DECLARATION DU SECRETARIAT EXECUTIF NATIONAL : 100 jours de confinement d’un Président de la République par un Premier ministre encombrant

Le 24 mars 2024, les Sénégalais ont opéré un changement en optant pour l’élection de nouvelles autorités à la tête du pays. En réalisant ainsi la troisième alternance démocratique en 24 ans, le peuple sénégalais, en toute souveraineté, a tenu sa place, honoré son rang et ouvert une séquence nouvelle dans le cours politique, économique et social de notre pays.

En bons démocrates, nous responsables et militants de l’Alliance Pour la République (APR), restons convaincus que lorsque le peuple s’exprime par la voie des urnes, il faut s’incliner, assumer avec fierté et dignité le rôle et la mission que nous confie l’histoire à l’issue de l’élection présidentielle, celui d’être l’alternative, celle de bâtir, dans un esprit d’ouverture et de rassemblement, une opposition intelligente mais ferme, républicaine mais déterminée pour la défense des intérêts supérieurs de la nation. C’est tout le sens qu’il faut donner à notre posture depuis l’installation des nouvelles autorités, en dépit des multiples affabulations, accusations et provocations, affirmations et menaces de toutes sortes.

Faire face et ne rien lâcher, placer d’abord et toujours la cause et les intérêts de nos compatriotes et du Sénégal au cœur de notre action, tels sont les fondamentaux structurants de notre orientation politique depuis le 1er décembre 2008 marquant la création de notre parti, dans le respect des institutions de la République, de l’État de droit et de la continuité de l’État.

Incontestablement, entre 2012 et 2024, le Sénégal a été qualitativement transformé à la faveur d’une vision et d’orientations ambitieuses ainsi que d’une méthode de travail cohérente. De même, le Sénégal, sous la période en revue a toujours fait preuve de résilience. Le régime sortant avait très tôt indiqué et mis en œuvre les impératifs à prendre en compte par les politiques publiques pour faire face aux crises, en atténuer les impacts sur l’économie afin de poursuivre la trajectoire d’émergence.

Parmi ceux-ci, la réduction de la dépendance vis-à-vis de l’extérieur, l’industrialisation durable et inclusive, l’accélération de l’atteinte des souverainetés alimentaire, sanitaire et pharmaceutique, la consolidation de la protection sociale et de l’équité territoriale ainsi que le renforcement du secteur privé national et de la bonne gouvernance.

Sans verser dans le triomphalisme les politiques publiques conduites par les différents gouvernements du Président Macky Sall ont mis le Sénégal en expansion économique dans tous les territoires et tous les secteurs, permis un rattrapage infrastructurel dans les villes et le monde rural, renforcé le capital humain, la mobilité collective (TER, BRT), la connexion et l’aménagement du territoire, la justice sociale et l’équité territoriale. Au surplus, il convient de consigner la mise en place d’un écosystème cohérent (l’adhésion du Sénégal à l’ITIE, le COS Petrogaz, l’Institut National du Pétrole et du Gaz, la loi sur le contenu local, la loi sur la répartition des ressources tirées de l’exploitation du pétrole et du gaz, la mise à jour des codes pétrolier et minier) favorable à l’épanouissement d’une véritable économie pétrolière et gazière qui nourrit aujourd’hui toutes les espérances. En témoignent les prévisions de croissance et les avis des partenaires techniques et financiers du Sénégal. A l’épreuve du pouvoir nous avons mis en œuvre une vision audacieuse avec des résultats tangibles.

Il est aujourd’hui aisé de reconnaitre que ce legs constitue un point de confort majeur et incontestable pour les nouvelles autorités que ne manquent pas de saluer nos compatriotes.

En vérité, le Sénégal à l’instar de beaucoup d’autres pays en Afrique et dans le monde est pris en tenailles, depuis des décennies par des impatiences démocratiques et des urgences sociales qui exigent de tout gouvernant, l’élaboration d’un ordre de priorités et d’un agenda de reformes pour porter le développement et faire face aux mutations de notre époque. De ce point de vue, nos compatriotes, attendent du pouvoir actuel, un nouveau souffle et une nouvelle impulsion.

Paradoxalement, les actes inauguraux posés par le nouveau pouvoir ont semé le doute et l’incertitude. Les excès du Premier Ministre qui, cherchant à masquer l’insignifiance de l’actif des 100 premiers jours, saturent l’espace public par une parole qui crispe et irrite bon nombre de nos compatriotes. La dernière en date, relative à la Déclaration de Politique Générale est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase au mépris de son obligation de se présenter devant la représentation nationale, conformément aux dispositions de la Constitution. Son refus d’honorer son rang reste à nos yeux une attitude inacceptable mais digne de Ousmane Sonko, dans la droite ligne de son manque de respect pour les institutions de la République et dans la continuité de ses discours clivant et dangereux pour la cohésion sociale.

Les Sénégalais, qui avaient fondé beaucoup d’espoir sur l’élection du Président Bassirou Diomaye Faye, restent préoccupés par l’inexistence du « Projet » dont la gestation proclamée semble avoir mis fatalement notre pays en mode pause.

Nous le savons de science certaine, l’économie se fonde sur la confiance. Mais aujourd’hui, après cent jours, la conviction d’une très large frange de l’opinion est que le Président Diomaye et son Premier ministre n’ont pas de direction. Cette perception accentue la déception et le manque de confiance.

« Il n’y a point de bons vents pour celui qui ne sait pas naviguer ». Les vents n’ont jamais été aussi favorables avec la stabilité politique, le pétrole, les ressources humaines mais le duo Diomaye-Sonko non seulement ne sait pas naviguer, mais n’a ni cap ni direction.

Notre pays aborde un tournant décisif. Les nouvelles autorités surfent sur la nécessaire reddition des comptes aux relents de chasse aux sorcières pour occulter l’absence de perspectives et le confinement du Président de la République par un Premier ministre de plus en plus encombrant et dont la compétence est sujette à caution.

A cet égard, l’Alliance Pour la République exige avec fermeté et solennité du premier ministre qu’il respecte la Constitution de République et l’Assemblée nationale, en se rendant sans délai devant la représentation nationale pour sa déclaration de politique générale afin d’édifier nos compatriotes sur les grandes lignes et les orientations des nouvelles politiques publiques ou sur ce qui en tient lieu.

Pour l’Alliance Pour la République, en vue de construire l’alternative, le temps est à l’unité et à la remobilisation des forces, à la concertation et à la consolidation de la Coalition Bennoo Bokk Yaakaar et à l’ouverture politique, dans une dynamique de consensus, de solidarité afin de préparer dans les meilleures conditions les échéances à venir et tracer ainsi les perspectives porteuses d’espérance pour nos vaillantes populations.

L’Alliance Pour la République (APR) appelle tous les militants et responsables à l’unité, à la mobilisation, à l’engagement et à la reprise de l’initiative politique à tous les échelons du territoire national et dans la diaspora, pour poursuivre le travail d’évaluation de notre participation aux dernières élections, conformément aux directives de son leader le Président Macky Sall.

Vive l’APR
Vive Benno Bokk Yaakaar
Vive le Sénégal

Fait à Dakar, le 11 juillet 2024
Le Secrétariat Exécutif National (SEN)

CHOISIR ENTRE LA FRANCE ET LA RUSSIE : Diomaye Faye maintient la diplomatie sénégalaise centriste

Depuis le début des hostilités entre la Russie et l’Ukraine, le Sénégal, sous la direction de Macky Sall et maintenant, sous celle de Bassirou Diomaye Diakhar Faye, adopte une politique de neutralité, priorisant la lutte contre le terrorisme et le développement économique. La rencontre de Diomaye et Macron à Paris ainsi que l’audience accordée par le chef d’État sénégalais au vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mickaïl Bagdanov, illustrent cette posture.

Le Sénégal, depuis le début de la guerre russo-ukrainienne, adopte la neutralité. En juillet 2023, le président de la République, Macky Sall, disait en Russie : « C’est le même discours qu’on tient à Dakar, ici où à Washington ». Le quatrième chef d’État du Sénégal avançait, à l’époque, que l’urgence pour l’Afrique est ailleurs. « Chaque génération a son combat à mener. Le nôtre, c’est d’abord de combattre le terrorisme qui est en train de gangréner notre continent, mais aussi de travailler pour le développement de notre continent », précisait-il, afin de faire entendre aux belligérants que l’Afrique, en général, et le Sénégal, en particulier, ne devraient pas accepter – ou même ne permettront pas pour certains – de subir encore une guerre par procuration entre différentes puissances.

Aujourd’hui, le successeur de Macky Sall, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, semble opter pour la même posture. Ce dernier, s’étant rendu en France, juin dernier, devant son homologue français, a tenu un discours équilibriste, appelant à un nouveau souffle dans les rapports sénégalo-français. Les deux dirigeants, sans évoquer la crise russo-ukrainienne, sont tombés d’accord sur « un respect mutuel, un partenariat équilibré au service des intérêts réciproques des deux peuples, unis par des valeurs démocratiques partagées, par un lien humain et une relation d’amitié ». Et pourtant, la France, premier investisseur étranger du Sénégal, avec 12 % des parts de marché en 2023, contre 10,9 % pour la Chine, est un allié sûr de l’Ukraine.

D’ailleurs, c’est la raison pour laquelle, après ce voyage à l’Hexagone, que Diomaye Faye a subi les foudres des adeptes d’une rupture totale avec l’ancien colon, qui auraient voulu que le Sénégal rejoigne l’Alliance des États du Sahel (AES).

Cependant, malgré l’attitude renfermée des putschistes de cette confédération, le président sénégalais continue à vouloir maintenir le dialogue, favorisant l’union au 65e Sommet ordinaire des chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) où il a été désigné facilitateur en vue de pourparlers avec le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Un rôle qu’il partagera avec Denis Sassou-Nguesso, président la République du Congo.

C’est ainsi que, dans la même dynamique de maintenir, apparemment, la diplomatie sénégalaise centriste, le président Diomaye Faye a reçu, ce mercredi, Mikhaïl Bogdanov, envoyé par Vladimir Poutine, le chef d’État russe. Le vice-ministre des Affaires étrangères a échangé avec Diomaye du renforcement de la coopération bilatérale diversifiée entre le Sénégal et la Russie. Par ailleurs, dans la facilitation des échanges commerciaux entre les deux pays, l’ouverture de la chambre de commerce et d’investissement d’Afrique, de Russie et d’Eurasie (CCIAR) était également au programme, hier.

À noter que, d’autre part, jusqu’à présent, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, ne s’est pas encore prononcé clairement sur le conflit entre la Russie et l’Ukraine. Après son élection, il s’est contenté de rassurer les partenaires du Sénégal. « Je voudrais dire à la communauté internationale, à nos partenaires bilatéraux et multilatéraux que le Sénégal tiendra toujours son rang, il restera le pays ami et l’allié sûr et fiable de tout partenaire qui s’engagera avec nous dans une coopération vertueuse, respectueuse et mutuellement productive », affirmait l’alter ego du Premier ministre, Ousmane Sonko.

Le Dakarois

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°221 – du 11/07/2024

🔴 NI LE COQ NI L’AIGLE BICÉPHALE : DIOMAYE MAINTIENT LA DIPLOMATIE SÉNÉGALAISE CENTRISTE 
🔴 MOBILISATION DES SAPEURS-POMPIERS ET D’AUTRES SERVICES ÉTATIQUES : L’ARTILLERIE LOURDE CONTRE LES INONDATIONS

🔴 COUPES DU SÉNÉGAL JUNIORS ET CADETS : JARAAF ET GÉNÉRATION FOOT TRIOMPHENT !

Koumpentoum : Saisie de 365 kg de cocaïne par la Douane

Une nouvelle saisie majeure de drogue a eu lieu au Sénégal, cette fois orchestrée par la Brigade mobile des Douanes de Koumpentoum. Ce mercredi, les agents douaniers ont intercepté un camion lors d’une opération de routine, permettant de découvrir 365,04 kg de cocaïne soigneusement dissimulée à bord.

Selon des informations de Seneweb, les soldats de l’économie ont procédé à l’immobilisation du véhicule pour un contrôle approfondi. L’opération douanière a révélé 338 plaquettes de cocaïne dissimulées dans des cavités spécialement aménagées sur un plateau provenant de l’étranger.

La quantité de drogue saisie est impressionnante, avec une contrevaleur estimée à 29 203 200 000 FCFA (vingt-neuf milliards deux cent trois millions deux cents mille). Cette saisie démontre une fois de plus l’engagement et l’efficacité des forces de l’ordre sénégalaises dans la lutte contre le trafic de stupéfiants.

Cette saisie fait suite à plusieurs autres opérations réussies par les forces de sécurité sénégalaises, soulignant l’importance de la vigilance et de la coopération dans la lutte contre le trafic de drogue. La Brigade mobile des Douanes de Koumpentoum a une fois de plus prouvé son efficacité et son engagement à protéger le pays contre les menaces liées au trafic de stupéfiants.

La saisie de 365 kg de cocaïne à Koumpentoum par la douane sénégalaise représente une victoire significative dans la lutte contre le trafic de drogue au Sénégal. Cette opération met en lumière le rôle crucial des forces de l’ordre dans la sécurisation du pays et la protection de ses citoyens contre les dangers des stupéfiants.

ALLIANCE DES ÉTATS DU SAHEL : Quand des putschistes engagent leurs pays dans une aventure incertaine

A la veille du 65e sommet de la CEDEAO, s’est tenue la première rencontre de l’Alliance des Etats du Sahel pendant laquelle les trois chefs d’Etats Putschistes ouest africains ont confirmé la mise en place de la Conférence Alliance des Etats du Sahel donc la désintégration du CEDEAO.

Assimi Goita (Mali), Ibrahima Traoré (Burkina Faso) et Abdourahamane Tiani (Niger) sont en train d’embarquer, de manière illégitime, leurs peuples dans un avenir incertain.

Il faut le rappeler, la sortie de l’espace CEDEAO peut entraîner des conséquences néfastes tant dans le domaine économique, politique, diplomatique, institutionnel et sécuritaire.

Dimanche, le Président de la commission Oumar Touray est largement revenu sur les conséquences de la décision des États du Sahel de quitter la CEDEAO.

Économiquement et financièrement, le retrait pourrait entraîner l’arrêt ou la suspension de projets et programmes de la CEDEAO, d’une valeur estimée à plus de 500 millions de dollars américains. Les institutions financières régionales, comme la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC) et la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), institution commune de financement du développement des Etats de l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA), qui ont des investissements importants dans ces pays, seraient également affectées. La BIDC, par exemple, a vingt-sept projets en cours dans ces pays, d’une valeur totale d’environ 321 millions de dollars, et ils ont apporté 33 millions de dollars américains aux capitales de la Banque. 

Sur le plan diplomatique et politique, le retrait isolerait le Mali, le Burkina et le Niger sur la scène internationale. Ils perdraient le soutien des blocs pour des candidatures à des postes internationaux au sein de l’Union africaine, des Nations unies et d’autres organisations similaires. Des changements vont intervenir sur les conditions de voyage et d’immigration. Les citoyens ressortissants de ces pays seront désormais soumis à l’obtention des visas pour voyager dans la sous-région. De plus, ils ne pourraient plus résider ou créer des entreprises librement dans le cadre des facilités de la CEDEAO et seraient soumis à diverses lois nationales. 

Sur le plan Institutionnel, le retrait entraînerait la fermeture de plusieurs structures régionales de la CEDEAO dans ces trois pays, affectant la sécurité d’emploi de quelque 130 personnels de la CEDEAO, citoyens de ces pays. La perte de ces infrastructures régionales serait un revers significatif pour l’intégration et le développement régional.

Le retrait de ces trois pays porterait un coup dur à la coopération en matière de sécurité, notamment en ce qui concerne le partage de renseignements et la lutte contre le terrorisme. Les initiatives conjointes, comme la mise en œuvre de la force régionale en attente de la CEDEAO, seraient gravement affectées.

Le Dakarois

VISITES D’OUSMANE SONKO AUX KHALIFES : Pourquoi le Premier ministre enlève-t-il son couvre-chef à Touba et non à Tivaouane ?

Ce mardi, Ousmane Sonko, Premier ministre, a entrepris une série de visites auprès des Khalifes généraux de Touba et de Tivaouane. Ces audiences revêtent une grande importance, étant donné le rôle important des guides religieux dans la vie spirituelle et sociale du pays. Cependant, un détail a suscité de l’intérêt. Lors de sa rencontre avec le Khalif des Mourides à Touba, Serigne Mountakha Mbacké, Ousmane Sonko a retiré son couvre-chef, un geste qui est profondément enraciné dans la tradition sénégalaise comme un signe de respect envers une figure religieuse de haut rang. Cependant, dans la ville sainte de Tivaouane, Sonko a maintenu son bonnet en présence du Khalif Serigne Babacar Sy Mansour. Cette décision, aux antipodes de nos pratiques culturelles et religieuses, a immédiatement attiré l’attention des plus regardants.

En effet, au Sénégal, il est coutumier de retirer son couvre-chef devant une figure religieuse. Ceci est considéré comme un geste de respect et d’humilité envers les valeurs spirituelles prêchées par cette dernière. Un tel geste est perçu comme un hommage à la dignité et à l’autorité spirituelle du Khalif, illustrant une conformité aux normes sociales et religieuses.

Pour beaucoup de Sénégalais, le port du bonnet devant un guide religieux peut être interprété comme un manque de respect ou de désaccord tacite avec les enseignements religieux.

La société sénégalaise est profondément marquée par ses traditions religieuses. D’où le respect solennel envers les Khalifes et guides religieux et / ou spirituels. Les gestes de courtoisie et de respect envers ces personnalités religieuses sont donc des éléments clés de la vie sociale et culturelle. Ainsi, leur observance est largement attendue, particulièrement de la part des personnalités publiques.

Le protocole entourant les visites officielles du Premier ministre doit à l’avenir être plus prévenant afin d’éviter toute maladresse. Le respect des traditions religieuses et culturelles revêt une grande importance pour le leadership et la représentation publique. Par conséquent, il doit faire l’objet d’une attention particulière pendant les apparitions en public.

La Dakaroise

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°220 – du 10/07/2024

🔴 VISITES DE COURTOISIE AUX KHALIFES : POURQUOI SONKO ENLÈVE-T-IL SON BONNET À TOUBA ET NON À TIVAOUANE 
🔴 L’OFFENSIVE DE BBY SUR LA DISSOLUTION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE : LE PLAN MACKYAVÉLIQUE CONTRE BDF

🔴 LA FRANCE ÉCONDUITE DE L’EURO PAR L’ESPAGNE : LAMINE YAMAL ÉCLIPSE MBAPPÉ

Dissolution de l’Assemblée Nationale : BBY manœuvre pour contrecarrer Diomaye Faye

Le groupe parlementaire Benno Bokk Yaakar (BBY), désormais dans l’opposition, s’organise activement pour empêcher une possible dissolution de l’Assemblée nationale par le Président Bassirou Diomaye Faye, même si BBY détient la majorité.

Face à la crise entre l’Exécutif et le Législatif, exacerbée par le refus d’Ousmane Sonko de faire sa déclaration de politique générale, les députés de BBY cherchent à forcer une cohabitation durable entre le Président et son Premier ministre.

La Constitution permet au Chef de l’État de dissoudre l’Assemblée nationale par décret, après avoir consulté le Premier ministre et le président de l’Assemblée nationale. Toutefois, cette initiative ne peut intervenir durant les deux premières années de législature, selon l’article 87 de la Constitution. Par conséquent, Bassirou Diomaye Faye ne pourrait envisager de nouvelles élections législatives qu’à partir de septembre.

Abdou Mbow, président du groupe parlementaire BBY, a annoncé le 29 juin la préparation d’un projet de loi visant à empêcher le Président Diomaye Faye de dissoudre l’Assemblée nationale. Adji Diarra Mergane Kanouté, vice-présidente du groupe parlementaire BBY, a confirmé que la procédure est en cours et que leur coalition, qui détient encore une majorité à l’Assemblée nationale, est confiante quant à ses chances de succès.

Si cette loi était adoptée, elle transformerait radicalement les institutions du pays en supprimant la capacité du Président de dissoudre l’Assemblée nationale et la responsabilité du Premier ministre et de son gouvernement devant celle-ci. Cela ferait basculer le Sénégal dans un régime présidentiel, selon Moustapha Fall, maître de conférences en droit public à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).

Les députés BBY espèrent rallier d’autres élus de l’ancienne opposition à Macky Sall. Avec déjà 83 députés de BBY, ils visent à atteindre 99 élus. Cependant, la révision de la Constitution nécessite une majorité des 3/5e au Parlement, et le Président peut décider de soumettre cette révision au référendum, rendant la tâche difficile pour BBY.

Le député Ayib Daffé, président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, a critiqué cette initiative, remettant en question la légitimité d’une majorité parlementaire qui a perdu dès le premier tour de la présidentielle pour supprimer le droit de dissolution dont jouit le Président de la République.

En somme, bien que BBY mette en place des stratégies pour bloquer une éventuelle dissolution de l’Assemblée nationale, les obstacles constitutionnels et politiques demeurent considérables.

Assemblée nationale : Les députés révisent le règlement intérieur pour accueillir la déclaration de politique générale d’Ousmane Sonko

Selon la RFM, les députés sénégalais s’activent pour réviser leur règlement intérieur afin de permettre au Premier ministre Ousmane Sonko de présenter sa déclaration de politique générale (DPG). Les différents groupes parlementaires se mobilisent pour faire passer en procédure d’urgence ce nouveau texte.

Les trois présidents des groupes parlementaires de l’Assemblée nationale, Ayib Daffé, Abdou Mbow et Mamadou Lamine Thiam, ont convenu de réintégrer les dispositions relatives au poste de Premier ministre. Ces dispositions avaient été abrogées lors de la suppression du poste par l’ancien président Macky Sall. Cette réintégration permettra au chef du gouvernement de faire sa DPG conformément à la Constitution.

Les groupes parlementaires travaillent pour faire adopter rapidement cette révision. Le député Abdou Bara Doli Mbacké et le PDS ont déjà déposé des propositions de loi en ce sens. Le bureau de l’Assemblée nationale devrait donner suite à cette proposition de loi visant également à empêcher le président de la République de dissoudre l’Assemblée nationale, une question soulevée par l’APR et Benno Bokk Yaakaar après la défiance d’Ousmane Sonko.

Après les récents heurts entre l’opposition et la majorité, l’heure est à la conciliation. Les députés de l’APR, tout en conservant l’option de la dissolution comme une arme secrète, préfèrent pour le moment se concentrer sur la réception de la DPG.

Pour rappel, Ousmane Sonko a averti le 15 juillet qu’il ne se présenterait pas devant les députés pour sa DPG. Il a menacé de faire sa déclaration dans la rue, devant un jury populaire, si les conditions parlementaires ne le permettaient pas.

La révision du règlement intérieur de l’Assemblée nationale est une étape cruciale pour permettre au Premier ministre de présenter sa déclaration de politique générale, un événement attendu qui pourrait influencer considérablement la dynamique politique actuelle. Les parlementaires travaillent activement pour s’assurer que les procédures soient en place à temps.

Le Premier ministre Ousmane Sonko en visite à Tivaouane : Discussions avec le Khalif Général des Tidianes

Ce mardi 9 juillet, le Premier Ministre Ousmane Sonko a été reçu à Tivaouane par le Khalif Général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, pour une rencontre privée. Au cœur des discussions : la vision du « PROJET », visant à promouvoir la prospérité du Sénégal.

La visite de Ousmane Sonko à Tivaouane revêt une importance particulière, symbolisant le dialogue constructif entre le gouvernement et les leaders religieux influents. La discussion avec Serigne Babacar Sy Mansour a porté sur les aspects stratégiques du « PROJET », une initiative dédiée à l’amélioration du développement économique et social du Sénégal.

Lors de cette rencontre, le Premier Ministre a exprimé son engagement à travailler en étroite collaboration avec les leaders religieux pour réaliser les objectifs ambitieux du « PROJET ». Ce programme vise à renforcer l’économie nationale, à promouvoir la justice sociale et à améliorer la qualité de vie des citoyens sénégalais.

La présence de Ousmane Sonko à Tivaouane souligne également l’importance de la coopération entre le gouvernement et la communauté religieuse dans la formulation de politiques et de projets nationaux. Cette approche inclusive vise à garantir que les initiatives gouvernementales répondent aux besoins et aux aspirations de toutes les couches de la société sénégalaise.

En conclusion, la rencontre entre le Premier Ministre Ousmane Sonko et le Khalif Général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, témoigne d’une volonté commune de bâtir un avenir prospère et harmonieux pour le Sénégal. Cette collaboration stratégique marque un pas important vers la réalisation des aspirations collectives et vers la promotion d’un développement durable et inclusif à travers le « PROJET ».

Ousmane Sonko Reçu par Serigne Mountakha ce Mardi

Le premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, a effectué une visite discrète ce mardi matin à Touba. Il a été reçu à huis clos par Serigne Mountakha Mbacké, en présence du député Cheikh Thioro Mbacké. La rencontre a eu lieu dans la résidence de Serigne Mountakha, située dans le quartier Darou Tanzil de Touba, selon les informations exclusives de Seneweb.

Ousmane Sonko et Serigne Mountakha Mbacké ont eu de longs échanges durant cette rencontre. Le chef du gouvernement a eu l’honneur de prendre son petit-déjeuner chez le guide des mourides. À cette occasion, Serigne Mountakha a offert à Sonko un exemplaire du saint Coran, une natte de prière, un chapelet et des parfums en guise de cadeaux symboliques.

Lors de cette visite, Ousmane Sonko a pris des engagements importants devant le khalife général des mourides. Il a promis de prendre en charge les préoccupations prioritaires de la ville de Touba. Après avoir recueilli les prières et bénédictions de Serigne Mountakha, le premier ministre a quitté la résidence de Darou Tanzil, accompagné de Serigne Cheikh Thioro Mbacké, coordonnateur local de Pastef.

Cette visite marque un moment significatif dans les relations entre le gouvernement sénégalais et la communauté mouride, soulignant l’importance de la coopération et du respect mutuel entre les leaders politiques et religieux du pays.

