées satisfaisantes par le FMI.

Lors de sa récente mission à Dakar, l’équipe du FMI a salué l’engagement des nouvelles autorités sénégalaises à poursuivre les programmes en cours, soutenus par le Fonds. Ces autorités sont déterminées à mettre en œuvre des politiques visant à réduire les vulnérabilités liées à la dette par un assainissement budgétaire favorable à la croissance. Elles se concentrent également sur le renforcement de la gouvernance, la promotion d’une croissance inclusive et riche en emplois, ainsi que sur l’amélioration de la résilience face au changement climatique.

Le FMI a noté que la situation économique s’est améliorée suite à la tenue pacifique de l’élection présidentielle de mars. Les prévisions économiques sont prometteuses, avec une croissance attendue de 7,1 % en 2024 et de 10,1 % en 2025. L’inflation devrait diminuer et rester dans la fourchette cible de la BCEAO d’ici la fin de 2025. Le déficit du compte courant, bien que toujours élevé, devrait se réduire grâce au début de la production d’hydrocarbures et aux efforts d’assainissement budgétaire.

Les résultats des programmes soutenus par le FMI ont été globalement satisfaisants malgré les tensions politiques pré-électorales et un environnement extérieur difficile. Tous les critères de performance pour la fin décembre 2023 ont été respectés, sauf un objectif indicatif. Des progrès ont également été réalisés en matière de réformes structurelles, avec trois des six repères structurels pour la deuxième revue du programme MEC/FEC déjà atteints. Une des deux mesures de réforme prévues dans le cadre de la facilité pour la résilience et la durabilité (FRD) devrait être achevée avant la réunion du conseil d’administration.

Ainsi, le Sénégal se prépare à recevoir un soutien financier supplémentaire du FMI, signe de la confiance de l’institution dans les perspectives économiques du pays et dans les efforts des autorités pour renforcer la stabilité économique et la croissance inclusive.

Le torchon brûle entre la presse Bissau-guinéenne et le président Umaro Sissoco Embaló

Dans un communiqué paru avant hier (dimanche 14 juillet 2024), le Syndicat des Journalistes et Techniciens de la Communication Sociale de Guinée Bissau exhorte le Président de la République Umaro Sissoco Embaló, à améliorer son comportement social et professionnel et surtout à avoir un respect particulier pour les professionnels de la Communication Sociale qui promeuvent et « lapident systématiquement » leur image publique.

Le président Sissoco a répondu au journaliste avec des grossièretés sur les élections
DW (Deutsche Welle) | Braima Darame | Luse | tm

À son retour de Chine, le chef de l’État guinéen a proféré des injures à l’égard d’un journaliste lorsqu’il l’a interrogé sur les élections présidentielles. Le syndicat appelle au boycott de Sissoco.

Lors de déclarations à la presse, à l’aéroport international Osvaldo Vieira, à Bissau, le journaliste en question a demandé à Sissoco pourquoi il était déterminé à programmer des élections législatives, alors que les partis d’opposition réclamaient des élections présidentielles pour novembre. Le président guinéen a répondu par des grossièretés : « allez au diable »

A la suite du communiqué de protestation Syndicat des Journalistes et Techniciens de la Communication Sociale de Guinée Bissau, l’union des journalistes angolais répudie les attaques du président Umaro Sissoco Embaló contre les journalistes de Guinée Bissau, en apportant sa soutien à leurs confrères de Bissau à travers un communiqué publié hier lundi 15 juillet 2024.

Le Syndicat des Journalistes Angolais (SJA) exprime son soutien au Syndicat des Journalistes de Guinée-Bissau et à ses membres, qui ont été la cible des attaques du Président de la République, Umaro Sissoco Embaló.

Le SJA souligne que même si le président Embaló a le droit de refuser des déclarations à la presse, cela ne lui donne pas le droit d’insulter les journalistes.

La position adoptée par le Président est considérée comme basse et inappropriée pour un chef d’État ou toute autre autorité publique.

En solidarité, le SJA encourage les journalistes guinéens à suivre le boycott déterminé par leur syndicat, car un leader avec le comportement d’Umaro Sissoco Embaló ne mérite pas l’attention et le respect de la classe journalistique.

AS – Le Dakarois Ziguinchor


AS – Le Dakarois Ziguinchor

EMPRUNT OBLIGATAIRE VERT ET DURABLE : La BIDC injecte plus de 12 milliards F CFA dans l’accès universel à l’électricité au Sénégal

La Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC) a lancé ce lundi 15 juillet 2024 une initiative ambitieuse destinée à mobiliser des fonds pour des projets verts et durables au sein de la zone UEMOA à travers une émission obligataire verte. Cette émission, d’un montant cible de soixante-dix (70) milliards de francs CFA, représente une première dans le marché financier régional, visant à soutenir des secteurs clés tels que l’infrastructure, l’énergie et la santé.

L’un des principaux bénéficiaires de cette initiative est le Sénégal, qui recevra une contribution significative de douze milliards deux cents millions (12 200 000 000) de francs CFA pour son projet d’accès universel à l’électricité. Ce programme, inscrit dans le cadre du Plan Sénégal Émergent (PSE), vise à fournir à tous les citoyens un accès fiable, abordable et de qualité à l’électricité d’ici 2025. Actuellement, seuls 42 % de la population rurale a accès à l’électricité, un chiffre que le gouvernement s’efforce de porter à 100 % dans les zones rurales d’ici la date butoir.

Le projet bénéficiera d’une stratégie élaborée incluant des solutions techniques spécifiques et des fiches de projets détaillées par région, département et localité. Le gouvernement précédent, sous la direction de Macky Sall, avait établi, en 2017, un Plan opérationnel pour l’accès universel, bâti sur des données du cabinet Gesto et adapté au contexte actuel en prenant en compte 7 000 hameaux non couverts précédemment.

À l’heure actuelle, le nouveau gouvernement de Bassirou Diomaye Diakhar Faye n’a pas encore officiellement exprimé ses ambitions sur ce projet ambitieux. Il reste à voir si les nouvelles autorités maintiendront le cap fixé par leurs prédécesseurs ou si elles chercheront à renégocier les termes de l’accord, conformément aux engagements du chef de l’État sur certains contrats.

Le Dakarois

VIVES RÉACTIONS APRÈS LA SORTIE DU PRÉSIDENT DIOMAYE

L’APR apporte une réplique salée…

Les dernières  déclarations du président de la République Bassirou Diomaye Faye, ont suscité une vague de critiques  au sein de la classe politique sénégalaise, en particulier de la part de l’Alliance pour la République (Apr) qui a organisé une conférence de presse, ce lundi.

