Premier baril de Pétrole à Sangomar : Le CN-ITIE recommande une meilleure répartition et encadrement des recettes

Le Comité national de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (CN-ITIE) a récemment félicité l’État du Sénégal ainsi que Woodside Energy, l’opérateur principal du projet, pour la production du premier baril de pétrole provenant du champ de Sangomar. Tout en célébrant cette étape significative, le CN-ITIE insiste sur la nécessité de renforcer la répartition et l’encadrement des recettes issues de l’exploitation pétrolière et gazière.

Situé à 90 kilomètres au sud de Dakar, le projet Sangomar est un partenariat entre Woodside Energy et PETROSEN, la société nationale sénégalaise des hydrocarbures. Les réserves de ce projet sont estimées à environ 630 millions de barils de pétrole brut et 2,4 TCF (113 milliards de Nm³) de gaz naturel. Woodside Energy détient 82 % des parts des blocs de Rufisque, Sangomar Offshore et Sangomar Offshore Profond, tandis que PETROSEN détient les 18 % restants.

La production de pétrole est assurée par une Installation flottante de production, de stockage et de déchargement (FPSO), nommée Léopold Sédar Senghor. Le FPSO a une capacité de stockage de 1 300 000 barils et peut produire jusqu’à 100 000 barils de brut par jour.

Le CN-ITIE rappelle que les parts de l’État varieront en fonction de la production journalière, selon les dispositions de l’article 22 du Contrat de Recherche et de Partage de Production (CRPP). Les divers scénarios de recouvrement des coûts pétroliers et de partage de la production sont prédéfinis dans les CRPP disponibles sur le site de l’ITIE Sénégal.

Pour garantir la transparence et la bonne gestion des revenus issus de l’exploitation des hydrocarbures, le CN-ITIE formule plusieurs recommandations clés :

Divulgation Périodique et Exhaustive : L’État du Sénégal doit procéder à une divulgation régulière et complète des informations essentielles pour assurer la traçabilité des revenus pétroliers et gaziers dans le Budget de l’État.

Audit des Coûts Pétroliers : Il est crucial de finaliser les missions d’audit des coûts pétroliers des projets SANGOMAR et Grand Tortue Ahmeyim.

Suivi et Vérification des Données : Le Ministère de l’Energie, du Pétrole et des Mines, ainsi que le Groupe PETROSEN, doivent divulguer la manière dont ils suivent et vérifient l’exactitude des données de production et d’exportation.

Transparence Environnementale : L’opérateur Woodside Energy est invité à divulguer les chiffres sur les émissions de gaz à effet de serre (GES) conformément aux principales normes de divulgation existantes.

La production du premier baril de pétrole à Sangomar marque une étape importante pour le Sénégal. Cependant, pour assurer que cette ressource bénéficie réellement au développement du pays, il est impératif de suivre les recommandations du CN-ITIE. Une gestion transparente et responsable des recettes pétrolières et gazières est essentielle pour garantir que ces richesses naturelles contribuent durablement au bien-être de la population sénégalaise.

NOUVELLES POLITIQUES DU GOUVERNEMENT SONKO 1 : L’avis de Momar Ndao sur la révision de la composition du COS-PETROGAZ et la lutte sur la cherté de la vie

La révision de la composition du COS-PETROGAZ et la baisse des produits de grande consommation sont deux points essentiels sur lesquels le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a donné directive au gouvernement de travailler. À cet effet, le Dakarois a recueilli les observations de Momar Ndao, président de l’Association des Consommateurs du Sénégal (ASCOSEN).

À l’occasion du Conseil des ministres du mercredi 12 juin dernier, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé une prochaine session du Comité d’orientation stratégique du Pétrole et du Gaz (COS-PETROGAZ), révisant sa composition pour des soucis de transparence. En effet, jusqu’ici, au sein de la structure de pilotage, de coordination et de suivi du développement des projets pétroliers et gaziers, présidée par le chef de l’État lui-même, les consommateurs ne sont pas représentés.

Interrogé par le Dakarois Quotidien sur cette absence des consuméristes, le président de l’Association des Consommateurs du Sénégal (ASCOSEN), Momar Ndao, affirme que cette situation bafoue les règles édictées par les Nations Unies, concernant les droits des consommateurs. « Si l’État respecte les directives de l’ONU, les associations des consommateurs doivent siéger au sein du COS-PETROGAZ », explique-t-il, assurant qu’il s’agit des Principes Directeurs des Nations Unies pour la protection du consommateur à tous les niveaux. Ceux-ci sont la base du mouvement mondial en faveur des consommateurs, établissant leurs droits dans les domaines de l’environnement, la durabilité, de l’inclusion, du commerce électronique, de la sécurité, de l’information et des recours, entre autres.

COMPOSITION DU COS-PETROGAZ

Le COS-PETROGAZ, sous la houlette du président de la République, selon le décret n°2016-1542 du 3 octobre 2016, est largement composé de membres du gouvernement. Y siègent le Premier ministre, le ministre chargé du suivi du Plan Sénégal Emergent (PSE), ainsi que les ministres des Forces Armées, de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, de l’Économie, des Finances et du Plan, de l’Énergie et du Développement des Énergies renouvelables, de l’Industrie et des Mines, des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, de l’Environnement et du Développement durable, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, de la Pêche et de l’Économie Maritime, ainsi que de la Promotion des Investissements, des Partenariats et du Développement des Téléservices de l’État.

Dans l’instance, sont également présents le président du Comité national de l’initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), l’Agent judiciaire de l’État, le Secrétaire permanent du Conseil national de l’Énergie (CNE), le Secrétaire permanent du Comité national des Hydrocarbures (CNH), ainsi que les Directeurs généraux de la Société des Pétroles du Sénégal (PETROSEN), de la Société africaine de Raffinage (SAR), de la Société nationale d’Électricité (SENELEC), de l’Agence nationale chargée de la Promotion des Investissements et des Grands travaux (APIX-SA), et du Fonds Souverain d’Investissements Stratégiques (FONSIS). L’Assemblée nationale, le Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT), le Conseil économique, social et environnemental (CESE) sont quant à eux représentés chacun par un seul membre au sein de cet organe.

ABSENCE D’UN SUIVI CORRECT DES PRIX HOMOLOGUÉS

Parallèlement, Momar Ndao a également abordé la question sur l’annonce récente du Gouvernement, s’agissant de la baisse des prix de certaines denrées. « Je salue tout d’abord cette nobe initiative (…). Mais, aujourd’hui, le véritable problème est le manque de suivi des actions gouvernementales sur la réduction du coût de la vie. À ce propos, l’État devrait mettre en contribution la Police, la Gendarmerie et les Services d’hygiène – vu que leur rôle est de faire appliquer la Loi – pour sanctionner les récalcitrants. Du temps du président de la République, Macky Sall, une sommission de surveillance des prix, notamment celui du loyer, avait été mise en place. Nous avions commencé à travailler avec le ministère du Commerce, incluant dix mois sans salaire ni bureau. Nous avions eu à traiter trois mille huit cent trente-sept (3847) plaintes. Pour plus d’efficience, cette commission doit jouir d’un budget pour recruter de jeunes volontaires et faire des enquêtes. Elle peut aider l’État à continuer jusqu’au bout de sa démarche en faisant respecter les prix homologués », a proposé Momar Ndao.

Le consumériste appelle ainsi l’État à faire respecter les mesures déjà prises, surtout celle de la location. Il a précisément indexé le non-respect des prix du loyer, leur refus des bailleurs de louer leurs logements à des Sénégalais vu que les étrangers paient plus et la demande de trois à quatre mois de caution par les courtiers.

La Dakaroise

DÉCÈS DE MADEMBA SOCK À PARIS : Un baobab du syndicalisme sénégalais tombe

C’est avec une profonde tristesse que Ledakarois Quotidien annonce le décès de Mademba Sock, survenu dans la soirée à Paris, où il était hospitalisé depuis plusieurs semaines.

Mademba Sock était une figure respectée dans le monde syndical et administratif du Sénégal. Il a occupé plusieurs postes de responsabilité tout au long de sa carrière, marquant profondément chaque organisation qu’il a servie. Il était notamment connu en tant que Président du Conseil d’Administration de la Caisse de Sécurité Sociale et Secrétaire Général du syndicat Unsas. Il a également joué un rôle essentiel en tant que Secrétaire Général du Sutelec, qu’il a quitté en 2018 après avoir laissé une empreinte indélébile.

Mademba Sock laisse derrière lui un héritage de dévouement, d’intégrité et de leadership exemplaire. Son engagement envers les droits des travailleurs et son travail inlassable pour améliorer les conditions de vie de ses concitoyens resteront gravés dans les mémoires de ceux qui l’ont connu et côtoyé.

En cette période de deuil, le Groupe Ledakarois présente ses plus sincères condoléances à la famille éplorée, ainsi qu’à tous les membres des syndicats des travailleurs du Sénégal affectés par cette perte tragique. Nous partageons votre peine et nous nous inclinons respectueusement devant la mémoire de Mademba Sock, un leader exemplaire qui a consacré sa vie au service des autres.

Saisie de 108,7 kg de Cocaïne à Kalifourou : Un coup de filet de 8,7 Milliards de FCFA pour les Douanes Sénégalaises

Le 13 juin 2024, la Brigade commerciale des Douanes de Kalifourou, récemment établie, a réalisé une importante saisie de 108,7 kg de cocaïne, d’une contrevaleur estimée à 8,7 milliards de francs CFA. Cette opération s’inscrit dans les efforts continus des autorités douanières sénégalaises pour renforcer la lutte contre le trafic de drogue et la contrebande.

La saisie a eu lieu aux environs de 14 heures, suite au ciblage d’un véhicule de marque Jeep Grand Cherokee en provenance d’un pays voisin et conduit par un individu originaire d’un pays du Sahel. Lors de la fouille approfondie du véhicule, les agents ont découvert une cachette dissimulée sous un tapis et un pneu de secours à l’arrière du véhicule. L’ouverture de cette cachette a révélé 95 paquets de cocaïne, totalisant un poids de 108,7 kg.

Selon le communiqué de la Division de la Communication et des Relations publiques des Douanes, la drogue saisie a été confirmée comme étant de la cocaïne pure par le Laboratoire national de la Police technique et scientifique. En plus de la drogue, les douaniers ont trouvé sur le conducteur des devises étrangères et une somme importante en francs CFA. Le conducteur a été arrêté et une enquête est en cours pour démanteler le réseau de trafic.

La Brigade commerciale des Douanes de Kalifourou, créée en mars 2024, fait partie des nouvelles unités mises en place pour renforcer le maillage du territoire douanier sénégalais. Cette érection de nouvelles unités s’inscrit dans les orientations stratégiques de la Direction générale des Douanes, visant une lutte plus efficace contre le trafic illicite et la contrebande, notamment le trafic international de drogues dures.

Cette saisie de 108,7 kg constitue la plus importante saisie de cocaïne réalisée dans la Région douanière du Sud, couvrant les régions administratives de Ziguinchor, Kolda et Sédhiou. Elle démontre l’efficacité et la vigilance accrue des douanes sénégalaises face aux tentatives de trafic de drogue.

Cette importante saisie de cocaïne à Kalifourou représente une victoire significative pour les forces douanières sénégalaises dans leur lutte contre le trafic de drogue. Elle souligne également l’importance des mesures stratégiques prises par les autorités pour renforcer la sécurité et la surveillance des frontières. En continuant sur cette lancée, les autorités douanières du Sénégal espèrent non seulement dissuader les trafiquants, mais aussi démanteler les réseaux de trafic de drogue, contribuant ainsi à la sécurité et à la stabilité de la région.

ledakarois.sn

Affaire Ibrahima Fall : la RADDHO condamne des « actes ignobles et inexplicables » perpétrés sur l’ouvrier sénégalais

La Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO) a fermement condamné les « traitements cruels, inhumains et dégradants » infligés à Ibrahima Fall, un ouvrier sénégalais, dans un communiqué récent. Cette condamnation intervient après la diffusion d’une vidéo virale montrant trois hommes — deux Chinois et un Sénégalais — agressant violemment un chauffeur employé par une société de vente de béton à Darou Khoudoss, dans le département de Tivaouane (ouest).

La vidéo en question montre les trois assaillants plaquant au sol leur victime, qui crie de douleur. L’un des agresseurs est vu posant son genou sur le cou de la victime, rappelant des images choquantes qui ont fait le tour du monde dans d’autres contextes de violence. Ces actions, perpétrées contre Ibrahima Fall, ont suscité une vague d’indignation publique.

Les suspects, accusés de coups et blessures, ont été déférés au parquet mercredi dernier et placés sous mandat de dépôt. Ils sont également poursuivis pour vol et complicité de vol. Le procès est prévu pour le 26 juin.

Dans un rapport d’enquête obtenu par l’APS, la RADDHO exprime sa « vive préoccupation » et son « indignation » face à ces actes. L’organisation de défense des droits de l’homme dénonce la « violation de l’intégrité physique » d’Ibrahima Fall et les « actes de torture » dont il a été victime. Selon la RADDHO, ces actions portent atteinte à la dignité humaine et aux droits fondamentaux.

La RADDHO félicite la gendarmerie pour sa réactivité dans la prise en charge de cette affaire et demande au procureur de la République de « veiller à l’application stricte de la loi ». L’organisation appelle également l’opinion publique et internationale, ainsi que les autorités consulaires et diplomatiques de la Chine, à prendre position contre « ces actes de violence de ressortissants chinois sur des travailleurs sénégalais et africains ».

La RADDHO recommande aux autorités sénégalaises, notamment la ministre des Affaires étrangères, le Premier ministre et le président de la République, de saisir fermement les autorités consulaires et diplomatiques chinoises pour exprimer leur indignation face à ces comportements odieux. Ces actions, selon la RADDHO, ne font honneur à aucun État moderne et nécessitent une réponse ferme et coordonnée pour prévenir leur récurrence.

En conclusion, l’affaire Ibrahima Fall met en lumière des enjeux cruciaux concernant la protection des droits des travailleurs et les relations internationales. La vigilance des autorités et la mobilisation de la société civile sont essentielles pour garantir justice et dignité à toutes les victimes de tels actes.

Dette fiscale : Walf paie un acompte et ses comptes sont débloqués

Dans un récent communiqué adressé à Ledakarois.sn, la direction du groupe Walfadjri a annoncé avoir procédé au paiement d’un acompte sur la somme due aux services fiscaux. Ce paiement s’inscrit dans le cadre d’un accord visant à régler la dette fiscale du groupe médiatique.