LES 100 JOURS DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE, DIOMAYE : « L’heure n’est pas au bilan, nous sommes élus pour cinq ans (…) »

Papa Ibrahima Senghor, membre du Secrétariat exécutif de la coalition Diomaye Président, a accordé une interview au Dakarois Quotidien. Il a précisé que malgré les critiques, il est trop tôt pour faire un bilan des cent (100) premiers jours de la présidence Diomaye, affirmant que leur mandat est de cinq ans. Il a, mar ailleurs, mis en avant plusieurs réalisations : la réforme de la justice, la transparence financière, les mesures agricoles et la réduction des prix des denrées de première nécessité. Il a également abordé les défis économiques hérités de l’ancien régime et les efforts pour promouvoir la bonne gouvernance malgré les ressources limitées.

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Quel est aujourd’hui le bilan de la coalition Diomaye Président après trois mois à la tête du Sénégal ?

L’heure n’est pas au bilan car nous sommes élus pour cinq ans et nous venons à peine de franchir le cap des trois mois. Cependant, nous avons déjà accompli plusieurs avancements significatifs, particulièrement en matière de bonne gouvernance. Le président Diomaye a d’abord initié les assises de la justice, répondant ainsi aux fortes critiques sur son fonctionnement. Cela inclut une réorganisation complète de tous les secteurs judiciaires : administration pénitentiaire, parquet, et magistrature.

Nous avons également rendu publics les rapports des organes de contrôle, mettant en lumière la gestion antérieure des ressources du pays. Des mesures cruciales ont été prises pour réguler le secteur foncier, et dans l’agriculture, nous avons apporté des améliorations notables telles que l’apurement des dettes des opérateurs et une distribution équitable des engrais en collaboration avec les forces de défense et de sécurité. Nous avons aussi travaillé à réduire les prix des denrées essentielles, et explorons actuellement des solutions pour abaisser les coûts de la connexion internet. Tout ceci n’est que le commencement, notre gouvernement se concentre sur une bonne gouvernance inclusive.

Nous sommes maintenant en hivernage et certains estiment que la qualité des semences reste insatisfaisante et que la réduction des prix des denrées n’est qu’une façade. Qu’en pensez-vous ?

Il est important de se rappeler que nous avons hérité d’une situation économique extrêmement précaire. Notre déficit budgétaire s’élève à 840 milliards par trimestre. Les marges de manœuvre sont minces : nos revenus douaniers et fiscaux tournent autour de 60 à 80 milliards par mois, alors que nous devons assumer des dettes mensuelles de près de 140 milliards ainsi que des dépenses salariales de 150 milliards. La situation est complexe et nos options sont limitées. Nous continuons à dialoguer avec tous les acteurs pour explorer des moyens d’alléger cette charge. L’État a déjà consenti à une perte de 54 milliards pour baisser les prix.

Concernant la Déclaration de la Politique Générale (DPG), pourquoi cela tarde-t-il encore ?

Rien n’oblige le Premier ministre à se présenter à l’Assemblée nationale. En 2022, Guy Marius Sagna a conseillé au Premier Amadou Ba de ne pas comparaître, comme il l’avait fait avec Ousmane Sonko. Ce dernier n’a pas refusé de se rendre à l’Assemblée, mais a simplement demandé une correction du règlement intérieur. Une fois cette formalité accomplie, sa DPG pourra être achevée et présentée aux députés.

Les députés de BBY ont proposé une loi pour empêcher au Président de la République de dissoudre l’Assemblée nationale. Quelle est votre opinion sur cette initiative ?

À partir de juillet, le Président aura la prérogative constitutionnelle de dissoudre l’Assemblée. BBY détient une majorité relative, mais je doute qu’ils puissent réunir les 99 députés nécessaires pour adopter cette loi, car il y a parmi eux des patriotes qui ne soutiendront pas cette démarche.

Comment percevez-vous l’opposition actuelle ?

Chaque démocratie a besoin d’une opposition. Nous avons besoin d’une opposition républicaine au Sénégal, qui engage des débats constructifs et propose des solutions. Cependant, notre opposition actuelle ne semble pas s’engager dans cette voie constructive.

Beaucoup affirment qu’il y a un manque de coordination au sein du gouvernement. Comment répondez-vous à ces critiques ?

Il y a une bonne coordination au sein du gouvernement. L’arrêté du Ministre de l’Intérieur n’était pas destiné aux maires, mais aux gouverneurs et préfets. Les maires qui en ont profité pour agir de leur propre initiative ont simplement cherché à saboter nos efforts. Pour régler ces situations, nous devons soutenir activement les jeunes en leur offrant des financements et un encadrement adéquat.

Un dernier mot pour nos lecteurs ?

Je remercie Le Dakarois Quotidien pour cette opportunité. J’appelle tous les Sénégalais à soutenir le gouvernement dans sa quête de changement et de rupture, tout en faisant preuve de patience. Les transformations nécessaires ne peuvent se réaliser du jour au lendemain.

 Le Dakarois

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°219 – du 09/07/2024

🔴 PAPA IBRAHIMA SENGHOR, SUR LES 100 JOURS DE LA PRÉSIDENCE DIOMAYE : « L’HEURE N’EST PAS AU BILAN, NOUS SOMMES ÉLUS POUR 5 ANS (…) »
🔴 TENSIONS ENTRE LA CEDEAO ET L’AES : DIOMAYE DÉSIGNÉ FACILITATEUR PAR SES PAIRS

🔴 FOOTBALL / COUPE DU SÉNÉGAL DAMES : LES AIGLES DE LA MÉDINA TRIOMPHENT EN FINALE


Dahra Djoloff : Huit candidats déférés au parquet de Louga pour fraude au baccalauréat

Huit candidats au baccalauréat du jury 1050 du lycée ex-CEM1 de Dahra ont été déférés ce lundi matin au parquet de Louga. Ils sont accusés d’avoir partagé des épreuves corrigées de l’examen dans un groupe WhatsApp, après avoir été arrêtés en possession de téléphones portables lors des épreuves de langue vivante 2 et de mathématiques.

L’affaire a débuté mardi, lorsque le coordinateur du jury 1959 a surpris un candidat en possession d’un téléphone portable connecté à internet pendant l’épreuve de LV2. Arrêté et conduit à la gendarmerie, son téléphone a révélé six complices du même jury, qui ont également été appréhendés au centre d’examen.

Un autre candidat du jury 1047, au centre d’examen docteur Daouda Sow, a été arrêté mercredi, portant le total à huit. La gendarmerie de Dahra est toujours à la recherche du cerveau de ce vaste réseau, identifié comme étant un étudiant de la faculté de Droit à l’UCAD. Quatre autres candidats impliqués dans cette fraude ont réussi à s’échapper.

Dr. Youssou Ndour , nouveau Docteur Honoris Causa de l’Université Berklee Valencia

Aujourd’hui, le 08 juillet 2024, marque une nouvelle étape significative dans la carrière déjà illustre de Youssou Ndour, avec la prestigieuse reconnaissance de l’Université Berklee Valencia en Espagne. L’institution a décerné à [Votre Nom] le titre honorifique de Docteur Honoris Causa, rejoignant ainsi une liste impressionnante de distinctions telles que le Praemium Imperiale, qui célèbrent son influence musicale mondiale.

En acceptant cette distinction, Youssou Ndour a souligné l’importance de cette reconnaissance comme un rappel constant de persévérer dans son engagement envers la préservation de l’identité culturelle africaine et la promotion de la compréhension mondiale à travers la musique et les actions quotidiennes.

« Pour moi, chaque récompense est une incitation à continuer de plaider pour ces causes essentielles, » a déclaré Youssou Ndour, reflétant son dévouement à utiliser sa musique comme un moyen de connecter les cultures et d’inspirer un dialogue interculturel profond.

Au cours de sa carrière, [Votre Nom] a non seulement redéfini les frontières de la musique, mais a également été un défenseur passionné de la diversité culturelle et de l’inclusion. Cette dernière distinction de l’Université Berklee Valencia vient renforcer son impact durable sur la scène musicale mondiale et son engagement envers un monde plus harmonieux et inclusif.

AGRICULTURE ET ÉLEVAGE : Le duo Diomaye-Sonko déploie un PROJET à l’horizon 2027

Lors de la formation du nouveau gouvernement en avril, une décision significative a été prise de fusionner les ministères de l’Ariculture et de l’Élevage sous l’autorité d’un seul département, dirigé par le Dr Mabouba Diagne, ancien vice-président de la BIDC (Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO). Cette réorganisation vise à optimiser les ressources et les actions à travers un plan ambitieux s’étendant jusqu’en 2027 entre ces secteurs de renforcer leur contribution à l’économie nationale et à la sécurité alimentaire.

À cet effet, le Sénégal a clairement articulé ses ambitions à travers le Document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle (Dpbep), qui définit une feuille de route sur la période 2025-2027. Ce cadre stratégique met l’accent sur plusieurs axes clés visant à moderniser et à développer de manière durable les secteurs agricole et d’élevage.

Pour l’agriculture, les initiatives pivoteront autour de la transformation des exploitations familiales grâce à une modernisation accrue et une réforme foncière visant à sécuriser les droits de propriété. Des coopératives de producteurs seront également soutenues, équipées de plateaux techniques partagés pour optimiser les rendements et la gestion des ressources.

La gestion efficace des ressources en eau jouera un rôle crucial pour soutenir une production agricole tout au long de l’année, renforçant ainsi la résilience face aux défis climatiques. Des mesures spécifiques seront mises en œuvre pour améliorer l’efficacité de l’irrigation et la gestion des bassins hydrographiques.

En ce qui concerne l’élevage, le gouvernement s’engage à développer une chaîne de valeur laitière nationale ainsi qu’un programme ambitieux pour le secteur avicole. Des investissements significatifs seront réalisés pour moderniser les infrastructures d’abattage, de stockage, de transformation et de commercialisation des produits d’élevage, garantissant dès lors  la qualité et la compétitivité sur les marchés nationaux et internationaux.

La protection contre les feux de brousse et la gestion durable des parcours et des pâturages seront également prioritaires, particulièrement dans les zones sylvopastorales où ces actions contribueront à préserver les écosystèmes tout en soutenant les communautés pastorales.

Un système de recensement et d’identification nationale du cheptel sera mis en place pour optimiser les interventions et les investissements publics dans le secteur de l’élevage, renforçant la sécurité et la gestion des ressources animales.

Le Dakarois

INONDATIONS À KAOLACK : Des défaillances au niveau du canal de Médina Mbaba pointées du doigt

Hier, Dimanche, Kaolack a été frappée par des averses torrentielles, laissant dans leur sillage des scènes de chaos. Plusieurs quartiers de la commune tels que les Parcelles Assainies, Sara Ndiougary, Ndar Gou Ndaw, les Abattoirs Ndangane, Médina Baye, Médina Mbaba, Darou Rahmaty, Thioffack, ont été durement touchés par des inondations qui ont causé d’importants dégâts matériels.

Les habitants ont été pris au dépourvu alors que les eaux pluviales envahissaient leurs maisons, atteignant parfois les chambres à coucher et entraînant des pertes matérielles considérables. Les témoignages des résidents mettent en lumière la défaillance du canal de Médina Mbaba, incapable de gérer efficacement le volume d’eau accumulé, surtout lorsque les eaux usées se mêlent aux eaux de pluie, exacerbant ainsi les risques d’inondations.

À Koutal Malick Ndiaye, dans la commune de Ndiaffat, les habitants expriment leur inquiétude et appellent les autorités étatiques à intervenir de manière urgente avec un programme de canalisation robuste pour prévenir de futures catastrophes. Ils soulignent la nécessité pressante de renforcer l’infrastructure de drainage pour protéger les habitants et leurs biens des caprices des conditions météorologiques saisonnières.

Face à cette crise, les autorités locales sont appelées à agir rapidement et efficacement pour mettre en place des mesures préventives durables. Il est crucial de renforcer la résilience communautaire et de garantir la sécurité des zones vulnérables contre les impacts des événements climatiques extrêmes.

Ces inondations à Kaolack rappellent l’urgence de stratégies d’adaptation et de prévention face à l’hivernage qui promet d’être pluvieux selon la météo. C’est pourquoi il urge de développer un réseau d’assainissement pour contenir les inondations à Kaolack.

Mariama MASSALY, correspondante à Kaolack

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°218 – du 08/07/2024

🔴 AGRICULTURE ET ÉLEVAGE : LE PROJET DE DÉVELOPPEMENT INCLUSIF DU GOUVERNEMENT
🔴 INONDATIONS DÉSASTREUSES À KAOLACK : LE CANAL DE MÉDINA MBABA MIS EN CAUSE

🔴 ENTRETIEN EXCLUSIF AVEC MOMO MBAYE DU CÀDIZ FC : UNE TRAJECTOIRE ENTRE PASSION ET DÉTERMINATION
🔴 COURSES HIPPIQUES : SELON LA MINISTRE DES SPORTS, KHADY DIÈNE GAYE, L’HIPPODROME NATIONAL EST UN IMPÉRATIF

RAPPORTS NOUVEAU RÉGIME/PRESSE : « Diomaye et Sonko veulent museler les journalistes pour faire dans le populisme… », selon Yoro Dia

« Le combat de Pastef contre la presse est perdu d’avance », c’est la ferme conviction de Yoro Dia, ancien ministre conseiller du président Macky Sall. Ce dimanche, sur Rfm, le politologue soutient que Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko veulent « museler les journalistes pour faire dans le populisme comme l’avait fait Hitler en Allemagne ».
Selon lui, les nouvelles autorités veulent faire le deuil prématuré de la presse nationale. Mais, « c’est peine perdue », défend-il.

« Le combat de Pastef contre la presse est un combat perdu d’avance, à la limite, c’est un projet fou de penser que l’on peut caporaliser la presse, c’est un projet perdu, ils vont tenter mais ils ne réussiront pas. La presse, qui a été le tremplin de Pastef pour accéder au pouvoir, va sauver le pays. Parce que dans un pays aussi ouvert que le Sénégal, dans une société aussi ouverte, Pastef ne peut pas réussir son projet. C’est quoi son projet? Cela veut dire faire peur à la presse classique pour s’adresser directement aux sénégalais par les réseaux sociaux. Et ça, c’est la logique de tous les populistes », a décrié l’ancien ministre conseiller en communication du régime précédent qui n’a pas manqué de comparer le projet de Pastef au projet nazi.
« Je compare toujours le projet de Pastef et le projet nazi. Regardez le cheminement populisme chez les nazis, populisme, coup d’Etat raté de Munich en 23, prison, élection, pouvoir. Ici populisme, insurrection ratée, prison, démocratie, victoire et c’est à partir de ce moment que l’analyse devient intéressante. Hitler a dit : »je veux supprimer la démocratie parce qu’on ne peut pas gouverner avec la démocratie. Pour supprimer la démocratie, il me faut un gouvernement sans presse ». Mais c’est exactement ce qu’est en train de faire Pastef en s’attaquant à la presse. Et après avoir détruit la presse, Hitler à terrorisé les magistrats pour imposer le régime totalitaire. Pastef sait que pour imposer un régime totalitaire, il a besoin de calmer la presse, il a besoin de détruire la presse ou bien de faire peur à la presse », a souligné Yoro Dia qui trouve que le Sénégal est en « mode pause et nous avons un premier ministre incompétent et encombrant qui anime les petites querelles…, »

Pour le journaliste politologue, les nouvelles autorités, après 100 jours de gouvernance, laissent entrevoir du pilotage à vue et de l’amateurisme: « ils doivent arrêter les traques, les menaces et autres intimidations, cela bloque nos économies et le Sénégal n’a pas besoin de cela. C’est l’incertitude totale chez les chefs d’entreprise, la presse est à genoux…, tout est bloqué ».

Et l’ancien ministre conseiller sous Macky Sall se dit prêt à se battre pour que la presse ne passe pas de vie à trépas.

Aly Saleh

« Diomaye et Sonko veulent museler les journalistes pour faire dans le populisme », selon Yoro Dia

« Le combat de Pastef contre la presse est perdu d’avance », c’est la ferme conviction de Yoro Dia, ancien ministre conseiller du président Macky Sall. Ce dimanche, sur Rfm, le politologue soutient que Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko veulent « museler les journalistes pour faire dans le populisme comme l’avait fait Hitler en Allemagne ».
Selon lui, les nouvelles autorités veulent faire le deuil prématuré de la presse nationale. Mais, « c’est peine perdue », défend-il.

« Le combat de Pastef contre la presse est un combat perdu d’avance, à la limite, c’est un projet fou de penser que l’on peut caporaliser la presse, c’est un projet perdu, ils vont tenter mais ils ne réussiront pas. La presse, qui a été le tremplin de Pastef pour accéder au pouvoir, va sauver le pays. Parce que dans un pays aussi ouvert que le Sénégal, dans une société aussi ouverte, Pastef ne peut pas réussir son projet. C’est quoi son projet? Cela veut dire faire peur à la presse classique pour s’adresser directement aux sénégalais par les réseaux sociaux. Et ça, c’est la logique de tous les populistes », a décrié l’ancien ministre conseiller en communication du régime précédent qui n’a pas manqué de comparer le projet de Pastef au projet nazi.
« Je compare toujours le projet de Pastef et le projet nazi. Regardez le cheminement populisme chez les nazis, populisme, coup d’Etat raté de Munich en 23, prison, élection, pouvoir. Ici populisme, insurrection ratée, prison, démocratie, victoire et c’est à partir de ce moment que l’analyse devient intéressante. Hitler a dit : »je veux supprimer la démocratie parce qu’on ne peut pas gouverner avec la démocratie. Pour supprimer la démocratie, il me faut un gouvernement sans presse ». Mais c’est exactement ce qu’est en train de faire Pastef en s’attaquant à la presse. Et après avoir détruit la presse, Hitler à terrorisé les magistrats pour imposer le régime totalitaire. Pastef sait que pour imposer un régime totalitaire, il a besoin de calmer la presse, il a besoin de détruire la presse ou bien de faire peur à la presse », a souligné Yoro Dia qui trouve que le Sénégal est en « mode pause et nous avons un premier ministre incompétent et encombrant qui anime les petites querelles…, »

Pour le journaliste politologue, les nouvelles autorités, après 100 jours de gouvernance, laissent entrevoir du pilotage à vue et de l’amateurisme: « ils doivent arrêter les traques, les menaces et autres intimidations, cela bloque nos économies et le Sénégal n’a pas besoin de cela. C’est l’incertitude totale chez les chefs d’entreprise, la presse est à genoux…, tout est bloqué ».

Et l’ancien ministre conseiller sous Macky Sall se dit prêt à se battre pour que la presse ne passe pas de vie à trépas.

Aly Saleh

Macky Sall aux rencontres d’Aix-en-Provence : Plaidoyer pour des réformes financières en faveur de l’Afrique

Du 5 au 7 juillet, la France a accueilli la 24e édition des Rencontres d’Aix-en-Provence. Lors de cet événement, l’ancien président sénégalais Macky Sall, désormais envoyé spécial du Pacte de Paris pour les Peuples et la Planète (4P), a pris la parole pour partager sa vision du développement de l’Afrique et appeler à une réforme de l’architecture financière internationale.

Dans une interview exclusive accordée à La Tribune, Macky Sall a souligné l’inefficacité de l’aide publique au développement (APD) traditionnelle pour l’Afrique, critiquant notamment la réduction de l’APD de 800 millions d’euros par la France. « L’aide publique au développement n’a pas donné les résultats escomptés et ne peut pas être la réponse attendue par les Africains pour le développement. Nous parlons plutôt aujourd’hui de partenariats et d’accès aux marchés des capitaux dans des conditions soutenables, » a-t-il affirmé.

Macky Sall a insisté sur la nécessité de permettre à l’Afrique d’accéder aux marchés financiers internationaux sans être pénalisée par des perceptions de risques exagérées, qui entraînent des coûts prohibitifs pour les pays en développement. « Ce qu’elle demande, c’est de pouvoir avoir accès à ces marchés, avec des conditions qui ne soient pas handicapées par le système de notation sur la perception des risques, » a-t-il déclaré. Bien que l’Afrique soit riche en ressources naturelles, l’accès aux capitaux reste un défi majeur pour son développement économique.

Le Pacte de Paris pour les Peuples et la Planète (4P), lancé lors du sommet de Paris en 2023 sous l’égide du président Emmanuel Macron, est une initiative visant à repenser les mécanismes de financement du développement. Ce pacte réunit 32 pays déterminés à apporter une réponse collective et à repenser le multilatéralisme pour le rendre plus inclusif et transparent.

Macky Sall a expliqué que le 4P vise à réformer les institutions financières internationales, héritées du consensus de Bretton Woods, pour mieux intégrer les préoccupations des pays du Sud global, incluant les pays africains, asiatiques et latino-américains. « Il faut que les institutions issues du consensus de Bretton Woods tiennent compte de la présence des nouveaux arrivants : les pays africains, asiatiques, d’Amérique latine, qui sont du Sud global comme on dit. Il faut qu’on tienne compte de leurs préoccupations dans le financement de leur développement, dans la transition climatique, » a-t-il précisé.

Malgré des avancées telles que l’admission de l’Afrique au G20 et l’obtention d’un troisième siège au conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI), Macky Sall estime que ces efforts restent insuffisants pour répondre aux vastes besoins du continent africain. « Les besoins sont tels, pour ceux qui veulent assurer le développement d’un vaste continent, de 30 millions de kilomètres carrés, d’un milliard quatre cent millions d’habitants, qu’il ne faut pas régler ces besoins avec l’aide publique au développement. Il faut donc des solutions innovantes que l’on doit inventer ensemble, » a-t-il déclaré.

En conclusion, Macky Sall a rappelé l’objectif du 4P : créer des plateformes de dialogue pour développer des solutions nouvelles et inclusives pour le développement durable de l’Afrique. Il espère que l’Afrique sera reconnue non seulement comme un réservoir de ressources naturelles, mais aussi comme un acteur économique majeur à part entière.

#REAIX2024 | Macky SALL - Ancien Président de la république du Sénégal

TRIBUNE DU WEEK-END : Cent illisibles jours avec Diomaye ( Par Abdoul Aziz DIOP)

Invité, le dimanche 2 juin 2024, de l’émission «Objection» sur la radio Sud Fm, deux mois après la prestation de serment du président Bassirou D. D. FAYE, l’historien Mamadou DIOUF trouva «prématurées les critiques» faites au président FAYE et à son premier ministre SONKO. Le Professeur DIOUF expliquait que le délai de 100 jours requis est celui au terme duquel les critiques sont fondées. À la décharge du nouveau régime, Mamadou DIOUF disait même tolérer «l’amateurisme et les erreurs» des trois premiers mois d’exercice du pouvoir par le tandem FAYE-SONKO.

Dans 12 jours au plus, c’est-à-dire 100 jours après la troisième alternance politique au Sénégal, les critiques pour cause d’amateurisme et d’erreurs au sommet s’expliqueront alors moins par la durée que par l’absence de méthode.

Pas de programme, pas de méthode

En matière de gouvernance, l’ossature du programme sur lequel un.e candidat.e à l’élection présidentielle a fait campagne en dit long sur la méthode d’exercice du pouvoir.

Le programme est le document pensé et élaboré dans lequel un.e candidat.e atteste d’une bonne connaissance du pays, mis en exergue dans un état exhaustif des lieux, et propose un plan pour la transformation du réel trouvé sur place. Second volet de tout programme dont le premier volet est le diagnostic, le plan fait état de la vision, correspondant  à la réponse à la question bien connue de base : «Quel sera le visage du pays transformé au bout de 25 ans au moins ?» Ledit plan présente ensuite les valeurs (conditions subjectives du succès) qui sous-tendent l’action et montre la disponibilité incontestable des ressources financières et humaines (conditions objectives du succès). Vision et conditions (subjectives et objectives) supposent un agenda au terme duquel le produit fini (un Sénégal nouveau et souhaité) est livré à la collectivité tout entière. Dans cette optique, les projets – il y en a plusieurs, pas un seul – renvoient aux modalités pratiques d’exécution du plan. À titre d’exemple, le Plan Sénégal émergent (PSE) est exécuté à travers les Projets d’Actions Prioritaires (PAP).

Après avoir longuement abusé les citoyens (militants, sympathisants, indépendants, etc.) de ce qu’ils appellent tous les deux «Le Projet», Diomaye et SONKO arrive au pouvoir en empruntant le chemin inverse à celui d’un programme tel que nous l’avons présenté ici. L’amateurisme et les erreurs dans le jugement et l’action au quotidien s’expliquent alors par la méconnaissance de la situation du Sénégal au 02 avril 2024. Les deux inspecteurs des Impôts et des Domaines Bassirou D. D. FAYE et Ousmane SONKO n’obtinrent pas de l’ancien premier ministre Amadou BA ce dont un  autre ancien premier ministre, Mamadou Lamine LOUM, gratifia le régime du président Abdoulaye Wade, à savoir la situation du Sénégal au 02 avril 2000. Autre temps, autres bonnes mœurs que les profanes du politique – tous des inconditionnels de SONKO – fustigent sans en avoir la moindre idée.

Illisibilité

En l’absence totale de programme et de méthode, nous ne savons des cent premiers jours du nouveau régime que les fuites en avant dont le premier ministre est passé maître depuis son entrée en fonction. C’est du chef du gouvernement lui-même que tout le monde apprend que le ministre de l’Intérieur a agi seul dans l’opération de déguerpissement des occupants de la voie publique dans plusieurs localités du pays. En même temps, l’annonce d’une descente à la mythique plage Anse Bernard – au lieu de Hans au goût de SONKO – n’aura de sens que si tous les entrepreneurs du domaine maritime sont traités à la même enseigne. On en est bien loin ! C’est du moins ce qu’explique un opposant stupéfié par le séjour long du chef du gouvernement à l’hôtel Azalaï aux frais du contribuable sénégalais déjà averti du dépeçage fiscal drastique au cours des prochaines semaines..

Et comme si tout cela ne suffisait pas, le Président de la République dit ne pas faire de son maintien au Conseil supérieur de la magistrature (CSM) une obsession au moment même où les amateurs de la VAR diffusent la vidéo de l’opposition farouche de SONKO à l’idée d’un tel maintien. Ajouté à ce qui est dit, l’accusé de réception si peu clair des conclusions des Assises de la Justice, commanditées par le Président, en dit assez sur les cent illisibles jours de Diomaye comme président de tous les Sénégalais.

En attendant «Le Projet» et la méthode qui va avec.