Les récentes déclarations du président Bassirou Diomaye Faye ont provoqué une avalanche de réactions au sein de la classe politique sénégalaise, avec des critiques acerbes provenant de divers secteurs de la société. Après la première vague de réponses de la part de Bougane Gueye Dany, l’attention s’est rapidement tournée vers l’Alliance pour la République (Apr), qui a émis des réserves profondes et des reproches sévères contre le président en place.

Lors d’une conférence de presse hier, lundi, Seydou Gueye et ses camarades de parti ont exprimé leur mécontentement face à ce qu’ils ont qualifié de « mise à terme inélégante » de la trêve politique par le président de la République. Le porte-parole nationale du parti de l’ex-mouvance presidentielle a insisté sur le fait que l’initiative de rompre cette trêve venait directement du chef de l’État lui-même, créant ainsi une rupture de courtoisie républicaine perçue comme inappropriée.

Il a également souligné une série de manquements attribués aux premiers cent jours de la présidence de Bassirou Diomaye Faye. Ainsi, a-t-il déploré une « absence de cap » clair et d’orientation sur les politiques publiques, critiquant sévèrement les « reniements en cascade, dénigrements, menaces, inquisitions et perquisitions fiscales, pertes d’emplois » qui ont caractérisé cette période initiale.

ABCENSE DE VISION CLAIRE DU NOUVEAU RÉGIME

Malgré quelques avancées comme la poursuite du Plan Sénégal Émergent (PSE), l’exploitation de Sangomar pour le pétrole et le lancement du Bus Rapid Transit (BRT), Seydou Gueye trouve que ces premiers mois ont été marqués par « l’incompétence, les bavardages, les tâtonnements et les confusions de rôle ». Il a critiqué le président Diomaye pour n’avoir pas réussi à présenter un projet politique clair et à répondre efficacement aux attentes de la population.

Par ailleurs, la sortie médiatique du président de la République a été critiquée pour ce que l’APR, par la voix de Seydou Gueye, décrit comme une tentative de dénigrement infondé des performances économiques et budgétaires réalisées par le régime précédent. Il a pointé du doigt une « faiblesse conceptuelle » dans la vision future du président actuel et une incapacité à maîtriser les règles budgétaires et d’exécution.

NON SUPPRESSION DES FONDS SPÉCIAUX ET RENÉGOCIATION DES CONTRATS

Seydou Gueye a également contesté la gestion des fonds politiques par Bassirou Diomaye Faye, accusant ce dernier d’avoir renié sa promesse de les supprimer immédiatement en arrivant au pouvoir. Il a souligné que ces fonds étaient déjà inscrits et votés par l’Assemblée nationale depuis plusieurs années, rejetant l’idée que ces sommes représentaient de « l’argent frais » inexploité.

Sur d’autres points, Seydou Gueye a critiqué les affirmations du cher de l’État concernant les stocks de sécurité, qualifiant ses propos d' »hérésie ».Aussi, a-t-il exprimé des préoccupations quant aux implications juridiques des initiatives de renégociation de contrats dans des secteurs clés comme la santé, l’eau et les industries extractives.

Pour terminer, les membres de l’Apr ont appelé à une gouvernance plus transparente et cohérente, soulignant l’importance de respecter les règles et valeurs de l’État de droit pour préserver la stabilité du Sénégal et son attrait pour les investissements étrangers.

…Serigne Modou Bousso Dieng dénonce la « dévolution pastéfienne »…

Serigne Modou Bousso Dieng, coordonnateur de la Confédération internationale des familles religieuses (Cifare), a exprimé ses préoccupations lors d’une conférence de presse à Touba, ce lundi, en réponse aux récentes déclarations du président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye. La figure politico-religieuse, lmpar la même occasion, s’est aussi adressé au Premier ministre, Ousmane Sonko.

Pour Serigne Modou Bousso Dieng, Bassirou Diomaye Faye n’a pas rempli son rôle constitutionnel de manière adéquate, en adoptant une posture plus proche d’un militant politique que de celle d’un gardien neutre de la Constitution. Il critique également la déclaration de politique générale du Premier ministre, accusant le chef de l’État de ne pas respecter suffisamment la loi fondamentale du pays.

« L’attitude de Bassirou Diomaye Faye montre une dévolution vers une politique partisane, plutôt que de servir objectivement les intérêts de la nation », a déclaré le responsable politique lors de la conférence de presse. Il a qualifié cette dynamique de « dévolution pastéfienne », mettant en lumière une collaboration qui, selon lui, ne bénéficie ni à la nation ni à ses principes de gouvernance démocratique.

Serigne Modou Bousso Dieng a insisté sur le fait que le peuple sénégalais a toujours rejeté les tentatives de dévolution politique, qu’elles soient monarchiques, ethniques ou basées sur des alliances partisanes inappropriées. Il a exhorté Bassirou Diomaye Faye à revenir à une position de respect envers les institutions démocratiques et à servir la nation sans partialité.

…Thierno Bocoum critique BDF, le qualifiant de “président par intérim”

Thierno Bocoum, leader du mouvement « Agir », a exprimé son mécontentement lors d’une conférence de presse, ce lundi 15 juillet, concernant la relation entre le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et son Premier ministre, Ousmane Sonko. Il a déclaré que le chef de l’État agissait comme un « président par intérim ».

« Après avoir écouté le chef de l’État, nous avons constaté qu’il a choisi d’être un président par intérim, » a affirmé Thierno Bocoum, relevant une perception selon laquelle Bassirou Diomaye Faye ne remplirait pas pleinement le rôle de président de la République.

Il a ajouté : « Nous l’avons écouté pour savoir s’il a choisi d’être le président de la république ou bien un président auprès du Premier ministre. Après avoir écouté le chef de l’État, nous avons constaté qu’il a choisi d’être un président par intérim. »

Dans une interview accordée à la presse samedi dernier, le président Bassirou Diomaye Faye avait évoqué ses relations avec Ousmane Sonko, affirmant : « J’ai évolué pendant 10 ans sous son ombre avec loyauté, je l’encourage pour le fauteuil présidentiel car il s’est beaucoup sacrifié pour notre Projet. » Ces déclarations illustrent l’estime et la reconnaissance que le président Faye porte à son Premier ministre, malgré les critiques émanant de certains membres de l’opposition.