Selon le communiqué, Walfadjri s’est engagé à respecter un moratoire de paiement selon un échéancier fixé en accord avec les services fiscaux. « La Direction du Groupe Walfadjri porte à l’attention du personnel que, conformément au souci constant et maintes fois renouvelé du Groupe de respecter la réglementation, elle a procédé au paiement d’un acompte sur la somme due aux services du Fisc. Dans la foulée, elle s’est engagée, auprès desdits services, à respecter un moratoire de paiement, selon un échéancier fixé d’accord-parties, » précise le document.

Grâce à cet engagement, les services fiscaux ont levé la saisie sur les comptes bancaires de Walfadjri. « En contrepartie, les Impôts ont opéré une mainlevée sur les comptes du Groupe, objets d’un Avis à Tiers Détenteur (ATD). Autrement dit, les comptes de Walf ont été débloqués. Et un quitus fiscal en bonne et due forme nous a été délivré, » informe le communiqué.

Cette résolution permet aux employés du groupe de bénéficier d’une avance sur salaire, en remplacement de la traditionnelle avance pour la fête de Tabaski. « En conséquence de ce dénouement heureux, les employés qui le souhaitent peuvent s’adresser à l’Administration du Groupe pour, à défaut de la traditionnelle ‘Avance Tabaski’, prétendre à une avance de tout ou partie de leur salaire du mois en cours, » annonce la direction.

Le groupe Walfadjri exprime sa gratitude envers les autorités administratives et fiscales pour leur coopération, ainsi qu’aux employés pour leur compréhension et à tous les Sénégalais, tant au pays qu’à l’étranger, pour leur soutien. « La Direction du Groupe Walfadjri tient à remercier les autorités administratives et fiscales pour leur ouverture d’esprit, les employés de Walf pour leur compréhension et tous les Sénégalais, d’ici et de la diaspora, pour leur compassion. Et réitère notre détermination à toujours respecter nos engagements aussi bien juridiques, sociaux que fiscaux, » conclut le communiqué.

Cette issue positive marque un nouveau départ pour Walfadjri, qui peut désormais reprendre ses activités financières dans des conditions plus sereines.

BAISSE PROCHAINE DES PRIX DE CERTAINES DENRÉES : Une réponse gouvernementale à la récente pression populaire ?

L’air était lourd d’attente ces derniers jours par rapport à l’une des promesses électorales du tandem Diomaye-Sonko concernant la diminution de la cherté de la vie dès victoire à la présidentielle de février 2024. Rien de concret n’avait été fait et les spéculations allaient bon train jusqu’au Conseil des ministres d’hier, mercredi, où le chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a annoncé des mesures prochaines. C’est pourquoi il est pertinent de se demander si les récents défis socio-économiques auraient enfin poussé le gouvernement à agir pour soulager la pression financière des ménages, juste avant la Tabaski.

Dans un pays où le coût de la vie pèse lourdement sur les épaules des familles, le président de la République 1 souligné la nécessité d’une réponse concertée et réfléchie. Depuis le 2 avril 2024, le gouvernement, sous la direction du Premier ministre,Ousmane  Sonko, s’est attelé à cette tâche, collaborant étroitement avec les acteurs économiques et sociaux concernés.

C’est ainsi que le chef de l’État a reconnu les efforts déployés et a chargé le Premier ministre de présenter rapidement des mesures concrètes pour réduire les prix de certains produits et services essentiels. Il a également insisté sur l’importance cruciale de l’application rigoureuse des prix homologués qui seront annoncés.

À son tour, le chef du gouvernement a exposé les résultats des consultations menées avec les différentes parties prenantes. Ces mesures, axées sur la réduction du coût de la vie, visent à soulager le fardeau financier des ménages les plus vulnérables tout en garantissant la stabilité budgétaire. Elles englobent divers aspects, tels que la baisse des prix des denrées alimentaires de première nécessité, des produits et services de grande consommation, ainsi que des initiatives visant à faciliter l’accès au logement.

Cette annonce, prévue pour le jeudi 13 juin 2024, est attendue avec impatience par les citoyens, qui espèrent qu’elle apportera un soulagement bien nécessaire à leurs finances et à leur quotidien, surtout en cette période de Tabaski où les moutons et autres denrées sont hors de prix.

La Dakaroise

COLLECTE DE DONNÉES ENVIRONNEMENTALES ET ÉMISSION D’IMAGERIE : Le Sénégal s’apprête à lancer son premier satellite GaindéSat-1A

Le Sénégal se prépare à franchir une étape historique dans le domaine spatial avec le lancement imminent de son premier satellite, GaindéSat-1A, à bord d’une fusée Falcon 9 de SpaceX. Cette initiative marque une avancée significative pour le pays dans le domaine de la technologie spatiale et ouvre de nouvelles perspectives en matière de collecte de données environnementales et d’imagerie.

Le satellite GaindéSat-1A a été intégré avec succès dans un déployeur d’Exolaunch aux États-Unis, marquant ainsi la finalisation des préparatifs pour son lancement prévu en juillet prochain. Ce satellite de type 1U est le fruit d’un projet ambitieux initié par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, en collaboration avec un comité technique composé d’enseignants-chercheurs d’institutions académiques sénégalaises.

Le Professeur Gayane Faye, coordonnateur du projet, explique que GaindéSat-1A aura deux missions principales : la collecte de données environnementales et la prise d’images à basse résolution du Sénégal. Cette initiative vise à automatiser la gestion des informations environnementales grâce à la connectivité du satellite avec les stations de mesure à travers le pays. Cette première application permettra une collecte plus efficace et moins coûteuse des données environnementales, contribuant ainsi à une meilleure gestion des ressources naturelles du Sénégal.

La deuxième mission du satellite consistera à prendre des images du territoire sénégalais. Bien que ces images soient de basse résolution spatiale, elles joueront un rôle crucial dans le développement de services et d’applications spatiales pour soutenir le développement du pays. L’objectif à long terme est de développer une expertise nationale dans la collecte, l’analyse et l’exploitation des images satellites, permettant ainsi au Sénégal de renforcer sa souveraineté dans le domaine spatial.

Le nom GaindéSat, qui signifie Gestion automatisée d’informations de données environnementales par satellite, reflète l’importance de ce projet pour le pays. En plus de ses applications environnementales, GaindéSat-1A symbolise également la fierté nationale et l’engagement du Sénégal à se positionner comme un acteur émergent dans le domaine spatial en Afrique.

Le lancement de GaindéSat-1A marque le début d’une nouvelle ère pour le Sénégal dans le domaine spatial, ouvrant la voie à de nouvelles opportunités de développement et de collaboration régionale dans le secteur de la technologie spatiale.

GaindéSat-1A est conçu et fabriqué par des Ingénieurs et Techniciens sénégalais du projet Sensat Sénégal en collaboration avec le Centre Spatial Universitaire de Montpellier (CSU Montpellier). Le satellite a pour mission la collecte et la retransmission de données environnementales. La date officielle du lancement sera communiquée dans les prochains jours.

La Dakaroise

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°201 – du 14/06/2024

🔴 RÉDUCTION DES PRIX DE PREMIÈRE NÉCESSITÉ : QUE DU BLUFF ?
🔴 COLLECTE DE DONNÉES ENVIRONNEMENTALES ET ÉMISSION D’IMAGERIE : LE PREMIER SATELLITE SÉNÉGALAIS, GAINDESAT-1A, PRÊT À DÉCOLLER !

🔴 Ligue 1 : Lamine Camara (Metz) sacré pépite de la saison

Visite d’amitié et de travail : Le Président Bassirou Diomaye Faye accueilli en héros à Freetown

Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, est arrivé en début d’après-midi à Freetown pour une visite d’amitié et de travail qui promet de renforcer les liens entre le Sénégal et la Sierra Leone. À sa descente d’avion à l’Aéroport international de Lungi, le Président Faye a été accueilli par une foule chaleureuse et enthousiaste, symbolisant les relations fraternelles entre les deux nations.

La communauté sénégalaise établie à Freetown s’est fortement mobilisée pour l’accueillir à son débarquement du ferry, montrant ainsi son soutien indéfectible et son enthousiasme pour cette visite officielle. Cet accueil vibrant a mis en lumière les liens solides qui unissent les Sénégalais de la diaspora à leur pays d’origine et à ses dirigeants.

Au State House, le Président Faye et son homologue sierra-léonais ont conduit des entretiens fructueux accompagnés de leurs délégations respectives. L’objectif principal de ces discussions était de revisiter et de renforcer la coopération bilatérale entre le Sénégal et la Sierra Leone. Les deux chefs d’État ont exploré diverses pistes pour intensifier les échanges et les collaborations dans plusieurs secteurs stratégiques.

Les présidents ont également abordé des sujets d’intérêt commun, notamment l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest. Ils ont discuté des défis et des opportunités liés à l’intégration économique et politique de la région, ainsi que des initiatives communes pour promouvoir la paix, la stabilité et le développement durable. Les discussions ont mis en lumière la volonté des deux pays de travailler ensemble pour relever les défis régionaux et exploiter les opportunités de croissance et de développement.

Cette visite d’amitié et de travail marque une étape cruciale dans les relations entre le Sénégal et la Sierra Leone. Elle ouvre la voie à une coopération plus étroite et à des partenariats renforcés dans divers domaines d’intérêt mutuel, notamment l’économie, l’éducation, la santé, et les infrastructures. Les entretiens au State House témoignent de l’engagement des deux nations à collaborer pour le bien-être de leurs peuples.

En conclusion, la visite du Président Bassirou Diomaye Faye à Freetown s’inscrit dans une dynamique positive de rapprochement et de collaboration entre le Sénégal et la Sierra Leone. Elle promet un avenir prometteur pour les relations bilatérales, renforçant ainsi les liens historiques et fraternels entre les deux nations et ouvrant de nouvelles perspectives de développement et de coopération.

Lutte contre la vie chère : L’État investit plus de 53 milliards de FCFA pour réduire les prix

Le Gouvernement du Sénégal a annoncé une série de mesures destinées à baisser les prix de certains produits et services de consommation courante. Cette annonce a été faite lors d’une conférence de presse ce jeudi 13 juin, en présence du ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, et du ministre secrétaire général du gouvernement, Ahmadou Aminou Lo.

Le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, a souligné les difficultés financières actuelles de l’État. « Les caisses de l’État sont stressées », a-t-il déclaré, en faisant référence au lourd fardeau des subventions dans les budgets. « Les subventions pour les finances publiques sont comme ce que le cancer peut représenter dans le corps humain. Si on n’y prend pas garde, cela va détruire beaucoup de choses. Il faut qu’on le règle définitivement », a-t-il ajouté.

Pour répondre à la hausse des coûts de la vie, l’État a débloqué une somme importante de 53,4 milliards de FCFA. Cette enveloppe est destinée à réduire le coût de la vie en renonçant à des recettes douanières. « L’enveloppe qui est dégagée pour ces mesures relatives à la baisse du coût de la vie s’élève à 53,4 milliards, ce qui se traduit en termes de renonciation de recettes douanières », a révélé Cheikh Diba.

Le ministre secrétaire général du gouvernement, Ahmadou Aminou Lo, a précisé que les mesures annoncées ne seront pas mises en œuvre immédiatement. « Il va falloir une réunion du Conseil national de consommation le mardi 18 juin pour annoncer son entrée en vigueur », a-t-il fait savoir. Cette réunion sera cruciale pour finaliser les modalités de mise en œuvre et assurer une application efficace des mesures décidées.

Ces décisions interviennent dans un contexte où de nombreux Sénégalais sont confrontés à une augmentation significative des prix des biens et services de première nécessité. L’engagement du gouvernement à débloquer une telle somme montre une volonté de soulager les ménages et de stabiliser l’économie. Toutefois, la mise en garde du ministre des Finances souligne également la nécessité de gérer rigoureusement les subventions pour éviter des déséquilibres financiers à long terme.

Avec plus de 53 milliards de FCFA débloqués pour lutter contre la cherté de la vie, le gouvernement du Sénégal montre sa détermination à améliorer les conditions de vie des citoyens. Les prochaines étapes, notamment la réunion du Conseil national de consommation, seront déterminantes pour la mise en œuvre de ces mesures et leur impact sur le quotidien des Sénégalais.

Le gouvernement annonce des baisses de prix pour soulager le coût de la vie

Hier, lors du Conseil des ministres, le Premier ministre Ousmane Sonko a dévoilé les nouvelles mesures visant à alléger le fardeau financier des ménages les plus vulnérables. Ces mesures, conçues pour assurer la soutenabilité budgétaire, ont été présentées lors d’une conférence de presse animée par le ministre secrétaire général du gouvernement Ahmadou Al Aminou Lo, le ministre des Finances et du Budget Cheikh Diba, et leur collègue de l’Agriculture Mabouba Diagne.

Les réductions de prix touchent plusieurs denrées alimentaires de première nécessité ainsi que des produits et services à forte demande. Le sucre cristallisé homologué voit son prix diminuer de 50 F CFA, passant à 600 F CFA. De même, le riz brisé non parfumé bénéficie d’une réduction de 40 F CFA, tandis que le riz indien sera disponible à moins de 400 F CFA dès le mois d’août. L’huile raffinée enregistre une baisse significative de 100 F CFA.

Concernant le pain, une diminution de 15 F CFA a été retenue, en attendant la conclusion des discussions en cours. De plus, le gouvernement a pris la décision de suspendre la taxe de 2 000 F CFA sur le ciment.

Ces mesures devraient apporter un soulagement financier aux ménages les plus touchés par les hausses de prix récentes, tout en contribuant à la stabilité économique du pays.

BAISSE PROCHAINE DES PRIX DE CERTAINES DENRÉES : Une réponse gouvernementale à la récente pression populaire ?

L’air était lourd d’attente ces derniers jours par rapport à l’une des promesses électorales du tandem Diomaye-Sonko concernant la diminution de la cherté de la vie dès victoire à la présidentielle de février 2024. Rien de concret n’avait été fait et les spéculations allaient bon train jusqu’au Conseil des ministres d’hier, mercredi, où le chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a annoncé des mesures prochaines. C’est pourquoi il est pertinent de se demander si les récents défis socio-économiques auraient enfin poussé le gouvernement à agir pour soulager la pression financière des ménages, juste avant la Tabaski.
Dans un pays où le coût de la vie pèse lourdement sur les épaules des familles, le président de la République a souligné la nécessité d’une réponse concertée et réfléchie. Depuis le 2 avril 2024, le gouvernement, sous la direction du Premier ministre,Ousmane Sonko, s’est attelé à cette tâche, collaborant étroitement avec les acteurs économiques et sociaux concernés.
C’est ainsi que le chef de l’État a reconnu les efforts déployés et a chargé le Premier ministre de présenter rapidement des mesures concrètes pour réduire les prix de certains produits et services essentiels. Il a également insisté sur l’importance cruciale de l’application rigoureuse des prix homologués qui seront annoncés.
À son tour, le chef du gouvernement a exposé les résultats des consultations menées avec les différentes parties prenantes. Ces mesures, axées sur la réduction du coût de la vie, visent à soulager le fardeau financier des ménages les plus vulnérables tout en garantissant la stabilité budgétaire. Elles englobent divers aspects, tels que la baisse des prix des denrées alimentaires de première nécessité, des produits et services de grande consommation, ainsi que des initiatives visant à faciliter l’accès au logement.
Cette annonce, prévue pour le jeudi 13 juin 2024, est attendue avec impatience par les citoyens, qui espèrent qu’elle apportera un soulagement bien nécessaire à leurs finances et à leur quotidien, surtout en cette période de Tabaski où les moutons et autres denrées sont hors de prix.