A.A.DIOP

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°217 – du 06 ET 07/07/2024

🔴 CONFLIT FONCIER TRIPARTITE : LE SG DE AND DEFAR KEUR MOUSSA EXPLIQUE L’ORIGINE DU MAL
🔴 INDIGNÉS PAR LES PROPOS D’ISMAÏLA MADIOR FALL : LES FRÈRES D’ARMES DE FEU FULBERT SAMBOU RÉCLAMENT JUSTICE

🔴 MMA – KETCHUP MIS KO : REUG REUG N’EN FAIT QU’UNE BOUCHÉE

CONFLIT FONCIER TRIPARTITE : Le collectif And Defar Keur Moussa défend ses terres

And Defar Keur Moussa a récemment protesté contre le transfert contesté de 900 hectares de terres à Fili fili et à l’archidiocèse local. Mamadou Diop, secrétaire général du collectif, qui s’est ouvert au Dakarois Quotidien, précise que ce différend remonte à 1889.

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Le collectif And Defar Keur Moussa a organisé dimanche dernier une manifestation pour attirer l’attention sur un différend foncier persistant qui les oppose à Fili fili et à l’archidiocèse local. Selon les habitants, environ 900 hectares de terres, traditionnellement détenus par les sept villages de Keur Moussa et ses environs, auraient été cédés illégalement à ces entités par les autorités.

La racine du conflit remonte loin dans l’histoire locale. Selon Mamadou Diop, secrétaire général du collectif, qui s’est ouvert au Dakarois Quotidien, tout a commencé en 1889 lorsqu’un conseiller français de la Cour de Dakar, Léon Verdier, obtint 900 mètres carrés pour cultiver des fleurs destinées au marché Kermel. « C’est ainsi que 900 m2 lui ont été attribués de temps du Lamane Ndiagne Ciss, établi à Sébikotane. En 1937, un collègue du député Thiaw Ibra Abdoulaye, François Klimix, a réclamé 900 hectares au lieu des 900 mètres carrés déclarés. Après qu’il a été rectifié, son ami parlementaire l’a amené à Sébikotane pour lui montrer le terrain. C’est cet espace là que Fili Fili a élargi à 900 hectares. En 1956, Nadra Filfili a demandé un bail emphytéotique. Ce qui inclut qu’il ne détient pas totalement la propriété », explique le SG de And Defar Keur Moussa. Mamadou Diop poursuit : « La même année, le même François s’est allié à l’archidiocèse pour introduire une requête d’immatriculation qui fut rejetée (…). C’est l’histoire racontée par les moines de Keur Moussa alors que François est décédé depuis 1946 au Maroc. Comment est-ce possible qu’un défunt, dix ans après sa mort, introduise une telle demande ? C’est illogique ». Le représentant des populations de la localité ne s’arrête pas là. « Nous avons vu ensuite une copie collationnée où il est mentionné que Fili Fili détient 700 hectares au lieu des 900 énoncés. Quand ils ont été interrogés, ils ont affirmé que sur les 900 hectares, ils ont octroyé 200 hectares aux moines. Cependant, c’est  leur version, pas celle des moines, qui ne se sont pas encore prononcés sur la question », avance-t-il. D’après lui, ceci est à l’origine d’un conflit tripartite entre les populations, Fili Fili et les moines de Keur Moussa.

Pour rappel, selon lui, en 1989, il y a eu un précédent conflit entre les habitants de Keur Moussa et Fili Fili. L’État est intervenu et a nommé le juge Henry Grégoire Diop pour une intruction qui a duré trois ans. Une décision portant perdant Fili Fili a été prononcé, d’après le porte-parole des populations. Donc, à l’en croire, la logique est que si Fili Fili n’a rien dans la bourgade, il en sera de même pour l’abbaye qui ne s’est installée qu’en 1964.

Malgré les démarches auprès des autorités compétentes, incluant la saisine de la justice et le médiateur de la République, aucune résolution définitive n’a été obtenue. Cependant, les membres du collectif restent fermement déterminés à protéger leur héritage et sont prêts à sacrifier tout pour y parvenir. Mamadou Diop et ses camarades continueront, selon eux, de mener cette bataille jusqu’à ce que justice soit rendue, quel qu’en soit le coût.

Le Dakarois

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°216 – du 05/07/2024

🔴 MONTÉE EN PUISSANCE DU POPULISME : DAKAR, LA NOUVELLE CIBLE DES PANAFRICONS
🔴 TRAQUE DES DÉLINQUANTS ÉCONOMIQUES ET FINANCIERS : ACTIVATION PROCHAINE DU POOL JUDICIAIRE FINANCIER

🔴 MODOU LO VS SITEU : LE FACE-À-FACE PRÉVU DIMANCHE EN HUIS CLOS
🔴 MERCATO : LYON OFFICIALISE LA SIGNATURE DE MOUSSA NIAKHATÉ POUR UN MONTANT RECORD

Les nominations en conseil des ministres du Mercredi 03 Juillet 2014

Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

Au titre de la Présidence :

•       Monsieur Lansana Gagny SAKHO, titulaire d’un doctorat en Business Administration, est nommé Président du Conseil d’Administration de l’Agence de Promotion des Investissements et des Grands Travaux (APIX), en remplacement de Monsieur Abdou FALL ;


•       Monsieur Fall MBAYE, titulaire d’un doctorat en Génie électronique, est nommé Directeur Général de l’Institut National du Pétrole et du Gaz (INPG), en remplacement de Monsieur Aguibou BA.




Au titre de la Primature :

•       Le Colonel Amadou Ousmane BA de la Gendarmerie nationale, précédemment Directeur du Contrôle, des Etudes et de la Législation au Ministère des Forces Armées, est nommé Directeur général de la Surveillance et du Contrôle de l’Occupation du Sol, en remplacement du Colonel Papa Saboury NDIAYE, appelé à d’autres fonctions.

Au titre du Ministère de l’Intérieur :

•       Monsieur Abdoul Wahabou SALL, Contrôleur général de Police, est nommé Directeur général Adjoint de la Police nationale, en remplacement de Monsieur Modou DIAGNE, appelé à d’autres fonctions.

Au titre du Ministère de la Justice :

•       Monsieur Aliou NDIAYE, titulaire d’un master professionnel en sciences de gestion, matricule de solde n° 602 214/C, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de la Justice, en remplacement de Monsieur Abdoulaye SY, appelé à d’autres fonctions.

Au titre du Ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens :

•       Monsieur Pape Abdourahmane DABO, Ingénieur des Travaux Publics est nommé Président du Conseil d’Administration de la société AIBD SA, en remplacement de Monsieur Abdoulaye TIMBO.

•       Monsieur, Atoumane SY, Spécialiste Sécurité Routière et titulaire d’un Diplôme d’Études Approfondies (D.E.A) en Géographie et Aménagement du territoire, est nommé Directeur général de l’Agence nationale de la Sécurité Routière (ANASER), en remplacement de Cheikh Oumar GAYE.

•       Monsieur Ibrahima SALL, Ingénieur Géotechnicien – Expert Routier, est nommé Directeur Général de la Société Autoroutes du Sénégal (ADS), en remplacement de Monsieur Aubain SAGNA, appelé à d’autres fonctions.

Au titre du Ministère de l’Environnement et de la Transition écologique :

•       Le Colonel Ibrahima GUEYE, conservateur des parcs nationaux, est nommé Directeur des Parcs nationaux, en remplacement de Monsieur Bocar Thiam admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;

•       Monsieur Aliou NDIAYE, professeur assimilé en biotechnologie végétale, est nommé Directeur exécutif de l’autorité nationale de Biosécurité, en remplacement de Monsieur Ousseynou KASSE, appelé à d’autres fonctions ;

Le Colonel Lamine KANE, conservateur des parcs nationaux, est nommé Secrétaire permanent de l’Autorité nationale de Biosécurité, poste vacant ;

•       Monsieur Modou Fall GUEYE, titulaire d’un doctorat en biologie végétale est nommé Directeur du Centre d’Education et de Formation environnementales, en remplacement de monsieur Gora NIANG, appelé à d’autres fonctions.

Au titre du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation :

•       Monsieur Serigne Mbacké LO, Ingénieur informaticien est nommé Directeur du
Centre Régional des Œuvres universitaires sociales de Thiès, en remplacement de Monsieur Cheikh SALL ;

•       Monsieur Jean Birane Gning, maître de conférence titulaire, est nommé Directeur du Centre Régional des Œuvres universitaires sociales du Sine Saloum, en remplacement de Monsieur Ousseynou Diop ;

•       Madame Fama Dieng, juriste spécialiste en logistique et management portuaire, est nommée Directeur du Centre Régional des Œuvres universitaires sociales de Diamniadio, en remplacement de Moussa Hamady SARR;

•       Monsieur Salif Baldé, titulaire d’un doctorat en sciences de l’Education, est nommé Directeur du Centre régional des Œuvres universitaires sociales de Ziguinchor, en remplacement de Monsieur Sana MANE.

Au titre du Ministère de l’Industrie et du Commerce :

•       Monsieur Momar Talla GUEYE, Directeur de recherches CAMES, précédemment Directeur de la Recherche et du Développement de l’Institut de Technologie Alimentaire, est nommé Directeur de l’Institut de Technologie Alimentaire, en remplacement de Mamadou Amadou SECK, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.

Au titre du Ministère de la Famille et des Solidarités :

•       Madame Assiah DIOP, titulaire d’un Diplôme d’Ingénieur en Industrialisation spécialiste en Financement de l’Entreprenariat, est nommée Directeur général du Développement communautaire et de la Promotion de l’Equité, en remplacement de Monsieur Mousse Bar Faye ;

•       Madame Fatoumata Bintou DIEDHIOU, titulaire d’un Master 2 en management de Projets, est nommée Directeur de l’Equité Sociale en remplacement de Madame Fatou DIAGNE ;

•       Monsieur Ely Paul BIAGUI, précédemment directeur régional du pôle sud du Développement communautaire, est nommé Directeur du Développement Communautaire, en remplacement de Monsieur Khadim SYLLA ;

Madame Saye CISSÉ, titulaire d’un Master 2 en Biogéographie, est nommée Directeur de l’Equité Territoriale en remplacement de Monsieur Abiboulaye LO ;

•       Madame Fatou BA, titulaire d’un Master 2 en Droit Ingénierie financière et fiscalité, est nommée Directeur de Promotion des droits et de la Protection des Enfants en remplacement de Monsieur Ibrahima GUEYE ;

•       Madame Nancy NDOUR titulaire d’un doctorat en Sociologie de l’éducation, est nommée Directeur de l’Autonomisation Économique des Femmes, poste vacant ;

•       Monsieur Edmond KAMARA, Administrateur civil, matricule de solde n°
624 555/C, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de la Famille et des Solidarités. 


Au titre du Ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires :

•       Monsieur Baye NIASS, Ingénieur de conception en BTP, option Ponts et
Chaussées, est nommé Directeur général de l’’Agence de Construction des Bâtiments et Édifices Publics, en remplacement de monsieur Hamady DIENG ;

•       Monsieur Serigne Cheikh BAKHOUM, Inspecteur de l’Administration pénitentiaire, matricule de solde n° 659 489/E, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires ;

•       Madame Sophie DIONE, expert environnementaliste, est nommée directeur du Projet de Promotion de la Gestion Intégrée et de l’Economie des Déchets Solides (PROMOGED), en remplacement de Monsieur Cheikhou Oumar GAYE ;

Au titre du Ministère de la Santé et de l’Action sociale :

•       Monsieur Ousmane CISSE, titulaire d’un doctorat en médecine, est nommé Directeur général de la santé, en remplacement du docteur Barnabé GNING ;

•       Monsieur Seydou DIALLO, titulaire d’un doctorat en pharmacie, est nommé
Directeur général de la SEN-Pharmacie nationale d’approvisionnement (SENPNA), en remplacement du docteur Fatou Faye Ndiaye DEME ;

•       Madame Fatou Bara NDIONE, ingénieure biomédicale, matricule de solde n°613.850/E, est nommée Directeur des infrastructures, des Équipements et de la
Maintenance au Ministère de la Santé et de l’Action Sociale, en remplacement de Monsieur Amad DIOUF ;

Monsieur Malick DIALLO, titulaire d’un doctorat en gestion des ressources humaines, est nommé Directeur des ressources humaines au Ministère de la Santé et de l’Action Sociale, en remplacement de Awa Fall DIAGNE.


Au titre du Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage :

•       Monsieur Mamadou Lamine DIOUF, Economiste, matricule de solde n° 610
992/C, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage. 

Au titre du Ministère de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire :

•       Monsieur Abdou Diaw, titulaire d’un doctorat en finance islamique, est nommé coordonnateur national du Programme de Développement de la Microfinance Islamique, en remplacement de Madame Aminata DIAO. 

Polémique sur les déguerpissements : le ministre de l’Intérieur répond au maire de Colobane

Une vive controverse entoure la circulaire qui a conduit à une série de déguerpissements dans les marchés sénégalais. Le maire de Colobane, Abdoul Aziz Paye, a pointé du doigt le ministre de l’Intérieur, le général Jean Baptiste Tine. Celui-ci a réagi en rejetant toute responsabilité, soulignant les distinctions entre les pouvoirs déconcentrés et décentralisés.

Le général Jean Baptiste Tine a répondu avec ironie aux accusations du maire de Colobane. « C’est la première fois que je vois un maire qui n’est pas destinataire d’une circulaire qui dit que c’est le ministre de l’Intérieur qui m’a chargé de le faire », a-t-il déclaré, selon des propos rapportés par Bes Bi. Il a insisté sur le fait que le ministère de l’Intérieur ne donne pas de directives aux maires, mais que les pouvoirs sont déconcentrés et décentralisés.

Le ministre a précisé que sa circulaire était destinée aux autorités administratives et non aux maires. Il a cité l’exemple de Rufisque, où les déguerpissements se sont déroulés sans problème majeur grâce à un bon encadrement. En revanche, il a pointé du doigt des problèmes spécifiques à Colobane, suggérant que les autorités locales ont peut-être mal géré la situation.

Jean Baptiste Tine a laissé entendre que les difficultés rencontrées à Colobane pourraient être dues à des problèmes de gestion locaux. « Je pense que vous avez d’autres problèmes à Colobane, et tout le monde s’est engouffré dedans. Et, ce n’est pas très bien », a-t-il ajouté, critiquant implicitement la gestion du maire Abdoul Aziz Paye.

Cette polémique met en lumière les tensions entre les autorités locales et centrales au Sénégal. Le ministre de l’Intérieur appelle à une meilleure gestion et coordination des actions pour éviter de tels conflits à l’avenir. Les déguerpissements dans les marchés restent un sujet délicat nécessitant une approche concertée et bien encadrée pour minimiser les impacts sur les populations concernées.

Aliou Sall quitte l’APR pour explorer de nouvelles alliances politiques avec Amadou Ba et Aminata Mbengue Ndiaye

Aliou Sall, ancien maire de Guédiawaye et frère du président sénégalais Macky Sall, a récemment annoncé son départ de l’Alliance pour la République (APR), le parti au pouvoir au Sénégal. Lors d’une intervention sur la Rfm, il a confirmé sa décision de faire une pause politique et de se distancer de l’APR. Toutefois, il a également révélé avoir entamé des discussions avec des figures clés du Parti socialiste, notamment l’ancien Premier ministre Amadou Ba et Aminata Mbengue Ndiaye.

« Je ne suis plus militant de l’APR. Je suis en train d’observer, même si je discute beaucoup avec des acteurs politiques. J’ai eu à mener des discussions très approfondies avec, par exemple, le Parti socialiste, je l’ai fait aussi avec notre ancien candidat à la Présidentielle Amadou Ba. Mais à ce jour, mon option est encore de continuer à observer parce que je crois que compte tenu de ce qu’on a traversé en 2021 et en 2023, il est nécessaire de marquer une pause, surtout de réfléchir sur la façon de faire la politique, » a déclaré Aliou Sall.

Cette décision intervient après des années de service au sein de l’APR et à un moment où il estime crucial de prendre du recul après les événements politiques récents. Aliou Sall a également commenté avec humour l’affaire controversée des « 400 000 » qui l’avait précédemment impliqué, affirmant qu’il avait tourné la page et pardonné à ses détracteurs.

En parallèle de ses discussions politiques, Aliou Sall continue d’exercer en tant qu’administrateur à l’Université africaine des sciences et technologies, marquant ainsi une transition notable dans sa carrière politique.

Cette évolution souligne les changements en cours au sein du paysage politique sénégalais, alors que les acteurs clés comme Aliou Sall cherchent de nouvelles alliances et orientations pour l’avenir.

Ibrahima Lissa Faye: Pas de recrutement à la RTS – journaliste réagit

Répondant à une récente rumeur, Ibrahima Lissa Faye, actuel Directeur de Publication de Pressafrik Group, a formellement démenti toute intention de rejoindre la Radiodiffusion télévision du Sénégal (RTS) en tant que nouvelle recrue. Cette information avait été avancée par le journal Le Public dans son article intitulé « Bazar à la RTS ».

Dans une réaction sur les réseaux sociaux, M. Faye a affirmé sa satisfaction au sein de Pressafrik Group et a qualifié les spéculations de « affabulations ». Il a précisé: « Je suis très bien à Pressafrik Group. Je n’ai aucune visée ailleurs. »

Le journal Le Public avait rapporté que le Directeur général de la RTS, Pape Alé Niang, envisageait le recrutement de plusieurs journalistes, incluant Ibrahima Lissa Faye. Cependant, ces allégations ont été fermement réfutées par l’intéressé lui-même.

L’annonce de ce potentiel recrutement avait suscité diverses réactions parmi les observateurs des médias au Sénégal. Néanmoins, la clarification apportée par M. Faye semble mettre un terme à cette spéculation concernant son éventuelle transition vers la RTS.

À l’heure actuelle, Ibrahima Lissa Faye continue donc d’exercer ses fonctions au sein de Pressafrik Group, une position qu’il affirme apprécier et où il se sent parfaitement épanoui professionnellement.

En conclusion, les informations initiales sur le recrutement de M. Faye à la RTS se sont avérées infondées selon sa propre déclaration, mettant ainsi fin aux discussions sur ce sujet dans le paysage médiatique sénégalais.

Décès de l’homme d’affaires Abdoulaye Diao, fondateur de International Trade Oil and Shipping

Nous avons le regret d’annoncer le décès d’Abdoulaye Diao, plus connu sous le nom de Baba Diao Itoc, survenu ce mercredi 3 juillet 2024 à la suite d’une longue maladie. Homme d’affaires émérite et fondateur de la société International Trade Oil and Shipping, il laisse derrière lui un héritage remarquable dans le monde des affaires.

Abdoulaye Diao sera inhumé à Thiès demain, jeudi 4 juillet. En cette période de deuil, la rédaction de ledakarois adresse ses sincères condoléances à sa famille et à ses proches.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°214 – du 03/07/2024

🔴 SECTEURS AGRICOLE ET MINIER AU SÉNÉGAL : LA BOAD DÉCAISSE 32 MILLIARDS DE FRANCS CFA
🔴 THIERNO BOCOUM : « SONKO, HORS DE L’ASSEMBLÉE POUR SA DPG, N’EST PLUS PREMIER MINISTRE »

🔴 EN ROUTE VERS PARIS : CHEIKH TIDIANE DIOUF PRÊT POUR L’OLYMPISME

Ousmane Sonko rencontre les commerçants de Colobane : « Nous ne tolérerons plus l’anarchie »

48 heures après sa descente à Colobane, le Premier ministre Ousmane Sonko a reçu ce mardi les commerçants et riverains de cette zone pour discuter des récentes mesures de désencombrement et répondre à leurs préoccupations. Cette rencontre intervient dans un contexte de tensions suite aux actions entreprises par le gouvernement pour rétablir l’ordre dans les espaces publics encombrés.

Lors de cette rencontre, Ousmane Sonko a commencé par rappeler les objectifs que le nouveau régime s’est fixés : « Le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a été élu par une écrasante majorité des Sénégalais. Il est venu avec un programme bien ficelé et axé sur le triptyque : « Jub Jubël Jubënti ». Il ne doit pas y avoir de discrimination dans ce que nous apportons pour nos mandants. » Il a souligné l’importance de mettre en œuvre les politiques promises aux citoyens de manière équitable et rigoureuse.
Les commerçants et riverains de Colobane ont profité de cette rencontre pour exprimer leurs frustrations et leurs craintes concernant les mesures de désencombrement qui ont perturbé leurs activités économiques. Beaucoup d’entre eux ont subi des pertes financières importantes en raison de ces actions. Sonko, conscient de ces impacts, a écouté attentivement les plaintes et a promis de prendre en compte les préoccupations des citoyens.
« On ne doit pas se faire justice soi-même. Cela ne favorise que l’anarchie. On ne pourra pas l’accepter. Il faut constater, alerter et laisser aux autorités compétentes le soin d’intervenir », a déclaré le Premier ministre, insistant sur la nécessité de respecter les procédures légales pour toute revendication. Il a averti que le gouvernement ne céderait pas aux pressions ou aux menaces, affirmant que : « Nous sommes un gouvernement qui ne subit ni pression, ni chantage. Nous sommes à la tête du pays, mais nous avons ce rôle qui consiste aussi à rappeler aux gens les respects des règles établies. Il le faut parfois et avec fermeté. Nous avons pendant longtemps assisté à ce rapport de chantage et de menaces. Ce que nous aurons à faire pour le pays, nous le ferons et avec rigueur pour avoir les résultats attendus. »
Le Premier ministre a également précisé que des instructions claires avaient été données pour assurer le bon déroulement des opérations de désencombrement. « Nous n’allons plus accepter que les routes goudronnées soient bloquées. Ce n’est pas toléré. Au niveau des écoles, des hôpitaux, il est inadmissible que des gens se mettent à les encombrer », a-t-il affirmé. Il a exhorté les riverains et commerçants à faire preuve de tolérance et à coopérer avec les autorités pour que les mesures mises en place soient bénéfiques pour tous.
En conclusion, Sonko a invité toutes les populations à faire preuve de patience et de tolérance pour permettre au gouvernement de mener à bien son programme de réformes. « Nous invitons toutes les populations à faire preuve de patience et de tolérance pour que le travail que nous avons entamé soit achevé au bénéfice de tous », a-t-il ajouté.
Cette rencontre importante a également vu la participation de plusieurs membres du gouvernement, dont le ministre de l’Intérieur, Jean Baptiste Tine, le ministre du Commerce et de l’Industrie, Serigne Gueye Diop, ainsi que le ministre de la Microfinance. Leur présence souligne l’engagement du gouvernement à travailler de concert avec les différentes parties prenantes pour trouver des solutions aux problèmes rencontrés par les citoyens.
En résumé, cette rencontre entre le Premier ministre et les commerçants de Colobane marque un pas important dans le dialogue entre le gouvernement et les acteurs économiques locaux. Ousmane Sonko a réitéré l’engagement de son administration à mener des actions fermes et justes pour le bien-être de tous les Sénégalais, tout en appelant à la coopération et à la compréhension de tous pour surmonter les défis actuels.

OCCUPATION D’UN IMMEUBLE EN RUINE PAR LE COUPLE FRANÇAIS DERAMBURE : Les héritiers réclament à Dakar Interim Sénégal leur bien

Depuis le décès du sieur B. Faye en février 2014, ses héritiers, dont sa veuve et ses quinze (15) enfants, se battent pour récupérer un immeuble à Dakar, loué à l’entreprise DIS qui refuse de le restituer pour sa démolition du fait qu’il est délabré.

L’immeuble en question, un héritage familial, est actuellement loué par Dakar Interim Sénégal (DIS), une agence de sécurité dirigée par Éric et Catherine Derambure. Depuis 1997, ces derniers exploitent cet espace, malgré des plaintes répétées des propriétaires auprès de lasous-préfecture, de la préfecture et du ministère del’Urbanisme pour demander la démolition du bâtiment.

Les propriétaires tentent, en effet, depuis des années de lefaire, mais les Derambure refusent de quitter les lieux,probablement à cause du loyer dérisoire de 450 000 francsCFA par mois. Selon un des héritiers, c’est parce que le couple français est protégé par de hauts placés.

L’état de l’immeuble est alarmant, comme l’ont confirmé des rapports d’experts récents. Des fissures généralisées, une dégradation avancée des structures porteuses, et même des risques d’effondrement concernent plusieurs parties du bâtiment, notamment les façades, les planchers et la toiture. Malgré ces dangers évidents, les locatairesactuels se contentent de réparations temporaires pour masquer les défauts. 

Outre les défis structurels, le conflit est exacerbé par des problèmes financiers et juridiques. Les Derambure réclament une somme substantielle de 200 millions de francs CFA pour quitter les lieux.

Les autres déboires de la srtucture DIS

La situation des Derambure est aggravée par le fait que leur entreprise DIS est en redressement judiciaire depuis 2017, accumulant des dettes massives envers diverses institutions publiques. Ils doivent :

• 1,6 milliard de francs CFA à l’IPRES (Institution dePrévoyance Retraite du Sénégal)

• 2,025 milliards de francs CFA aux Impôts et Domaines

• 1,141 milliard de francs CFA à la Caisse de sécurité sociale.

En outre, d’après les témoignages recueillis sur certainsemployés qui ont préféré garder l’anonymat, les employés deDIS travaillent dans des conditions déplorables, sous lamenace constante de perdre leur emploi. Le directeur desopérations, est perçu comme un complice. Le bâtimentoccupé par DIS à Point E est vétuste, en ruine, et menace des’effondrer à tout moment, exposant les employés à undanger mortel. Or, le maintien des employés dans unbâtiment dangereux viole les normes de sécurité et de santéau travail. L’article L. 301 du Code du travail oblige lesemployeurs à garantir la sécurité et la santé des travailleurssur leur lieu de travail.

 

Face à cette impasse, les héritiers de B. Faye préparent une conférence de presse et ont lancé des appels pressants aux autorités sénégalaises. Ils demandent une intervention rapide pour évacuer DIS, garantir la sécurité des travailleurs et permettre la récupération de leur propriété. D’ailleurs, la justice s’occupe de l’affaire qui doit être mise en délibéré ce 8 juillet. 