Le Dakarois

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°225 – du 16/07/2024

🔴 LE SÉNÉGAL PARMI LES 1ERS À BÉNÉFICIER DE L’EMPRUNT OBLIGATAIRE VERT DANS LA ZONE UEMOA : LA BIDC MOBILISE PLUS DE 12 MILLIARDS F CFA POUR L’ACCÈS UNIVERSEL À L’ÉLECTRICITÉ
🔴 SORTIES MUSCLÉES APRÈS L’ENTRETIEN DU PRÉSIDENT AVEC LA PRESSE : BDF LIVRÉ À LA VINDICTE POPULAIRE ?

🔴 FSF : FIN DE RÈGNE POUR AUGUSTIN SENGHOR
🔴 ÉLIMINATOIRES AFROBASKET U18 : LES LIONCEAUX DÉBUTENT LEUR STAGE

Thierno Bocoum de « Agir » critique le Président Bassirou Diomaye Faye, le qualifiant de « président par intérim »

Lors d’une conférence de presse ce lundi 15 juillet 2024, Thierno Bocoum, leader du parti politique « Agir », a vivement critiqué le Président Bassirou Diomaye Faye, l’accusant de jouer un rôle de « président par intérim ». Cette déclaration fait suite aux récentes déclarations du chef de l’État sénégalais sur sa relation avec son Premier Ministre, Ousmane Sonko.

Dans ses propos, Thierno Bocoum a exprimé des doutes sur les intentions de Bassirou Diomaye Faye, affirmant que ses récentes actions et déclarations suggéraient qu’il n’avait pas l’intention de remplir pleinement le rôle de président de la République. Selon Bocoum, Diomaye Faye semble plutôt incliné vers une réforme constitutionnelle visant à renforcer les pouvoirs du Premier Ministre. Cette position, selon Bocoum, remet en question la légitimité et l’engagement du président vis-à-vis de sa fonction actuelle.

Les tensions entre les deux figures politiques ont été exacerbées par les commentaires précédents de Bassirou Diomaye Faye sur son soutien à Ousmane Sonko. Dans une interview accordée à la presse samedi dernier, le président avait publiquement encouragé Sonko pour la présidence, saluant son dévouement et son sacrifice pour leur projet commun.

La critique de Bocoum intervient dans un contexte politique tendu, où les alliances et les ambitions pour les prochaines élections présidentielles de 2025 commencent à façonner le paysage politique sénégalais. Alors que Diomaye Faye semble soutenir Sonko pour lui succéder, Bocoum et son parti « Agir » semblent préoccupés par ce qu’ils perçoivent comme une indécision ou une stratégie ambiguë de la part du président actuel.

Cette controverse souligne les divisions croissantes au sein du gouvernement sénégalais et pourrait avoir des répercussions importantes sur la stabilité politique et la direction future du pays, alors que les électeurs s’apprêtent à choisir leur prochain chef d’État.

POSSIBILITÉ D’UNE CANDIDATURE À LA PRÉSIDENTIELLE 2029 : Diomaye maintient le suspense

Dans son premier entretien avec la presse nationale, le président sénégalais Bassirou Diomaye Diakhar Faye a discuté de divers sujets y compris la possibilité d’une candidature présidentielle en 2029, tout en exprimant son soutien à son Premier ministre, Ousmane Sonko.

Le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a accordé, samedi dernier, son premier entretien à la presse nationale, marquant, dès lors, une étape significative dans ses cent jours à la tête du pays. Lors de cette rencontre, le chef de l’État a abordé un large éventail de questions importantes et a dressé des perspectives sur sa vision politique.

Parmi les sujets abordés, la probabilité d’une deuxième candidature présidentielle en 2029 a particulièrement retenu l’attention. Face à cette question épineuse, Bassirou Diomaye Diakhar Faye a choisi une réponse teintée d’humour et de prudence. « Un président de la République qui vient de boucler trois mois à la tête du pays et vous lui posez cette question pour sans doute créer une polémique comme vous savez si bien le faire vous les journalistes. C’est déraisonnable », a-t-il commenté avec un sourire qui en dit long.

Cette réponse évasive du chef l’État semble cacher une intention claire de maintenir le suspense et de ne pas précipiter les annonces importantes. « Je me prononcerai tardivement sur cette question. Espérez longuement que j’en parle. Je ne le ferai pas ! Vous pouvez encore attendre, » a-t-il ajouté, laissant percevoir qu’il voudrait peut-être reconquérir les voix des Sénégalais en 2029.

Pourtant, dans le même entretien, Diomaye a exprimé publiquement son soutien à son Premier ministre, Ousmane Sonko, pour qu’il aspire à devenir président de la République à son tour, visant à apaiser toute spéculation sur d’éventuelles tensions entre les deux figures politiques. Le chef de l’État a clairement déclaré qu’il encourageait Sonko à viser haut, mettant l’accent sur leur collaboration loyale et leur ambition partagée pour la stabilité du Sénégal. « Je ne peux avoir de divergence avec mon Premier ministre parce qu’il me fait de l’ombre comme le disent certains. En effet, j’ai évolué sous son ombre pendant dix ans à me battre en toute loyauté. Je l’encourage non pas à l’orgner le fauteuil présidentiel ; mais à le regarder. J’avais souhaité à ce qu’il devienne président de la République car je que je le connais ; je sais qu’il en a les capacités et je mets en avant la stabilité du Sénégal, affirmé le locataire du Palais.

Concernant les pouvoirs actuels du Premier ministre qui est qualifié de « puissant » par certains opposants et observateurs, le président de la République a relevé a redéfini les angles. « Le Premier ministre n’a aucun pouvoir. Constitutionnellement, il est faible. J’avais suggéré de réduire les prérogatives du président de la  République et d’accorder au Premier ministre quelques pouvoirs pour rétablir un équilibre », a-t-il déclaré.

Par ailleurs, le président Diomaye, renforçant les responsabilités du Premier ministre, désire établir un système de gouvernance plus dynamique, améliorant la responsabilité et la transparence au sein de l’exécutif. Cette réforme vise également à mieux répondre aux attentes des citoyens tout en assurant une coordination plus efficace des politiques publiques.

Le Dakarois

EDITO : De Senghor à Diomaye, toujours combattue, la Presse reste debout !

Les relations entre les politiques et la presse sénégalaise survivent le temps d’une rose. Courtisée par tous les opposants, elle devient infréquentable par tout politique qui accède au pouvoir. De Senghor, qui plongea la presse dans la clandestinité, à Abdou Diouf, qui permit de se déclarer et de paraître plus souvent, de Abdoulaye Wade, le père de la libération des médias, à Macky Sall, qui vécut l’ère des médias 2.0, aucun régime ne s’est fait l’économie de conduire des journalistes à la case prison. Aujourd’hui, le plus jeune des présidents élus du Sénégal souhaite son asphyxie fiscale.