La Dakaroise

RÉVISION DE LA COMPOSITION DU COS-PETROGAZ : Vers une gouvernance transparente des ressources pétrolières ?

Pour assurer une gestion transparente des ressources, une session du Comité d’orientation stratégique du Pétrole et du Gaz (COS-PETROGAZ) sera organisée, révisant sa composition pour des soucis de transparence, selon le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye.

Le Sénégal connaît un tournant historique avec le début de l’exploitation de l’or noir sénégalais. L’objet du Conseil des ministres de ce mercredi, présidé par le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, était la première extraction de pétrole du champ de Sangomar, marquant l’entrée officielle du Sénégal dans le cercle restreint des producteurs de pétrole depuis le 11 juin 2024.

Dans un souci de transparence et de gestion responsable des ressources minières du pays, le président de la République a annoncé la tenue prochaine d’une session du Comité d’orientation stratégique du Pétrole et du Gaz (COS-PETROGAZ). Cette instance, dont la composition sera révisée, a pour mission d’actualiser la stratégie nationale de développement et d’exploitation des ressources pétrolières et gazières. Elle veillera également à garantir une répartition éqitable et une gestion encadrée des recettes générées par l’exploitation des hydrocarbures.

Jusqu’ici, le COS-PETROGAZ, présidé par le Président de la République lui-même, rassemble une pléiade de membres gouvernementaux, conformément au décret n°2016-1542 du 3 octobre 2016. Parmi eux figurent le Premier ministre, le ministre auprès du Président de la République chargé du suivi du Plan Sénégal Emergent, ainsi que les ministres des Forces Armées, de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, de l’Économie, des Finances et du Plan, de l’Énergie et du Développement des Énergies renouvelables, de l’Industrie et des Mines, des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, de l’Environnement et du Développement durable, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, de la Pêche et de l’Économie Maritime, ainsi que de la Promotion des Investissements, des Partenariats et du Développement des Téléservices de l’État.

Dans cette instance, siègent également le président du Comité national de l’initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), l’Agent judiciaire de l’État, le Secrétaire permanent du Conseil national de l’Énergie (CNE), le Secrétaire permanent du Comité national des Hydrocarbures (CNH), les Directeurs généraux de la Société des Pétroles du Sénégal (PETROSEN), de la Société africaine de Raffinage (SAR), de la Société nationale d’Électricité (SENELEC), de l’Agence nationale chargée de la Promotion des Investissements et des Grands travaux (APIX-SA), ainsi que du Fonds Souverain d’Investissements Stratégiques (FONSIS). L’Assemblée nationale, le Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT), le Conseil économique, social et environnemental (CESE) ne comptent qu’un seul représentant chacun dans cet organe.

D’autre part, le financement du COS-PETROGAZ est intégré au budget de la Présidence de la République. Cette situation pourrait être la raison pour laquelle Diomaye a demandé la révision de sa composition.


La Dakaroise

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°200 – du 13/06/2024

🔴 ANNONCE DE RÉDUCTION DE CERTAINS PRIX : LA PRESSION SE FAIT-ELLE SENTIR AU SOMMET ?
🔴 PROCHAINE SESSION SUR L’EXPLOITATION DES RESSOURCES PÉTROLIÈRES ET GAZIÈRES : DIOMAYE PRÉVOIT DE RÉVISER LA COMPOSITION DU COS-PETROGAZ

🔴 Éventuel report de la CAN 2025 : La mainmise de la FIFA sur la CAF ?

Les nominations du conseil des Ministres de ce mercredi 12 juin 2024

AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

Monsieur Abdoulaye FAYE, Administrateur civil, matricule de solde n° 513722/Z, est nommé Secrétaire Général adjoint du Gouvernement, en remplacement de Monsieur Alyoune Badara DIOP appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur Cheikh DIENG, Magistrat, matricule de solde n° 616-151/N, est nommé Secrétaire Général adjoint du Gouvernement ;

Monsieur Alioune Palla MBAYE, Juriste-Conseil, matricule de solde n° 747541/H, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, en remplacement de Madame Ramatoulaye DIENG appelée à d’autres fonctions ;

Monsieur Idrissa Samba SALL, titulaire d’un Master en Finances et Gestion publique, matricule de solde n° 640 925/J, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire, en remplacement de Monsieur Mouhamadou
SENE appelé à d’autres fonctions ;

Madame Ramatoulaye DIENG, Administrateur civil, matricule de solde n°608 865/G, est nommée Inspecteur de l’Administration centrale et territoriale au Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique ;

Monsieur Cheikh BA, Spécialiste en sécurité d’Etat, précédemment Inspecteur technique au Ministère en charge de l’Artisanat, est nommé inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, en remplacement de Madame Aïssatou Alima SAMBOU, Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère du Pétrole et des Energies et de Madame Fatou SARR SOUMARE, Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère des Mines et de la Géologie ;

Madame Coumba SOW, Juriste, matricule de solde n° 620 268/Z, est nommée Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération, en remplacement de Madame Maguette DIOP, admise à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;

Madame Marième DIAGNE TALLA, Juriste, matricule de solde n° 604 979/A, est nommée Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, en remplacement de Monsieur Mamadou GOUDIABY, appelé à d’autres fonctions ;

Madame Nafissatou FALL NDIAYE, Professeur d’Enseignement secondaire, de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 519 031/O, est nommée Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de la Famille et des Solidarités ;

Monsieur Modou MBAYE, Ingénieur de Conception en Génie civil, de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 515 420/G, est nommé Inspecteur technique au Ministère de la Famille et des Solidarités ;

Monsieur Lazard SARR, Inspecteur de l’Education populaire, de la Jeunesse et des Sports, matricule de solde n° 632 054/F, est nommé Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture ;

Monsieur Baba NDOYE, Cadre en Tourisme, matricule de solde n° 611 817/H, est nommé Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère du Tourisme et de l’Artisanat ;

Madame Paule Marie Antoinette SAGNA, Ingénieur Electricien est nommée Secrétaire exécutif de la Commission de Régulation du secteur de l’Energie.

Le Ministre de la Formation Professionnelle, Porte-Parole du Gouvernement
Amadou Moustapha Njekk SARRE

Premier pas vers l’exploitation des Ressources Naturelles : Ousmane Sonko reçoit le premier échantillon de pétrole de Sangomar

Ce jour restera gravé dans l’histoire du Sénégal. Le Premier Ministre, Ousmane Sonko, a reçu des mains du ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, le premier échantillon de pétrole extrait du champ de Sangomar. Cet événement symbolique marque le début d’une nouvelle ère pour l’exploitation des ressources naturelles du pays.

En recevant cet échantillon, Ousmane Sonko a souligné qu’il s’agit d’un petit pas sur le long chemin qui reste à parcourir. Il a réitéré l’engagement de son gouvernement à faire en sorte que les ressources naturelles du Sénégal profitent équitablement à tous les citoyens.

« Notre satisfaction ne sera complète que lorsque toutes les ressources du Sénégal seront équitablement profitables au peuple sénégalais, » a déclaré le Premier Ministre.

Le Premier Ministre a rappelé l’article 25-1 de la Constitution sénégalaise, qui stipule que « Les ressources naturelles appartiennent au peuple. Elles sont utilisées pour l’amélioration de ses conditions de vie. » Cet article est la boussole qui guide les actions du gouvernement en matière d’exploitation des ressources naturelles.

Ousmane Sonko a réaffirmé l’engagement de son gouvernement à respecter cette disposition constitutionnelle et à travailler sans relâche pour que les richesses naturelles du Sénégal soient une bénédiction pour tous ses citoyens. « Nous nous y sommes engagés, nous y travaillons et nous le ferons, » a-t-il affirmé avec conviction.

La réception de cet échantillon de pétrole n’est que le début. Le gouvernement sénégalais est déterminé à transformer cette ressource naturelle en une source de prospérité pour tous. Des politiques transparentes et équitables seront mises en place pour s’assurer que les bénéfices de l’exploitation pétrolière améliorent réellement les conditions de vie des Sénégalais.

En avant pour un Sénégal prospère et équitable, où chaque citoyen pourra bénéficier des richesses de son pays.

Affaire du chauffeur de camion étranglé au sol : Deux Chinois et un Sénégalais placés sous mandat de dépôt

L’affaire du chauffeur Ibrahima Fall, torturé par des ressortissants chinois dans l’enceinte des Industries Chimiques du Sénégal (ICS) – Taïba, connaît de nouveaux rebondissements. Ce mardi, la Gendarmerie nationale a appréhendé deux Chinois et leur complice sénégalais. Après leur déferrement au parquet, ils ont été placés sous mandat de dépôt pour torture sur la personne d’Ibrahima Fall.

L’affaire du chauffeur Ibrahima Fall, torturé par des ressortissants chinois dans le périmètre des Industries Chimiques du Sénégal (ICS) – Taïba, connaît de nouveaux rebondissements. Ce mardi, la Gendarmerie nationale a appréhendé deux Chinois et leur complice sénégalais. Après leur déferrement au parquet, ils ont été placés sous mandat de dépôt pour torture sur la personne d’Ibrahima Fall.
Les faits remontent à une altercation au sein de l’entreprise Diyan Exploitation où Ibrahima Fall, chauffeur de camion, aurait été soumis à des actes de torture par ses deux patrons chinois, assistés par leur interprète sénégalais. Les détails de cette affaire ont rapidement suscité l’indignation de la communauté locale et attiré l’attention des autorités judiciaires.
Les accusés, désormais sous les verrous, attendent leur face-à-face avec le juge, fixé au 26 juin prochain. Ce rendez-vous crucial déterminera les suites judiciaires de cette affaire qui a choqué l’opinion publique.
Cependant, les ICS tiennent à préciser que même si l’entreprise chinoise d’exploitation de silex se trouve dans son cadre, elle est complètement indépendante de sa gestion. En effet, selon les ICS, le chauffeur de camion n’est en aucun moment sous leur responsabilité étant donné que les carrières se trouvant dans le rayon des ICS sont autonomes. Par conséquent, elles gèrent elles-mêmes leurs ressources humaines et leurs matériels.
L’affaire Ibrahima Fall met en lumière les tensions latentes et les conditions de travail difficiles que peuvent rencontrer les travailleurs locaux au sein de certaines entreprises. Les carrières sont sous le feu des projecteurs pour leur gestion des relations entre employés sénégalais et expatriés chinois.
La mise sous mandat de dépôt des accusés a été accueillie avec un mélange de soulagement et d’attente par la communauté de Darou Khoudoss. Les proches d’Ibrahima Fall espèrent que justice sera rendue, tandis que les syndicats et les organisations de défense des droits des travailleurs appellent à une révision des pratiques managériales et à une meilleure protection des travailleurs locaux.
Cette affaire pourrait également avoir des répercussions diplomatiques, étant donné l’implication de ressortissants chinois. Il est probable que les autorités sénégalaises et chinoises suivront de près le déroulement du procès.
Le 26 juin, jour d’audience, sera une date clé aussi bien pour les accusés que pour la victime présumée, brahima Fall. Le juge examinera les preuves et les témoignages pour décider des suites à donner à cette affaire. En attendant, les accusés resteront en détention, et l’affaire continuera de susciter l’attention et les débats au sein de la société sénégalaise.

Enquête clôturée : Le dossier Cheikh Bara Ndiaye et Thérèse Faye entre les mains du procureur

L’affaire judiciaire impliquant Cheikh Bara Ndiaye et Thérèse Faye a atteint une nouvelle étape. La Division des investigations criminelles (DIC) a terminé son enquête et transmis le dossier au parquet de Dakar sous forme de renseignement judiciaire, selon des informations exclusives de Seneweb. Désormais, le sort du chroniqueur de Walf TV, Cheikh Bara Ndiaye, dépend du procureur de la République, Abdou Karim Diop.

Cheikh Bara Ndiaye, un chroniqueur renommé de Walf TV, avait publiquement accusé Thérèse Faye, ancienne ministre du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Équité sociale et territoriale, de s’être enrichie de manière illicite. Ces allégations ont porté atteinte à la réputation de l’ex-ministre, qui a décidé de porter plainte pour diffamation afin de défendre son honneur.

Le procureur de la République a confié l’enquête au commissaire principal Adramé Sarr, chef de la DIC. Durant l’enquête, Cheikh Bara Ndiaye a été convoqué et interrogé sur procès-verbal. Cependant, il n’a pas été en mesure de fournir des preuves concrètes pour soutenir ses accusations contre Thérèse Faye. La DIC a donc conclu son enquête et remis le dossier au procureur.

Le procureur Abdou Karim Diop doit maintenant décider de la suite à donner à cette affaire. Plusieurs options s’offrent à lui : il pourrait décider de classer l’affaire sans suite, de poursuivre Cheikh Bara Ndiaye pour diffamation, ou d’ordonner des investigations supplémentaires si nécessaire. Cette décision sera déterminante pour l’avenir du chroniqueur et pour la réputation de Thérèse Faye.

L’affaire a suscité de nombreuses réactions au sein de l’opinion publique. Les partisans de Thérèse Faye considèrent cette plainte comme une démarche légitime pour protéger son intégrité et sa réputation. De l’autre côté, les soutiens de Cheikh Bara Ndiaye dénoncent une tentative d’intimidation et une atteinte à la liberté d’expression.

Cette affaire met en lumière les défis auxquels sont confrontés les journalistes et chroniqueurs dans l’exercice de leur métier, en particulier lorsqu’ils abordent des sujets sensibles impliquant des personnalités politiques. Elle soulève également des questions sur la transparence et la responsabilité des dirigeants publics.

Le sort de Cheikh Bara Ndiaye repose désormais sur la décision du procureur de la République. Quelle que soit l’issue, cette affaire restera un cas emblématique des tensions entre la liberté de la presse et les droits à la réputation des personnalités publiques au Sénégal. Les prochains jours seront décisifs pour déterminer les conséquences judiciaires et médiatiques de cette confrontation.