Le Dakarois 

 

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°213 – du 02/07/2024

🔴 RISQUE D’EFFONDREMENT DE L’IMMEUBLE OCCUPÉ PAR DAKAR INTERIM SÉNÉGAL : LE PUISSANT COUPLE FRANÇAIS DERAMBURE REFUSE DE VIDER LES LIEUX
🔴 DIMINUTION DES SALAIRES ET RETRAITS DE CERTAINS AVANTAGES À LA RTS : MAMA MOUSSA NIANG CONVOQUE UNE AG AUJOURD’HUI

🔴 APRÈS LA FINALE DE L’EURO 2016 : LE PORTUGAL OFFRE À LA FRANCE UNE REVANCHE AUX 1/4 DE CETTE ANNÉE

Baccalauréat 2024 : 159.487 Candidats en lice

Les candidats au baccalauréat 2024 au Sénégal débuteront leurs épreuves ce mardi 2 juillet 2024. En tout, 159.487 élèves sont inscrits pour passer cette étape cruciale de leur parcours scolaire. Cet examen représente un jalon important dans la vie des étudiants, marquant la fin de l’enseignement secondaire et ouvrant les portes de l’enseignement supérieur.

Pour encadrer cet important événement, un vaste dispositif a été mis en place. Environ 696 jurys, 10.008 examinateurs et 11.392 surveillants seront mobilisés à travers 486 centres d’examen répartis sur l’ensemble du territoire. Ce déploiement logistique témoigne de l’importance du baccalauréat dans le système éducatif sénégalais.

Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Dr Abdourahmane Diouf, effectuera une visite dans plusieurs centres d’examen à Dakar dès la matinée du premier jour des épreuves. Cette visite a pour but de superviser le bon déroulement des examens et d’apporter son soutien aux candidats ainsi qu’au personnel encadrant. « Nous tenons à nous assurer que tout se passe dans les meilleures conditions possibles pour nos élèves, » a déclaré le ministre.

L’organisation de cet examen mobilise des ressources humaines et matérielles considérables. Les centres d’examen ont été préparés pour accueillir les candidats dans des conditions optimales, respectant les normes de sécurité et de confidentialité requises. Les surveillants et examinateurs ont été formés pour garantir l’équité et la transparence des épreuves.

Le baccalauréat reste une étape décisive pour les étudiants sénégalais. Il s’agit non seulement d’un rite de passage, mais aussi d’une qualification essentielle pour accéder à l’enseignement supérieur et au marché du travail. Les résultats de ces examens détermineront les futures orientations académiques et professionnelles des candidats.

De nombreux candidats expriment à la fois stress et espoir à l’approche de ces épreuves. Fatou Ndiaye, élève en terminale S, confie : « C’est une période très stressante, mais je me suis bien préparée. J’espère réussir pour pouvoir poursuivre mes études en médecine. » De son côté, Mamadou Diop, élève en terminale L, déclare : « Le bac est une étape cruciale. Je veux réussir pour réaliser mon rêve de devenir avocat. »

Le baccalauréat 2024 est donc non seulement une étape cruciale pour les étudiants, mais aussi un moment de grande importance pour l’ensemble du système éducatif sénégalais. La mobilisation des autorités, des enseignants, des parents et des étudiants montre l’engagement de toute la nation dans la réussite de cet examen.

Les résultats du baccalauréat détermineront les futures orientations académiques et professionnelles des jeunes Sénégalais, influençant ainsi le développement socio-économique du pays. En attendant les résultats, tous les regards sont tournés vers les centres d’examen où des milliers de candidats s’apprêtent à écrire une nouvelle page de leur vie.

Remise du rapport des assises de la Justice au Président de la République

Le rapport final des assises nationales de la Justice sera officiellement remis au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, ce jeudi. Cette annonce a été faite lundi à Dakar par le professeur Babacar Guèye, facilitateur de cette concertation citoyenne qui s’est tenue du 28 mai au 4 juin derniers au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio.

Le professeur Babacar Guèye a révélé cette information lors de la cérémonie d’ouverture de la table ronde nationale d’évaluation du processus électoral au Sénégal, notamment de la présidentielle du 24 mars dernier. Il répondait à une question posée par Moundiaye Cissé, directeur exécutif de l’ONG 3D, concernant la date de dépôt du rapport final des assises de la Justice, organisées dans le cadre de la quatrième édition du Dialogue national.

“Nous comptons beaucoup sur ce rapport dont la mise en œuvre des conclusions pourrait améliorer le fonctionnement de la justice,” a souligné M. Cissé.

Pour rappel, le professeur Babacar Guèye a été désigné facilitateur des assises de la Justice par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Ces assises ont pour objectif de proposer des réformes visant à améliorer le système judiciaire sénégalais, en prenant en compte les attentes et les préoccupations des citoyens.

La remise de ce rapport marque une étape importante dans le processus de réforme de la justice au Sénégal, avec l’espoir que les recommandations formulées seront prises en compte pour renforcer l’équité et l’efficacité du système judiciaire.

DÉTERMINATION SANS FAILLE DU PRÉFET DE RUFISQUE : Abdou Khadir Diop compte mener à bout les opérations de déguerpissement

Dans une interview exclusive accordée au Dakarois Quotidien, le préfet de Rufisque, Abdou Khadir Diop, a exprimé sa détermination à mener à bien les opérations de déguerpissement. Ces actions visent à réorganiser l’espace urbain en régulant les occupations illégales pour restaurer l’ordre et la sécurité publique.

Depuis quand êtesvous préfet de Rufisque ?

J’ai été installé le 16 novembre 2023. Je suis né a Rufisque, plus précisément à Diokoul Kaw. J’ai même au football ici.

Veuillez-nous parler des opérations de désencombrement que vous avez initiés.

Nous avons fait un diagnostic après notre installation, faisant  le tour du département. Nous avons fait un nombre de constats. Le premier que nous avons fait, c’est l’encombrement qui freine la mobilité.

Or, si les voix sont occupées de façon anarchique, il n’y aura pas de mobilité. Cela peut impacter négativement sur l’économie. Ce n’est pas parce que nous voulons déguerpir que nous l’avons fait. C’est plutôt pour le bien-être de la population et pour le développement de la ville. Le cadre de vie joue un rôle très important dans la vie des populations.

Le développement durable repose sur trois (3) axes : cadre de vie, économie et social. Donc, pour régler définitivement les difficultés liés au développement durable, il faut agir sur ces trois axes là.

J’ai ainsi organisé une réunion avec tous les acteurs (les collectivités territoriales, les communautés) pour leur demander d’améliorer ensemble notre cadre de vie. Et je les ai laissés discuter entre eux pendant des mois. C’est la raison pour laquelle il n’y a pas eu de querelles. Nous avons privilégié la communication et la sensibilisation.

J’étais tout le temps sur le terrain car moi je travaille comme ça. J’ai divisé mon emploi du temps en trois parties – le bureau, pour signer les courriers ; le terrain, pour discuter avec les acteurs,et les audiences pour recueillir l’avis des populations -. Quand j’ai fini d’avoir tous les éléments qui me font comprendre la difficulté que vivent les habitants de Rufisque j’ai pris la décision de mener des opérations de désencombrement.

Donc, si on comprend bien, c’est cette réunion avec les acteurs qui a mené au succès ces opérations ?

Oui car c’était de longues concertations. Pour la situation du « daral » (foire au bétail), je suis allé là-bas pour discuter avec eux. Et je leur ai proposé de le moderniser. Et tous les acteurs étaient d’accord pour ma proposition. On a fait construire le mur et tout le monde a participé à cette construction. Toutes les entreprises ont participé à la construction du mur. Ce sont même les maçons de Rufisque qui ont fait le travail et on l’a construit en l’espace de cinq (5) jours.

Cette réorganisation était un succès car il n’y a pas eu de vol de bétail cette année et ils ont gagné beaucoup d’argent par rapport aux années précédentes. J’ai fait pareil pour le marché central.

Cette réorganisation a touché toutes les communes du département ou c’est seulement quelques communes ?

Ce qu’on est entrain de faire concerne toutes les communes. Le département compte trois arrondissements : arrondissement de Rufisque (Rufisque Est, Rufisque Ouest et Rufisque Nord), arrondissement de Sangalkam (Sangalkam, Sébikotane et Tivaouane Peulh), arrondissement de Bambylor (Sébikotane, Yenne et Diamniadio).

J’ai ainsi parlé avec tous les sous-préfets pour harmoniser le travail.

Le sous-préfet de Sangalkam a fait une large opération pour libérer la route de Niague car si on libère cette route on agit sur le tourisme car c’est la Route qui mene vers Lac Rose. On agit aussi sur l’artisanat car il y a beaucoup d’artisans là-bas.

Le sous-préfet de Diamniadio a pris lui aussi un arrêté pour démarrer le travail. C’est comme ça qu’on a agit.

Nous avons des collectivités très engagées même si elles n’ont pas beaucoup de moyen. Parfois, il suffit juste qu’il y ait quelqu’un pour leur donner un coup de pouce pour qu’elles puissent réaliser beaucoup de choses.

Quelles sont les difficultés que vous avez rencontrées depuis le début de l’opération ?

Des problèmes de moyens logistiques. Si l’on veut avoir des pelles mécaniques, des camions ainsi que de camions-plateaux, c’est couteux. Il faut avoir le soutien de l’Etat et des collectivités territoriales. Mais, depuis qu’on a démarré, ce sont des hommes de bonnes volontés et certaines sociétés comme la Sococim, Layousse, entre autres, qui nous viennent en aide. Ces personnes nous fournissent des camions, des pelles mécaniques, etc.

Nous avons saisi des services de l’Etat mais jusqu’à présent, il n’y a pas eu de réaction venant d’eux alors que moi je n’attends pas. Je fais ce que j’ai à faire et le reste vient après car pour moi je dois réussir ma mission.

Est-ce que l’opération de désencombrement a touché les marchants ambulants qui occupent les grandes artères et avez-vous prévu des sites de recasement ?

Nous avons pris un arrêté pour interdire les rassemblements sur les boulevards car ces rassemblements étaient la cause des embouteillages et beaucoup d’accidents.

Avant de prendre cette décision, nous avons réfléchi à une alternative.

Dans le marché, il y a un grand espace non occupé car les marchands voulaient tout le temps mettre leurs marchandises sur la route. Nous leur avons demandé d’aller dans le marché.

Aux alentours de l’école Ibra Seck, c’était pareil. Toutes les rues étaient occupées de sorte que même les élèves n’avaient plus accès à l’école.

Cela à installer une situation d’insécurité.

Même l’accès au centre commercial était bloqué.

Nous avons ainsi organisé une grande opération pour dégager la rue. D’ailleurs, il  y en a même qui sont actuellement dans le centre commercial.

Avez-vous pris des mesures pour le suivi ?

Moi, je suis là pour gérer l’ordre public. Je dois veiller à la tranquillité et à la sécurité de la population. Tant que je suis à la tête de cette préfecture, j’assumerai ma mission.

Pour le suivi, j’ai mis en place un comité départemental de suivi des opérations de désencombrement qui regroupe tous les acteurs.

Le comité doit se rénir ce mardi. Et dans ce comité, il y a des sous-comités qui regroupent les conseils de quartiers.

On a même lancé un challenge pour les fleuristes, les décorateurs et chacun a fait sa proposition. Certains proposent de faire les pavés pendant que les fleuriste s’engagent à décorer les espaces libérés.

Ça c’est un engagement citoyen et ils sont bien engagés aux côtés de la brigade dénommée Unité mobile de désencombrement constituée de policiers, gendarmes et agents des services d’hygiène, du Cadastre, des services techniques des collectivités territoriales et de l’urbanisme, etc.

Avez-vous donné des sommations aux occupants avant l’opération de désencombrement ?

Je vous avez dit que j’ai fait une large concertation de plusieurs mois avec les acteurs.

J’ai fait ensuite des sommations et le sous-préfet les a distribuées.

Au-delà de ces sommations, j’ai fait des circulaires, des communiqués.

Même les imams dans leurs sermons ont lu le communiqué pour sensibiliser la population.

Mon adjoint a même pris les lettres et la circulaire pour faire le tour du département afin de parler avec les acteurs et de les sensibiliser.

Quand nous sommes venus beaucoup parmi eux était déjà partis. Ceux qui restaient c’étaient ceux-là qui pensaient que les choses aller se passer comme d’habitude. s

Souvent, ces sommations n’étaient pas respectées. Mes prédécesseurs avaient entrepris une démarche pareille mais cela n’a pas aboutit.  Moi je suis allé jusqu’au bout. Et je n’ai jamais eu de pression venant des autorités.

Avez-vous un message à l’endroit de la population ?

Juste leur dire que ce que nous sommes entrain de faire c’est pour leur bien-être pour que Rufisque soit un département de référence. Je les remercie car tous les habitants ont adhéré à cette cause.

Nous ne sommes pas venus pour détruire mais pour construire car nous avons beaucoup de projets pour Rufisque.

J’en profite pour lancer un appel aux autorités étatiques. Il y a beaucoup de canaux à ciel ouvert dont le travail de construction est arrêté depuis longtemps. C’est bientôt l’hivernage, il faut apporter des solutions à cela.

Nous avons des entreprises ici et de la main-d’œuvre qui peuvent terminer tous ces travaux. Donc, ce n’est plus la peine d’aller chercher des entreprises pour leur confier les travaux. Ces jeunes sont qualifiés et déterminés pour changer le visage de Rufisque. Ils ont juste besoin d’accompagnement.

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Le Dakarois

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°212 – du 01/07/2024

🔴 LE PRÉFET DE RUFISQUE SUR LES OPÉRATIONS DE DÉGUERPISSEMENT : « TANT QUE JE SUIS À LA TÊTE DE CETTE PRÉFECTURE, J’ASSUMERAI MA MISSION »
🔴 DÉGUERPISSEMENTS – SONKO REFILE LA PATATE CHAUDE AUX COLLECTIVITÉS : LA CIRCULAIRE DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR DÉMENT LE PM

🔴 VICTOIRE D’AMA BALDÉ SUR GRIS BORDEAUX PAR DÉCISION ARBITRALE : PAS DE CHUTE !

Covid-19 : 147 cas positifs au variant Omicron parmi les pèlerins de retour de la Mecque

Le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale (MSAS) a annoncé, via un communiqué, que 147 cas positifs de Covid-19 ont été détectés parmi les pèlerins de retour des Lieux Saints de l’Islam. Ces cas ont été enregistrés durant la période du 21 au 27 juin 2024, lors de tests effectués à leur arrivée à l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD).

Sur les 590 pèlerins testés à leur arrivée, 147 se sont révélés positifs au Covid-19. Des examens de confirmation ont identifié que ces cas sont dus à différentes souches du variant Omicron, variant déjà connu et en circulation au Sénégal depuis plusieurs mois. La majorité de ces souches sont répertoriées dans la base de données du laboratoire national de référence de la grippe et des virus respiratoires, qui assure une surveillance génomique régulière du Covid-19.

Le communiqué du MSAS souligne que les variants Omicron identifiés jusqu’à présent n’ont pas montré de sévérité clinique particulière. En effet, les infections causées par ces variants entraînent souvent des symptômes bénins.

Pour prévenir tout risque d’épidémie, le MSAS a demandé à ses services techniques de renforcer la surveillance épidémiologique, non seulement pour la Covid-19, mais aussi pour toutes les infections respiratoires. Le ministère appelle également la population à faire preuve de vigilance et de sérénité.

Face à cette situation, le ministère de la Santé et de l’Action Sociale insiste sur l’importance de rester vigilant et serein. Les autorités sanitaires continueront de suivre de près l’évolution de la situation et de prendre les mesures nécessaires pour protéger la santé publique.

La détection de ces cas positifs parmi les pèlerins revient à souligner l’importance des mesures de contrôle et de prévention en vigueur pour contenir la propagation du virus, en particulier lors de grands rassemblements religieux ou sociaux.

Tandem Diomaye-Sonko : Théodore Chérif Monteil liste les risques d’une dualité

Les récentes actions du Premier ministre Ousmane Sonko continuent de faire des vagues dans la sphère politique sénégalaise. Accueil controversé de Jean-Luc Mélenchon, interventions dans les domaines militaires et diplomatiques, et une tournée prévue chez des putschistes de la sous-région, ces initiatives n’ont pas manqué de susciter des réactions critiques. Pour Théodore Chérif Monteil, leader de la plateforme Alternative citoyenne Dissoo, ces actions constituent des « erreurs de débutant ». Cependant, il voit en elles des signes avant-coureurs d’une possible dualité avec le Président de la République Bassirou Diomaye Faye.

Invité de l’émission « Jury du dimanche » sur Iradio, Théodore Chérif Monteil a exprimé ses préoccupations quant aux actions de Sonko. « Accueillir Jean-Luc Mélenchon, s’impliquer dans des questions militaires et diplomatiques de manière précipitée, et annoncer une tournée chez des putschistes sont des actions inappropriées pour un chef de gouvernement », a-t-il déclaré. Pour Monteil, ces initiatives témoignent d’une certaine imprudence de la part du Premier ministre, qui pourrait compromettre la stabilité politique du pays.

Bien que Monteil ne perçoive pas encore une dualité affirmée entre le Président Diomaye Faye et le Premier ministre Sonko, il n’exclut pas cette possibilité à l’avenir. « Il faut qu’il apprenne vite et qu’il comprenne que ce n’est pas lui le Président de la République, même s’il est chef du parti, a l’aura et la sympathie des Sénégalais », a-t-il averti. Monteil insiste sur l’importance d’une collaboration harmonieuse entre les deux figures politiques pour assurer la réussite de leur mission. « S’ils veulent réussir leur mission, il faut promouvoir la réussite globale et non celle d’une seule personne », a-t-il ajouté.

Selon Monteil, Ousmane Sonko est incontestablement le choix des Sénégalais, mais il doit se rappeler que Bassirou Diomaye Faye est désormais le Président de la République. « Bassirou Diomaye Faye n’aurait jamais été élu s’il n’avait pas été choisi par Ousmane Sonko. Ce qui est clair maintenant, c’est que Bassirou Diomaye Faye est le Président de la République », a-t-il souligné. Monteil appelle donc à une compréhension et à un respect mutuel des rôles et responsabilités pour éviter toute crise de leadership.

Monteil a également exhorté les Sénégalais à faire preuve de patience et de compréhension envers le Premier ministre Sonko. « C’est la première fois qu’il occupe cette fonction et il n’a jamais été dans un gouvernement. Il va apprendre. Ce qui est important, c’est le résultat de ses actions et non la forme », a-t-il déclaré. Pour lui, il est crucial de juger Sonko sur les résultats concrets de ses actions plutôt que sur ses premiers pas hésitants dans ses nouvelles fonctions.

Cette mise en garde intervient dans un contexte de surveillance accrue des dynamiques politiques au sommet de l’État. Les Sénégalais sont particulièrement attentifs aux actions et décisions de leurs dirigeants, espérant voir une gouvernance efficace et harmonieuse. La collaboration entre le Président et le Premier ministre est cruciale pour la mise en œuvre des politiques publiques et pour répondre aux attentes des citoyens.

Les observations de Théodore Chérif Monteil mettent en lumière les défis et les enjeux de la relation entre Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko. Pour éviter une crise de leadership et garantir une gouvernance stable, il est impératif que les deux dirigeants travaillent de concert, respectent leurs rôles respectifs et mettent l’accent sur la réussite collective. Le chemin vers une gouvernance harmonieuse et efficace passe par une compréhension mutuelle et une collaboration sans faille entre le Président de la République et son Premier ministre.

Assemblée Nationale : Annulation du débat d’Orientation Budgétaire en réponse au Premier Ministre

Une crise institutionnelle semble se dessiner entre l’exécutif et le législatif au Sénégal. En réponse à la décision du Premier ministre Ousmane Sonko de tenir sa déclaration de politique générale (DPG) devant un jury populaire si le règlement intérieur n’était pas mis à jour, les députés de Benno Bokk Yakaar ont annulé le débat d’orientation budgétaire prévu pour le samedi 29 juin 2024.

L’annonce a été faite par le député Abdou Bara Dolly et confirmée par le vice-président Abdou Mbow. Selon eux, cette décision a été prise lors d’une réunion du bureau et de la conférence des présidents de l’Assemblée nationale, tenue en début de matinée. Les députés du groupe parlementaire du régime déchu ont utilisé leur majorité pour bloquer ce débat crucial pour l’exercice budgétaire 2024-2025. Cette plénière devait également marquer la clôture de la session ordinaire 2023-2024 de l’Assemblée nationale.

« Le Premier ministre Ousmane Sonko a réduit l’Assemblée nationale à sa plus simple expression. Donc le bureau de la représentation nationale a décidé souverainement de surseoir au débat d’orientation budgétaire qui devait se tenir ce jour », a affirmé Abdou Mbow.

Depuis plus d’une semaine, des tensions entourent la déclaration de politique générale du Premier ministre, prévue au plus tard trois mois après sa nomination, selon les dispositions antérieures du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Cependant, ces dispositions ont été modifiées en 2019 lors de la suppression du poste de Premier ministre.

Les députés du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi accusent que ces dispositions ont été réintégrées frauduleusement dans le règlement intérieur en 2021, lorsque la fonction de chef du gouvernement a été rétablie, sans passer par le processus normal d’adoption d’une loi organique modifiant le règlement intérieur.

Face à cette situation, le Premier ministre Ousmane Sonko a menacé, dans une lettre adressée au député Guy Marius Sagna, de faire sa DPG devant un jury populaire si la « carence » dans le règlement intérieur de l’Assemblée nationale persistait. Cette déclaration a mis en exergue les tensions entre les deux branches du gouvernement.

L’annulation du débat d’orientation budgétaire par les députés de Benno Bokk Yakaar risque d’aggraver les tensions entre l’exécutif et le législatif, menant potentiellement à une crise institutionnelle. Les prochaines semaines seront cruciales pour voir comment ces tensions seront résolues et quel impact elles auront sur la gouvernance du pays.

La situation actuelle met en lumière les défis liés à la gouvernance et à la coopération entre les différentes branches du gouvernement sénégalais. Les développements futurs détermineront si un compromis peut être trouvé pour assurer une gestion stable et efficace des affaires publiques.

Bassirou Diomaye Faye lance une série d’audits dans les structures publiques

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a ordonné une série d’audits dans plusieurs structures publiques du Sénégal, selon une annonce faite par le journal Libération. Ces missions de contrôle, qui couvrent une large gamme d’organismes, visent à assurer une gestion transparente et efficace des ressources publiques.

Les Structures Ciblées

L’Inspection générale d’Etat (IGE) a déjà été déployée à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass. Les missions d’audit se poursuivront dans les structures suivantes :

  • La Poste
  • La Société africaine de raffinage (SAR)
  • La Société d’exploitation du Train express régional (SENTER)
  • Le Fonds de soutien de l’énergie (FSE)
  • La Loterie nationale sénégalaise (Lonase)

Contrôles Sous l’Ancien Régime

En plus des audits actuels, les vérificateurs vont examiner la gestion de plusieurs institutions sous l’ancien régime. Ces institutions comprennent :

  • L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • L’Office des lacs et cours d’eau (OLAC)
  • Le Conseil exécutif des transports urbains durables (CETUD)
  • Le Fonds d’entretien routier autonome (FERA)
  • L’Agence autonome des travaux et gestion des routes (Ageroute)

Ces audits visent à vérifier la conformité des opérations de ces institutions avec les réglementations en vigueur, à détecter toute irrégularité et à s’assurer que les fonds publics sont utilisés de manière optimale. Les résultats des audits permettront également d’identifier les points faibles dans la gestion des ressources publiques et de proposer des recommandations pour améliorer l’efficacité et la transparence.

Cette initiative de contrôle rigoureux s’inscrit dans une démarche de renforcement de la gouvernance et de la transparence au sein des institutions publiques sénégalaises. En mettant en place ces audits, le gouvernement de Bassirou Diomaye Faye réaffirme son engagement à lutter contre la corruption et à promouvoir une gestion transparente des ressources publiques.

Les audits annoncés ont suscité diverses réactions. Les partisans de la transparence et de la bonne gouvernance saluent cette initiative, espérant qu’elle permettra de mettre en lumière toute mauvaise gestion et de prendre les mesures correctives nécessaires. Toutefois, certains critiques expriment des réserves quant à l’indépendance et à l’efficacité de ces contrôles, craignant qu’ils puissent être influencés par des considérations politiques.

La décision de Bassirou Diomaye Faye de lancer des audits dans plusieurs structures publiques est une étape importante vers la promotion de la transparence et de la responsabilité au sein de l’administration sénégalaise. Les résultats de ces audits seront attentivement suivis par le public et les observateurs, qui espèrent voir des actions concrètes pour corriger les éventuelles défaillances et améliorer la gestion des ressources publiques au Sénégal.

VIVES RÉACTIONS APRÈS SON ANNONCE DE FAIRE LA DPG DEVANT « SON » ASSEMBLÉE : Sonko poursuivi jusqu’à son dernier retranchement

La menace du Premier ministre, Ousmane Sonko, de faire sa Déclaration de Politique Générale (DPG) en dehors de l’Assemblée nationale, devant une assistance qu’il choisira lui-même, a suscité une vague de critiques. Des personnalités publiques, pour la plupart, politiques, comme Zahra Iyane, Juge Dème, Madiambal, Thierno Alassane Sall et Thierno Bocoum ont exprimé leur réticence.

Dans une lettre-réponse au député Guy Marius Sagna, le Premier ministre, a fourni des éclaircissements sur sa prochaine Déclaration de Politique Générale (DPG). Se disant prêt et impatient de s’adonner à cette tâche, le chef du Gouvernement a, toutefois, posé ses conditions. « En cas de carence de l’Assemblée, d’ici le 15 juillet 2024, je tiendrai ma Déclaration de Politique générale devant une assemblée constituée du peuple sénégalais souverain, de partenaires du Sénégal et d’un jury composé d’universitaires, d’intellectuels et d’acteurs citoyens apolitiques. Ce sera l’occasion d’un débat libre, ouvert et, à coup sûr, de qualité largement supérieure », menace-t-il.
En effet, Ousmane Sonko et ses alliés estiment que « le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale en vigueur ne tient pas compte du Premier ministre puisqu’il n’a pas été actualisé suite à la restauration du poste de Premier ministre par la loi n°2021-41 du 20 décembre 2021 portant révision de la Constitution ».
Ces allégations ont fait surgir beaucoup de personnalités publiques de leur réserve pour recadrer le Premier ministre.