Que n’a-t-on pas vu et subi, dans les épreuves imposées par l’État et les présidents de cette République ? À quand que le président de la République, son chef de gouvernement et ses ministres publient leurs fiches de paie pour nous faire savoir le montant de leurs impôts, on verrait qui contribue le plus en impôt sur le revenu. Surtout le premier ministre qui avait dénoncé avec vigueur l’impôt prélevé aux députés et resté muet devant le montant inscrit sur son bulletin de salaire.

Alors que ce soit Senghor, Diouf, Wade, Macky ou Diomaye, aucun pouvoir n’a jamais pu remporter un combat contre la presse et, au bout du compte, c’est toujours la presse qui gange. Car les présidents passent, cette presse demeure. Les geôles qui en ont tant accueillis, des journalistes emprisonnés par tous les régimes sont inscrits au tableau des héros de nos luttes contre les pouvoirs. Ils se nomment Mame Less Dia,feu Boubacar Diop, feu Sidy Lamine Niasse, Madiambal Diagne, Pape Alé Niang, Pape Ndiaye…………………………………..

La presse sénégalaise incarne la résilience. Elle a survécu aux attaques, aux tentatives de musellement et aux défis imposés par chaque régime. La relation entre le pouvoir et la presse a connu des tensions majeures sur la liberté d’informer et de dénoncer. Que ce soit pour limiter la couverture médiatique de la crise en Casamance, ou pour voter des lois d’amnistie après l’assassinat d’un haut magistrat, ou encore pour « reporter » des élections qu’elles soient législatives sous Wade et Présidentielle sous Macky, chaque tentative de restreindre la presse a été un échec.

Inspirée par les recommandations du vénéré Serigne Mountakha Mbacké, la presse sénégalaise a appris la résilience. Car, au bout de la résilience se trouve le bonheur absolu dans une liberté méritée. La presse est et restera le phare de la démocratie sénégalaise. Malgré les pressions, elle continue de se tenir debout, fidèle à sa mission d’informer et de dénoncer les abus de pouvoir.

Restons vigilants et soutenons cette presse qui, malgré tout, continue de se tenir debout pour tous, pour la vérité, pour le Sénégal. Les présidents passent, mais la presse demeure. Aujourd’hui plus que jamais, la Presse mérite respect et solidarité.

Pape Diogaye Faye

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°224 – du 15/07/2024

🔴 CANDIDATURE EN 2029 : BDF, ÉVASIF : « ESPÉREZ LONGUEMENT QUE J’EN PARLE. JE NE LE FERAI PAS ! »
🔴 ACCUSATIONS DE DIOMAYE SUR LES FONDS SPÉCIAUX : « C’EST 22 MDS QUI ONT ÉTÉ CONSOMMÉS. OÙ SE TROUVE LE RESTE » ?, S’INTERROGE BOUGANE

🔴 EURO 2024 : « ESPAÑA POR LA CUATRO »
🔴 FINALE COUPE DU SÉNÉGAL : MBOUR PETITE CÔTE SUCCÈDE À JAARAF

L’Espagne remporte l’Euro 2024 : Oyarzabal héros d’une finale intense

Dimanche dernier, l’Espagne a ajouté une nouvelle page glorieuse à son histoire en remportant l’Euro pour la quatrième fois, surpassant l’Angleterre 2-1 dans une finale épique. Mikel Oyarzabal est entré en scène en tant que super-sub pour marquer le but décisif à la 86e minute, propulsant ainsi son équipe vers la victoire.

L’Espagne, sous la houlette de Luis de la Fuente, a dominé le tournoi avec une série de performances éblouissantes, notamment contre des équipes de premier plan comme la France et l’Allemagne. Leurs jeunes talents comme Nico Williams et Lamine Yamal ont brillé, apportant fraîcheur et dynamisme à une équipe déjà renommée pour son jeu de possession et de technique.

La finale à Berlin a débuté sur un rythme tendu, l’Angleterre ayant réussi à égaliser après l’ouverture du score par Williams pour l’Espagne. Cependant, c’est Oyarzabal qui a eu le dernier mot, assurant la consécration d’une équipe qui a su combiner talent individuel et esprit d’équipe.

Pour les Anglais, battus à nouveau en finale après leur déception à Wembley trois ans auparavant, la quête d’un titre majeur continue de les eluder depuis 1966, contrastant avec la réussite continue de l’Espagne sur la scène européenne.

La victoire de l’Espagne n’était pas seulement un triomphe sportif mais aussi une affirmation de leur style de jeu distinctif et de leur profondeur de banc, symbolisée par des joueurs tels que Oyarzabal, qui ont su répondre présents dans les moments critiques du tournoi.

À l’issue du match, les supporters espagnols ont célébré avec ferveur, tandis que l’Angleterre doit une fois de plus se résoudre à attendre pour briser leur malédiction. Pour l’Espagne, cependant, cette victoire marque un nouveau chapitre dans leur histoire footballistique, confirmant leur statut parmi les meilleures nations du football mondial.

Bougane Guèye Dany interpelle le président sur les « fonds spéciaux » : Qu’en est-il réellement ?

Lors d’une conférence de presse tenue ce dimanche, Bougane Guèye Dany, président du mouvement Guem Sa Bop, a vivement réagi aux récentes déclarations du chef de l’État concernant les « fonds politiques ». Cette réaction fait suite aux propos du président de la République qui avait affirmé la veille que le nouveau régime n’avait pas trouvé de fonds politiques dans les caisses de l’État.

M. Guèye Dany a saisi l’occasion pour mettre en avant un aspect différent de la question, en évoquant spécifiquement les « fonds spéciaux ». Il a fait référence au rapport d’exécution budgétaire du premier trimestre 2024, soulignant que pas moins de 22 milliards ont déjà été utilisés. Interpellant directement le président, il a défié : « C’est 22 milliards qui ont été consommés, où se trouve le reste ? ».

Le président du mouvement Guem Sa Bop a exprimé sa préoccupation quant à la transparence autour de ces fonds spéciaux, notant que souvent, les politiciens trouvent des moyens détournés pour gérer ces ressources. Il a appelé le président à clarifier la situation et à fournir des explications sur ce qu’il entend par « fonds spéciaux », suggérant que cette clarification est nécessaire pour dissiper les malentendus et instaurer une meilleure gouvernance financière.

La question des fonds spéciaux reste donc au cœur du débat politique, soulevant des interrogations sur la gestion des finances publiques et l’obligation de rendre compte des dépenses gouvernementales. Bougane Guèye Dany, par ses déclarations franches, cherche à stimuler un débat plus approfondi et transparent sur ces aspects financiers cruciaux pour le pays.