En attendant, l’opinion publique et les acteurs du secteur médiatique suivront de près les développements de ce dossier, qui pourrait avoir des répercussions importantes sur le paysage médiatique et politique sénégalais.

LE SÉNÉGAL DEVIENT UN PAYS PRODUCTEUR DE PÉTROLE : Woodside Energy prévoit cent mille barils par jour sur Sangomar

Le Sénégal célèbre un moment historique avec le démarrage de la production de pétrole au champ Sangomar, marquant ainsi une nouvelle ère pour l’industrie pétrolière du pays. Annoncée par la compagnie australienne Woodside Energy via un communiqué, cette réalisation est le fruit de plusieurs années de développement et d’investissement.

Situé à 100 km au sud de Dakar, le champ Sangomar renferme à la fois du pétrole et du gaz, offrant ainsi des perspectives économiques importantes pour le Sénégal. Les travaux de développement du champ ont débuté en 2020 et ont abouti à la mise en service en toute sécurité de l’unité flottante de production, de stockage et de déchargement (FPSO), avec une capacité de production estimée à cent mille (100 000) barils par jour pour cette première phase.

Meg O’Neill, PDG de Woodside, exprime l’importance de ce jalon pour le Sénégal et pour son entreprise, soulignant que le projet Sangomar devrait générer de la valeur pour les actionnaires conformément aux termes du contrat de Recherche et de Partage de production. Cette étape marque ainsi la concrétisation de la stratégie de Woodside dans la région.

Pour Petrosen, l’entreprise d’État sénégalaise détentrice de 18% dans le projet, le démarrage de la production de pétrole à Sangomar ouvre une nouvelle ère pour l’industrie pétrolière du pays ainsi que pour son économie et ses populations.

La première phase de développement du champ comprend 23 puits et représente un investissement estimé entre 4,9 et 5,2 milliards USD. Cette phase devrait permettre une production de gaz naturel liquéfié de 10 millions de tonnes par an avec les phases 2 et 3 à venir.

Un autre projet minier majeur pour le Sénégal est le projet Grand Tortue Ahmeyim (GTA), partagé avec la Mauritanie et développé par British Petroleum et Kosmos Energy. Il est prévu que sa production de 2,5 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié par an démarre d’ici la fin de l’année, consolidant ainsi la position énergétique régionale du Sénégal. En somme, le début de la production de pétrole au champ Sangomar marque une progression significative pour le pays, ouvrant de nouvelles perspectives économiques et attestant de son potentiel dans le domaine de l’énergie. Ce succès met en relief l’importance de la coopération internationale et de l’investissement dans la durabilité des ressources énergétiques nationales.

La Dakaroise

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°199 – du 12/06/2024

🔴 LE SÉNÉGAL DEVIENT UN PRODUCTEUR D’OR NOIR : 100 000 BARILS PAR JOUR ATTENDUS SUR SANGOMAR
🔴 AFFAIRE DU CHAUFFEUR DE CAMION DES ICS TAÏBA : LA GENDARMERIE ARRÊTE LES TORTIONNAIRES

🔴 Eliminatoires Coupe du Monde 2026 : Résultats de la 4e journée en Afrique

Rebondissement sur l’affaire du chauffeur de l’ICS de Taïba : La Gendarmerie nationale intervient

L’affaire du chauffeur Ibrahima Fall, victime de tortures infligées par des ressortissants chinois et des collègues sénégalais aux Industries Chimiques du Sénégal (ICS) de Taïba, connaît un développement significatif. Suite à la diffusion des informations et des preuves vidéo, la Gendarmerie nationale a pris des mesures décisives en intervenant sur les lieux.

Des sources fiables sur place confirment que la Gendarmerie nationale a procédé à l’interpellation des présumés tortionnaires. Cette action marque une étape cruciale dans la quête de justice pour Ibrahima Fall, dont l’agression avait soulevé une vague d’indignation au sein de la communauté locale et parmi les défenseurs des droits de l’homme.

Ibrahima Fall, chauffeur pour l’entreprise chinoise DIYAN, opérant aux ICS de Taïba, avait refusé de signer une fiche de paie comportant des déductions salariales injustifiées. En représailles, deux Chinois et deux Sénégalais l’avaient immobilisé au sol, genoux sur le cou, rappelant tristement les circonstances de la mort de George Floyd. Un collègue de Fall avait réussi à filmer la scène, ce qui a joué un rôle crucial dans l’intervention des autorités.

L’interpellation des suspects par la Gendarmerie a été largement saluée par les travailleurs, les syndicats, et les militants des droits humains. Ils espèrent que cette action rapide et décisive mènera à une enquête approfondie et à des poursuites judiciaires appropriées contre les responsables de cette agression.

Cette affaire met en lumière les conditions de travail difficiles et parfois abusives au sein des entreprises étrangères opérant au Sénégal. Elle souligne la nécessité d’une vigilance accrue de la part des autorités et d’une réforme des politiques de travail pour garantir la protection des droits des travailleurs.

L’intervention de la Gendarmerie marque le début d’un processus judiciaire qui devra être mené avec rigueur et transparence. Les autorités doivent s’assurer que justice soit rendue à Ibrahima Fall et que de tels abus ne se reproduisent plus.

L’affaire du chauffeur de Taïba est un rappel poignant des défis auxquels sont confrontés les travailleurs, notamment ceux employés par des entreprises étrangères. L’intervention de la Gendarmerie nationale constitue un pas important vers la justice et la protection des droits des travailleurs au Sénégal. Les actions à venir détermineront l’impact de cette affaire sur les politiques de travail et les relations industrielles dans le pays.

Woodside Energy démarre l’extraction de pétrole au large des côtes du Sénégal

La compagnie australienne Woodside Energy a annoncé aujourd’hui avoir commencé à extraire du pétrole du champ de Sangomar, situé au large des côtes du Sénégal. Cette étape marque un jalon significatif dans le développement du premier projet pétrolier offshore du pays.

Woodside Energy, en partenariat avec la Société des pétroles du Sénégal, a achevé avec succès la première extraction de pétrole du champ de Sangomar, confirmant ainsi le potentiel de cette région en matière de production énergétique.

Situé à environ 100 km au sud de Dakar, le champ de Sangomar est riche en pétrole et en gaz, et le projet vise à atteindre une production quotidienne de 100 000 barils. Cette initiative ouvre de nouvelles perspectives économiques pour le Sénégal et renforce sa position en tant qu’acteur majeur dans le secteur énergétique régional.

Le lancement de l’extraction de pétrole au Sénégal représente un progrès significatif dans le développement de l’industrie pétrolière et gazière du pays, tout en soulignant l’engagement de Woodside Energy à contribuer à la croissance économique et au développement durable de la nation sénégalaise.

ÉTRANGLÉ AU SOL PAR SES PATRONS CHINOIS ET UN SÉNÉGALAIS : Un chauffeur de camion des ICS échappe à une mort certaine

I. Fall a sans doute était plus chanceux que George Floyd. Le chauffeur de camion, victime d’étranglement par ses supérieurs chinois à l’entreprise minière Diyan Exploitation Minière SUARL des Industries Chimiques du Sénégal (ICS) Taïba, a frôlé la mort.

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Si ce n’était l’intervention d’un de ses collègues, I. Fall aurait pu mourir de l’étranglement sanguin dont il a été victime, ce lundi, en début d’après-midi midi, aux abords de 14 heures. Le collègue de ce chauffeur de camion qui a entendu des cris atroces, a eu le réflexe de sortir son téléphone et de filmer la scène horrible jusqu’à ce qu’il arrive à hauteur de la violente altercation. Sur les images, apparaît I. Fall, officiant à l’entreprise minière de silex, Diyan Exploitation Minière SUARL des Industries Chimiques du Sénégal (ICS) Taïba, suffocant et haletant. En effet, il a été maîtrisé au sol par strangulation, un genou à son cou, par trois hommes – eux Chinois et un Sénégalais – pendant qu’un autre Chinois, insensible à la scène, regardait sans intervenir. Quand les agresseurs présumés du chauffeur de camion se sont rendus compte qu’il y avait un témoin, ils se sont dépêchés d’arrêter leur supplice.

Après cet incident, I. Fall s’est immédiatement rendu au cabinet médical de Darou Khoudouss où il a été soigné. Muni d’un certificat d’Incapacité Totale de Travail (ITT) de sept (7) jours, le trentenaire a porté plainte contre ses patrons chinois à la Brigade de gendarmerie de Mboro. Après s’être acquitté de cette procédure légale, la victime présumée a fait un audio WhatsApp transmis à la rédaction du Dakarois pour expliquer la maltraitance subie.

MISE À PIED

I. Fall explique que suite à l’éraflure du pare-brise du camion qu’il conduit, sa hiérarchie a décidé de lui imputer l’accident avec une mise à pied de deux (2) jours. Il a alors rétorqué que c’est injuste. Ceci a déplu, selon lui, à ses patrons chinois qui lui ont indiqué qu’il n’a point son mot à dire. C’est ainsi qu’il lui rajoute sept (7) jours de mise à pied. Le père de famille, en désarroi, surtout avec l’approche de la Tabaski, leur a demandé de lui remettre une pièce justificative d’une telle décision afin qu’il se rende à l’Inspection du travail de Thiès. Ce que ses patrons ont refusé d’entendre. Toutefois, cela n’empêche pas à I. Fall de s’y rendre. D’après lui, les inspecteurs lui ont dit qu’il peut se rendre à son lieu de travail car cette mise à pied est « irrégulière ». « Donc, je suis retourné travailler. Chaque jour, ils procédé au pointage. À la fin du mois, je leur demande mon salaire, ils ont refusé. Aujourd’hui, 10 juin 2024, ils m’ont remis un papier avec une somme d’argent, et m’ont demandé d’émarger avant de compter l’argent. Ce que j’ai refusé. C’est ainsi qu’il m’ont attrapé et torturé », regrette-t-il.

Endormi à cause des médicaments prescrits par le corps médical, le Dakarois Quotidien n’a pas pu parler de vive voix avec I. Fall mais la rédaction s’est entretenu au téléphone avec son grand frère, S. Fall. Contacté par les collègues d’I. Fall alors qu’il réglait les derniers détails des funérailles de leur grand frère décédé dimanche dernier, ce dernier a confirmé les allégations de son cadet. Il a précisé que si les Chinois ont refusé que son petit frère compte l’argent remis, c’est parce que son salaire total ne lui a pas été payé. Ils ont défalqué un montant. Il a avancé, en outre, qu’I. Fall n’est pas à l’origine des dégâts sur le pare-brise du camion puisqu’il y a un autre chauffeur qui le relève et utilise le même véhicule. S. Fall demande ainsi que justice soit faite car c’est un « acte de barbarie ».


La Dakaroise

LA PRÉCARITÉ DANS LE FOOTBALL SÉNÉGALAIS » : Les joueurs ne perçoivent plus de salaire dès la fin de saison » : Tidiane Ndiaye du Guédiawaye FC

Mohamed Tidiane Ndiaye, un joueur de football sénégalais, a débuté sa carrière professionnelle en 2015 avec Teungueth FC. Sa passion pour le football et ses compétences exceptionnelles l’ont rapidement propulsé à travers différents clubs et niveaux de compétition au Sénégal.

En 2015, Mohamed a commencé à jouer pour Teungueth FC, où il a immédiatement montré son potentiel. Sa performance remarquable lui a permis de se faire un nom dans le milieu du football sénégalais. Après Teungueth FC, il a rejoint l’AS Port, puis Jamono de Kaolack. C’est à cette période, marquée par l’épidémie de COVID-19 en 2022, qu’il a été sacré meilleur buteur en National 1 ; un exploit exceptionnel pour un latéral gauche.Mohamed a ensuite continué son parcours en rejoignant Port FC, où il a passé une période significative avant de signer avec l’Ajel de Rufisque l’année dernière. Sa carrière a pris un nouveau tournant lorsqu’il a signé avec Guédiawaye FC, son club actuel. À son arrivée, le club évoluait en Ligue 2, mais grâce à son dévouement et à son travail acharné, il a contribué à la montée du Guédiawaye FC en Ligue 1.

Tout au long de sa carrière, Mohamed Tidiane Ndiaye a accumulé des réalisations impressionnantes. À Jamono de Fatick, il a été nommé meilleur joueur du championnat, et avec Tegueh FC, il a atteint la demi-finale de la Coupe du Sénégal contre le Casa Sports. Dans son quartier, avec l’ASC Téranga, il a remporté de nombreux trophées, étant souvent nommé meilleur joueur et meilleur buteur en catégories cadet et sénior.
D’après Mohamed, le niveau en Ligue 1 sénégalaise est désormais très élevé. La compétition est féroce, et il faut être prêt physiquement et moralement pour y évoluer. Les coachs et préparateurs physiques sont bien formés, ce qui contribue à l’augmentation du professionnalisme dans la ligue.

Cependant, Mohamed tient à souligner les défis financiers auxquels les joueurs sont confrontés. Les salaires sont souvent insuffisants pour couvrir leurs besoins. En outre, les joueurs restent trois mois sans salaire quand la saison est clôturée. « Les joueurs ne perçoivent plus de salaire dès la fin de saison. Les clubs ne paient plus les mois de juin, juillet et août. C’est une situation très difficile. Parfois, j’ai même des problèmes de budget pour le transport. Quand je dois aller à l’entraînement, rien que pour le TER, je paie deux mille (2000) F CFA la journée. Il faut également compter la somme que je dois débourser pour la voiture que je dois prendre quand je descends du train pour rallier Guédiawaye », explique le joueur. Ceci, dit-il, oblige de nombreux joueurs à chercher des revenus supplémentaires à travers d’autres activités. Malgré sa passion pour le football, Mohamed n’hésiterait pas à saisir une opportunité à l’étranger où les conditions financières seraient meilleures.

Par ailleurs, cette année, le jeune athlète n’était initialement pas prévu pour jouer avec Guédiawaye FC, mais il a été rappelé par le club et a répondu présent. En dépit des difficultés qui ont laissé l’équipe en bas du tableau, il reste déterminé. C’est pourquoi, il insiste sur la nécessité de revoir son contrat pour continuer avec son équipe, sinon il envisagera de nouvelles opportunités.