« Vous ébranlez les fondements mêmes de notre démocratie » : Zahra Iyane Thiam

Zahra Iyane Thiam, ancienne ministre et membre de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), a récemment exprimé de vives critiques à l’égard de la décision du Premier ministre Ousmane Sonko Dans une lettre ouverte adressée au Premier ministre, elle affirme: « En refusant de vous soumettre à cette obligation, vous ébranlez les fondements mêmes de notre démocratie ».
Pour elle, l’urgence proclamée par le Premier ministre semble contradictoire avec son inaction actuelle. « Si tel est le cas, pourquoi ne pas respecter l’esprit de l’article 55 de la Constitution en la présentant immédiatement ? Votre impatience déclarée contraste fortement avec votre inaction », a-t-elle précisé.
En outre, Zahra Iyane Thiam a contesté l’interprétation restrictive des délais de présentation de la DPG par le Premier ministre, suggérant que cela pourrait être perçu comme une tentative de gagner du temps plutôt que de respecter les obligations constitutionnelles de transparence et de responsabilité.
Elle a également critiqué la justification selon laquelle les dispositions relatives à la DPG avaient été abrogées après la suppression du poste de Premier ministre en 2019. Elle a rappelé que depuis la restauration de ce poste en 2021, les députés de la coalition avaient eu amplement le temps de proposer une mise à jour du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. « Leur passivité à cet égard et l’invocation de cet argument aujourd’hui suggèrent une volonté de contourner vos obligations plutôt qu’une véritable contrainte légale », a-t-elle affirmé.

Ce sont des « procédés dilatoires », d’après le juge Dème

Dans une déclaration écrite, le juge Déme a remis en question la sincérité des députés de la majorité présidentielle et du Premier ministre, Ousmane Sonko, envers les obligations constitutionnelles de transparence et de responsabilité gouvernementale. Il a souligné que malgré les débats juridiques entourant le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, l’article 55 de la Constitution est clair : le Premier ministre est légalement tenu de présenter sa DPG devant l’Assemblée nationale après sa nomination.
Thierno Hamidou Dème a exprimé sa déception face aux tentatives qu’il qualifie de « procédés dilatoires » du Premier ministre pour éviter cette obligation constitutionnelle fondamentale, mettant en péril les fondements institutionnels de la démocratie sénégalaise. Il a ajouté que l’engagement envers le respect des institutions et des règles de droit devrait être une priorité indiscutable pour toutes les parties prenantes du pays.
Le député Thierno Alassane Sall regrette que l’opinion et les politiques s’attardent sur une telle question alors que les urgences sont ailleurs tout en conseillant à Ousmane Sonko de se plier aux lois et règlements. « Le Premier ministre menace d’aller faire sa déclaration de politique générale au marché Sandaga si cela lui plaît. Plutôt que de lancer un ultimatum à l’Assemblée nationale, à qui il est tenu de par la Constitution de s’adresser, Ousmane Sonko serait mieux inspiré de se rapprocher de cette institution et de trouver une solution à cette « crise factice »», déplore-t-il.

Un « précédent dangereux », à en croire Thierno Bocoum

Thierno Bocoum, leader du mouvement AGIR, a exprimé une forte désapprobation sur les réseaux sociaux suite à la récente déclaration du Premier ministre Ousmane Sonko. Il a mis en garde contre les implications d’une possible tenue de la Déclaration de Politique Générale (DPG) en dehors de l’Assemblée nationale. « Une DPG en dehors de l’Assemblée nationale serait un précédent dangereux et d’une atteinte grave aux institutions de la République », a-t-il considéré.

« Un coup d’État » pour Madiambal Diagne

L’administrateur du Groupe Avenir Communication et journaliste a dénoncé « un coup d’État ». Sur X, anciennement dénommé Twitter, il écrit : « Ousmane Sonko annonce son coup d’État pour le 15 juillet 2024. Il a osé écrire : En cas de carence de l’Assemblée, d’ici le 15 juillet 2024, je tiendrai ma Déclaration de Politique générale devant une assemblée constituée du peuple sénégalais souverain, de partenaires du Sénégal et d’un jury composé d’universitaires, d’intellectuels et d’acteurs citoyens apolitiques. Ce sera l’occasion d’un débat libre, ouvert et, à coup sûr, de qualité largement supérieure ».


La Dakaroise

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°211 – du 29 ET 30/06/2024

🔴 DANS L’IMPOSSIBILITÉ DE FAIRE SA DPG HORS DE L’HÉMICYCLE : KOROMACK DOS AU MUR
🔴 « RÉGLER DÉFINITIVEMENT LA QUESTION DE LA SÉPARATION DES POUVOIRS » : LE « WËR NDOMBO » DU GROUPE PARLEMENTAIRE BBY

🔴 Pikine – Fass Derby : Ama Baldé et Gris Bordeaux en quête de réhabilitation
🔴 FOOTBALL : Sanctions de la FIFA contre la Fédération Congolaise de Football

Controverse autour de la DPG : Madiambal Diagne accuse Ousmane Sonko de préparer un Coup d’État

Le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé que sa déclaration de politique générale (DPG) se tiendra le 15 juillet prochain. Cette date a été communiquée dans une lettre réponse adressée au député Guy Marius Sagna, qui l’avait questionné sur le sujet.

Cependant, Sonko a ajouté une note controversée : en cas de persistance des « carences » dans le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, il se présentera devant « une assemblée constituée du peuple sénégalais souverain, de partenaires du Sénégal et d’un jury composé d’universitaires, d’intellectuels et d’acteurs citoyens apolitiques ».

Cette décision a provoqué une réaction virulente de Madiambal Diagne, administrateur du Groupe Avenir Communication. Sur la plateforme X, Diagne a exprimé son indignation, accusant Sonko de préparer un « coup d’État ».

« Ousmane Sonko annonce son coup d’État pour le 15 juillet 2024. Il a osé écrire : ‘En cas de carence de l’Assemblée, d’ici le 15 juillet 2024, je tiendrai ma Déclaration de Politique générale devant une assemblée constituée du peuple sénégalais souverain, de partenaires du Sénégal et d’un jury composé d’universitaires, d’intellectuels et d’acteurs citoyens apolitiques. Ce sera l’occasion d’un débat libre, ouvert et, à coup sûr, de qualité largement supérieure’ », a publié Diagne.

Cette initiative de Sonko, perçue comme une tentative de contourner les procédures parlementaires traditionnelles, a déclenché un débat intense sur sa légitimité et sa constitutionnalité. Les critiques craignent que cette approche ne fragilise davantage les institutions démocratiques du pays.

En attendant le 15 juillet, les discussions autour de cette DPG ne cessent de s’intensifier. Les partisans de Sonko voient en cette initiative une manière innovante de promouvoir un débat plus inclusif et transparent, tandis que ses détracteurs y voient une menace pour l’ordre constitutionnel.

Le 15 juillet promet d’être une journée décisive pour la politique sénégalaise, avec des enjeux majeurs pour l’avenir du gouvernement et de l’Assemblée nationale.

Abdou Mbow : BBY se prépare à bloquer toute tentative de dissolution et de Motion de Censure

Le groupe parlementaire « Benno Bokk Yaakaar » (BBY), dirigé par Abdou Mbow, se prépare à contrer les actions du Premier ministre Ousmane Sonko et de ses partisans. Abdou Mbow a annoncé que BBY travaille sur des réformes visant à empêcher la dissolution de l’Assemblée nationale et à interdire le dépôt de motions de censure contre le gouvernement.

Mbow a souligné la nécessité de préserver le principe de la séparation des pouvoirs et le respect de la constitution. « Face à ce qui apparaît comme une volonté manifeste de se soustraire à la règle constitutionnelle de responsabilité du gouvernement devant l’Assemblée nationale, le groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar, que je préside, a enclenché une réflexion de réformes tendant à supprimer les articles qui permettent au président de la république de dissoudre l’Assemblée nationale. Mais également qui va empêcher l’Assemblée nationale de déposer une motion de censure à l’endroit du gouvernement », a-t-il déclaré.

Cette initiative vise à prévenir toute tentative du Premier ministre et de ses députés de contourner les mécanismes constitutionnels établis. En proposant ces réformes, BBY souhaite garantir que le gouvernement reste responsable devant l’Assemblée nationale sans risque de dissolution ou de motion de censure.

Ousmane Sonko défie l’Assemblée nationale : Ultimatum pour la réforme avant sa Déclaration de Politique Générale

Dans une démarche audacieuse et stratégique, Ousmane Sonko, leader politique sénégalais et figure de l’opposition, a posé un ultimatum à l’Assemblée nationale du Sénégal. Il a annoncé qu’il ne présenterait sa Déclaration de Politique Générale (DPG) que lorsque des amendements au Règlement intérieur incluant les dispositions relatives au Premier ministre seraient effectués. Cet ultimatum expire le 15 juillet 2024.

Sonko, connu pour son engagement envers la séparation des pouvoirs et le principe de légalité, a déclaré qu’en cas d’inaction de l’Assemblée nationale, il prendrait l’initiative de faire sa DPG devant une assemblée alternative. Cette assemblée comprendrait non seulement des représentants du peuple sénégalais, mais aussi des partenaires internationaux du Sénégal, ainsi qu’un jury composé d’universitaires, d’intellectuels et d’acteurs citoyens apolitiques. L’objectif serait de faciliter un débat ouvert, libre et de haute qualité sur les enjeux politiques et sociaux du pays.

Cette démarche de Sonko souligne sa détermination à promouvoir la transparence et la participation citoyenne dans le processus politique du Sénégal, tout en mettant en lumière les tensions existantes autour des réformes institutionnelles et de la gouvernance dans le pays.

Ousmane Sonko répond à Guy Marius Sagna : Précisions sur la Déclaration de Politique Générale

Le Premier ministre Ousmane Sonko a répondu à l’interpellation de l’Honorable député Guy Marius Sagna concernant la déclaration de politique générale (DPG). Dans une communication claire et détaillée, Sonko a apporté les précisions suivantes :

  1. Déclaration de Politique Générale Prête Ousmane Sonko a affirmé que sa déclaration de politique générale est prête. Il a exprimé son impatience à présenter les grands axes des politiques publiques et de l’action gouvernementale, conformément aux orientations du Président de la République.
  2. Obligations Constitutionnelles Selon l’article 55 de la Constitution, le Premier ministre est tenu de faire sa DPG devant l’Assemblée nationale. Toutefois, cet article ne précise ni les délais ni la procédure, qui relèvent du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale.
  3. Modifications du Règlement Intérieur Le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, qui fixait les délais et la procédure de la DPG, a été modifié en 2019 suite à la suppression du poste de Premier ministre. Par conséquent, toutes les références au Premier ministre ont été abrogées.
  4. Actualisation Nécessaire du Règlement Intérieur Le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale n’a pas été actualisé après la restauration du poste de Premier ministre en décembre 2021. Ainsi, il ne tient pas compte des dispositions relatives au Premier ministre.

Respect de la Séparation des Pouvoirs

Dans le respect de la séparation des pouvoirs et du principe de légalité, Ousmane Sonko a déclaré qu’il ne tiendrait sa DPG devant l’Assemblée nationale qu’une fois que la majorité parlementaire aura amendé le Règlement intérieur pour y réinscrire les dispositions relatives au Premier ministre.

Ultimatum et Déclaration Alternative

En cas d’inaction de l’Assemblée nationale d’ici le 15 juillet 2024, Sonko a annoncé qu’il ferait sa Déclaration de Politique Générale devant une assemblée composée du peuple sénégalais, de partenaires du Sénégal, et d’un jury d’universitaires, d’intellectuels et d’acteurs citoyens apolitiques. Il a promis un débat libre, ouvert et de haute qualité.

Ousmane Sonko a conclu sa réponse en réaffirmant son engagement envers la transparence et la participation citoyenne dans les affaires publiques.

Doro Gaye placé sous contrôle judiciaire après accord avec la partie civile

L’homme d’affaires Doro Gaye, qui avait été inculpé et placé sous mandat de dépôt le 3 juin dernier, a été placé sous contrôle judiciaire ce vendredi 28 juin. Cette décision intervient après un accord signé avec la partie civile, Zakiloulahi Sow, selon des informations obtenues par ledakarois.sn.

Doro Gaye était accusé par M. Sow de l’avoir escroqué lors d’une opération de vente de terrains situés à l’aéroport Léopold Sédar Senghor. Le montant de la transaction incriminée s’élève à 1,2 milliard de FCFA.

La libération de Doro Gaye est le résultat d’un accord conclu avec M. Sow, mettant fin au différend qui les opposait. Les termes de cet accord n’ont pas été divulgués, mais il a permis à Gaye de bénéficier d’une remise en liberté sous contrôle judiciaire.

L’évolution de cette affaire sera suivie de près, alors que Doro Gaye reste sous le contrôle des autorités judiciaires en attendant les prochaines étapes de la procédure.

MARCHÉ DES OBLIGATIONS DE L’UEMOA : Le Sénégal lance avec succès trois nouvelles obligations sur la BRVM

Ce mercredi 26 juin 2024, la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) a accueilli trois nouveaux titres de l’État du Sénégal sur son marché des obligations, marquant un retour significatif de l’État sénégalais dans le paysage financier régional.

Les emprunts « État du Sénégal 6,25 % 2024-2029 », « État du Sénégal 6,45 % 2024-2031 » et « État du Sénégal 6,65 % 2024-2034 » ont été introduits lors d’une cérémonie de première cotation organisée au siège de la BRVM à Abidjan. Cette initiative a été saluée par le Directeur Général de la BRVM, qui a souligné le retour remarqué de l’État du Sénégal et son récent titre de « Metteur obligataire de l’Année », décerné lors des BRVM Awards.

Ces obligations ont rencontré un franc succès sur le Marché Financier Régional de l’UEMOA, mobilisant plus de 265 milliards de FCFA à travers trois tranches avec des taux variant de 6,25 % à 6,65 % et des maturités s’échelonnant de 5 à 10 ans. Les fonds ainsi levés sont destinés à financer les investissements prévus dans le budget 2024, démontrant la capacité de l’État du Sénégal à mobiliser des ressources locales pour soutenir l’économie nationale.

L’opération a été orchestrée par la Société de Gestion et d’Intermédiation Invictus Capital & Finance SA, en tant que Chef de file, avec le soutien des SGI, CGF Bourse et ABCO BOURSE en qualité de co-chefs de file. Cette démarche témoigne de la confiance renouvelée des investisseurs internationaux et régionaux dans la solidité et les perspectives de croissance économique de la sous-région.

Cette nouvelle émission d’obligations marque une étape importante pour l’État du Sénégal, renforçant sa position sur le marché financier régional.

Le Dakarois

PREMIÈRE INDICATION GÉOGRAPHIQUE NATIONALE : Le madd de la Casamance fait la fierté du Sénégal à l’international

Le madd de la Casamance devient la première Indication Géographique du Sénégal par le biais d’un certificat décerné par l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI). Ce fruit sauvage, caractérisé par son goût unique et cultivé dans les forêts de Casamance, bénéficie désormais d’un label de qualité qui renforce son identité régionale et stimule le développement économique local.

LeSénégal célèbre un événement historique avec l’enregistrement du madd de la Casamance comme première Indication Géographique (IG) du pays par l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI). Ce fruit sauvage, issu de la saba senegalensis et cultivé dans les forêts luxuriantes du sud du Sénégal, est désormais reconnu pour ses qualités distinctives à l’échelle nationale et internationale grâce à cette IG.

L’obtention de cette IG témoigne de l’engagement collectif des acteurs de la chaîne de production du madd de la Casamance, incluant les cueilleurs, les transformateurs et les membres de l’Association pour la Protection et la Promotion de l’Indication Géographique Madd de Casamance (APPIGMAC). Avec plus de 900 membres, cette association joue un rôle crucial dans la préservation des méthodes traditionnelles et dans le maintien des standards de qualité élevés définis par le cahier des charges strict de l’IG.

Au-delà de son impact économique en stimulant le développement local et en créant des opportunités pour les producteurs, l’IG du madd de la Casamance renforce également l’identité culturelle de la région. Elle démontre la richesse du patrimoine naturel sénégalais et la capacité de notre pays à promouvoir des produits de qualité sur les marchés nationaux et internationaux.

Les indications géographiques, telles que celle du madd de la Casamance, jouent un rôle capital dans la préservation de la diversité des produits locaux et exotiques. Elles garantissent aux consommateurs que les produits labellisés respectent des normes spécifiques et proviennent d’une région géographique précise, favorisant ainsi le développement durable et équitable.

Avec plus de 9 200 produits bénéficiant d’une IG à travers le monde, le madd de la Casamance se joint à une communauté mondiale de produits de qualité, protégés par leur origine géographique. Ce succès ouvre la voie à d’autres initiatives similaires au Sénégal, stimulant l’innovation, la durabilité et la fierté nationale dans le secteur agricole et artisanal.

L’enregistrement du madd de la Casamance en tant qu’Indication Géographique représente un pas décisif pour le Sénégal, affirmant son engagement à valoriser et à protéger ses ressources naturelles.

La Dakaroise

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°210 – du 28/06/2024

🔴 MOBILISATION DE 265 MILLIARDS DE FRANCS CFA EN TROIS TRANCHES : LE SÉNÉGAL RÉUSSIT SON COME-BACK À LA BRVM
🔴 PREMIÈRE INDICATION GÉOGRAPHIQUE DU SÉNÉGAL : LE MADD DE LA CASAMANCE VANTE SA SAVEUR EXOTIQUE À L’INTERNATIONAL

🔴 LUTTE DE LA PLAGE : LE SENEGAL SUR LE TOIT DE L’AFRIQUE
🔴 GRIS BORDEAUX PRET POUR LE DUEL CONTRE AMA BALDE :  » JE VAIS GAGNER POUR MES SUPPORTERS « 

Guy Marius Sagna appelle à la conformité constitutionnelle avant la DPG

Dans une lettre adressée au Premier Ministre Ousmane Sonko, le député de la 14e législature, Guy Marius Sagna, soulève une préoccupation majeure quant à la légalité du cadre parlementaire actuel. Au cœur de son appel se trouve la question du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, qu’il accuse d’être falsifié depuis la 13e législature.

Sagna fait référence à l’article 6 de la Constitution, soulignant que l’Assemblée nationale, en tant qu’institution de la République, doit fonctionner en conformité avec des règles clairement établies. Il pointe du doigt l’absence de mise à jour du Règlement intérieur depuis la révision constitutionnelle de 2019, qui a initialement supprimé le poste de Premier Ministre avant de le restaurer ultérieurement par une nouvelle réforme.

Selon Sagna, cette incohérence entre la Constitution et le Règlement intérieur compromet sérieusement la légalité des travaux parlementaires, notamment en ce qui concerne les procédures liées à la déclaration de politique générale du Premier Ministre. Il exhorte donc solennellement Ousmane Sonko à différer sa déclaration de politique générale jusqu’à ce que le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale soit amendé pour réintégrer les dispositions pertinentes sur le Premier Ministre.

Cette position de Sagna découle de sa conviction que toute activité parlementaire doit respecter scrupuleusement les principes constitutionnels et les règles internes établies. Il rappelle également avoir précédemment adressé une requête similaire à l’ancien Premier Ministre Amadou Ba, en décembre 2022, concernant cette même question.

En conclusion, Guy Marius Sagna soulève une alerte cruciale quant à la validité du cadre législatif actuel et appelle à une réforme immédiate du Règlement intérieur pour garantir la conformité avec la Constitution, assurant ainsi la légalité et la légitimité des processus parlementaires à venir.

DPG : faut-il «fusiller» nos politiciens, Sonko en premier ?

En décembre 2023, les mêmes députés de Yewi, sous la houlette de leur mentor, avaient pourtant déposé une motion de censure contre le gouvernement d’Amadou Ba en faisant fi du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Aujourd’hui, ils veulent légitimer une forfaiture en convoquant ce même règlement intérieur pour tirer d’affaires un Premier ministre qui, en vérité, n’a pas de projet de gouvernance à défendre.

Dans quelques jours, le Premier ministre aura épuisé son délai de grâce pour un exercice alléchant que chaque chef de gouvernement prépare et franchit avec le sentiment d’avoir rassuré ses compatriotes par la délivrance d’un discours et des orientations claires explicitant le projet de société de son gouvernement. Le seul Premier ministre à briller par ses discours contradictoires, le seul à avoir vendu un projet qui n’existe que dans l’imagination de son auteur, est désormais disqualifié par le législateur.

En effet, en sus de l’article 55 de la Constitution, le règlement intérieur instruit les parlementaires de ne plus le reconnaître comme Premier ministre et de ne pas recevoir sa déclaration de politique générale (DPG), synonyme de serment. Toute une décennie durant, il a décrié la majorité mécanique du médiocre camp présidentiel d’alors. Normal, me dira-t-on, mais aujourd’hui, sa minorité parlementaire l’exaspère. Ses calculs politiciens le rattrapent et montrent sa véritable nature.

Quand le populisme et le mensonge sont légion dans un discours politique, cela engendre une succession de faits irréels qui sont de nature à tromper le peuple pour un temps bien déterminé. Mais ils ne tromperont pas le peuple tout le temps.

Bougane Gueye Dany
Président du Mouvement Gueum Sa Bopp « les jambaars »

MESURES PRÉVENTIVES CONTRE DE PROCHAINS CHANTAGE : Diomaye déclare la guerre aux industriels

Le président de la République a vigoureusement réagi aux menaces infructueuses des meuniers qui voulaient suspendre la production de farine. Alors que ceux-ci ne représentent qu’une partie de l’industrie, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, décide de prendre des mesures drastiques concernant tout le secteur secondaire, lors du Conseil des ministres de ce mercredi. Il a, entre autres, ordonné l’élaboration d’une loi sur la souveraineté économique pour protéger les domaines économiques stratégiques.

La tension monte entre l’État et le secteur industriel après la controverse impliquant l’Association des Meuniers Industriels du Sénégal (AMIS), qui a menacé de cesser la production de farine suite à une nouvelle homologation des prix. Bien que l’AMIS ait finalement baissé les armes, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, semble déterminé à réaffirmer l’autorité de l’État sur les affaires économiques nationales.

Mesures radicales en Conseil des ministres

Lors du Conseil des ministres d’hier, mercredi, le président de la République a initié une série de directives visant à renforcer la souveraineté économique du Sénégal et à contrôler plus étroitement les secteurs stratégiques de l’économie, notamment celui de l’industrie. Il a chargé le Premier ministre, Ousmane Sonko, de superviser l’élaboration d’une loi sur la souveraineté économique. Cette législation vise à protéger les entreprises des secteurs clés et à accorder au gouvernement un droit de regard accru sur les modifications du capital des entreprises.

Le chef de l’État également insisté sur la mise en place d’une politique rigoureuse pour maîtriser les prix des produits de grande consommation. À court terme, des appels d’offres seront utilisés pour les approvisionnements en produits alimentaires essentiels tels que le riz, l’huile, le sucre, ainsi que les hydrocarbures. Cette mesure vise à stabiliser les prix sur le marché intérieur et à réduire la dépendance vis-à-vis des importateurs qui font dans le chantage.

Dans un souci de transparence et de gouvernance efficace, le chef de l’État a insisté sur la nécessité de dresser un inventaire complet des entreprises industrielles au Sénégal, en incluant les emplois réels générés et les bilans sociaux. Cette démarche permettra à l’État de mieux cibler ses interventions pour soutenir un secteur privé national robuste et bien encadré.

Création et réhabilitation d’industries pour booster la concurrence

Un autre axe crucial de la nouvelle politique est la promotion de la transformation locale des produits agricoles par l’industrialisation. Le président de la République a relevé l’importance du consommer local et de la modernisation du commerce de proximité à travers des boutiques et magasins de référence.

Pour le Chef de l’Etat, la souveraineté alimentaire du Sénégal passe par la relance de l’industrie nationale qui demeure une priorité de l’action gouvernementale. La souveraineté économique du Sénégal devra reposer sur la valorisation du potentiel industriel national et la densification du tissu industriel en Grandes, Petites et Moyennes industries.

Dès lors, il a demandé au Premier Ministre et aux Ministres en charge de l’Industrie et de l’Economie, de mettre en œuvre un programme national de restructuration et de réhabilitation du tissu industriel.

La vision de territorialisation de la politique industrielle, s’articule autour d’une dynamique soutenue de développement de la formation professionnelle et technique, de promotion de la recherche et des transferts de technologies, de spécialisation des régions, en pôles industriels attractifs, et de création d’emplois locaux. Le Président de la République, sous ce rapport, a demandé au chef du Gouvernement  superviser la montée en puissance rapide des agropoles et des Zones économiques spéciales (ZES). Ces entités d’impulsion, doivent concourir, dans la complémentarité, à l’accélération de l’industrialisation du Sénégal.

À cet effet, une stratégie consensuelle d’accompagnement et d’incitations fiscales et foncières sera préparée pour améliorer la compétitivité des industries locales et leur potentiel effectif d’exportation et de création d’emplois.

La Dakaroise

FACE À L’EMPÊCHEMENT DE SONKO POUR SA DPG : Les députés de YAW dénoncent une « falsification » du règlement intérieur de l’Assemblée nationale

La Déclaration de politique générale (DPG) d’Ousmane Sonko est impatiemment attendue par l’opinion publique, surtout l’opposition politique. Non effectuée jusqu’à présent, les députés de Yewwi Askan Wi (YAW), par la voix d’Ayib Daffé ont évoqué une « fraude à la loi ».

Le groupe parlementaire Yewwi Askan Wi (YAW) a révélé une « impossibilité » pour Ousmane Sonko d’effectuer sa Déclaration de politique générale (DPG), mettant en avant ce qu’ils qualifient de « falsification » du règlement intérieur qui compromet sérieusement le fonctionnement de l’Hémicycle. Lors d’une conférence de presse tenue ce mercredi, Ayib Daffé, porte-parole du groupe, a vigoureusement dénoncé les conséquences de cette manipulation législative.

Selon lui, la crise trouve son origine dans une série d’événements législatifs et réglementaires complexes. En 2021, le régime précédent a adopté une loi pour restaurer le poste de Premier ministre, rétablissant ainsi une fonction clé dans l’architecture gouvernementale du Sénégal. Toutefois, cette réforme constitutionnelle n’a pas été accompagnée d’une révision correspondante du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, nécessaire pour intégrer les nouvelles dispositions, ajoute-t-il.