Bassirou Diomaye Faye : «Je n’ai rien trouvé» dans les fonds spéciaux et politiques

Dans une interview marquant ses 100 premiers jours au pouvoir, le président Bassirou Diomaye Faye a révélé des informations troublantes concernant l’état des fonds spéciaux et politiques de la présidence. Selon ses déclarations, les caisses sont totalement vides, soulevant des questions sur la gestion de son prédécesseur, Macky Sall.

Interrogé par cinq médias sénégalais, Bassirou Diomaye Faye a été clair : « Je n’ai rien trouvé. » Ces fonds, connus pour leur caractère secret et leur gestion opaque, étaient estimés à 10 milliards de F CFA par an sous la présidence de Macky Sall. À titre de comparaison, ils étaient de 8 milliards F CFA sous Abdoulaye Wade et de 500 millions F CFA sous Abdou Diouf. Leur opacité a toujours suscité des critiques, notamment en raison de l’absence de traçabilité et de contrôle.

Lors de sa campagne, Faye avait promis de supprimer ces fonds spéciaux pour plus de transparence. Cependant, il semble maintenant réévaluer cette promesse. Le président envisage désormais de transformer ces fonds en fonds secrets, gérés par un comité restreint. Cette décision vise à maintenir une certaine flexibilité tout en assurant un contrôle plus strict.

Les révélations du président Bassirou Diomaye Faye sur l’état des fonds spéciaux et politiques de la présidence posent des questions importantes sur la gestion précédente et l’avenir de ces fonds. En optant pour une gestion par un comité restreint, Faye cherche à équilibrer la nécessité de transparence avec la réalité des besoins de gestion de l’État. Les Sénégalais attendent maintenant de voir comment cette nouvelle approche sera mise en œuvre et si elle apportera la transparence et la responsabilité promises.

Bassirou Diomaye Faye justifie la non-suppression du CESE et du HCCT : explications du Président

Lors de sa campagne électorale, Bassirou Diomaye Faye avait promis de supprimer certaines institutions mises en place par son prédécesseur, Macky Sall, jugées inutiles pour le pays. Pourtant, cent jours après son investiture, le Conseil économique, environnemental et social (CESE) et le Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) sont toujours en fonction. Face aux questions des médias, le président Faye a expliqué les raisons de ce retard.

Interrogé sur le maintien du CESE et du HCCT, Bassirou Diomaye Faye a assuré qu’il n’a jamais renoncé à sa promesse. « Nous avons pris des engagements pour ces institutions. Nous n’avons jamais changé d’avis sur ces institutions. Mais pour les changer, il faudrait changer la charte fondamentale et ceci n’est possible que si nous sommes majoritaires à l’Assemblée nationale. Or, tout le monde sait que nous ne sommes pas encore majoritaires à l’Assemblée », a-t-il expliqué.

La suppression de ces institutions nécessite une modification de la charte fondamentale, un processus complexe qui dépend de la composition de l’Assemblée nationale. « Nous devons prendre tout notre temps pour faire les meilleurs choix pour le Sénégal. Pas pour moi, ni pour ceux qui m’ont accompagné, mais pour le Sénégal », a souligné le président Faye.

Le président a indiqué que la suppression du CESE et du HCCT devrait intervenir après la dissolution de l’Assemblée nationale et l’installation d’une nouvelle législature. Cette étape cruciale permettra d’obtenir la majorité nécessaire pour effectuer les changements promis.

Malgré les promesses de campagne, Bassirou Diomaye Faye se heurte à des obstacles législatifs pour supprimer le CESE et le HCCT. En attendant une nouvelle majorité à l’Assemblée nationale, le président reste déterminé à tenir ses engagements, soulignant la nécessité de prendre des décisions réfléchies et bénéfiques pour l’ensemble du pays. Les prochains mois seront déterminants pour l’avenir de ces institutions et la réalisation des réformes annoncées.

Détournement de fonds à la Caisse de Sécurité Sociale : Révélations choc des cadres implication

La Caisse de sécurité sociale (CSS) est au cœur d’un scandale de détournement de fonds, avec deux de ses cadres, T. Bop et M. Sow, impliqués dans une affaire de malversations financières à hauteur de 1,8 milliard de francs CFA. Les deux hommes ont été arrêtés par la Section de recherches (SR) de la gendarmerie de Colobane suite à une plainte déposée par la direction de la CSS.

M. Sow, caissier à l’agence Wiltord de Colobane, a rapidement reconnu sa culpabilité. Il a expliqué aux enquêteurs que, chargé d’approvisionner la caisse, il avait constaté que Bop, délégataire comptable à l’agence de Plateau, soustrayait systématiquement des montants qui n’étaient pas retracés dans la base de données. Lorsqu’il a confronté Bop, ce dernier lui aurait expliqué que s’il ne le faisait pas, la hiérarchie le ferait, les encourageant ainsi à collaborer dans ces détournements.

Sow a déclaré avoir perçu environ 150 millions de francs CFA grâce à ces manœuvres frauduleuses. Il a également affirmé que Bop lui avait assuré de l’intraçabilité de leurs opérations et avait montré des preuves écrites de malversations impliquant leurs supérieurs.

De son côté, T. Bop a détaillé son rôle dans l’affaire. Arrivé en 2020 à l’agence Wiltord de Colobane, il était responsable des retraits d’argent des comptes de la CSS auprès de plusieurs banques, dont la Société Générale (Sgbs), la Banque de Dakar (Bdk) et la Banque Islamique du Sénégal (Bis). Il devait ensuite procéder au paiement des allocations familiales.

Bop a avoué avoir eu l’idée de profiter des transactions financières importantes et récurrentes pour redynamiser son entreprise, Transport Holding Bob. Avec la complicité de Sow, il détournait des fonds, enregistrant des chèques d’alimentation au profit de son caissier. Environ 500 millions de francs CFA ont été détournés, utilisés pour acquérir des camions, des bus et des terrains à Bambilor, Ndiakhirate et Keur Ndiaye Lô.

T. Bop a également accusé ses supérieurs de mauvaise gestion. Il a évoqué un rapport « explosif » de la Cour des comptes datant de 2014, qui aurait révélé des malversations financières au sein de la CSS, mais qui n’a jamais eu de suite. Bop affirme que cette impunité l’a motivé à imiter les pratiques de ses supérieurs.

Ce scandale met en lumière des problèmes de gouvernance au sein de la CSS et pose des questions sur l’intégrité des systèmes de contrôle internes. Les aveux de Bop et Sow devraient inciter à une enquête plus approfondie pour éradiquer la corruption au sein de l’institution. En attendant, la CSS doit prendre des mesures immédiates pour restaurer la confiance du public et assurer une gestion transparente et responsable des fonds publics.