Mohamed Tidiane Ndiaye est un exemple de dévouement et de résilience dans le football sénégalais. Sa carrière atteste de son talent et de sa détermination, et il continue d’inspirer de nombreux jeunes joueurs à poursuivre leurs rêves dans ce sport passionnant.


ledakarois

VOS QUOTIDIENS DU JOUR : LA UNE des Quotidiens du Mardi 11 Juin 2024

Le Dakarois Quotidien N°198 – du 11/06/2024
Le Dakarois Quotidien N°198 – du 11/06/2024

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°198 – du 11/06/2024

🔴 ÉTRANGLÉ AU SOL PAR SES PATRONS CHINOIS ET UN SÉNÉGALAIS : UN SALARIÉ DES ICS ÉCHAPPE DE PEU AU SORT RÉSERVÉ À GEORGE FLOYD
🔴 MOMO WADE À LA RTS : PAPE ALÉ NIANG RÉALISE UN VRAI COUP DE MAÎTRE

🔴 MOHAMED TIDIANE NDIAYE : LE PARCOURS REMARQUABLE DU LATÉRAL GAUCHE DU GUÉDIAWAYE FC

Critiques envers Ousmane Sonko : La réplique d’Amadou Ba du Pastef

Le Premier Ministre et leader du Pastef, Ousmane Sonko, subit actuellement une vague de critiques de la part de presque toute la classe politique après sa conférence au Grand Théâtre ce dimanche. Amadou Ba, membre influent du Pastef et mandataire de Bassirou Diomaye Faye lors de la présidentielle du 24 mars dernier, a réagi vivement sur sa page Facebook, défendant Sonko et son projet politique. Voici un aperçu de sa réponse.


Attaques tous azimuts contre Diomaye, Sonko et le PROJET ou comment remettre en cause le suffrage universel…

« En réalité, ceux qui feulent de rage contre Diomaye, Sonko et le PROJET en veulent réellement au PEUPLE sénégalais dont pensent-ils, l’immaturité politique et l’indigence intellectuelle auraient porté ces trublions et le parti Pastef au Pouvoir. »

Amadou Ba commence par souligner que les critiques adressées à Sonko et Diomaye sont en fait des attaques déguisées contre le peuple sénégalais, qu’il accuse les opposants de considérer comme politiquement immature et intellectuellement indigent. Selon lui, cette vision méprisante des électeurs sert à discréditer la légitimité du Pastef.

« Mais ne nous y trompons guère, ces tire-au-flanc qui poussent des cris d’orfraie à chaque bruissement de Sonko, sont les mêmes qui hier le critiquaient déjà dans ses habits d’opposants, houspillaient son manque de raffinement langagier, dénonçaient les hordes de jeunes inconscients et désœuvrés qui lui servaient de bouclier, se gaussaient de son plus fort reste qui l’avait catapultait à l’assemblée nationale et appelaient ouvertement Macky Sall à user de la force illégitime pour sauver la République contre Pastef. »

Il rappelle que ceux qui critiquent Sonko aujourd’hui sont les mêmes qui l’ont attaqué lorsqu’il était dans l’opposition. Ba accuse ces détracteurs d’être hypocrites et opportunistes, ne cherchant qu’à maintenir le statu quo.

« Qu’ils vous sortent un post, vidéo ou article dans lesquels ils exigeaient des enquêtes sur la disparition de Didier Badji et Fulbert Sambou, une pensée à leur familles éplorées, une attention à leurs enfants désespérés. »

Amadou Ba défie les critiques de prouver leur cohérence en montrant qu’ils ont déjà exigé des enquêtes sur des affaires importantes, comme les disparitions de Didier Badji et Fulbert Sambou, insinuant ainsi qu’ils ne sont intéressés que par l’attaque de Sonko.

« Que n’avaient ils montré de colère lorsque le Président Macky Sall enchaînait les consultations à domicile immédiatement après la réunion du Conseil supérieur de la magistrature pour réaffecter des magistrats en fonction de l’agenda judiciaire contre la candidature de Ousmane Sonko? »

Il accuse également ces critiques d’être silencieux face aux manœuvres politiques de Macky Sall, suggérant que leur indignation actuelle est sélective et politiquement motivée.


Amadou Ba conclut en affirmant que les critiques envers Sonko et Diomaye sont en réalité des tentatives de remettre en question la volonté du peuple sénégalais, exprimée par le suffrage universel. Il insiste sur le fait que le projet de Sonko est légitime et soutenu par une majorité de Sénégalais. Ba appelle à une refonte de la presse pour garantir son indépendance financière, et défend la nécessité de maintenir une justice impartiale et une presse libre.

En somme, cette réponse de Amadou Ba met en lumière les tensions politiques actuelles au Sénégal et reflète les profondes divisions entre le gouvernement et ses opposants. Elle témoigne également de la détermination du Pastef à défendre son programme et ses leaders contre toute tentative de discréditation.

Menaces contre la Presse : Le Synpics recadre Ousmane Sonko

Les propos du Premier ministre Ousmane Sonko, proférés lors d’une conférence politique ce dimanche, ont suscité une vive réaction de la part du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics). Sonko a été accusé de menacer la presse, ce qui a immédiatement déclenché des critiques.

Maguette Ndong, chargé de communication du Synpics, a exprimé son mécontentement face aux déclarations de Sonko. « Nous avons suivi comme tous les Sénégalais la conférence publique d’Ousmane Sonko au Grand Théâtre. Mais ce qui nous a le plus surpris, c’est qu’il semble pointer du doigt la presse sénégalaise, en tout cas les journalistes de manière générale. Il profère, malheureusement, des menaces à l’encontre des journalistes, » a-t-il déclaré.

Ndong a rappelé que les journalistes sont tenus de respecter les principes de leur métier et que ce n’est pas à Sonko de les menacer. Il a reconnu qu’il peut y avoir des « brebis galeuses » dans toute corporation, y compris la presse, mais cela ne justifie pas des menaces généralisées contre les journalistes.

« Nous rappelons tout simplement à M. Sonko que les responsables de Pastef étaient avec nous quand ils étaient dans l’opposition. Quand on faisait des manifestations ou des sit-in pour défendre la liberté de la presse, » a ajouté Ndong, soulignant l’importance de la liberté de la presse et la nécessité de la défendre constamment.

Les propos menaçants d’Ousmane Sonko à l’égard de la presse ont été vivement critiqués par le Synpics, qui a rappelé l’importance de respecter le travail des journalistes. Le syndicat a souligné que la critique constructive est bienvenue, mais que les menaces sont inacceptables et nuisent à la liberté de la presse.

Joal-Latmingué : Deux dealers arrêtés par l’OCRTIS avec 326 kg de drogue

Les unités de l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) de Thiès et de Kaolack ont réalisé une saisie majeure ce week-end, interceptant 326 kg de chanvre indien. Cette opération résulte de vastes investigations menées par cette unité spécialisée de la police dans la lutte contre le trafic de stupéfiants.

À Ngousse, près de Palmarin Joal, la brigade régionale des stupéfiants de Thiès a arrêté un dealer en possession de 41 kg de drogue. Parallèlement, à Latmingué, les agents de l’OCRTIS de Kaolack ont appréhendé un trafiquant avec 285 kg de chanvre indien dans la forêt du village de Hanene.

Ces arrestations marquent un succès significatif dans la lutte contre le trafic de drogue, démontrant l’efficacité et la vigilance des forces de l’ordre. L’OCRTIS continue de jouer un rôle crucial dans la protection de la société contre les ravages des stupéfiants.

INCESSANTES ATTAQUES DE SONKO CONTRE LA PRESSE : Une stratégie de contre-feu pour taire les maux des Sénégalais ?

Ousmane Sonko s’est une nouvelle fois attaqué à la presse ce dimanche. Cette sortie a soulevé des réactions appelant le leader de Pastef à la retenue et à ne pas créer une diversion afin de se dérober pour défaut de ne pas trouver solution aux problèmes les plus urgents des Sénégalais surtout celui de la cherté de la vie avec la Tabaski qui s’approche a grands pas.

Ce dimanche, lors d’une conférence politique, le leader de Pastef, Ousmane Sonko, a fait une déclaration teintée de menaces vis-à-vis des journalites sur lesquels il ne cesse de jeter l’opprobre, surtout depuis qu’il a été porté à la tête de la Primature. « Ce qui existait ne sera plus toléré. C’est révolu ces personnes qui écrivent ce qu’elles veulent au nom de la liberté de la presse. C’est fini ! (…) S’ils son courageux, qu’ils réécrivent ce qu’ils avaient écrit », a affirmé le président de Pastef, faisant référence aux journaux qui avaient repris l’information portant sur les motifs présumés de la mutation du Général Kandé.

Ousmane Sonko a aussi parlé de pratiques qu’il juge frauduleuses dans les médias, accusant certains de détourner des fonds publics en prélevant des montants sur les salaires pour les mettre dans leurs poches. Il a insisté sur la nécessité de ne pas laisser ces actes impunis, soulignant les sanctions prévues par le Code général des impôts.

Selon Maguette Ndong du Synpics, il « n’appartient pas à monsieur Sonko de menacer des journalistes qui font leur travail. C’est vrai que dans toutes corporations, il y a des brebis galeuses mais cela ne peut pas expliquer des menaces pointées sur des journalistes sénégalais », fustige-t-il.

D’après le journaliste, Bachir Fofana, « les Sénégalais n’ont pas envie de voir un Premier ministre qui se comporte toujours comme un opposant au pouvoir. Il n’a pas encore compris que sa préoccupation première, c’est de s’attaquer aux urgences de l’heure ».

Justement, parmi ces urgences de l’heure : la fête de la Tabaski. Beaucoup de Sénégalais sont préoccupés par l’obtention d’un mouton pour la fête de l’Aïd El Fitr. En guise d’exemple : les marchands ambulants qui ont déploré leur déguerpissement à cette veille de célébration alors qu’ils sont des soutiens de famille.

L’autre souci qui taraude l’esprit des Sénégalais est bien la cherté de la vie. Un problème dont Sonko avait promis de venir à bout dès leur élection. À en croire, Bougane Gueye Dany, « Ousmane Sonko doit comprendre que la communication de conquête repose sur des promesses, mais l’exercice du pouvoir exige des actes rapides et concrets. Les Sénégalais attendent toujours la baisse des prix des denrées, l’emploi des jeunes et la relance de notre économie. Les goorgorlous restent préoccupés par la vie chère et la quête du mouton par ces temps durs ». Le président du mouvement Gueum Sa Bopp et patron du groupe de presse D Médias, de poursuivre : « les VAR continueront de te rappeler tes promesses et tes prises de positions, toutes oubliées au lendemain de ta victoire tait candidat recalé à la présidentielle, exprime ainsi les attentes pressantes de la population en matière d’action gouvernementale ».

La sortie politique d’Ousmane Sonko hier, laisse penser, en réalité, à un contre-feu pour taire les polémiques touchant les maux des Sénégalais. En effet, sur internet, les internautes ne cessent de faire des vidéos « VAR » rappelant les promesses non réalisées du Gouvernement Sonko 1 et les revirements sur certaines questions telles dernièrement celle portant sur les eurobonds. Récemment, le nouveau régime a soulevé 450 milliards francs CFA d’eurobonds avec un taux nominal de 7, 75 % sur maturité de 7 ans contre 5,3 pour 16 ans en 2021. Ce qui est surprenant car, étant dans l’opposition, les gouvernants actuels décriaient l’endettement progressif du Sénégal.

La Dakaroise

VOS QUOTIDIENS DU JOUR : LA UNE des Quotidiens du Lundi 10 Juin 2024

Le Dakarois Quotidien N°197 – du 10/06/2024
Le Dakarois Quotidien N°197 – du 10/06/2024

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°197 – du 10/06/2024

🔴 AU GRAND THÉÂTRE CE SOIR : QUAND OSCAR ÉCLIPSE LES INQUIÉTUDES AUTOUR DE LA TABASKI
🔴 APRÈS SA SORTIE HASARDEUSE : ADAMA GAYE, BACHIR FOFANA, ANTA BABACAR, BOUGANE GUEYE ET Dr YORO DIA NE RATENT PAS SONKO

🔴 Éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 : Le Sénégal remporte difficilement le derby face à la Mauritanie

Affaire général Kandé : « Je le dis haut et fort : s’ils osent ou s’ils ont l’audace, qu’ils réécrivent ce qu’ils avaient écrit », a averti Ousmane Sonko.

L’affaire impliquant le général Kandé, muté à New Delhi en tant qu’attaché de défense, refait surface sur la scène publique. S’adressant aux militants de son parti sur l’esplanade du Grand Théâtre de Dakar, le Premier Ministre, également président des Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l’Éthique et la Fraternité (PASTEF), a mis en garde les journalistes et les médias qui l’ont mentionné dans cette affaire.

« Je le dis haut et fort : s’ils osent ou s’ils ont l’audace, qu’ils réécrivent ce qu’ils avaient écrit », a averti le chef patriote.

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Dans son discours, il a dénoncé ce qu’il considère comme une impunité généralisée dans le secteur de la presse. « L’impunité est trop répandue dans la presse », a-t-il déclaré. « J’invite les journalistes à se référer à l’article 13 du Code de la presse. Au lieu de présenter des preuves tangibles, certains rapportent des informations non vérifiées, affirmant que le général Kandé a été sanctionné par Ousmane Sonko pour avoir combattu la rébellion. On demande des preuves, et à la place, on cite des sources douteuses. Ces agissements doivent cesser », a-t-il ajouté avec fermeté.

Cette déclaration marque une position forte contre ce que Sonko considère comme une mauvaise pratique journalistique et un appel à une plus grande responsabilité dans le traitement des informations, particulièrement dans les affaires impliquant des personnalités publiques.

Conférence de la Jeunesse Patriotique : Ousmane Sonko prône l’unité et encense Bassirou Diomaye Faye

Lors d’une conférence politique organisée par la Jeunesse Patriotique du Sénégal (JPS) sur l’esplanade du Grand Théâtre ce dimanche 9 juin 2024, le Premier ministre Ousmane Sonko a créé la surprise en louant les qualités du président actuel, Bassirou Diomaye Faye.

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Devant des milliers de participants venus de tout le pays ainsi que de pays voisins et d’autres nations, Sonko a déclaré : « Il est préférable que Diomaye Faye soit président plutôt que Sonko ne le soit. » Cette déclaration a non seulement capté l’attention de l’auditoire, mais a aussi suscité de nombreuses réactions.

Sonko a souligné l’importance de l’unité et de la collaboration pour le bien-être du pays. « Nous devons mettre de côté nos ambitions personnelles pour le bénéfice de notre nation. Diomaye Faye a démontré une capacité remarquable à diriger avec intégrité et vision, et c’est ce dont le Sénégal a besoin en ce moment », a-t-il ajouté.

Le Premier ministre a insisté sur le fait que la priorité devait être donnée à l’intérêt collectif plutôt qu’aux ambitions personnelles. « La jeunesse, en particulier, doit comprendre que le leadership est avant tout un service envers les autres. En soutenant Bassirou Diomaye Faye, nous soutenons une vision commune pour un Sénégal prospère et uni », a-t-il affirmé.