D’après Ayib Daffé, depuis leur installation en septembre 2022, les députés ont reçu une version du règlement intérieur datée de juillet 2021, une édition qu’il qualifie de « fraude à la loi ». Cette édition obsolète ne tient pas compte des changements constitutionnels récents. Ce qui crée un vide juridique concernant les procédures parlementaires essentielles telles que la DPG, les motions de censure et les questions de confiance. « Dans cette version du règlement intérieur, les délais et les modalités pour la tenue de la DPG ont été omis, ce qui rend impossible sa convocation dans le cadre actuel », a-t-il révélé devant les journalistes. Ayib Daffé de préciser que des dispositions cruciales, telles que le délai de trois mois pour la DPG après la nomination du Premier ministre, ont été supprimées sans aucune mise à jour formelle.

La conséquence directe de ce qu’il qualifie de « falsification » est l’incapacité actuelle du Premier ministre, Ousmane Sonko, à présenter sa DPG devant l’Assemblée nationale, une étape clé pour définir les orientations politiques du gouvernement. Ayib Daffé a accusé le gouvernement de passer outre les avertissements préalables concernant ces lacunes réglementaires, qualifiant leur approche de « passage en force ».

Face à cette situation, la coalition présidentielle appelle à une révision immédiate et transparente du règlement intérieur de l’Assemblée nationale pour rétablir l’intégrité constitutionnelle, garantir le bon fonctionnement des institutions démocratiques et restaurer la confiance du public envers le processus parlementaire.

« Nous sommes engagés à rétablir l’ordre constitutionnel et à corriger cette anomalie qui mine la crédibilité de notre institution parlementaire », a déclaré Ayib Daffé.

La Dakaroise

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°209 – du 27/06/2024

🔴 APRÈS LE FLOP DU CHANTAGE DES MEUNIERS : PLACE AU PLAN DIOMAYERESQUE CONTRE LES INDUSTRIELS !
🔴 « IMPOSSIBILITÉ » DE LA DPG DE SONKO : AYIB DAFFÉ FOURNIT L’ALIBI DE « FRAUDE À LA LOI »

🔴 ÉCARTÉ DE LA SÉLECTION NATIONALE À CAUSE D’UNE LOURDE BLESSURE : MOUSSA WAGUÉ A FAIM !
● « Je suis en train de beaucoup travailler pour y retourner »

Les nominations en conseil des ministres du Mercredi 26 Juin 2024

Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

•         Monsieur Mouhamadou Bamba DIOP, Ingénieur statisticien économiste, matricule de solde n° 615 996/D, est nommé Secrétaire général du Ministère de l’Économie, du Plan et de la coopération, en remplacement de Monsieur Allé Nar Diop appelé à d’autres fonctions ;
 
•         Madame Ndèye Fatou LO, Conseiller des Affaires étrangères, matricule de solde n°
616 254/J, est nommée Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au
Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, en remplacement de Madame Amy MBACKE appelée à d’autres fonctions. ;
 
•         Madame Marième GUEYE,
 Inspecteur principal du Trésor, matricule de solde n° 624
689/A, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au
Ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens ;
 
•         Monsieur El Hadj SALL, Economiste-Environnementaliste spécialisé en audit et contrôle interne, matricule de solde n° 515 409/D, est nommé Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de l’Environnement et de la Transition écologique ;
 
 
•         Monsieur El Hadji Mamadou GUEYE, Juriste, matricule de solde n° 662 513/E, est nommé Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires ;
 
•         Monsieur Mamadou Boye DIALLO, Juriste financier, matricule de solde n° 642 620/Z, est nommé Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage.

Dakar : Incinération de Drogues d’une valeur estimée entre 400 et 700 milliards F CFA

Le Sénégal a franchi une étape significative dans sa lutte contre le trafic de stupéfiants. Ce mercredi 26 juin, les forces de défense et de sécurité ont procédé à l’incinération de drogues issues de saisies cumulées opérées dans la région de Dakar par l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (Ocrtis), la marine nationale, les douanes et la gendarmerie. La valeur estimée de cette marchandise se situe entre 400 et 700 milliards F CFA.

La destruction de cette importante quantité de stupéfiants a été réalisée sous haute surveillance dans les fours de la SOCOCIM, une cimenterie basée à Rufisque. L’événement a vu la présence de plusieurs hauts responsables, dont le secrétaire général du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, ainsi que des autorités administratives du département de Rufisque.

Quantités et Types de Drogues

Le commissaire de police Ndiara Sène, directeur de l’Ocrtis, a précisé les types et quantités de drogues incinérées, couvrant une période de deux ans, de juin 2022 à juin 2024. Les substances détruites incluent :

  • Près de 4 tonnes de chanvre indien
  • Plus de 7 tonnes de cocaïne
  • 901 grammes d’héroïne
  • Un peu plus de 56 kilogrammes de haschich
  • 7 251 pilules d’ecstasy
  • 900 grammes de méthamphétamine
  • 91 grammes de crack
  • 4,5 tonnes de kétamine
  • 2 644 comprimés de diverses autres substances psychotiques

Selon le commissaire Sène, la majorité de la cocaïne provient de l’Amérique du Sud, avec la plupart des saisies effectuées par voie maritime, bien que des prises aient également été réalisées sur la voie terrestre. En ce qui concerne le cannabis, il est cultivé au Sénégal et dans d’autres pays de la sous-région. Les autres variétés de drogues proviennent aussi bien de la sous-région que de l’extérieur du continent.

Cette opération d’incinération marque une victoire importante dans la lutte contre le trafic de drogue, en éliminant une quantité massive de substances illicites du marché. Elle démontre également l’engagement des autorités sénégalaises à renforcer le contrôle migratoire et à appliquer des sanctions strictes contre les contrevenants.

La lutte contre le trafic de stupéfiants reste une priorité pour les autorités sénégalaises, qui continuent de collaborer étroitement avec les partenaires nationaux et internationaux pour renforcer la sécurité publique et protéger la population des effets dévastateurs des drogues.

Baisse du Prix de la Farine : Rencontre entre le Ministre du Commerce et les Meuniers

Le ministre du Commerce, Serigne Guèye Diop, a tenu une rencontre importante ce mercredi avec l’Association des meuniers industriels du Sénégal (Amis). Cette réunion fait suite à la récente décision du Conseil national de la consommation, qui a annoncé une baisse du prix de la farine boulangère.

Les meuniers avaient exprimé une vive opposition à cette décision, suspendant même leur production en guise de protestation. Ils ont justifié leur position en soulignant que cette décision a été prise à un moment où le coût moyen du blé avait dépassé les 300 euros, soit plus de 196 000 F CFA. Selon eux, la baisse du prix de la farine n’était pas justifiable dans ce contexte de hausse des coûts des matières premières.

Le ministre du Commerce, Serigne Guèye Diop, a été ferme dans ses déclarations, insistant sur la nécessité pour les meuniers de se conformer aux nouveaux prix décidés. «Le gouvernement met en demeure les meuniers de poursuivre les activités de production dans le respect des prix nouvellement arrêtés. À défaut, il prendra toutes ses responsabilités sans exclure aucune option afin d’assurer l’approvisionnement correct et régulier du marché», a-t-il affirmé.

La réunion visait à trouver un terrain d’entente entre le gouvernement et les meuniers pour éviter une pénurie de farine sur le marché, ce qui aurait des conséquences désastreuses pour l’économie et les consommateurs. Le ministre a réitéré l’importance de la collaboration entre le secteur privé et le gouvernement pour maintenir la stabilité des prix et assurer un approvisionnement constant en farine.

Il reste à voir comment les meuniers vont réagir aux injonctions du gouvernement. Si la suspension de la production persiste, le gouvernement pourrait être contraint de prendre des mesures plus drastiques pour garantir l’approvisionnement en farine et stabiliser les prix sur le marché.

Cette rencontre entre le ministre du Commerce et les meuniers industriels est cruciale pour résoudre la crise actuelle. La coopération et la négociation seront essentielles pour trouver une solution viable qui bénéficie à toutes les parties concernées, en particulier les consommateurs qui dépendent de la farine pour leur alimentation quotidienne.

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LANCEMENT DU SYSTÈME D’INTEROPÉRABILITÉ DE LA BCEAO : Quel impact sur les opérateurs et services mobiles ?

La BCEAO annonce le lancement de son système de paiement instantané interopérable le 22 juillet 2024, marquant une avancée significative pour l’UEMOA. Ce système permettra des transactions  entre différentes institutions financières, facilitant les paiements instantanés et l’utilisation de QR Codes pour les commerçants. Toutefois, l’interopérabilité pose des défis aux services mobile money en réduisant leurs marges bénéficiaires. Ce système limite également les investissements des opérateurs mobiles dans les infrastructures, affectant la qualité du réseau, surtout en zones rurales.

La récente annonce par la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) concernant le lancement imminent de son système de paiement instantané interopérable marque une étape cruciale dans l’évolution des infrastructures financières au sein de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA). Cette initiative vise à moderniser et à simplifier les transactions financières quotidiennes, en offrant un service opérationnel 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, indépendamment du type de compte détenu par l’utilisateur, à partir de ce 24 juillet 2024.

L’interopérabilité permettra aux utilisateurs de réaliser des transferts et des paiements instantanés vers n’importe quel bénéficiaire, peu importe l’institution financière à laquelle il est affilié. Les fonds seront disponibles instantanément à réception, facilitant ainsi les échanges financiers au quotidien. De plus, les consommateurs pourront utiliser des QR Codes interopérables pour régler leurs achats chez les commerçants, ou recevoir des demandes de paiement émises directement par les vendeurs, ce qui simplifie et standardise les transactions pour les entreprises.

Défis pour les opérateurs de réseaux mobiles

L’introduction de l’interopérabilité réduit les frais sur les transactions de mobile money, en particulier pour les paiements de faible montant, selon le Portail Findev. D’après la même source, dans le même temps, la concurrence accrue qui réduit ces frais entraîne également une réduction des marges bénéficiaires des opérateurs de réseaux mobiles, les obligeant à réduire leurs investissements dans les antennes-relais. Ainsi, l’interopérabilité a des effets négatifs sur la disponibilité du réseau, car les pays qui introduisent l’interopérabilité connaissent une baisse de leur couverture, particulièrement grave pour les districts ruraux.

Malgré les bénéfices évidents pour les utilisateurs, l’interopérabilité pose des défis importants pour les opérateurs de réseaux mobiles. Historiquement, les utilisateurs étaient souvent liés à une seule plateforme pour leurs transactions financières. L’interopérabilité brise ces barrières, mais elle intensifie également la concurrence entre les opérateurs. Pour rester compétitifs, les opérateurs doivent souvent réduire leurs frais de transaction, ce qui impacte directement leurs marges bénéficiaires.

Cette pression financière peut limiter leur capacité à investir dans les infrastructures critiques comme les antennes-relais, nécessaires pour maintenir une couverture réseau robuste. En conséquence, la qualité du réseau mobile pourrait être compromise, particulièrement dans les zones rurales déjà confrontées à des défis de connectivité. Cela risque d’aggraver les disparités d’accès aux services essentiels comme l’internet mobile, comme le montrent plusieurs études réalisées dans des pays où l’interopérabilité est largement adoptée.

Importance d’une régulation équilibrée

Pour atténuer ces effets négatifs tout en maximisant les avantages de l’interopérabilité, une régulation efficace est essentielle. Elle devrait encourager les investissements dans les infrastructures critiques tout en soutenant la concurrence et l’innovation dans le secteur des services financiers mobiles. Équilibrer ces priorités est crucial pour garantir une connectivité robuste et fiable pour tous les citoyens, qu’ils vivent en milieu urbain ou rural.

Le résultat paradoxal de cette situation est que, bien que l’interopérabilité améliore l’accès aux services financiers, elle peut aussi affecter négativement la qualité du réseau mobile, en particulier dans les zones rurales. Ces régions, déjà confrontées à des défis en matière de connectivité, risquent de voir leur couverture réseau réduite à mesure que les opérateurs ajustent leurs dépenses pour s’adapter à un environnement concurrentiel plus strict.

Bien que l’interopérabilité représente une avancée significative pour l’inclusion financière et l’accessibilité aux services financiers dans l’UEMOA, elle présente également des défis importants pour les opérateurs de réseaux mobiles. Gérer ces défis avec prudence et stratégie est indispensable pour assurer que tous les utilisateurs puissent bénéficier équitablement des opportunités offertes par les services financiers mobiles. Avec une régulation appropriée, les pays peuvent maximiser les bénéfices de l’interopérabilité tout en maintenant une connectivité de qualité pour tous leurs citoyens.

La Dakaroise

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°208 – du 26/06/2024

🔴 DÉMARRAGE DE LA PHASE PILOTE DE L’INTEROPÉRABILITÉ DE LA BCEAO : UN DANGER POUR LES OPÉRATEURS ET SERVICES DE PAIEMENT MOBILES
🔴 VISITE SUR LA PLATEFORME D’EXPLOITATION DE PÉTROLE : DIOMAYE VOGUE SUR SANGOMAR

🔴 Transfert confirmé : Iliman Ndiaye rejoint Everton pour 13,1 milliards FCFA
🔴 Gouy Gui promet un KO spectaculaire à Ada Fass : “Je vais lui infliger une chute jamais vue dans l’arène”

Migration irrégulière : Interception de 150 migrants au large de Saint-Louis par le patrouilleur NIANI

Dans la nuit du lundi au mardi 25 juin, une opération de sauvetage cruciale a été menée par le Patrouilleur de haute mer NIANI, à environ 135 km au large de Saint-Louis. Selon une annonce de la Direction des relations publiques des armées (DIRPA) sur le réseau social X, une pirogue transportant 150 migrants irréguliers a été interceptée par les forces navales sénégalaises.

Le Patrouilleur NIANI a découvert une pirogue surchargée avec à son bord 150 personnes, dont 3 femmes et 3 enfants. L’opération s’est déroulée dans des conditions maritimes difficiles, mais grâce à la compétence et à la vigilance des forces navales, tous les passagers ont été secourus sains et saufs.

Après l’interception, les migrants ont été rapatriés à Dakar. L’opération de rapatriement s’est achevée ce matin à la base navale de Dakar, où les migrants ont été pris en charge par les autorités compétentes. Parmi les passagers, six individus malades ont été identifiés et immédiatement pris en charge par les services médicaux, selon les informations fournies par la DIRPA.

Cette interception intervient dans un contexte de migration irrégulière croissante, où de nombreuses personnes tentent de traverser les mers dans des conditions périlleuses à la recherche de meilleures opportunités. Les efforts des forces navales sénégalaises pour sauver ces vies humaines et les ramener en sécurité témoignent de leur engagement indéfectible à protéger les migrants et à lutter contre la migration irrégulière.

Les autorités compétentes travailleront maintenant à fournir l’assistance nécessaire aux migrants secourus. Cette prise en charge comprend des soins médicaux, un soutien psychologique et une assistance pour le retour dans leurs pays d’origine ou leur réinsertion dans la société.

L’opération menée par le Patrouilleur NIANI souligne l’importance des efforts conjoints pour aborder la crise de la migration irrégulière. En secourant ces 150 migrants en détresse, les forces navales sénégalaises ont non seulement sauvé des vies, mais ont également envoyé un message fort sur la nécessité d’une action coordonnée et humanitaire face aux défis migratoires actuels.

Première production de pétrole à Sangomar : Le Président Diomaye visite la plateforme

Le Président de la République du Sénégal a effectué une visite ce matin sur la plateforme #Sangomar, marquant le début de la production des premiers barils de pétrole du pays. Cette visite a été l’occasion de célébrer un moment historique pour le Sénégal et de saluer les efforts déployés pour la découverte et l’exploitation de cette ressource précieuse.

Lors de sa visite, le Président a exprimé sa reconnaissance envers ceux qui ont cru en la présence de pétrole au fond des océans sénégalais. Il a souligné l’importance de leur persévérance et de leur promotion du bassin sédimentaire du Sénégal, qui a permis d’atteindre cette étape cruciale. « Je salue l’abnégation et le mérite de tous ceux qui ont cru à la présence de cette ressource au fond de nos océans et fait la promotion du bassin sédimentaire du Sénégal, » a-t-il déclaré.

Le Président a également exprimé sa fierté après avoir constaté le savoir-faire des jeunes Sénégalais-es travaillant sur la plateforme. « J’exprime également ma fierté après avoir vu à l’œuvre de brillants jeunes Sénégalais-es déployer leur savoir-faire au cœur de cette impressionnante plateforme, » a-t-il ajouté, soulignant ainsi la compétence et l’engagement des ressources humaines locales dans ce projet ambitieux.

Réitérant son engagement pour une gestion responsable des ressources naturelles, le Président a assuré que le gouvernement continuerait à promouvoir une gestion transparente et équitable des ressources pétrolières au bénéfice de toute la population sénégalaise. « Je réitère mon engagement et celui du gouvernement pour une gestion transparente et équitable de nos ressources naturelles, au bénéfice du peuple sénégalais, » a-t-il affirmé.

Cette visite marque un tournant décisif dans l’histoire énergétique du Sénégal, avec le début de la production de pétrole sur la plateforme Sangomar. Elle symbolise l’aboutissement de nombreux efforts et le début d’une nouvelle ère de développement économique pour le pays. Le gouvernement s’engage à veiller à ce que les bénéfices de cette ressource naturelle soient partagés de manière juste et transparente, pour le bien-être de tous les Sénégalais.

Les Meuniers reprennent la production de Farine après médiation du CNP et du SPIS

Après une période de tension entre le gouvernement et les industriels, l’Association des Meuniers Industriels du Sénégal (AMIS) a annoncé la reprise de la production de farine. Cette décision intervient suite à une médiation réussie menée par Baïdy Agne, Président du Conseil National du Patronat (CNP), et Ousmane Mbaye du Syndicat Professionnel des Industries du Sénégal (SPIS).

Hier, le ministre du Commerce, Serigne Gueye Diop, avait fermement insisté sur l’importance de l’homologation des prix de la farine boulangère. L’AMIS a répondu positivement à cette déclaration, soulignant que leur arrêt temporaire de production visait à encourager le gouvernement à clarifier les mécanismes de subvention pour protéger l’activité des industriels.

Dans un communiqué, Claude Demba Diop, Président de l’AMIS, a réaffirmé l’engagement des Meuniers Industriels à améliorer le pouvoir d’achat des Sénégalais et à assurer leur accès aux denrées de première nécessité. Grâce à la médiation du CNP et du SPIS, les entreprises membres de l’AMIS sont désormais invitées à reprendre leurs activités de production, dans l’espoir que leurs préoccupations seront prises en compte.

Cette reprise marque un tournant dans la régulation des prix des denrées de première nécessité au Sénégal, avec l’espoir que les mécanismes de subvention seront clarifiés et que les intérêts des consommateurs et des producteurs seront équilibrés.

Visite du Ministre de l’Éducation Nationale du Sénégal aux centres d’examen : Un bilan positif pour le CFEE et l’entrée en 6ème

Le mardi 25 juin 2024, Monsieur Moustapha Mamba Guirassy, Ministre de l’Éducation Nationale du Sénégal, a effectué une visite dans les centres d’examen de Liberté 1 et du Collège Sacré-Cœur à l’occasion des épreuves du Certificat de Fin d’Études Élémentaires (CFEE) et d’entrée en 6ème. Sa présence visait à évaluer le bon déroulement de ces examens cruciaux pour des centaines de candidats.

Lors de son discours, le ministre s’est exprimé positivement quant au déroulement des épreuves. Il a souligné la bonne organisation des centres visités, notant seulement deux absences sur un nombre total estimé entre 400 et 500 candidats. Les conditions d’examen ont été particulièrement appréciées, avec une attention et une concentration remarquables des élèves tout au long des épreuves.

Monsieur Guirassy a exprimé sa confiance quant à des résultats positifs, attribuant cela notamment aux innovations mises en place cette année. Parmi celles-ci, l’introduction de nouveaux matériels et un système amélioré de sécurisation et d’archivage des copies ont permis de réduire significativement les délais de correction et de publication des résultats.

Une autre note positive a été la participation des jeunes filles, représentant 56% des candidats. Le ministre a salué cette proportion, soulignant l’engagement continu du gouvernement sénégalais en faveur de la scolarisation des filles, une priorité nationale. Il a également noté une progression notable dans le secteur de l’éducation Franco-Arabe, avec une participation dépassant les 15 000 candidats cette année.

En conclusion, la visite du Ministre de l’Éducation Nationale a mis en lumière des conditions d’examen globalement excellentes malgré quelques défis climatiques dans les zones sud. Cette journée a non seulement confirmé la robustesse du système d’éducation sénégalais mais a également souligné les avancées significatives réalisées dans l’amélioration des conditions d’examen et de la participation éducative des jeunes filles.

JUSTIFICATIONS DES MEUNIERS SUR L’ARRÊT DE PRODUCTION DE FARINE : Le Gouvernement y voit des « pratiques douteuses » et reste ferme

Le bras de fer continue entre les meuniers et l’État suite à la décision gouvernementale de baisser le prix de la farine pour stabiliser celui du pain. L’Association des Meuniers Industriels du Sénégal (AMIS) conteste cette mesure en suspendant leur production. À son tour, l’État les accuse de manipuler les coûts de production pour refuser les nouveaux prix homologués.

Le Sénégal est en proie à une vive controverse économique suite à la décision de l’État d’arrêter le prix de la farine boulangère à 15 200 F CFA le sac de 50 kilogrammes au lieu de 19 200 F CFA,  visant à stabiliser le coût du pain à 150 F CFA la baguette. Cette mesure a déclenché une réaction virulente de l’Association des Meuniers Industriels du Sénégal (AMIS), accusée par le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Gueye Diop, de falsifier les coûts de production et de s’engager dans des pratiques commerciales douteuses. « Il ressort des analyses effectuées par les services compétents qu’il existe des écarts très importants sur les coûts d’approvisionnement des meuniers, avec des prix Coût, Assurance et Fret (CAF) pouvant varier entre 241 euros (158 000 FCFA) à plus de 300 euros (196 000 FCFA) la tonne. Ce qui pourrait s’interpréter comme des surévaluations de charges au profit de leurs sièges sociaux ou une minoration des résultats d’exploitation. Cette situation reflète des pratiques commerciales douteuses assimilables à des actes anormaux de gestion », a-t-il dénoncé lors d’une conférence de presse, ce lundi.

C’est dans cette dynamique que M. Diop a fermement condamné l’AMIS pour avoir suspendu la production de farine, une action perçue comme une tentative de perturber l’approvisionnement en pain. Il a révélé que les services de l’État avaient découvert des écarts significatifs entre les coûts d’approvisionnement réels en blé et ceux déclarés par les meuniers. Ces différences, selon lui, pourraient indiquer une manipulation des coûts pour justifier des prix de vente plus élevés. « Nous avons identifié des anomalies dans les coûts CAF du blé, variant de 241 à 300 euros la tonne, soulevant ainsi des préoccupations sérieuses quant à la transparence financière des entreprises de meunerie », a fustigé le ministre Serigne Gueye Diop.

Il a également admis que les états financiers des sociétés de meunerie avaient montré des bénéfices substantiels au cours des années précédentes, rendant difficile à justifier toute opposition aux nouveaux prix de la farine. « Sur la base des cours à terme du blé pour une livraison à fin septembre 2024, les calculs font ressortir un coût du sac de farine aux alentours de 15 200 FCFA, soit un manque à gagner de 982,52 FCFA par sac de 50 kilogrammes au maximum, largement inférieur à la subvention budgétisée par l’Etat, soit 1.645 FCFA par sac. Par ailleurs, l’examen des états financiers de ces sociétés sur les années 2022 et 2023 fait ressortir que les activités des minoteries sont notablement rentables, avec des bénéfices allant de 02 milliards à 14 milliards FCFA », précise-t-il.

Malgré les préoccupations exprimées par l’AMIS concernant l’augmentation des coûts mondiaux du blé, le gouvernement maintient que sa décision tarifaire est fondée sur des analyses techniques rigoureuses et des données financières vérifiables. Serigne Gueye Diop a exprimé sa volonté de dialoguer avec les meuniers sur des questions telles que la gestion des stocks et les compensations financières, dans le but de maintenir la stabilité économique et de protéger l’accès des citoyens à des denrées alimentaires essentielles. Dans le cas contraire, il assure que le Gouvernement prendra toutes ses responsabilités, sans exclure aucune option afin d’assurer l’approvisionnement correct et régulier du marché.

Le Dakarois

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°207 – du 25/06/2024

🔴 SUSPENSION DE LA PRODUCTION DE FARINE : LE GOUVERNEMENT IMPLACABLE FACE AUX MEUNIERS
🔴 EXILÉ EN INDE PAR LE DUO DIOMAYE-SONKO : LE GÉNÉRAL KANDÉ REÇOIT LES HONNEURS EN FRANCE

🔴 OM : Départs Marquants de Pape Gueye et Iliman Ndiaye

Nouveaux prix plafond : Sanctions en cas d’infraction à l’arrêté Ministériel

Depuis le lundi 24 juin à 00 heure, un arrêté ministériel fixant les nouveaux prix plafond de produits essentiels tels que l’huile, le riz, le sucre, la farine, le pain et le ciment est entré en vigueur, émis par le ministère de l’Industrie et du Commerce. Cet arrêté vise à réguler les prix de ces denrées afin de protéger le pouvoir d’achat des consommateurs sénégalais.

L’article 3 de cet arrêté stipule clairement que tous les commerçants sont tenus de publier de manière visible et lisible les prix fixés pour ces produits. Cela peut se faire par divers moyens tels que le marquage direct sur les produits, l’étiquetage clair sur les emballages et l’affichage adéquat dans les lieux de vente.

Face aux réticences observées, notamment de la part des meuniers, qui ne se conformeraient pas à ces nouveaux prix, le ministre Serigne Guèye Diop a mis en garde contre toute infraction à cet arrêté. Il est précisé que les contrevenants seront passibles de sanctions sévères conformément à la législation en vigueur.

Les autorités compétentes sont désormais chargées de surveiller de près l’application de cet arrêté à travers des inspections régulières dans les points de vente. L’objectif est d’assurer une stricte conformité aux prix plafond fixés, garantissant ainsi que les consommateurs bénéficient des avantages de cette mesure gouvernementale.