PERFORMANCE MACROÉCONOMIQUE DU SÉNÉGAL : Ces trois défis face à Diomaye, selon la CEDEAO

En 2023, les tensions politiques ont affecté l’économie sénégalaise qui s’est retrouvée en dessous des chiffres prévisionnels. Cela s’est manifesté par une croissance modérée de 4,1 %, légèrement supérieure à l’année précédente (4,0 % en 2022). Malgré ces obstacles, plusieurs indicateurs économiques ont montré des améliorations notables, promettant un avenir florissant.
Les projections économiques pour les années 2024 et 2025 sont optimistes, prévoyant une accélération de la croissance économique. En 2024, le Produit Intérieur Brut (PIB) devrait croître de manière substantielle, atteignant 7,6 %, stimulé par une augmentation de l’activité dans le secteur pétrolier avec l’entrée en service de nouveaux puits de production, ainsi que par une nouvelle production d’or et de phosphate. Cette tendance positive devrait se renforcer en 2025 avec une croissance projetée à 8,7 %, s’il n’y a pas de fausse note, d’après la CEDEAO dans son rapport sur la performance macroéconomique du Sénégal.
En effet, si le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et ses collaborateurs n’arrivent pas à gérer de façon proactive certaines situations, la croissance économique de notre pays risque d’en prendre un coup. La première éventualité à éviter est tout retard dans la production pétrolière des nouveaux champs. Ceci pourrait compromettre la dynamique de croissance prévue vu que le Sénégal a déjà accusé beaucoup de lenteur dans les délais d’exécution.
De plus, une augmentation persistante des prix du pétrole brut, bien que bénéfique en termes de recettes, pourrait représenter une menace pour le secteur réel de notre économie, ajoute la CEDEAO.
Le dernier scénario qui pourrait faire tache est la sortie définitive du Mali, du Niger et du Burkina Faso de l’AES. Il se trouve que les exportations vers la région sahélienne pourraient être affectées ; d’autant plus que le Sénégal dirige ses exportations principalement vers l’Afrique (36,2% en 2019) et puis, le Mali est le premier client du Sénégal, occupant près de 20% du marché sénégalais pour un montant avoisinant les sept cent vingt-deux (722) milliards de francs CFA en 2022.
Dans le cas où le Sénégal arrive à gérer ces situations, l’inflation moyenne devrait suivre une trajectoire descendante, atteignant 3,6 % en 2024 et 2,1 % en 2025, soutenue par la baisse continue des prix alimentaires. Parallèlement, le solde budgétaire devrait s’améliorer, passant à -3,9 % du PIB en 2024 et à -3,1 % en 2025, bénéficiant des nouvelles rentes issues du secteur pétrolier. Le ratio dette/PIB devrait également diminuer, atteignant 72,5 % en 2024 et 67,6 % en 2025, reflétant une gestion financière plus robuste.


Le Dakarois

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°223 – du 13 ET 14/07/2024

🔴 RETARD SUPPLÉMENTAIRE DANS LA PRODUCTION DE PÉTROLE : UNE ENTRAVE AU BOND DE LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE DU SÉNÉGAL (CEDEAO)

🔴 ENTRETIEN EXCLUSIF AVEC MOUSSA KANTÉ : « MON OBJECTIF EST DE REPRÉSENTER MON PAYS À LA CAN ET AU MONDIAL »

Appel au calme et à la justice : Birame Soulèye Diop face aux tensions aux ICS

Les récentes tensions entre les populations impactées par les activités des Industries Chimiques du Sénégal (ICS) et l’entreprise elle-même ont nécessité une intervention apaisante du ministre Birame Soulèye Diop. En réponse aux manifestations des villageois, qui ont érigé des barricades pour bloquer l’accès au site, le ministre a délivré un message appelant au calme et à la justice.

Lors de son intervention, le ministre Diop a rappelé les obligations des ICS envers les populations locales. Il a exhorté ces dernières à éviter le recours à la force pour exprimer leurs revendications. « Nul n’a le droit de se faire justice soi-même… cela crée le désordre », a-t-il affirmé, soulignant l’importance de maintenir l’ordre et de privilégier les moyens légaux pour résoudre les conflits.
Les populations impactées par les activités des ICS réclament plusieurs millions de francs CFA en guise d’indemnisations suite à des opérations de sondage sur leurs terres. Ces revendications ont conduit à des manifestations, illustrant le mécontentement des villageois face à ce qu’ils perçoivent comme une absence de compensation équitable.
Le ministre Birame Soulèye Diop a insisté sur la nécessité pour les ICS de respecter leurs engagements envers les communautés locales. Il a également appelé à un dialogue constructif entre les parties prenantes pour trouver des solutions justes et équitables. « Les ICS doivent assumer leurs responsabilités et veiller à ce que les populations affectées soient justement indemnisées », a-t-il déclaré.
La situation tendue entre les populations impactées et les ICS nécessite une approche équilibrée et pacifique. Le ministre Birame Soulèye Diop a souligné l’importance de la justice et du respect de l’ordre pour éviter le chaos et assurer une résolution équitable des conflits. En appelant les parties à la retenue et au dialogue, il espère instaurer un climat de confiance et de coopération pour le bien de toutes les parties impliquées.

Aliou Sall révèle les coulisses de la politique Sénégalaise : Tensions familiales et divergences stratégiques

Dans une récente interview sur RFM Matin, Aliou Sall a livré une critique cinglante à l’encontre de Mansour Faye, détaillant des années de dissensions politiques et personnelles au sein du cercle proche de son frère, l’ancien président Macky Sall.

Aliou Sall a catégoriquement nié toute implication dans le cercle restreint de son frère Macky Sall, révélant n’avoir eu que trois rencontres privées en douze ans et avoir visité sa résidence seulement deux fois. Il a accusé Mansour Faye et sa famille d’avoir poussé Macky Sall vers l’idée d’un troisième mandat présidentiel, un projet auquel il s’opposait fermement.

Les tensions ont culminé lors des élections présidentielles de mars 2024, où Aliou Sall a soutenu Amadou Ba malgré les désaccords au sein de Benno Bokk Yaakaar. Il a justifié ce choix en affirmant que Ba était le meilleur candidat pour le parti et qu’une défaite risquait de favoriser l’opposition radicale.

Aliou Sall a critiqué les décisions prises par Macky Sall lors des élections, soulignant qu’il avait parfois pris ses distances en tant que démocrate face aux mesures jugées nécessaires pour maintenir la stabilité nationale.