Cette prise de position de Sonko, lors de cet événement majeur de la jeunesse de la mouvance présidentielle, montre sa volonté de promouvoir une culture politique basée sur la coopération et le respect mutuel. La conférence, qui avait pour but de discuter de l’implication des jeunes dans le projet de changement systémique, a ainsi pris une dimension plus large avec cet appel à l’unité et à la solidarité.

La déclaration d’Ousmane Sonko en faveur de Bassirou Diomaye Faye a été bien accueillie par le public présent, renforçant l’idée que la politique doit être un moyen de servir le peuple et non un outil de division.

Le Sénégal s’impose face à la Mauritanie 1-0

Les Lions Reprennent la Tête du Groupe B

Le Sénégal a remporté une victoire cruciale contre la Mauritanie avec un score de 1-0 grâce à un but de Diallo à la 27ème minute. Ce succès permet aux Lions de reprendre provisoirement la tête du groupe B, renforçant ainsi leurs chances de qualification. Une performance solide qui démontre la détermination et le talent de l’équipe sénégalaise.

RENFORCEMENT DE LA SÉCURITÉ AUTOUR DU PALAIS DE LA RÉPUBLIQUE : Le coup de gueule d’Abass Fall

Abass Fall, membre du parti Pastef, a exprimé son opinion concernant la récente interdiction de passage à proximité du palais de la République. Il a souligné que restreindre la liberté de circulation des citoyens est une mesure excessive qui risque de provoquer l’indignation et la révolte.

« On ne peut pas interdire à des citoyens de passer de l’autre côté du palais de la République. Les gens doivent marcher librement en ville. Attention ! L’excès de zèle conduit à l’indignation et à la révolte. Ne réveillons pas le démon! », a déclaré Abass Fall.

Cette réaction fait suite aux mesures de sécurité renforcées autour du palais présidentiel, qui ont conduit à des restrictions de circulation dans certaines zones de la ville. Abass Fall et d’autres membres de Pastef estiment que ces restrictions sont disproportionnées et pourraient entraîner des tensions et des troubles civils.

La liberté de circulation est un droit fondamental des citoyens, et restreindre ce droit doit être justifié par des raisons de sécurité légitimes. Abass Fall met en garde contre les conséquences néfastes de telles mesures, soulignant qu’elles pourraient avoir l’effet inverse en alimentant le mécontentement populaire.

Il appelle donc à la prudence et à la modération dans l’application des mesures de sécurité, afin de prévenir toute escalade de tensions et de maintenir la paix sociale dans le pays.

Cité Keur Gorgui : Bougane Guéye dément la vente de son immeuble

Bougane Guèye a démenti l’information donnée par Les Echos et relative au processus de vente de son immeuble sis à la Cité Keur Gorgui. Voici le communiqué du président de Gueum sa bop.

« Mise au point du Président Bougane Guéye Dany

« La Banque Agricole a tenté de m’escroquer et le dossier est à la Cour suprême. »

Je tiens à rassurer mes amis et sympathisants au sujet d’une information diffusée par une certaine presse, motivée par un seul objectif : salir Bougane.

Ce dossier, Boss SA contre la Banque Agricole, est en pourvoi à la Cour suprême. Il s’agit d’une tentative d’escroquerie de la Banque Agricole. En 2015, j’ai été la caution solidaire d’un prêt de 400 millions entièrement remboursé, comme attesté par un expert judiciaire.

La société Boss SA ayant bénéficié d’un découvert de 600 millions, la Banque LBA a voulu utiliser frauduleusement l’ancienne caution solidaire pour garantir ce découvert, objet du litige. Or, tout le monde sait qu’une caution n’est ni cessible ni transférable.

Mes avocats ont introduit un pourvoi en cassation et le dossier suit son cours. Toute autre information est un pur mensonge et une machination visant à ternir l’image d’un Sénégalais qui a préféré investir dans son pays.

J’ai d’ailleurs instruit mes avocats pour engager une procédure pénale contre la Banque LBA pour abus de confiance et tentative d’escroquerie ».

Demain il fera jour.

Bougane Guéye Dany

Air Sénégal devant les tribunaux : Une série de condamnations pour la Compagnie Nationale

Air Sénégal, la compagnie aérienne nationale, se trouve actuellement dans une période tumultueuse, accumulant les condamnations judiciaires. En plus des divers problèmes rencontrés par les passagers lors de leurs voyages, la compagnie est au centre de plusieurs litiges judiciaires. La parution de ce samedi du journal Libération révèle que rien que le 7 juin, trois affaires impliquant Air Sénégal ont été tranchées par la Chambre du contentieux des sociétés commerciales, des ventes commerciales et des transports du tribunal de Commerce de Dakar.

Condamnations Multiples

Air Sénégal vs Sci El Ali
Dans une affaire opposant Air Sénégal à la Sci El Ali, la compagnie aérienne a été condamnée à payer 29.240.980 Fcfa en principal, en plus de 3.000.000 Fcfa à titre de dommages et intérêts pour résistance abusive. Cette décision souligne la gravité des manquements reprochés à Air Sénégal dans cette affaire particulière.

Air Sénégal vs A&A Strategy and Investment Advisory Sas
Dans une autre affaire, Air Sénégal a de nouveau été condamnée, cette fois dans un litige l’opposant au cabinet A&A Strategy and Investment Advisory Sas. Bien que les détails spécifiques de cette affaire n’aient pas été dévoilés, la répétition des condamnations montre une tendance préoccupante pour la compagnie nationale.

Air Sénégal vs Protec Suarl
Une troisième affaire, évoquée le même jour, oppose Air Sénégal à Protec Suarl. Comme pour les autres affaires, le tribunal a tranché en défaveur de la compagnie aérienne, ajoutant une nouvelle condamnation à la série déjà longue.

Ces condamnations en série constituent un signal d’alarme pour Air Sénégal, mettant en lumière des problèmes systémiques qui nécessitent une attention urgente. La compagnie nationale doit impérativement revoir ses pratiques commerciales et juridiques pour éviter de futurs litiges et restaurer la confiance de ses partenaires et clients.

Air Sénégal traverse une période difficile marquée par des condamnations judiciaires répétées. Les affaires tranchées le 7 juin par le tribunal de Commerce de Dakar ne sont que les derniers exemples en date. Pour la compagnie nationale, ces décisions de justice devraient servir de catalyseur pour une réforme en profondeur de ses opérations et de sa gestion des litiges. La restauration de sa réputation et la satisfaction de ses clients et partenaires doivent être des priorités absolues pour l’avenir.

MBIRKILANE (KAFFRINE) : Perturbations et pratiques frauduleuses notées dans la distribution des semences

À cette période de campagne pré-hivernage, des tonnes de sacs d’arachides contenant du sable sont distribuées par les commissions du département de Kaffrine. Une descente de « Aar Sunu Momel » dans la commune de Ndiendieng, arrondissement de Mabo (Mbirkilane) et dans la commune de Katiotte, arrondissement Katakel, a permis de constater de visu cette grosse arnaque de certains opérateurs. Le coordonnateur de « Aar sunu momel », Bassirou Ba, au micro de nos confrères de Sud fm, regrette un tel acte venant de certains opérateurs qui distribuent ces sacs d’arachides contenant du sable à la place de semences certifiées comme le souhaitent les nouvelles autorités qui ont épongé une partie de la dette qu’elles devaient aux opérateurs et augmenté le budget de cette campagne arachidière.

Un certain Mouhamadou Moustapha Tambédou est accusé d’être un des auteurs de cette pratique frauduleuse. « Il devait remettre 25 tonnes dans le département de Mbirkilane, dans l’arrondissement de Mabo, situé dans la commune de Ndiognick. Arrivés au pesage, nous nous sommes rendus compte qu’il y avait 10 kilogrammes de sable dans les sacs témoins de 50 kilogrammes. C’est le constat fait ce 05 juin 2024. En plus, il y avait un manquement de 13 kilogrammes dans les sacs de semences qui ne comportaient même pas de vignette », a fustigé Bassirou Ba.

C’est pourquoi le membre de « Aar Sunu Momel » conseille aux paysans de rester vigilants et de procéder minutieusement à la vérification des sacs remplis de semences remplis grandement avec du sable par des personnes malhonnêtes alors que le kilogramme de semences leur est vendu à 230 F CFA. Par ailleurs, il demande aux commissions d’arrêter de distribuer les semences sans effectuer le pesage de tous les sacs. En effet, Bassirou Ba affirme que ceux-ci se contentent de peser uniquement deux (2) à trois (3) sacs témoins sans remettre non plus de reçu aux paysans au moment de la vente.

D’après Bassirou Ba, l’armée doit assurer, comme l’avait promis l’État, le processus de suivi du début à la fin pour éviter cette situation qui risque d’impacter sur la production cette saison.

Il lance ainsi un appel au nouveau régime du président de la République, Diomaye Faye et de son premier ministre, Sonko pour que de telles fraudes ne se reproduisent plus et que des mesures soient prises pour permettre aux cultivateurs d’avoir des semences certifiées.

Mariama MASSALY,
Correspondante à Kaolack et Kaffrine

Attention, trop d’impôts sur les entreprises peut tuer l’économie

Dans un contexte mondial marqué par des récessions économiques significatives, des augmentations de déficits budgétaires sans cesse et des baisses récurrentes du pouvoir d’achat des populations, les pays cherchent à optimiser leurs recettes fiscales. La politique fiscale, notamment l’impôt sur les entreprises, est l’un des leviers souvent utilisés à cet effet. Certains pays accentuent les redressements fiscaux et diminuent les exonérations pour les entreprises. Cependant, bien que l’impôt sur les entreprises soit un outil important pour les finances publiques, son utilisation excessive peut avoir des effets néfastes sur l’économie.

Effets économiques positifs de l’impôt sur les entreprises

John Maynard Keynes, figure majeure du Keynésianisme dans les années 30, considérait les impôts comme un levier essentiel pour la gestion macroéconomique. Selon lui, les impôts constituent un moyen de financer les dépenses publiques, stabiliser l’économie, influencer la demande globale et promouvoir une distribution plus équitable des revenus. Ainsi, les impôts sur les entreprises, bien conçus et appliqués de manière intelligente, peuvent significativement contribuer à la croissance et au développement économique en facilitant la mise en œuvre des programmes et actions publics. Ils permettent par exemple de :

Financer des infrastructures

Les recettes fiscales provenant des entreprises peuvent être utilisées pour financer des infrastructures publiques telles que les routes, les ponts, les réseaux de communication et les services publics, etc. Des infrastructures robustes sont essentielles pour une économie prospère et peuvent améliorer la productivité des entreprises.

Investir dans le capital humain

Les impôts sur les entreprises peuvent financer des programmes sanitaires et de formation professionnelle, améliorant ainsi la qualité et la qualification de la main-d’œuvre. Une main-d’œuvre mieux formée est plus productive et peut attirer des entreprises à forte valeur ajoutée.

Réduire les inégalités

Une partie des recettes fiscales des entreprises peut être redistribuée à travers des programmes sociaux et des services publics, contribuant à réduire les inégalités de revenu et de richesse entre les populations. Cela peut stimuler la demande intérieure, car les populations à faible revenu ont tendance à dépenser une plus grande partie de leur revenu.

Soutenir l’innovation et la recherche scientifique

Les recettes fiscales peuvent être utilisées pour financer des subventions et des incitations à la recherche et au développement (R&D), encourageant l’innovation et le développement de nouvelles technologies et renforçant ainsi la compétitivité de l’économie.

Stabiliser les fluctuations macroéconomiques

Des recettes fiscales stables permettent de gérer l’économie de manière plus efficace, en maintenant la stabilité macroéconomique, y compris la gestion de la dette publique, la stabilisation des prix et la mise en œuvre de politiques économiques contre-cycliques.

Toutefois, pour que ces effets positifs se produisent efficacement, il est essentiel de trouver un équilibre entre la nécessité de générer des recettes publiques et la préservation d’un environnement propice à la croissance économique, d’où l’importance d’une politique fiscale à la fois flexible, modérée et adaptée à l’architecture économique.

La pression fiscale sur les entreprises peut constituer un frein à l’économie

Comme l’a théorisé en 1980 l’économiste américain Arthur Laffer « trop d’impôt tue l’impôt » dans la mesure où, à partir d’un certain seuil d’imposition, les contribuables cherchent à réduire leurs activités économiques. Une pression fiscale trop élevée peut donc limiter les capacités d’emploi des entreprises, décourager les investissements, anéantir la dynamique entrepreneuriale, réduire la compétitivité des entreprises et entraîner des délocalisations vers des juridictions plus favorables. Autrement dit, elle menace l’économie dans son ensemble en engendrant des conséquences économiques négatives telles que :

Une productivité économique affaiblie

Les impôts élevés sur les entreprises réduisent le capital disponible pour investir et construire des structures économiques plus larges et plus productives. De récentes études soulignent l’impact négatif que l’impôt sur les entreprises peut avoir sur la productivité économique. Evaluant en 2010 l’impact de cent quatre modifications fiscales aux Etats-Unis depuis la seconde guerre mondiale,  Christina et David Romer montrent qu’une augmentation de 1 % de l’impôt fédéral entraîne une baisse de 3 % de la production après deux ans. Un résultat concordant avec les conclusions de l’étude réalisée par le FMI cette même année sur l’effet de 170 consolidations fiscales dans plus de trente pays. L’étude indique qu’une hausse fiscale de 1 % réduit le PIB de 1,3 % au bout de deux ans.

Un risque de délocalisation accru ou un niveau d’emplois réduit

Des impôts trop élevés peuvent pousser les entreprises à déplacer leurs opérations vers des pays où la fiscalité est plus avantageuse. Cette délocalisation peut non seulement réduire la base fiscale du pays d’origine, aggravant les déficits budgétaires, mais elle peut aussi entraîner des pertes d’emplois. De plus, les entreprises soumises à une forte pression fiscale, si elles ne peuvent pas se délocaliser, deviennent contraintes de réduire leurs charges notamment salariales, ce qui peut inclure des réductions de personnel. Moins d’emplois disponibles peut entraîner une augmentation du chômage et une baisse du pouvoir d’achat des populations.

Une attractivité pour les investissements directs étrangers réduite

Outre ces premières distorsions qu’elle peut entraîner, une pression fiscale trop élevée sur les entreprises peut également réduire leur attrait pour les investissements directs étrangers. En effet, cette pression fiscale accrue tend à diminuer les marges bénéficiaires, ce qui peut dissuader les investisseurs étrangers. Des études, telles que celles de Vartia et ses co-auteurs en 2006, soulignent que plus l’écart entre les rendements des investissements avant et après impôt est important, moins il y a d’incitation à réaliser des investissements directs étrangers dans le pays concerné.