Cette initiative vise non seulement à stabiliser les prix des denrées de première nécessité, mais aussi à renforcer la transparence et la régulation du marché. Elle s’inscrit dans un cadre plus large de protection économique des ménages et de soutien à un accès équitable aux produits alimentaires de base.

En conclusion, l’arrêté ministériel marque une étape importante dans la politique économique du Sénégal, visant à atténuer les pressions inflationnistes et à promouvoir une distribution plus juste des produits essentiels sur le marché.

CONTRE LA BAISSE DU PRIX DE LA FARINE : Les meuniers menacent l’État d’arrêter indéfiniment la production

L’Association des Meuniers Industriels du Sénégal (AMIS) a annoncé un arrêt temporaire de la production de farine boulangère à partir du 24 juin 2024 – un mot d’ordre renouvelable -, en réponse à la décision de l’État de réduire le prix de la baguette de pain, diminuant ainsi le prix de la farine.

Dans un communiqué officiel daté d’hier, dimanche 23 juin 2024, l’Association des Meuniers Industriels du Sénégal (AMIS) a annoncé un arrêt provisoire de la production de farine boulangère à partir de ce lundi 24 juin. Cette décision radicale fait suite à la récente annonce du gouvernement de réduire le prix de la baguette de pain, imposant ainsi une baisse significative du prix de la farine boulangère.

L’AMIS, qui représente sept membres clés de l’industrie meunière sénégalaise (GMD, NMA, FKS, OLAM, SEDIMA, MDS, BASMALA), a exprimé son désaccord profond avec cette mesure. D’après la note, la baisse de prix imposée de 19 200 FCFA à 15 200 F CFA par sac de farine boulangère représente une réduction de 4000 F CFA par sac. Cette décision intervient dans un contexte où les coûts de production, notamment ceux du blé en constante augmentation dépassant les 300 euros par tonne, équivalent  à environ 196 787 F CFA, rendent impossible une adaptation économique viable pour les meuniers.

Les meuniers précisent également que les discussions techniques avec les représentants de l’État n’ont pas abouti à une solution satisfaisante pour compenser l’écart de coût résultant de cette mesure. En effet, malgré la proposition de renonciation aux droits de douane et à la TVA sur la farine, ce geste ne suffit pas à couvrir les 2645 FCFA restants par sac de farine, nécessaires pour respecter la loi interdisant la vente à perte.

Face à cette impasse, l’AMIS se voit contrainte de prendre des mesures drastiques pour protéger ses membres et l’ensemble de la filière. L’arrêt temporaire de la production vise à limiter les pertes financières croissantes que subissent les entreprises meunières chaque jour où elles doivent vendre la farine en dessous de leur prix de revient réel.

L’association insiste sur la nécessité d’une clarification immédiate de plusieurs points cruciaux, notamment la nature de la compensation financière, les modalités de renonciation aux taxes et droits de douane, ainsi que la gestion des stocks déjà taxés en attente. Ces préoccupations sont essentielles pour assurer la survie économique des meuniers et éviter une crise profonde au sein de l’industrie.

Pour terminer, l’AMIS appelle au dialogue urgent avec les autorités compétentes afin de  trouver une solution durable et équilibrée qui préserve à la fois les intérêts des consommateurs et ceux des acteurs économiques locaux.

À en croire l’association, l’arrêt de production de farine a vocation à être reconduite tant qu’une réponse définitive n’est pas trouvée.

La Dakaroise

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°206 – du 24/06/2024

🔴 BRAS DE FER ENTRE L’ÉTAT ET LES MEUNIERS SUR LA BAISSE DU PRIX DU PAIN : GMD, SEDIMA ET CIE ARRÊTENT LA PRODUCTION DE FARINE
🔴 HOLD-UP D’UN TRANSFERT D’ARGENT À MÉDINA BAYE : LES POPULATIONS LYNCHENT À MORT UN DES ASSAILLANTS

🔴 CÉRÉMONIE DE REMISE DU TROPHÉE DE CHAMPION DU SÉNÉGAL À TFC RUFISQUE : UNE FÊTE MÉMORABLE POUR RUFISQUE ET LE FOOT LOCAL
🔴 PRÉSIDENCE DE LA LINGUÈRE DE SAINT-LOUIS : AMARA TRAORÉ JETTE L’ÉPONGE

Covid-19 : Près de 60 % des Pèlerins Sénégalais testés positifs à leur retour d’Arabie Saoudite

Le dispositif sanitaire strict mis en place par le ministère de la Santé et de l’Action sociale à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) a révélé des chiffres préoccupants concernant l’état de santé des pèlerins sénégalais revenant du Hajj en Arabie Saoudite. Selon les derniers rapports, un nombre alarmant de pèlerins ont été testés positifs au coronavirus, avec des taux variant entre 20 % et 60 % selon les vols.

Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, accompagné de son équipe, s’est rendu personnellement à l’AIBD pour évaluer la situation et superviser les opérations de dépistage. Ce déplacement témoigne de l’importance accordée par les autorités à la gestion de cette situation critique.

Un dispositif sanitaire rigoureux a été déployé pour assurer le dépistage systématique de tous les pèlerins revenant d’Arabie Saoudite. Les équipes médicales sont mobilisées pour effectuer les tests de manière efficace et rapide, afin d’identifier et de prendre en charge les cas positifs dès leur arrivée.

Les pèlerins testés positifs sont pris en charge immédiatement par les services de santé, conformément aux protocoles établis. Des mesures strictes de quarantaine et de suivi médical sont mises en place pour limiter la propagation du virus au sein de la population et assurer le traitement adéquat des personnes infectées.

Cette situation soulève des préoccupations sérieuses quant à la gestion des risques sanitaires liés aux déplacements internationaux, en particulier lors d’événements de grande envergure comme le Hajj. Les autorités sénégalaises continuent de surveiller étroitement la situation et de renforcer les mesures préventives pour protéger la santé publique.

Face à cette augmentation des cas de Covid-19 parmi les pèlerins, les autorités sanitaires appellent à la vigilance de la population. Il est essentiel que tous respectent les mesures sanitaires recommandées, telles que le port du masque, le lavage fréquent des mains et la distanciation sociale, pour freiner la propagation du virus.

La surveillance continue des pèlerins revenant de l’étranger et la gestion efficace des cas positifs restent une priorité absolue pour le gouvernement sénégalais. Des efforts concertés sont déployés pour contenir la propagation du virus et protéger la santé publique dans tout le pays.

En conclusion, la situation actuelle nécessite une réponse coordonnée et rapide pour faire face à ce défi sanitaire sans précédent, tout en assurant la sécurité et le bien-être des citoyens sénégalais.

Crise dans l’Industrie Meunière Sénégalaise : L’AMIS annonce un arrêt provisoire de production 

Fondée en décembre 2015, l’Association des Meuniers Industriels du Sénégal (AMIS) regroupe les sept principales industries meunières du pays : GMD, NMA, FKS, OLAM, SEDIMA, MDS, et BASMALA. Depuis sa création, l’AMIS s’engage activement dans l’accompagnement, la défense des intérêts, et la promotion des actions de l’industrie meunière ainsi que des acteurs de la filière farine au Sénégal.

L’industrie meunière sénégalaise est un pilier de l’économie nationale, avec une capacité de production impressionnante de 3 500 tonnes de blé écrasé par jour. Cette production répond au besoin national en farine, estimé à 1 800 tonnes par jour, permettant la fabrication de plus de 20 millions de baguettes quotidiennement.

En termes d’emploi, l’AMIS génère directement 1 400 emplois et près de 15 000 emplois dérivés, soulignant son importance socio-économique. Le chiffre d’affaires global de l’industrie s’élève à 278 milliards FCFA, contribuant de manière significative à l’économie locale, tandis que les recettes fiscales atteignent environ 43 milliards FCFA. La masse salariale globale est de 11 milliards FCFA, renforçant le pouvoir d’achat des employés, et les charges sociales patronales représentent 1,1 milliard FCFA.

Récemment, le Conseil National de la Consommation a décidé, le 21 juin 2024, de réduire le prix de la farine boulangère de 19 200 FCFA à 15 200 FCFA, soit une baisse de 4 000 FCFA. Cette décision intervient alors que le coût moyen du blé dépasse les 300 euros, rendant difficile la viabilité économique pour les meuniers.

Les discussions techniques avec les services de l’État ont révélé que la renonciation aux droits de douane et à la TVA ne couvre que 1 355 FCFA sur le prix du sac, laissant un écart de 2 645 FCFA sans financement clair. En conséquence, l’AMIS a annoncé un arrêt provisoire de la production à compter du 24 juin 2024, pour éviter une vente à perte, interdite par la loi N°94-63 du 22 août 1994.

L’AMIS demande des clarifications urgentes sur plusieurs points critiques : le régime de compensation de la baisse, la prise en compte des stocks de blé déjà taxés, la compensation des volumes en vente chez les distributeurs, et le régime de prix applicable tenant compte des coûts de transport.

Les meuniers rappellent leur engagement en tant qu’entrepreneurs consciencieux et acteurs économiques responsables. Ils appellent à une révision des mesures pour éviter une crise majeure dans l’industrie. Les autorités gouvernementales sont exhortées à stabiliser le marché et à relancer un dialogue nécessaire pour trouver des solutions viables.

En tant que moteur économique majeur, l’Association des Meuniers Industriels du Sénégal reste convaincue qu’une industrie forte et dynamique est essentielle pour le développement, l’emploi, et les recettes fiscales du Sénégal. Les meuniers expriment leur gratitude envers leurs partenaires économiques et sociaux pour leur soutien continu et appellent à des actions concertées pour préserver l’avenir de cette filière vitale.

Les mesures annoncées par l’AMIS visent à ralentir les pertes financières et à prévenir une crise de l’emploi, tout en maintenant un dialogue ouvert avec les autorités pour une solution durable.

La FGTS-B critique la baisse des prix de denrées alimentaires : « Le gouvernement n’a pas encore d’emprise sur les réalités »

La Fédération Générale des Travailleurs du Sénégal (FGTS-B) a exprimé sa déception face à l’annonce de la baisse des prix des denrées alimentaires de première nécessité. Selon la FGTS-B, cette mesure reflète une méconnaissance des réalités socioéconomiques du Sénégal de la part du gouvernement.

La FGTS-B n’est pas surprise par la réaction négative des populations et des consommateurs. « À l’aune des engagements mirobolants de ceux qui n’auraient encore d’emprise sur les réalités socioéconomiques du Sénégal, notre conviction est qu’au-delà des projections sur l’autosuffisance voire la souveraineté alimentaire à très long terme, la contradiction principale demeure le changement de paradigme dans nos habitudes alimentaires », a déclaré la fédération.

La fédération regrette que cette baisse de prix soit imposée « aux forceps » sur des commerçants et des boulangers innocents et impuissants, qui risquent de fermer leurs commerces ou de licencier du personnel. La FGTS-B souligne que ces travailleurs sont déjà éprouvés par un contexte de morosité économique.

La FGTS-B rappelle que la baisse du coût de la vie doit également inclure des produits essentiels tels que le lait, indispensable à la croissance des enfants, les légumes, les œufs, la viande, ainsi que des aspects cruciaux comme l’énergie, le loyer, les médicaments et les soins. La fédération appelle à une vision globale et cohérente pour véritablement améliorer les conditions de vie des Sénégalais.

En conclusion, la FGTS-B insiste sur la nécessité pour le gouvernement de prendre en compte les réalités du terrain et d’adopter des politiques qui soutiennent véritablement les populations et les acteurs économiques, plutôt que de se concentrer uniquement sur des mesures à court terme qui peuvent avoir des effets néfastes.

Tentative de cambriolage à Kaolack : Un mort et un Policier blessé

Une nuit qui aurait dû être calme dans la cité Médina Baye de Kaolack a été troublée par une tentative de cambriolage tragique. Dans les premières heures du dimanche, un groupe d’individus à bord d’un véhicule volé au bureau de la Senelec de Ngane Saër a ciblé un dépôt de Wave, un point névralgique de la communauté.

Selon les informations recueillies, des jeunes du quartier, ainsi que des forces de l’ordre en patrouille, ont vigoureusement réagi contre les assaillants. Les échanges ont été intenses, laissant un policier blessé et deux des cambrioleurs capturés par les autorités locales.

Tristement, l’un des assaillants blessés durant l’incident a succombé à ses blessures au centre hospitalier de Kaolack. Pendant ce temps, le second individu est détenu par les enquêteurs du commissariat central, dans l’attente des développements judiciaires.

Les membres restants du groupe sont activement recherchés par les forces de sécurité locales, afin de répondre de leurs actes présumés.

Cet incident souligne une fois de plus les défis persistants auxquels les communautés locales et les autorités font face en matière de sécurité. Les habitants de la cité Médina Baye restent sous le choc après cette violente tentative de cambriolage qui a laissé une empreinte indélébile dans leur quartier.

Les autorités continuent de surveiller la situation de près, promettant une réponse robuste contre toute forme de criminalité qui menace la paix et la sécurité dans la région de Kaolack.

Le rappeur sénégalais Akbess arrêté pour trafic international de drogue

Akbess, célèbre rappeur sénégalais connu sous le nom de Bass Al Khadim Rassoul, a été appréhendé chez lui à Ouakam alors qu’il se préparait pour une performance musicale. Son arrestation fait suite à une enquête menée par l’antenne de la Direction de l’office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (Docrtis) de Fatick, concernant un cas de trafic international de haschich.

Les charges qui pèsent contre Akbess sont liées à une saisie récente de 700 g de haschich à la frontière gambienne, associée à deux individus sénégalais. Selon les informations recueillies lors des interrogatoires, ces individus ont déclaré que la drogue appartenait au rappeur. Ils ont prétendu que celui-ci avait laissé ses valises en Gambie après un concert et leur avait demandé de les lui ramener, contenant une quantité de drogue. Les autorités ont intervenu lorsqu’ils ont tenté de franchir la frontière.

Après plusieurs mois de recherche alors qu’il était à l’étranger, Akbess a été localisé et arrêté à son retour. Des traces de haschich ont été découvertes lors de son arrestation à son domicile. Confronté aux enquêteurs, Akbess a nié toute implication dans le trafic de drogue, affirmant n’avoir jamais demandé aux individus de transporter de la drogue pour son compte. Cependant, l’enquête préliminaire a révélé que l’un des suspects était un ami d’enfance du rappeur.

Hier, Akbess a été présenté devant le procureur près du tribunal de grande instance de Fatick. Après un bref interrogatoire, il a été placé sous mandat de dépôt pour trafic international de drogue et association de malfaiteurs, des charges sérieuses qui pourraient entraîner de lourdes conséquences judiciaires.

L’affaire souligne une fois de plus les défis auxquels font face les autorités dans la lutte contre le trafic de drogue, en particulier à travers les frontières internationales, et met en lumière le rôle potentiellement influent des personnalités publiques dans de telles activités illicites.

SORTIE PUSILLANIME ET PRUDENTE : Que craint réellement Amadou Ba ?

À la suite de sa deuxième place à l’élection présidentielle de 2024, Amadou Ba semble réticent à assumer pleinement le leadership de l’opposition au Sénégal. Dans sa récente déclaration publique, il a adopté une approche mesurée, évitant toute critique directe envers le nouveau régime Diomaye-Sonko. Il préconise un espace politique basé sur le dialogue et la résolution pacifique des conflits, tout en mettant en avant les défis socio-économiques du pays et l’importance d’une gouvernance publique efficace. Cependant, son maintien au sein de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) sans initiative claire pour former un nouveau parti politique suscite des interrogations sur sa capacité à mobiliser efficacement contre le pouvoir en place. Son approche prudente semble être motivée par des craintes de potentielles représailles.

Après sa défaite à la Présidentielle 2024 dont il est sorti deuxième, Amadou Ba semble réticent à endosser pleinement son rôle de leader de l’opposition. Jusque-là l’ancien porte-étendard de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) n’a pas encore posé d’acte concret exprimant une réelle volonté politique. Dans une récente contribution publiée hier, vendredi, Amadou Ba a esquissé timidement et indistinctement sa position face au nouveau régime dirigé par le tandem Diomaye-Sonko. Cette attitude équivoque laisserait-elle entrevoir des craintes potentielles de représailles ou de conflits avec les nouvelles autorités, dont à leur tête, le tandem Diomaye-Sonko ?

Dans son discours, Amadou Ba évoque les valeurs historiques de tolérance et de liberté chères au Sénégal, tout en soulignant la nécessité d’éviter la violence dans le débat politique. Il insiste sur une « Nouvelle Responsabilité » pour l’opposition, plaçant le dialogue et la concertation au cœur de ses préoccupations. Cependant, ses propos restent circonspects, évitant toute critique directe envers les nouvelles autorités en place. « Notre Nouvelle Responsabilité est de faire de l’espace politique un lieu apaisé, un cadre de confrontations d’idées, de définition de stratégies, de projets et de programmes dans l’unique but de construire une société équilibrée. Une société susceptible d’offrir à chaque citoyen les moyens de vivre heureux, en participant activement à la vie de la communauté. Notre Nouvelle responsabilité est d’incarner une opposition démocratique et républicaine. Une opposition adossée à la fois dans sa conduite et dans son action à une éthique politique soucieuse en priorité de la vie de chaque Sénégalaise et de chaque Sénégalais. La Constitution de notre pays indique clairement que les ressources naturelles appartiennent aux populations. Face à cette prescription impérieuse, notre responsabilité est de tout faire pour que ce qui est aujourd’hui perçu comme un idéal de bien commun passe d’un principe à une réalité dans la vie de chaque citoyen », s’est exprimé l’ex-Premier ministre.

Le candidat malheureux du dernier scrutin présidentielle ne choisira pas d’affronter frontalement le régime actuel. En lieu et place, il préfère mettre en avant les défis socio-économiques du pays, tels que l’éducation, l’emploi et la gestion des ressources naturelles, tout en appelant à une gestion publique plus efficace et équitable. « Le Sénégal doit offrir l’exemple d’un service public de qualité dans lequel la sécurité alimentaire, la santé, l’éducation, l’eau et l’électricité, l’emploi, le logement et le cadre de vie, la sécurité, la mobilité, la culture, la communication, l’environnement ne sont plus un luxe, mais des standards minimaux adossés aux droits imprescriptibles de chaque citoyen. Le Sénégal a tous les atouts pour relever un tel défi par une culture entrepreneuriale de sa jeunesse, par le dynamisme et l’engagement de ses femmes, par l’intelligence et l’expertise de ses fils à l’intérieur et dans la diaspora, par la robustesse de son architecture institutionnelle et par sa crédibilité sur la scène internationale.

L’égalité de tous les citoyens devant la loi, le respect des libertés, notamment la liberté d’expression, la liberté d’organisation et la liberté de manifestation dans la légalité républicaine, la défense de l’intégrité physique et morale de tous et de chacun constituent entre autres, des conditions d’une paix sociale durable dans un État de droit. », s’est contenté de dire Amadou Ba.

Cette attitude réservée soulève des questions sur la capacité d’Amadou Ba à mobiliser efficacement contre le nouveau pouvoir en place, surtout avec les prochaines échéances électorales à venir, notamment les législatives. Il reste à voir si cette approche prudente sera suffisante pour consolider son rôle dans le paysage politique sénégalais vu qu’il n’a pas encore osé lancer officiellement sa propre formation politique, continuant à s’arrimer désespérément à la coalition BBY où il est mal aimé par la plupart des cadres et militants.

C’est pourquoi ce ton modéré et ses références aux principes républicains pourraient être interprétés comme une tentative de maintenir une ligne de conduite neutre, peut-être par crainte de conflits ou de représailles vu que Diomaye et Sonko, dès leur sortie de prison, pendant la campagne présidentielle l’avait traité de « voleur », lui, leur ancien patron, professeur et « bienfaiteur », d’après certaines indiscrétions.

La Dakaroise

BAISSE DES PRIX DE CERTAINES DENRÉES DE CONSOMMATION COURANTE : L’État tord le bras aux acteurs

La récente annonce par le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, concernant la baisse des prix des produits de grande consommation à partir de lundi prochain, a suscité des réactions divergentes parmi les acteurs économiques du pays dont les boulangers et les boutiquiers détaillants.

Les ajustements tarifaires touchent plusieurs produits essentiels tels que le sucre cristallisé, la baguette de pain, le sac de ciment et le kilogramme de riz brisé, visant à alléger le fardeau financier des ménages sénégalais, tel Le Dakarois l’avait annoncé.
Cependant, des figures clés comme Amadou Gaye, président de la Fédération nationale des boulangers du Sénégal (FNBS), et Alioune Ba, président de l’Association des boutiquiers détaillants du Sénégal, ont exprimé des réserves significatives quant à l’ampleur de ces baisses, trouvant que l’État leur a imposé ses prix.
Amadou Gaye critique notamment le nouveau prix fixé pour la baguette de pain, estimant que la réduction du coût de la farine boulangère de blé devrait être plus substantielle pour véritablement impacter le prix de vente final et rendre le pain plus abordable pour les consommateurs. « Nous avons mesuré les efforts de l’État pour soutenir le secteur, mais nous attendions une réduction plus importante du prix de la farine pour garantir une baisse significative du prix du pain », a-t-il déclaré.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°205 – du 22 ET 23/06/2024

🔴 « OPPOSITION RÉPUBLICAINE » ET SOUCIEUSE DES RÉALITÉS POPULAIRES : AMADOU AMADOUE LE DUO DIOMAYE-SONKO
🔴 BAISSE DES PRIX DE PRODUITS DE GRANDE CONSOMMATION : L’ÉTAT TORD LE BRAS AUX ACTEURS

🔴 CAN MAROC 2025 : LES DATES OFFICIELLES ENFIN CONNUES !
🔴 LA COUPE D’AFRIQUE DES NATIONS FEMININE REPORTEE A JUILLET 2025

Baisse des prix des produits de grande Consommation effective à partir de lundi

Après plus d’un mois de concertation avec les industriels, commerçants et importateurs, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, a annoncé une baisse significative des prix des produits de grande consommation à partir de lundi sur l’ensemble du territoire. Les produits concernés incluent le riz brisé ordinaire, l’huile de palme raffinée, le sucre cristallisé, le pain, la farine de blé et le ciment.

Nouveaux Prix Officiels

Les nouveaux prix seront les suivants :

Sucre cristallisé : de 750 à 600 francs
Baguette de pain : de 165 à 150 francs
Sac de ciment : 3550 francs
Kilogramme de riz brisé : réduction de 420 à 370 francs

Le ministre a assuré que les nouveaux prix seront affichés dans toutes les boutiques et que des contrôles stricts seront effectués pour garantir leur application.

Serigne Guèye Diop a invité tous les acteurs à signaler les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre de cette baisse des prix. Il a souligné qu’une réflexion continue sera menée en concertation avec le Haut Conseil de la Consommation, le Conseil National de la Consommation et l’ensemble des parties prenantes pour s’assurer du bon déroulement de cette initiative.

Le ministre a réaffirmé l’engagement du gouvernement à poursuivre sa politique de souveraineté économique et alimentaire. Cela inclut la réorganisation et la modernisation de la distribution, ainsi que la mise en place de magasins de référence tels que les SONADIS sur tout le territoire. Les politiques industrielles seront encouragées et des procédures d’appel d’offres seront mises en place pour assurer la transparence et l’efficacité.

Pour faciliter la mise en œuvre de ces nouvelles mesures, un dispositif spécial sera mis en place pour accélérer les déchargements et les dédouanements au port autonome de Dakar. Cette baisse des prix représente un coût de 53,7 milliards de francs pour le gouvernement, mais elle vise à alléger le coût de la vie pour les citoyens et à promouvoir une meilleure politique d’approvisionnement à l’échelle nationale.

Cette initiative marque une étape importante dans la lutte contre la vie chère et démontre l’engagement du gouvernement à soutenir les consommateurs sénégalais en cette période économique difficile.

Mouvement de grève de la faim à la prison du Camp pénal de Liberté 6

Une situation préoccupante se déroule actuellement à la prison du Camp pénal de Liberté 6, où une partie des détenus a entamé une grève de la faim pour protester contre ce qu’ils considèrent comme un non-respect de leurs droits fondamentaux. L’information a été relayée par le président de l’Association pour le soutien et la réinsertion sociale des détenus (Asred), Ibrahima Sall.

Selon Ibrahima Sall, les détenus sont très mécontents en raison de la violence qu’ils auraient subie et qui serait demeurée impunie, malgré leur incapacité à se défendre. Il a qualifié cette situation de violation flagrante de leurs droits et a exprimé leur désarroi face à ce qu’ils perçoivent comme un mépris de la part du ministre de la Justice envers leur condition.

En réponse à cette crise, l’Asred lance un appel à toutes les parties concernées, y compris les familles des détenus, les activistes et les membres de la société civile, pour exprimer leur solidarité et leur indignation. Ils sont invités à se rassembler à la place de la Nation et devant le ministère de la Justice afin de dénoncer publiquement la situation et exiger que les droits des détenus soient respectés.

Ibrahima Sall a également insisté sur la nécessité pour les autorités judiciaires de diligenter une enquête approfondie pour identifier les responsabilités concernant les violations alléguées des droits des détenus. Il a souligné que les prisonniers sont des citoyens sénégalais dont les droits doivent être protégés, et a critiqué le ministère de la Justice pour ne pas avoir suffisamment pris en compte leurs préoccupations.

La situation à la prison du Camp pénal de Liberté 6 reste tendue, avec un appel urgent à l’attention des autorités pour résoudre ces problèmes et garantir le respect des droits humains fondamentaux même dans les conditions carcérales.

Finances publiques : Les ressources budgétaires projetées à 5 677,7 milliards F CFA en 2025

Le ministère des Finances et du Budget du Sénégal a dévoilé son document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle pour la période 2025-2027, offrant une vue d’ensemble des projections financières du pays.

Selon ce document, les ressources budgétaires globales pour l’année 2025 sont estimées à 5 677,7 milliards F CFA (environ 8,63 millions d’euros), marquant une augmentation de 15,5 % par rapport aux montants révisés de 2024. Cette progression, souligne la note, reflète les efforts du gouvernement pour accroître les recettes fiscales et optimiser les ressources publiques.

Pour la période 2025-2027, le ministère prévoit une tendance haussière des ressources budgétaires avec un taux moyen de progression de 19 %. La pression fiscale devrait atteindre une moyenne de 21,2 %, en hausse par rapport aux 20,1 % prévus pour 2024. Les dépenses totales pour 2025 sont programmées à 6 390,2 milliards F CFA, marquant une augmentation de 8,7 % par rapport aux prévisions révisées de 2024.