Enfin, il a clarifié sa relation avec Marième Faye Sall en disant la considérer uniquement comme l’épouse de son frère, sans lien d’amitié. Il a également confirmé qu’aucun lien personnel ne le liait à Mansour Faye, malgré les rumeurs persistantes.

Aliou Sall, désormais en dehors de l’APR après avoir claqué la porte, a ainsi exposé les intrications de la politique sénégalaise, révélant des dissensions profondes au sein même de la famille présidentielle et du parti au pouvoir.

REFUS DE LIVRAISON DE 19 MINIBUS APRÈS SOLDE DE LA DETTE : Des transporteurs vilipendent MECTRANS

Des transporteurs accusent la MECTRANS de retenir illégalement la propriété de dix-neuf minibus après avoir remboursé intégralement leurs prêts en 2023. Ils demandent une intervention urgente pour résoudre cette situation et un audit de MECTRANS, en proie à des « magouilles », a appris Le Dakarois Quotidien par le biais de Dame Seck, le représentant du collectif des victimes.

La Mutuelle d’Épargne et de Crédit des transporteurs (MECTRANS), une institution de microfinance spécialisée dans le domaine du transport se retrouve au cœur d’un scandale financier. Un transporteur du nom de Dame Seck, à la tête du collectif des victimes de MECTRANS, défend que l’institution financière refuse d’effectuer un transfert de propriété sur dix-neuf (19) minibus en vert et blanc qui roulent dans la commune de Rufisque. Ce, après qu’ils ont totalement procédé au paiement de leur prêt depuis 2023.

En effet, Dame Seck, qui se confie au Dakarois Quotidien, précise que les minibus ont commencé à être livrés en 2019 aux premiers inscrits du projet sur les bases d’un accord tripartite entre les investisseurs, le GIE khar Yallah et MECTRANS. Le contrat liant les parties est d’un montant de sept millions six cents mille (7 600 000) de francs CFA payable sur une durée de 38 mois. La première étape est d’amener un apport de deux (2) millions de francs CFA. Le reste du montant est payé par tranche par le GIE Khar Yallah, s’occupant de l’exploitation et de l’entretien des véhicules jusqu’à échéance du contrat. C’est par la suite, après le paiement total de leur engagement, que les minibus reviennent totalement aux transporteurs ayant investi leurs fonds grâce à la récupération de leurs titres de propriété. « Dès que la dette est épongée, la recette journalière doit être versée directement à l’investisseur. Cela ne doit plus être versée au GIE qui paie, à son tour, MECTRANS. C’est ainsi qu’utilisant une des clauses du contrat qui permet un remboursement anticipé, nous avons décidé, il y a plus d’un an, de solder tout le montant. Chose que MECTRANS a acceptée puis nous a donné un délai d’une semaine pour nous livrer nos minibus. Mais, à notre plus grande surprise, la date échue, l’institution financière a catégoriquement refusé, gardant notre argent pour nous le restituer après une très longue attente », regrette M. Seck, qui voit en cette situation « un abus ».

Une veuve ayant investi l’héritage de ses enfants parmi les victimes

L’attitude de MECTRANS ne va pourtant pas décourager Dame Seck et ses camarades. Ils ont, dès lors, engagé des négociations. « Au début, MECTRANS nous a proposé d’attendre de recouvrer la totalité des dettes d’autres investisseurs venus après nous afin de nous donner nos véhicules et cela peut prendre deux ans, voire plus. Maintenant, elle refuse même de répondre à nos sollicitations par arrogance, mépris et excès de zèle », peste Dame Seck.

En outre, M. Seck déclare qu’ils ne reçoivent pratiquement que mille (1000) francs CFA de versement journalier pour des véhicules qui, chacun, est capable d’avoir une recette journalière avoisinant les cinquante (50 000) francs CFA.

Aussi, alerte-t-il toute personne qui voudrait investir chez MECTRANS pour « éviter d’autres victimes » car il y a cent (100) autres véhicules qui n’ont pas encore de propriétaires, selon lui. 

Ayant foi au JUB, JUBAL, JUBANTI lancé par les nouvelles autorités, il les appelle à régler ce contentieux qui a trop duré. À l’en croire, dans leur collectif, beaucoup sont dans le désarroi car ont investi quasiment tous leurs avoirs dans ce projet. Parmi eux, une veuve dénommée A.R.G. qui a investi l’argent de son héritage et celui de ses enfants. « Après le décès de mon époux, je me suis retrouvée avec des orphelins dont je ne voulais pas dilapider l’héritage. Voilà pourquoi j’ai fait partie des investisseurs. Là, je suis très déçue. Parfois, on nous appelle pour nous verser une part des retombées de notre investissement. Toutefois, nous pouvons rester des mois sans qu’on ne nous donne un centime », explique-t-elle.

En définitive, Dame Seck affirme que leur collectif a loué les services d’un avocat. D’autre part, il propose qu’un audit de MECTRANS soit effectuée car il soupçonne des membres de l’institution financière de se servir de prête-noms pour jouir des mêmes droits que les transporteurs. Ce qui, selon lui, est un « conflit d’intérêts ». Il révèle également des « magouilles », avançant que des véhicules hors service depuis 2 à 3 ans continuent à payer l’assurance.

Le Dakarois

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°222 – du 12/07/2024

🔴 REFUS DE TRANSFERT DE PROPRIÉTÉ DE 19 MINIBUS APRÈS SOLDE DE LA DETTE : MECTRANS AU CŒUR D’UN SCANDALE FINANCIER
🔴 « 100 JOURS DE CONFINEMENT D’UN PR PAR UN PM ENCOMBRANT » : SONKO PHAGOCYTE LA PRÉSIDENCE DE DIOMAYE, D’APRÈS L’APR

🔴 100 PREMIERS JOURS DU PRÉSIDENT DIOMAYE FAYE : MADAME LE MINISTRE KHADY DIÈNE GAYE TIRE UN BILAN SATISFAISANT DANS LE SECTEUR DU SPORT

DECLARATION DU SECRETARIAT EXECUTIF NATIONAL : 100 jours de confinement d’un Président de la République par un Premier ministre encombrant

Le 24 mars 2024, les Sénégalais ont opéré un changement en optant pour l’élection de nouvelles autorités à la tête du pays. En réalisant ainsi la troisième alternance démocratique en 24 ans, le peuple sénégalais, en toute souveraineté, a tenu sa place, honoré son rang et ouvert une séquence nouvelle dans le cours politique, économique et social de notre pays.