En somme, bien que l’impôt sur les entreprises soit un outil crucial pour les finances publiques, son utilisation excessive peut nuire à l’économie. Une approche équilibrée, prenant en compte à la fois les capacités financières des entreprises et les impératifs budgétaires des Etats, est indispensable pour garantir une croissance économique saine et durable. Les effets cumulés d’une imposition excessive sur les entreprises peuvent mener à une stagnation économique, voire à une récession.

Au lieu de continuer à exercer une pression constante sur les entreprises pour qu’elles paiement leurs impôts sans ajustement, il serait plus efficace de mettre en œuvre des mécanismes permettant d’élargir l’assiette fiscale et d’alléger la charge fiscale des entreprises, notamment celles évoluant au moins dans les secteurs moins rentables tels que la presse. Par exemple, une simplification des procédures fiscales, des incitations à l’investissement et à l’innovation, ainsi que des programmes sensibilisation et d’accompagnement pour ces entreprises peuvent être bénéfiques.

Balla KHOUMA
Statisticien Economiste de la Santé
Docteur en Sciences Economiques

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°196 – du 08 ET 09/06/2024

🔴 « JUBËDI » DANS LA DISTRIBUTION DES SEMENCES À KAFFRINE : « AAR SUNU MOMEL » SONNE L’ALERTE !
🔴 DEVANT SE MARIER AUJOURD’HUI : FATOU DÉCOUVRE QUE SON FUTUR ÉPOUX EST UN HOMO

🔴 FLOP DU SYSTÈME DE JEU CONTRE LA RD CONGO : ALIOU CISSÉ EN DÉSACCORD AVEC DES CADRES
🔴 NAVÉTANES ET COMPÉTITIONS INTERNATIONALES : L’ÉTAT ANNONCE DES RÉFORMES DRASTIQUES

Coopération : Le Premier Ministre Ousmane SONKO renforce les relations diplomatiques avec plusieurs pays

Le Premier ministre Ousmane SONKO a reçu en audience, ce vendredi, plusieurs ambassadeurs accrédités au Sénégal. Il s’agit des ambassadeurs de la Russie, du Qatar, de la Palestine et de l’Arabie Saoudite.

Ces rencontres s’inscrivent dans la dynamique de renforcement et de diversification des relations de partenariat entre le Sénégal et ces pays. Le Premier ministre a exprimé la volonté du Sénégal de consolider les liens existants et d’explorer de nouvelles opportunités de coopération bilatérale.

La visite de l’ambassadeur de la Russie a été marquée par des discussions sur la coopération économique et technique. Les deux parties ont évoqué des projets communs dans divers secteurs tels que l’énergie, l’agriculture et l’éducation. Le Premier ministre a souligné l’importance de la collaboration avec la Russie pour le développement technologique et industriel du Sénégal.

L’audience avec l’ambassadeur du Qatar a permis de mettre en lumière les initiatives en cours dans les domaines de l’investissement et des infrastructures. Le Sénégal et le Qatar ont réaffirmé leur engagement à renforcer leurs partenariats économiques, notamment par le biais de projets de développement durable et de coopération en matière de sécurité alimentaire.

La rencontre avec l’ambassadeur de la Palestine a été l’occasion de réaffirmer les liens historiques et fraternels entre les deux nations. Les discussions ont porté sur le soutien mutuel dans les instances internationales et sur des projets de coopération culturelle et éducative visant à renforcer les échanges entre les peuples sénégalais et palestinien.

Enfin, l’audience avec l’ambassadeur de l’Arabie Saoudite a mis l’accent sur la coopération dans le domaine de l’énergie et des infrastructures. Le Sénégal et l’Arabie Saoudite ont exploré des possibilités de partenariat dans les secteurs des énergies renouvelables et de la construction, en vue de soutenir le développement économique et social du Sénégal.

Ces rencontres diplomatiques illustrent la volonté du Sénégal de diversifier et de renforcer ses relations internationales. Le Premier ministre Ousmane SONKO a exprimé son optimisme quant aux perspectives de coopération avec ces pays, en soulignant l’importance de ces partenariats pour le développement et la prospérité du Sénégal.

Le Sénégal se prépare à célébrer la fête de la Tabaski le lundi 17 juin 2024

Selon l’annonce de la Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire (Conacoc), le Sénégal s’apprête à célébrer la fête de la Tabaski le lundi 17 juin 2024. Aussi connue sous le nom de l’Aïd al-Adha, cette fête revêt une grande importance pour la communauté musulmane sénégalaise, marquant la fin du pèlerinage annuel à La Mecque et commémorant le sacrifice d’Abraham.

La Tabaski est un moment de joie, de partage et de solidarité, où les familles se réunissent pour prier ensemble et partager des repas festifs. Traditionnellement, les fidèles sacrifient un mouton, en souvenir de l’acte d’Abraham, qui a été prêt à sacrifier son fils Ismaël sur l’ordre de Dieu. Une partie de la viande est ensuite offerte aux nécessiteux, renforçant ainsi les liens communautaires et l’esprit de générosité.

Les préparatifs pour la fête de la Tabaski commencent plusieurs jours à l’avance, avec les marchés bondés de moutons à vendre, les rues animées par les achats de vêtements neufs et les familles qui planifient leurs repas festifs. C’est un moment de grande effervescence dans tout le pays, où l’esprit de solidarité et de partage est particulièrement palpable.

En cette occasion joyeuse, le Sénégal se prépare à accueillir la fête de la Tabaski avec enthousiasme, dans le respect des traditions et des valeurs qui lui sont chères.

Démenti sur une Fausse Information Publiée par « 1 Million March for Senegal »

Une Rumeur Infondée

La page Facebook 1 Million March for Senegal a récemment publié une information erronée, affirmant que Pape Sidy Niang, le prétendu petit frère de Mame Mbaye Niang, aurait été arrêté par la gendarmerie en possession de 73 kg de yamba (chanvre indien). Cette information a rapidement fait le tour des réseaux sociaux, suscitant confusion et indignation.

Contactée par la rédaction, un membre de la famille de Mame Mbaye Niang a formellement démenti cette allégation. Selon cette source fiable, Mame Mbaye Niang n’a pas de frère répondant au nom de Pape Sidy Niang. De plus, l’homme apparaissant sur la photo accompagnant la publication ne fait pas partie de leur famille. Il est donc clair que cette information est totalement fausse et dénuée de tout fondement.

Cet incident souligne l’importance de vérifier les informations avant de les partager, en particulier sur les réseaux sociaux où les fausses nouvelles peuvent se propager rapidement. Les internautes sont invités à faire preuve de vigilance et à consulter des sources fiables pour éviter la diffusion de rumeurs infondées qui peuvent nuire à la réputation des individus et créer une désinformation générale.

La famille de Mame Mbaye Niang dément catégoriquement l’information selon laquelle un membre de leur famille aurait été arrêté pour possession de drogue. La publication de 1 Million March for Senegal est donc une rumeur infondée, et il est essentiel de rétablir la vérité en se basant sur des sources vérifiées.

« Révélations choquantes : Les Industries Chimiques du Sénégal doivent 200 milliards à l’État »

Dans un déballage sans précédent, Abdoul Aziz Ndiaye, ancien employé des Industries Chimiques du Sénégal (ICS), a mis en lumière la gestion opaque et préjudiciable de cette entreprise sous contrôle du groupe Indorama. Depuis 2014, les ICS sont aux mains de ce groupe indien, qui détient une participation majoritaire de 78%. Cependant, malgré cette mainmise, les retombées pour le Sénégal sont quasi inexistantes.

Sur le plan financier, les révélations sont alarmantes : les ICS échappent totalement à leur devoir fiscal en ne payant ni impôts sur le revenu, ni TVA, ni droits de douane, ni redevance minière. Cette situation a conduit l’entreprise à accumuler une dette colossale de 200 milliards envers l’État sénégalais, une somme qui met en péril les finances publiques.

En outre, l’activité agricole, pour laquelle les ICS devraient pourtant être un pilier, est grandement négligée. L’usine de Mbao, avec sa capacité de production de 250 000 tonnes par an, est loin de répondre aux besoins nationaux, alors que le Sénégal nécessite annuellement 150 000 tonnes d’acide phosphorique, un produit clé pour l’agriculture.

Les révélations d’Abdoul Aziz Ndiaye mettent en lumière un dysfonctionnement majeur dans la gestion des ICS, soulignant l’urgence pour les autorités sénégalaises d’agir afin de rectifier cette situation préjudiciable à l’économie nationale et au développement agricole.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°195 – du 07/06/2024

🔴 RENVOYÉ PAR LA DG DE LA SEMIG POUR DES RAISONS « POLITIQUES » : L’EX DAF RÉCLAME SES 10 MILLIONS F CFA DE DROITS DE LICENCIEMENT À FATOU NIANG BA
🔴 LANCEMENT DE TRAVAUX DE RÉHABILITATION À THIÈS : Dr BABACAR DIOP ANNONCE LE PROCHAIN CHANGEMENT DE NOM DE LA PLACE DE FRANCE

🔴 ÉLIMINATOIRES MONDIAL 2026 DU GROUPE B : LE SÉNÉGAL TENU EN ÉCHEC PAR LA RD CONGO SUR SON PROPRE SOL

Alioune Tine : « On a l’impression qu’il se met en place petit à petit un État pastefien »

Après deux mois d’exercice du pouvoir, la rupture ‘’systémique’’ criée sur tous les toits reste un effet d’annonce. Dérogeant à la règle des 100 jours, au cours d’une table ronde sur le bilan de l’élection présidentielle du 24 mars 2024 organisée ce jeudi par l’Association sénégalaise de droit constitutionnel (Asdc), Alioune Tine s’interroge sur les premiers actes posés par le nouveau régime. Selon lui, le système est en train de phagocyter l’antisystème, car, estime-t-il, « on a l’impression qu’il se met en place petit à petit un État pastéfien ».La figure de proue de la société civile sénégalaise a également mis en garde, au cours de cette rencontre, contre une dualité, source de tension au sommet de l’État, entre Bassirou Dionaye Faye, qui a une « dette politique » sur les épaules et son Premier ministre Ousmane Sonko, qui a « une surcharge de légitimité ». Le fondateur d’Afrikajom Center, dont le rôle a été décisif dans la résolution de la crise politico-électorale de février-mars 2024, a dressé le bilan de ce processus électoral qui a failli plonger le Sénégal dans l’abîme.  

Seneweb publie in extenso la réflexion-bilan dressée par Alioune Tine sur cette séquence assez récente de l’histoire politico-électorale du Sénégal (les intertitres sont de la rédaction).


Stratégie foireuse de conservation du pouvoir

« Aujourd’hui, on va s’intéresser à la stratégie de Macky Sall de conserver le pouvoir puis de proroger le mandat. Il a plus ou moins rejeté Amadou Ba qui est le candidat de la mouvance présidentielle. Mais aussi, le candidat légitime de l’opposition (Ousmane Sonko) n’a pas été sur la ligne de départ. La question de la succession et de la conservation du pouvoir doit être analysée. On n’a pas l’habitude de travailler sur le pouvoir et sur les mutations de ce qu’on appelle la démocratie représentative qui est à bout de souffle et en fin de cycle un peu partout dans le monde ».

« En Europe par exemple, on assiste à la montée de l’extrême droite et des mouvements antidémocratiques. Ici, chez nous en Afrique, ce sont les coups d’État militaires. Nous au Sénégal, notre démocratie elle est de l’ordre de l’imprévisible, du miracle. Quand j’entends dire la décision historique du Conseil Constitutionnel du 15 février 2024. Alors qu’il ne s’agit que d’une décision normale qui a été surinterprétée, miraculeuse. Tout cela montre que nous sommes dans des mutations. Et en même temps, la contradiction qu’il y a avec ce besoin énorme de changement. C’est cela que nous allons essayer d’analyser rapidement ».

Les dangers de l’hyperprésidentialisme

« En réalité tous les dysfonctionnements que nous avons vus sont délibérés, provoqués et sont des atteintes à la démocratie comme régime politique et à la démocratie électorale. C’est là où il faut mettre le doigt sur la toute-puissance de l’hyperprésidentialisme. En réalité, l’état de droit est né du caractère impersonnel de la loi face au pouvoir personnel des monarques. Parce que l’État de droit est né au 16e siècle bien avant la démocratie. Sans parler effectivement du caractère tout à fait équivoque du mot démocratie : gouvernement représentatif, État représentatif…mais la démocratie c’est au tirage au sort ».

« Garder le pouvoir, prolonger le pouvoir. Par le 3e mandat, Macky Sall a voulu garder le pouvoir, en abolissant toute possibilité de dauphin dans son entourage. Mais avec l’échec de ce projet du 3e mandat du fait de la résistance organisée, il a essayé d’avoir la prolongation du mandat. Par rapport à l’ampleur des dysfonctionnements, il y a eu l’organisation de la résistance. C’est à ce moment qu’on peut dire qu’on assiste à l’émergence d’une société démocratique avec un peuple vigilant, un peuple véto ».

« Je ne suis pas d’accord avec l’invalidation de la candidature de Sonko et Karim Wade »

« À ce niveau l’expérience des luttes sociales et politiques antérieures (1968, 1988, 1993, le 23 juin 2011), la sédimentation de ces expériences a joué un rôle. Au Sénégal on n’a jamais eu une organisation des différents segments de la société. Les pétitions qui sont sorties, cette formation discursive a servi de levier aux différents mouvements sociaux : Jammi Rewmi, le F24, Aar Sunu élection qui est venue à un moment clé marqué par le report de l’élection présidentielle. La mobilisation des candidats retenus a été décisive aussi ».

« S’il y a un paramètre qui a échappé à Macky Sall et qui a tout chamboulé, c’est : Bassirou Diomaye Faye. La validation de la candidature de Diomaye a été un moment de déstabilisation du régime. C’est à ce moment que beaucoup de choses se sont passées avec le report, les accusations du Pds contre les juges du Conseil Constitutionnel. Je voudrais également dire au passage que je ne suis pas d’accord avec le Conseil Constitutionnel sur l’invalidation de la candidature de Ousmane Sonko et la candidature de Karim Wade. Parce qu’au moment où ils délibéraient, Karim avait déjà renoncé à sa nationalité française ».

Surcharge de légitimité vs dette politique/Sonko vs Diomaye

« Maintenant par rapport à tout cela, qu’est-ce qui nous arrive ? C’est cela qu’il faut revoir. L’inversion qu’il y a au niveau de la hiérarchie du parti au pouvoir (le Pastef) fait que nous avons quelqu’un qui a une surcharge de légitimité (Ousmane Sonko, Ndlr) qui devient le Premier ministre. Cela va décentrer le pouvoir totalement et on y assiste. Cela va créer de nouvelles tensions qu’il faut prévenir dès maintenant. De l’autre côté, on a la dette politique de Diomaye (le président de la République). Une dette extrêmement forte qui est un poids sur ses épaules à l’heure actuelle. C’est cela qui crée de la tension au sommet du pouvoir ».