Le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, a détaillé les investissements globaux, estimés à 1 811,5 milliards F CFA. Ces investissements se répartissent entre 1 087,1 milliards F CFA de ressources internes et 724,4 milliards F CFA de ressources externes.

En ce qui concerne la dette publique, à fin décembre 2023, l’encours de la dette de l’Administration centrale est évalué à 13 772,8 milliards F CFA, soit une augmentation de 16,9 % par rapport à 2022. La dette en devises étrangères représente 65,3 % du total, contre 34,7 % pour la dette en F CFA.

Ces projections budgétaires et économiques montrent les ambitions du gouvernement sénégalais pour renforcer sa base de recettes fiscales, optimiser l’utilisation des ressources publiques et gérer de manière stratégique la dette publique pour soutenir une croissance économique durable.

Baisse des prix au Sénégal : Une bouffée d’air pour les consommateurs

En réponse aux directives présidentielles visant à soulager le coût de la vie des ménages, les autorités sénégalaises ont annoncé une série de mesures pour réduire les prix des denrées essentielles. Lors du Conseil National de la Consommation (CNC) tenu ce vendredi 21 juin 2024, le Ministre du Commerce et de l’Industrie, Dr Serigne Gueye Diop, a dévoilé les nouveaux tarifs fixés pour plusieurs produits de première nécessité.

Désormais, le prix du pain est abaissé de 25 francs, passant ainsi à 150 francs la baguette. Cette mesure vise à rendre ce produit de base plus accessible à tous. Parallèlement, le kilogramme de riz brisé ordinaire est fixé à 410 francs, tandis que le sucre cristallisé est ajusté à 600 francs, réduisant ainsi les coûts comparés aux précédents niveaux.

En ce qui concerne l’approvisionnement en huile de palme, le gouvernement a établi des prix compétitifs pour encourager une distribution équitable à travers tout le pays. Le bidon de 20 litres d’huile raffinée sera disponible à 17,750 francs en gros, visant à stabiliser les coûts pour les détaillants et les consommateurs finaux.

De plus, les prix de gros et de détail pour la farine de blé et le ciment ont également été révisés à la baisse, dans le but de stimuler l’activité économique tout en maintenant la stabilité des prix sur le marché local.

Ces ajustements tarifaires sont le résultat d’une enveloppe budgétaire de 53,7 milliards de francs CFA débloquée par le gouvernement, illustrant ainsi son engagement à améliorer le pouvoir d’achat des ménages sénégalais. Cette initiative reflète une volonté politique forte de répondre aux préoccupations économiques et sociales du pays, tout en garantissant une distribution équitable des ressources alimentaires et matérielles essentielles.

En conclusion, cette série de mesures devrait avoir un impact positif sur la vie quotidienne des citoyens sénégalais, en réduisant le fardeau financier associé aux produits de première nécessité et en favorisant une économie plus inclusive et durable pour tous.

PREMIÈRE RENCONTRE ENTRE DIOMAYE ET MACRON : Une nouvelle ère du partenariat Sénégal-France

Ce 20 juin 2024 à Paris, lors du Forum mondial pour l’innovation et la souveraineté vaccinales, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et son homologue français, Emmanuel Macron, se sont entretenus sur des questions importantes pour consolider et pérenniser les relations bilatérales entre le Sénégal et la France.

Au cours de cette rencontre inaugurale, les deux chefs d’État ont réaffirmé leur engagement commun à renforcer le partenariat entre le Sénégal et la France. Ils ont souligné l’importance de promouvoir des relations fondées sur le respect mutuel des intérêts réciproques et des valeurs démocratiques partagées, renforçant ainsi les liens d’amitié entre les peuples.

Les discussions ont mis en lumière plusieurs défis communs à relever ensemble, notamment dans les secteurs clés tels que la transition énergétique, la santé, la formation professionnelle, la production locale de vaccins et l’agriculture. Les deux présidents ont convenu de soutenir des initiatives stratégiques visant à renforcer la souveraineté du Sénégal dans ces domaines vitaux.

La rencontre entre Bassirou Diomaye Faye et Emmanuel Macron marque une étape importante dans le renforcement des relations franco-sénégalaises. Les dirigeants ont exprimé leur satisfaction quant à l’état actuel du partenariat tout en soulignant leur détermination à le développer encore davantage pour répondre aux aspirations et aux besoins des deux nations.

Cette rencontre témoigne de la volonté commune des deux pays de promouvoir un partenariat équilibré et bénéfique, contribuant ainsi à la stabilité régionale et au bien-être de leurs citoyens.

AFFIRMATIONS TENDANCIEUSES ET DIFFAMATION : Une plainte court contre Kayz Fof en Guinée

L’activiste et journaliste guinéen, Oumar Sylla, également connu sous le pseudonyme Fonike Mangue, a déposé une plainte contre Lansana Fofana dit Kayz Fof, un blogueur guinéen résidant alternativement en Guinée et au Sénégal, actuellement en France, pour dénonciation calomnieuse et diffamation.

Cette action fait suite à la large diffusion sur internet d’une vidéo intitulée « Coup d’État déjoué contre Mamady Doumbouya », où Kayz Fof  accuse publiquement Oumar Sylla d’être impliqué dans un prétendu complot avec l’ex-Général Sadiba Koulibaly pour renverser le gouvernement putschiste.

Oumar Sylla rejette fermement ces accusations, les qualifiant de mensongères, diffamatoires et dépourvues de toute preuve tangible. Il affirme que ces allégations portent gravement atteinte à son honneur et à sa dignité.

Dans sa plainte déposée auprès de la Direction Centrale de la Police Judiciaire le 18 juin et signé par les autorités compétentes ce 20 juin, Oumar Sylla demande que justice soit rendue conformément à la loi, afin de rétablir la vérité et de protéger son intégrité contre ces accusations infondées.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°204 – du 21/06/2024

🔴 RELATION DE REDEVABILITÉ ENTRE LA FRANCE ET SES EX-COLONIES : DIOMAYE SCELLE LA RUPTURE
🔴 SCANDALE AU CMS : LE PM OUSMANE SONKO S’IMPLIQUE DANS LE DOSSIER

🔴 CLASSEMENT FIFA DE JUIN 2024 : LE SENEGAL PERD DU TERRAIN, LE MAROC TOUJOURS EN TÊTE EN AFRIQUE

Mboro : Les ministres de l’Intérieur et de l’Industrie en visite de terrain aux ICS

Aujourd’hui, les ministres de l’Intérieur, Jean Baptiste Tine, et de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, ont effectué une visite de terrain aux Industries Chimiques du Sénégal (ICS) à Mboro. Cette visite avait été annoncée ce matin et s’inscrit dans le cadre des efforts pour résoudre les tensions entre l’usine et les communautés locales.

Durant leur visite, les ministres ont inspecté les champs où des opérations de sondage ont été menées par l’usine. Ils ont également visité d’autres sites pertinents avant de se rendre à l’usine pour une rencontre à huis clos avec l’administration des ICS.

À l’issue de cette réunion, les ministres ont promis d’organiser prochainement une nouvelle rencontre incluant les deux parties concernées : les ICS et le collectif des villages impactés. L’objectif de cette future réunion est de trouver un terrain d’entente et de parvenir à une solution satisfaisante pour toutes les parties. Une première rencontre avait déjà été organisée à Dakar dans le but de dénouer cette situation complexe.

Le gouverneur de la région de Thiès était également présent lors de cette visite, soulignant l’importance de cette initiative pour la région et la volonté des autorités de trouver une solution durable aux problèmes rencontrés.

Mboro: Les ministres de l'intérieur et de l'industrie en visite de terrain aux ICS ( images)
Mboro: Les ministres de l'intérieur et de l'industrie en visite de terrain aux ICS ( images)
Mboro: Les ministres de l'intérieur et de l'industrie en visite de terrain aux ICS ( images)
Mboro: Les ministres de l'intérieur et de l'industrie en visite de terrain aux ICS ( images)
Mboro: Les ministres de l'intérieur et de l'industrie en visite de terrain aux ICS ( images)
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Horreur à Kaffrine : Une fillette de 2 ans égorgée par son oncle

La petite ville de Kaffrine est sous le choc après un acte d’une violence inouïe : un jeune homme, identifié comme étant l’oncle de la victime, a égorgé une fillette âgée seulement de 2 ans. Selon les rapports de Bës Bi le jour, l’individu, qui était étudiant à l’UGB, aurait des antécédents de troubles psychiatriques, ce qui laisse penser à un acte commis dans un état de déséquilibre mental.

L’incident a plongé la communauté locale dans la consternation et l’incompréhension. Le corps sans vie de la petite fille a été transporté à l’hôpital régional Thierno Brahim Ndao de Kaffrine, tandis que l’auteur présumé de cet acte abominable a été appréhendé et placé en détention.

Les autorités locales ainsi que la population de Kaffrine sont profondément choquées par cette tragédie, et des questions sur la sécurité et la santé mentale de l’agresseur présumé commencent à émerger. Une enquête approfondie est attendue pour comprendre les circonstances exactes de ce crime atroce et pour assurer que justice soit rendue pour la jeune victime innocente.

Renforcement du partenariat Franco-Sénégalais : Entretien entre Bassirou Diomaye Faye et Emmanuel Macron

Aujourd’hui, lors du Forum mondial pour l’innovation et la souveraineté vaccinales à Paris, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, Président de la République du Sénégal, a rencontré le Président de la République française, Emmanuel Macron. Cette rencontre historique du 20 juin 2024 marque un premier pas vers une collaboration renforcée entre les deux nations.

Les discussions entre les deux chefs d’État ont été empreintes d’un esprit de coopération et de respect mutuel, fondés sur des valeurs démocratiques partagées. Ils ont exprimé une volonté commune de dynamiser le partenariat franco-sénégalais, afin de servir au mieux les intérêts réciproques de leurs peuples respectifs.

Au cœur de leurs échanges, figuraient les défis communs à relever pour renforcer la souveraineté du Sénégal, notamment à travers des projets structurants dans des domaines cruciaux tels que la transition énergétique, la santé, la formation professionnelle, la production locale de vaccins et l’agriculture. Cette volonté se traduit par un engagement conjoint à intensifier les initiatives déjà existantes et à explorer de nouvelles avenues de coopération.

Les deux dirigeants ont également souligné leur satisfaction quant à la qualité actuelle du partenariat bilatéral et ont exprimé leur détermination à la renforcer davantage dans les années à venir.

Cette rencontre marque ainsi un tournant significatif dans les relations entre la France et le Sénégal, basées sur une vision commune de progrès, de développement durable et de coopération mutuellement bénéfique.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°203 – du 20/06/2024

🔴 MUTINERIE AU CAMP PÉNAL : L’ADMINISTRATION PÉNITENTIAIRE DÉMENT L’INFORMATION SUR LES BLESSÉS
🔴 LES « GABUNKÉS » DEMANDANT DU RENFORT EN BISSAU CONTRE LES « FUTANKÉS » : EMBALÓ FERME LES FRONTIÈRES POUR LA PAIX À MÉDINA GOUNASS

🔴 Ligue 1 (Officiel) : Sidath Sarr Succède à Cheikh Gueye sur le Banc de Teungueth FC

Tabaski sanglante à Médina Gounass : Un conflit communautaire fait un mort et plusieurs blessés

Des échauffourées ont éclaté ce lundi dans la ville sainte de Médina Gounass, résultant en un mort, plusieurs blessés, et de nombreux dégâts matériels. Le Cadre d’échanges et d’organisation des disciples de Thierno Mouhamadou Saïdou Ba a publié un communiqué détaillant ces événements tragiques.

Le jour sacré de Tabaski, censé être marqué par la grâce et le pardon, a été terni par un acte de violence indescriptible. Selon le communiqué, un groupe appartenant à la communauté Ngabou a attaqué le cortège du khalife général Thierno Ahmadou Tidiane Ba (Rta). Après avoir accompli la prière de l’Aid-El-Kébir, le cortège du khalife a été arrêté par la gendarmerie pour des raisons de sécurité au croisement « Amadou Tidiane Gollo ». Après environ 15 minutes, le cortège a pu reprendre sa route.

Cependant, à proximité de la mosquée des « Ngabounké », une foule immense a intercepté le cortège avec des jets de pierres. Cet assaut a entraîné la mort d’une personne, blessé plusieurs autres, endommagé des véhicules, et provoqué des incendies dans des maisons. La gendarmerie est intervenue pour rétablir le calme et la sérénité.

Le Cadre d’échanges et d’organisation des disciples de Thierno Mouhamadou Saïdou Ba a dénoncé fermement cet acte inhumain et lâche. Ils ont interpellé le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, en sa qualité de chef suprême des armées, pour mettre un terme à ces atrocités récurrentes orchestrées par la communauté des Ngabounké.

Le communiqué rappelle que Médina Gounass, créée en 1936 par Thierno Mouhamadou Saïdou BA (Rta), est une ville sainte. Depuis sa fondation, diverses familles ont migré vers cette ville avec le serment de rester sous l’autorité de Thierno et de l’assister dans sa mission de propagation de l’islam, de la sunna, et de la tidianiyya. Aujourd’hui, la ville compte une population estimée à plus de 100 000 habitants.

En conclusion, le Cadre d’échanges et d’organisation des disciples de Thierno Mouhamadou Saïdou Ba a réitéré que de tels comportements ne sauraient être tolérés dans cette ville sainte. Ils ont exprimé leurs pensées et prières pour les familles endeuillées et souhaité un prompt rétablissement aux blessés.

Aïd-el-Kébir 2024 : Le Président Bassirou Diomaye Faye appelle à la solidarité et à la justice

Ce lundi, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a participé à la prière de l’Aïd-el-Kébir à la grande mosquée de Dakar. Après le khoutba prononcé par l’Imam Moussa Samb, le président a pris la parole pour adresser un message important à la communauté musulmane et à la nation sénégalaise.

Aux côtés du grand Serigne de Dakar et du maire de la commune de Dakar Plateau, Bassirou Diomaye Faye a félicité la Oummah Islamique pour l’esprit de solidarité qui a marqué cette fête du sacrifice. Il a insisté sur l’importance de se référer à la loi et aux règlements en plus du pardon et de la soumission à la recommandation divine, qui sont au cœur de cette célébration.

Le président a exprimé sa gratitude à Dieu et a demandé pardon à toute la communauté, soulignant le climat de paix, de sérénité et de concorde qui règne au Sénégal. Il a rappelé les engagements de l’État à transformer le pays, malgré les défis économiques actuels.

« Nous savons que la conjoncture est à son paroxysme, mais nous avons espoir que les Sénégalais seront agréablement surpris, car nous sommes pleinement engagés à transformer le pays », a déclaré Bassirou Diomaye Faye. Il a également mis l’accent sur la justice, qualifiée de premier pilier à revoir dans le cadre des réformes engagées par son gouvernement. Le président a assuré que l’objectif est de redresser le pays dans son ensemble, après les profondes affectations qu’il a subies.

Bassirou Diomaye Faye a réitéré son engagement à mener des réformes globales pour le redressement du Sénégal, en mettant particulièrement l’accent sur la justice. Il a souligné que son administration est déterminée à transformer le pays, en dépit des difficultés économiques.

La prière de l’Aïd-el-Kébir à la grande mosquée de Dakar a été marquée par le discours du président Bassirou Diomaye Faye, qui a appelé à la solidarité, à la justice et à la transformation du Sénégal. Son message, prononcé dans un contexte de recueillement et de célébration religieuse, a résonné comme un appel à l’unité et à l’espoir pour un avenir meilleur.

Drame à Yeumbeul : Un ex-détenu gracié accusé de meurtre d’un jeune tailleur

Hier dimanche, une violente altercation a viré au drame à Yeumbeul, où un repris de justice a tué un tailleur. Le présumé meurtrier, récemment libéré grâce à une grâce présidentielle accordée à la veille de Tabaski, a été arrêté par les forces de l’ordre sous la direction du commissaire Diamé Yaré Fall.

Le suspect, M. Thiaw, un chauffeur de 25 ans, avait bénéficié de la clémence présidentielle, espérant une seconde chance pour se réinsérer dans la société. Cependant, au lieu de saisir cette opportunité, il a rapidement renoué avec ses anciennes habitudes délictueuses. Moins de 24 heures après sa libération, il a été impliqué dans une bagarre fatale.

Selon des sources de Seneweb, l’incident tragique s’est produit lors d’une altercation entre M. Thiaw et un jeune tailleur de 15 ans, M. Youm. Aux alentours de 20 heures, la police de Yeumbeul a été informée du drame. Arrivés sur les lieux, les agents ont découvert le corps sans vie de M. Youm, gisant dans une mare de sang.

Sur place, les policiers ont également trouvé M. Thiaw, qui avait été pris à partie par des témoins en colère. Victime de coups violents, il a été secouru par les forces de l’ordre et évacué au district sanitaire de Yeumbeul pour soigner ses blessures au visage et à la tête. Le corps de la victime, M. Youm, a été transporté à la morgue pour autopsie.

Le commissariat de Yeumbeul a immédiatement ouvert une enquête pour éclaircir les circonstances de cette tragédie. Les habitants du quartier, encore sous le choc, attendent avec impatience les conclusions des autorités.

Cette tragédie soulève des questions sur l’efficacité des processus de réinsertion pour les détenus graciés. La communauté de Yeumbeul, endeuillée par la perte d’un jeune membre, appelle à une réflexion sur les mesures d’accompagnement des ex-détenus pour éviter que de tels drames ne se reproduisent.

Ce drame à Yeumbeul est un rappel brutal des défis liés à la réinsertion des ex-détenus. Tandis que la justice suit son cours, la communauté locale espère des réponses et des mesures pour renforcer la sécurité et l’accompagnement des individus bénéficiant de grâces présidentielles.

Aïd-el-Kébir 2024 à Touba : Serigne Mountakha Mbacké choisit la discrétion, l’Imam porte le message

Cette année, la célébration de l’Aïd-el-Kébir à Touba a pris une tournure inattendue. Le Khalife Général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké, a décidé de ne pas prononcer de déclaration officielle, une première pour cette grande fête religieuse. Présent lors de la prière, contrairement à l’Aïd-el-Fitr, il a préféré laisser l’Imam Serigne Fallou Mbacké Ibn Serigne Abdou Khadre s’exprimer en son nom.

La présence de Serigne Mountakha Mbacké à la prière de l’Aïd-el-Kébir a été hautement symbolique. Elle a marqué son engagement et son soutien à la communauté, même sans prendre la parole. Cette présence silencieuse a été interprétée comme un geste de modestie et de respect pour le rôle de l’Imam et la tradition religieuse.

Le sermon de Serigne Fallou Mbacké a pris une importance particulière en l’absence de déclaration du Khalife. Il a rappelé les enseignements essentiels de l’Aïd-el-Kébir, en racontant l’histoire du prophète Ibrahim, de son fils Ismaël et de Hadjara, et en soulignant leur dévotion et obéissance à la volonté divine.

L’Imam a également détaillé les critères pour choisir le mouton du sacrifice, un aspect pratique crucial pour les fidèles. Il a exhorté la communauté à adorer Dieu avec dévotion, à respecter ses commandements et à cultiver l’entraide et la solidarité.

Le choix de Serigne Mountakha Mbacké de rester discret peut être vu comme une manière de recentrer l’attention sur les messages spirituels et moraux de la fête, plutôt que sur les déclarations personnelles. Cette décision a permis de renforcer le rôle de l’Imam et de mettre en lumière l’importance du sermon religieux dans la vie des fidèles.

Les fidèles ont accueilli cette décision avec un mélange de surprise et de respect. Beaucoup ont interprété ce geste comme une volonté de Serigne Mountakha Mbacké de mettre en avant les enseignements religieux plutôt que les discours, favorisant ainsi une réflexion plus profonde sur les valeurs de l’Aïd-el-Kébir.

L’Aïd-el-Kébir 2024 à Touba restera dans les mémoires comme une célébration marquée par la discrétion du Khalife Général des Mourides et l’importance accordée au sermon de l’Imam. Cette approche a permis de renforcer l’accent sur les aspects spirituels et communautaires de la fête, en rappelant les fidèles à leurs devoirs religieux et à l’entraide sociale. Une leçon de modestie et de foi en ces temps de célébration.

Gossas : 3 morts et 20 blessés dans une collision entre deux bus

La série d’accidents tragiques se poursuit sur les routes du Sénégal, à la veille de la Tabaski. Ce dimanche, aux environs de 6 h, un nouvel accident meurtrier est survenu dans un village de la commune de Patar Lia, région de Fatick. La collision entre deux bus a coûté la vie à trois passagers et fait vingt blessés, dont trois sont dans un état critique, selon des sources de Seneweb.

Les gendarmes de la brigade territoriale de Gossas se sont rendus sur les lieux pour effectuer les constats nécessaires. Les blessés ont été rapidement transportés vers les structures sanitaires environnantes pour y recevoir les soins nécessaires. Les corps des trois victimes décédées ont été transférés à la morgue.

Une enquête a été ouverte par les pandores de Gossas pour déterminer les circonstances exactes de cet accident tragique. Cet événement souligne une fois de plus l’urgence de renforcer les mesures de sécurité routière pour éviter de tels drames à l’avenir.

Tabaski : Imam Oumar Sall appelle à la responsabilité citoyenne et salue les réformes

Ce dimanche, à la Grande Mosquée de Dakar, l’Imam Oumar Sall a profité de la prière de Tabaski pour saluer les efforts du nouveau régime sénégalais en matière de justice et pour appeler à la responsabilité citoyenne.

L’Imam Oumar Sall a mis en avant l’esprit de dialogue instauré par le nouveau gouvernement, soulignant que ce Dialogue National est une initiative louable et prometteuse pour l’avancement du pays. Il a rappelé que le changement politique survenu au Sénégal l’année dernière était le résultat d’une aspiration profonde des populations pour une nouvelle gouvernance. « Les gens espèrent un changement. Nous espérons que ceux qui sont au pouvoir ne vont pas décevoir les Sénégalais qui les ont élus », a-t-il déclaré.

Reconnaissant les débuts prometteurs du nouveau gouvernement, l’Imam a exprimé son espoir de voir ces efforts se poursuivre. Il a insisté sur le rôle essentiel des citoyens dans une démocratie, affirmant que les citoyens doivent surveiller l’action du gouvernement pour s’assurer que les promesses faites soient tenues.

Toutefois, l’Imam a également mis l’accent sur la responsabilité dans les critiques adressées aux dirigeants. « En démocratie, les citoyens peuvent critiquer ceux qui les dirigent mais tout doit se faire dans le respect et en toute responsabilité sans invective », a-t-il rappelé.

Pendant son sermon, l’Imam a évoqué l’importance de l’Eid El Kabir, l’une des fêtes les plus sacrées de l’islam, soulignant son rôle spirituel et communautaire. Il a appelé à une relance du code de la famille, initialement rédigé par des religieux, afin de l’adapter et de le moderniser pour mieux répondre aux besoins actuels de la société sénégalaise.

Ce dimanche, une partie de la communauté musulmane a célébré la prière de l’Eid El Kabir, tandis que l’autre partie la célébrera ce lundi. Les appels de l’Imam Oumar Sall à la responsabilité et à la vigilance citoyenne résonnent comme un message de paix et de cohésion sociale en cette période de fête et de réflexion.

Accident de la caravane des étudiants de Medina Yoro Foula : Aucun décès signalé, mais des blessés à déplorer

Une caravane d’étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD), en provenance de Medina Yoro Foula, a été impliquée dans un accident de la circulation aujourd’hui. Le groupe rentrait dans sa localité pour célébrer l’Aid El Kebir lorsque leur bus a été victime d’un accident sur la route.

Heureusement, malgré l’incident, aucun décès n’a été signalé. Cependant, des blessés ont été déplorés, selon nos sources. Les détails précis sur le nombre de blessés et la gravité de leurs blessures n’ont pas encore été divulgués.

Les autorités compétentes ont été alertées et sont sur place pour gérer la situation. Nous suivrons de près cette affaire et fournirons des mises à jour dès qu’elles seront disponibles.

Pour toute information supplémentaire, veuillez rester connectés pour nos prochaines publications.

Tabaski 2024 : Le Président Bassirou Diomaye Faye accorde la grâce à 376 détenus

À l’approche de la fête de Tabaski 2024, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a exercé son pouvoir de grâce en libérant 376 détenus. Cette mesure, officialisée par le décret N° 2024-1184 signé le 14 juin 2024, reflète une tradition annuelle visant à réunir des familles pour cette célébration importante.

Le décret, s’appuyant sur les articles 43 et 47 de la Constitution, stipule dans son article premier que les peines privatives de liberté des détenus mentionnés sont entièrement remises. Cette décision marque un geste de clémence et de réconciliation, soulignant l’importance de la Tabaski comme moment de rassemblement familial et de renouveau.

Voici la répartition des détenus graciés par établissement pénitentiaire :

Maison d’arrêt de Reubeuss : 10 détenus

Camp Liberté 6 : 56 détenus

Maison d’arrêt pour femmes de Liberté 6 : 2 détenues

Maison d’arrêt et de correction de Rufisque : 5 détenus

Maison d’arrêt et de correction du Cap Manuel : 43 détenus

Maison d’arrêt et de correction de Hann : 20 détenus

Maison d’arrêt et de correction du Pavillon Spécial : 5 détenus

Maison de Correction de Sébikotane : 85 détenus

Maison d’arrêt de Thiès : 47 détenus

Maison d’arrêt de Mbour : 75 détenus

Maison d’arrêt et de correction de Tivaouane : 30 détenus

Ce geste humanitaire du président Bassirou Diomaye Faye vise à offrir une nouvelle chance à ces individus en leur permettant de passer la Tabaski avec leurs proches. La grâce présidentielle est un moment fort, empreint de symbolisme, qui rappelle l’esprit de pardon et de solidarité de cette fête religieuse.

Les familles des détenus graciés accueillent cette nouvelle avec joie et soulagement, espérant que cette opportunité permettra une réintégration réussie et pacifique des bénéficiaires dans la société. La Tabaski 2024 sera donc marquée non seulement par les traditions festives et religieuses, mais aussi par ces retrouvailles rendues possibles grâce à l’acte de clémence du chef de l’État.

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