En bons démocrates, nous responsables et militants de l’Alliance Pour la République (APR), restons convaincus que lorsque le peuple s’exprime par la voie des urnes, il faut s’incliner, assumer avec fierté et dignité le rôle et la mission que nous confie l’histoire à l’issue de l’élection présidentielle, celui d’être l’alternative, celle de bâtir, dans un esprit d’ouverture et de rassemblement, une opposition intelligente mais ferme, républicaine mais déterminée pour la défense des intérêts supérieurs de la nation. C’est tout le sens qu’il faut donner à notre posture depuis l’installation des nouvelles autorités, en dépit des multiples affabulations, accusations et provocations, affirmations et menaces de toutes sortes.

Faire face et ne rien lâcher, placer d’abord et toujours la cause et les intérêts de nos compatriotes et du Sénégal au cœur de notre action, tels sont les fondamentaux structurants de notre orientation politique depuis le 1er décembre 2008 marquant la création de notre parti, dans le respect des institutions de la République, de l’État de droit et de la continuité de l’État.

Incontestablement, entre 2012 et 2024, le Sénégal a été qualitativement transformé à la faveur d’une vision et d’orientations ambitieuses ainsi que d’une méthode de travail cohérente. De même, le Sénégal, sous la période en revue a toujours fait preuve de résilience. Le régime sortant avait très tôt indiqué et mis en œuvre les impératifs à prendre en compte par les politiques publiques pour faire face aux crises, en atténuer les impacts sur l’économie afin de poursuivre la trajectoire d’émergence.

Parmi ceux-ci, la réduction de la dépendance vis-à-vis de l’extérieur, l’industrialisation durable et inclusive, l’accélération de l’atteinte des souverainetés alimentaire, sanitaire et pharmaceutique, la consolidation de la protection sociale et de l’équité territoriale ainsi que le renforcement du secteur privé national et de la bonne gouvernance.

Sans verser dans le triomphalisme les politiques publiques conduites par les différents gouvernements du Président Macky Sall ont mis le Sénégal en expansion économique dans tous les territoires et tous les secteurs, permis un rattrapage infrastructurel dans les villes et le monde rural, renforcé le capital humain, la mobilité collective (TER, BRT), la connexion et l’aménagement du territoire, la justice sociale et l’équité territoriale. Au surplus, il convient de consigner la mise en place d’un écosystème cohérent (l’adhésion du Sénégal à l’ITIE, le COS Petrogaz, l’Institut National du Pétrole et du Gaz, la loi sur le contenu local, la loi sur la répartition des ressources tirées de l’exploitation du pétrole et du gaz, la mise à jour des codes pétrolier et minier) favorable à l’épanouissement d’une véritable économie pétrolière et gazière qui nourrit aujourd’hui toutes les espérances. En témoignent les prévisions de croissance et les avis des partenaires techniques et financiers du Sénégal. A l’épreuve du pouvoir nous avons mis en œuvre une vision audacieuse avec des résultats tangibles.

Il est aujourd’hui aisé de reconnaitre que ce legs constitue un point de confort majeur et incontestable pour les nouvelles autorités que ne manquent pas de saluer nos compatriotes.

En vérité, le Sénégal à l’instar de beaucoup d’autres pays en Afrique et dans le monde est pris en tenailles, depuis des décennies par des impatiences démocratiques et des urgences sociales qui exigent de tout gouvernant, l’élaboration d’un ordre de priorités et d’un agenda de reformes pour porter le développement et faire face aux mutations de notre époque. De ce point de vue, nos compatriotes, attendent du pouvoir actuel, un nouveau souffle et une nouvelle impulsion.

Paradoxalement, les actes inauguraux posés par le nouveau pouvoir ont semé le doute et l’incertitude. Les excès du Premier Ministre qui, cherchant à masquer l’insignifiance de l’actif des 100 premiers jours, saturent l’espace public par une parole qui crispe et irrite bon nombre de nos compatriotes. La dernière en date, relative à la Déclaration de Politique Générale est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase au mépris de son obligation de se présenter devant la représentation nationale, conformément aux dispositions de la Constitution. Son refus d’honorer son rang reste à nos yeux une attitude inacceptable mais digne de Ousmane Sonko, dans la droite ligne de son manque de respect pour les institutions de la République et dans la continuité de ses discours clivant et dangereux pour la cohésion sociale.

Les Sénégalais, qui avaient fondé beaucoup d’espoir sur l’élection du Président Bassirou Diomaye Faye, restent préoccupés par l’inexistence du « Projet » dont la gestation proclamée semble avoir mis fatalement notre pays en mode pause.

Nous le savons de science certaine, l’économie se fonde sur la confiance. Mais aujourd’hui, après cent jours, la conviction d’une très large frange de l’opinion est que le Président Diomaye et son Premier ministre n’ont pas de direction. Cette perception accentue la déception et le manque de confiance.

« Il n’y a point de bons vents pour celui qui ne sait pas naviguer ». Les vents n’ont jamais été aussi favorables avec la stabilité politique, le pétrole, les ressources humaines mais le duo Diomaye-Sonko non seulement ne sait pas naviguer, mais n’a ni cap ni direction.

Notre pays aborde un tournant décisif. Les nouvelles autorités surfent sur la nécessaire reddition des comptes aux relents de chasse aux sorcières pour occulter l’absence de perspectives et le confinement du Président de la République par un Premier ministre de plus en plus encombrant et dont la compétence est sujette à caution.

A cet égard, l’Alliance Pour la République exige avec fermeté et solennité du premier ministre qu’il respecte la Constitution de République et l’Assemblée nationale, en se rendant sans délai devant la représentation nationale pour sa déclaration de politique générale afin d’édifier nos compatriotes sur les grandes lignes et les orientations des nouvelles politiques publiques ou sur ce qui en tient lieu.

Pour l’Alliance Pour la République, en vue de construire l’alternative, le temps est à l’unité et à la remobilisation des forces, à la concertation et à la consolidation de la Coalition Bennoo Bokk Yaakaar et à l’ouverture politique, dans une dynamique de consensus, de solidarité afin de préparer dans les meilleures conditions les échéances à venir et tracer ainsi les perspectives porteuses d’espérance pour nos vaillantes populations.

L’Alliance Pour la République (APR) appelle tous les militants et responsables à l’unité, à la mobilisation, à l’engagement et à la reprise de l’initiative politique à tous les échelons du territoire national et dans la diaspora, pour poursuivre le travail d’évaluation de notre participation aux dernières élections, conformément aux directives de son leader le Président Macky Sall.

Vive l’APR
Vive Benno Bokk Yaakaar
Vive le Sénégal

Fait à Dakar, le 11 juillet 2024
Le Secrétariat Exécutif National (SEN)

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