« Pour en venir à l’idéal d’un gouvernement démocratique qui est notre plus grand défi, il nous faut un État neutre, impartial pour que le critère de la transparence et de l’égalité des citoyens puisse être respecté. De mon point de vue, après avoir assisté à ce qu’on peut appeler un État agressif, nous n’avons pas l’impression d’avoir tourné la page de l’État-partisan. On a l’impression qu’il se met en place petit à petit un État pastefien. Le défi c’est de voir comment on peut traverser cette nouvelle mutation de la démocratie, et ne pas réduire notre démocratie à une démocratie électorale. Et ne pas réduire la légitimité à une seule légitimité de ceux qui sont élus. Il y a de nouvelles légitimités qui émergent, qui sont fortes ».  

avec Seneweb

Sénégal 1-1 RD Congo : Les Lions tenus en échec

Résumé du Match

Le Sénégal et la RD Congo se sont affrontés ce soir dans un match crucial de qualification pour la Coupe du Monde 2026. Les deux équipes, favorites du Groupe B, n’ont pas réussi à se départager, laissant ainsi la tête du groupe au Soudan.

Buteurs

Sénégal :

  • Ismaila Sarr (45′)

RD Congo :

  • Fiston Mayele (86′)

Déroulement du Match

Le Sénégal a pris l’avantage juste avant la mi-temps grâce à un but d’Ismaila Sarr, capitalisant sur une phase offensive bien construite. Malgré plusieurs occasions de creuser l’écart, les Lions de la Teranga n’ont pas su concrétiser leurs actions.

La RD Congo, déterminée à revenir dans le match, a montré une meilleure performance en seconde période. Leur persévérance a payé à la 86ème minute lorsque Fiston Mayele a égalisé, surprenant la défense sénégalaise.

Contexte du Groupe B

Avec ce match nul, le Sénégal et la RD Congo partagent les points, ce qui profite au Soudan. En effet, le Soudan a remporté une victoire convaincante 2-0 contre la Mauritanie, prenant ainsi la tête du groupe.

Classement du Groupe B

  1. Soudan – 6 points
  2. Sénégal – 4 points
  3. RD Congo – 4 points
  4. Mauritanie – 0 point

Prochains Défis

Le Sénégal et la RD Congo devront redoubler d’efforts lors des prochains matchs pour espérer reprendre la tête du groupe et sécuriser leur qualification pour la Coupe du Monde 2026. Les performances à venir seront cruciales pour déterminer laquelle de ces nations parviendra à se qualifier directement.

Ce match nul laisse les deux équipes dans l’incertitude et promet des affrontements passionnants dans les prochaines étapes des qualifications.

750 millions de dollars levés sur les marchés internationaux : Le ministère des Finances détaille l’opération

L’État du Sénégal a récemment réussi une émission d’eurobonds d’une valeur de 750 millions de dollars avec succès. Dans un communiqué diffusé par le ministère des Finances et du Budget et reçu par ledakarois, les modalités de cette opération ont été expliquées en détail. Voici le communiqué dans son intégralité :

Dans le cadre de la couverture des besoins de financement des opérations de la loi de finances de l’année 2024, l’État du Sénégal a mandaté JP Morgan Londres pour mobiliser, selon sa stratégie de gestion de la dette, des ressources d’un montant initial de 500 millions de dollars US. Le lundi 6 juin 2024, des obligations de l’État du Sénégal ont été lancées en placement privé auprès d’investisseurs sur les marchés internationaux de capitaux. Ces titres, émis en dollars US, portent un taux nominal d’intérêt de 7,75% l’an, avec une maturité de 7 ans.

Dans le but d’optimiser davantage le service de la dette, ces titres ont également été convertis en euros, à un taux moyen de 6,47%. Suite à l’engouement observé après leur lancement, une tranche additionnelle de 250 millions de dollars US a été émise le mardi 4 juin 2024. Le succès de la transaction, attesté par une forte adhésion des investisseurs ciblés, témoigne de leur soutien continu aux initiatives de financement des politiques publiques de l’État du Sénégal, ainsi que de leur confiance renouvelée en sa qualité de signature.

Ce placement privé d’obligations auprès d’investisseurs internationaux représente une première pour l’État du Sénégal. Il s’inscrit dans le cadre de sa politique de diversification des instruments de financement, de l’élargissement de la base des investisseurs et de la gestion active de la dette, conforme à sa stratégie de dette à moyen terme.

Le succès de cette opération innovante est démontré par son exécution rapide, le montant des ressources mobilisées, la qualité des investisseurs impliqués et les conditions financières obtenues. Cette transaction offre une alternative au marché domestique, et les résultats obtenus renforcent la position de l’État du Sénégal en tant qu’émetteur de référence, en raison de la qualité et de la crédibilité de sa politique économique.

Fiscalité des entreprises de presse : Madiambal Diagne appelle l’État à soutenir la presse Sénégalaise

Le journaliste Madiambal Diagne, dont les comptes bancaires de son groupe de presse ont été saisis, revient à la charge en dénonçant les « taxations aveugles » de l’inspection des impôts et domaines. Il propose des mesures pour alléger la charge fiscale pesant sur les entreprises de presse et garantir leur survie.

« Il faut qu’on soit réaliste. À l’époque, en tant que directeur du Cedps, j’avais proposé qu’on arrête la fiscalité et l’aide à la presse parce que ce n’est pas nécessaire et ça cause des problèmes. Il faut payer la dette des travailleurs à l’Ipres. Dès leur retraite, leurs cotisations seront à jour. Cette fiscalité est fictive et aucune entreprise de presse ne peut payer. L’État doit aider la presse comme il l’a fait avec le secteur du tourisme », a déclaré Madiambal Diagne.

Le patron d’Avenir Communication souligne : « Je suis d’accord qu’on paye les fiscalités, mais il faut que la somme soit réduite. La rentabilité d’une boîte de presse n’est pas la même qu’une entreprise productrice de ciment, de téléphonie ou d’électricité. Les secteurs ne sont pas les mêmes, les réalités non plus ».

Selon Diagne, une trentaine d’entreprises de presse sont concernées. « Toutes les entreprises de presse trouvent de l’argent ailleurs. Aucune entreprise de presse au Sénégal n’est à jour de sa fiscalité », insiste-t-il.

Sur la Tfm, le journaliste a révélé que « sur les 40 milliards F CFA de dettes fiscales des entreprises de presse que le Président Macky Sall avait décidé d’effacer, les 33 milliards sont dus par la RTS, le Soleil et l’APS ».

Il souligne également que la fiscalité actuelle des entreprises de presse n’est pas viable, plaidant pour une fiscalité allégée. « L’État a réduit les taxes des secteurs d’activité qu’il veut promouvoir. Pourquoi ne pas faire la même chose pour la presse ? C’est faisable. L’aide à la presse ne peut pas couvrir la dette fiscale », a-t-il précisé.

Ces déclarations mettent en lumière les défis financiers auxquels sont confrontées les entreprises de presse au Sénégal et la nécessité d’une intervention de l’État pour assurer la survie de ce secteur crucial pour la démocratie et l’information publique.

Section de Recherches : Adama Faye libre, son frère paie 105 Millions F CFA

Adama Faye, le frère de Marième Faye Sall et beau-frère du Président Macky Sall, est désormais libre. Selon les informations de Seneweb, c’est son frère Ibou Faye qui a payé les 105 millions F CFA nécessaires à sa libération, moins de 24 heures après son placement en garde à vue.

Adama Faye avait été arrêté et placé en garde à vue à la Section de recherches de Colobane dans le cadre d’une affaire d’escroquerie foncière. Il est accusé d’avoir perçu une somme d’argent importante de la part d’un homme d’affaires pour la vente d’un terrain, sans toutefois finaliser la transaction. Cette arrestation avait suscité de nombreuses réactions, étant donné la proximité d’Adama Faye avec le Président de la République.

Le paiement rapide de la caution par Ibou Faye a permis à Adama Faye de retrouver la liberté en attendant la suite de la procédure judiciaire. Cette affaire met en lumière les enjeux liés à l’immobilier et aux transactions foncières, souvent sources de litiges au Sénégal.

Il reste à voir comment la justice sénégalaise traitera ce dossier et quelles en seront les répercussions pour les protagonistes impliqués.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°194 – du 06/06/2024

🔴 DEUX MOIS APRÈS SON ÉLECTION : DIOMAYE ADOPTE ENFIN LE DÉCRET PORTANT RÉPARTITION DES SERVICES DE L’ÉTAT
🔴 NOMINATIONS DE TÊTES « INCONNUES » : LE DUO DIOMAYE-SONKO CONTINUE À PROMOUVOIR LA « FRAÎCHEUR POLITIQUE »

🔴 Aliou Cissé : « Il faut tourner la page de la CAN et battre la RDC »
🔴 Retournement de situation : La CAF dément le report de la CAN 2025 et suspend sa décision à une réunion

Réorganisation administrative : Le Chef de l’État déploie un nouveau Décret structurant les services de la République

Le Président de la République a récemment promulgué le décret n° 2024-940, qui institue une nouvelle répartition des services de l’État ainsi que le contrôle des établissements publics, des sociétés nationales et des sociétés à participation publique entre la Présidence de la République, la Primature et les ministères.

Cette initiative marque une étape cruciale dans l’amélioration de la gouvernance et de l’efficacité administrative en définissant clairement les domaines de compétences et les prérogatives de chaque entité au sommet de l’État.

Principaux Aspects du Décret n° 2024-940

Le décret prévoit une réorganisation des services de l’État, répartis entre la Présidence de la République, la Primature et divers ministères. Cette redistribution a pour objectif de garantir une gestion plus cohérente et efficace des ressources et des responsabilités administratives.

Le contrôle des établissements publics sera désormais spécifiquement attribué aux ministères concernés, renforçant ainsi la supervision et la responsabilisation dans la gestion de ces entités. Les établissements publics listés dans le décret relèveront de la supervision directe des ministères désignés.

Les sociétés nationales et celles à participation publique seront également sous la surveillance de la Présidence de la République et des ministères respectifs. Cette mesure vise à accroître la transparence et la responsabilité dans la gestion de ces entreprises, contribuant ainsi à une gouvernance plus rigoureuse.

Objectifs de la Réorganisation

En clarifiant les rôles et les responsabilités, cette réorganisation a pour but de réduire les chevauchements et d’améliorer la prise de décision au sein de l’administration publique.

Une répartition plus structurée des services et des contrôles permettra une utilisation plus efficiente des ressources de l’État, favorisant ainsi une meilleure performance administrative.

La supervision renforcée des établissements publics et des sociétés à participation publique est destinée à accroître la transparence et à prévenir les malversations, assurant ainsi une gestion plus éthique et responsable.

Le Président de la République a également donné des instructions spécifiques au Premier Ministre et au Ministre, Secrétaire Général de la Présidence de la République, pour veiller à la mise en œuvre de ce décret. Ce dernier sera publié au Journal officiel, garantissant ainsi sa légalité et son application effective.

Cette réorganisation administrative marque une avancée significative dans l’amélioration de la gestion des entités étatiques, reflétant l’engagement du gouvernement envers une gouvernance plus efficace et transparente. Elle vise à renforcer la structure administrative du pays, améliorant ainsi les services publics pour les citoyens.

Les nominations en Conseil des Ministres du Mercredi 05 Juin 2024

Le Président de la République a procédé aux nominations suivantes :

Monsieur Matar SENE, titulaire d’un Master 2 en Gestion des Ressources humaines, est nommé Délégué général à la Protection sociale et à la Solidarité nationale en remplacement de Madame Aminata SOW.

Madame Amsatou Sow SIDIBE, professeure agrégée des Facultés de droit de classe exceptionnelle, est nommée Présidente du Comité sénégalais des Droits de l’homme, en remplacement de Maître Papa SENE.

Monsieur Papa Toby GAYE, ingénieur électronicien, précédemment Secrétaire général de la Société nationale d’électricité (SENELEC SA), est nommé Directeur général de la Société nationale d’électricité (SENELEC SA), en remplacement de Monsieur Papa Mademba BITEYE.

Monsieur Alioune GUEYE, expert-comptable, est nommé Directeur général de la Société des Pétroles du Sénégal (PETROSEN Holding SA), en remplacement de Monsieur Adama DIALLO.

Monsieur Mouhamadou DIOP, ingénieur polytechnicien des ponts et chaussées, est nommé Directeur général de la Société des Pétroles du Sénégal (PETROSEN Trading and Services SA), en remplacement de Monsieur El hadj Manar SALL.

Monsieur Jean Michel SENE, ingénieur électronicien et énergéticien spécialisé en instrumentation nucléaire, est nommé Directeur général de l’Agence sénégalaise d’Electrification rurale (ASER), en remplacement de Monsieur Baba DIALLO.

Madame Mame Coumba NDIAYE, ingénieur statisticienne et économiste de l’énergie, est nommée Directrice générale de l’Agence pour l’Economie et la Maitrise d’Energie (AEME), en remplacement de Monsieur Saër DIOP.

Monsieur Mor BAKHOUM, maître de conférence assimilé en droit de la concurrence, est nommé Secrétaire technique du Conseil national de Suivi du Contenu Local au Ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines.

Monsieur Amadou GUEYE, ingénieur automobile, est nommé Directeur général de l’Agence de Promotion des sites industriels (APROSI), en remplacement de Monsieur Momath BA.

Madame Aïssatou DIALLO, ingénieur agro-industrielle, est nommée Coordonnatrice du Programme national de Développement des Agropoles du Sénégal, en remplacement de Monsieur Djily LO.

Monsieur Justin CORREA, titulaire d’un Master 2 en Comptabilité et Finances, est nommé Directeur du Centre international du Commerce extérieur du Sénégal (CICES), en remplacement de Monsieur Salihou KEITA.

Madame Rougui Aladji SOW, titulaire d’un Master en Audit et Contrôle de gestion, est nommée Coordonnatrice nationale du Programme de Modernisation et de Gestion des Marchés (PROMOGEM), en remplacement de Madame Yaye Fatou DIAGNE.

Monsieur Sambou BIAGUI, titulaire d’un Diplôme d’Études supérieures spécialisées en Communication évènementielle et Planification stratégique, est nommé Directeur général de la Maison de la presse « Babacar TOURE », en remplacement de Monsieur Bara NDIAYE.

Madame Ndeye Fatou NDIAYE, ingénieur en Électronique et en Systèmes de Communication, est nommée Coordonnatrice de l’Unité de Coordination et de Gestion du Fonds de Développement du Service universel des Télécommunications (FDSUT), en remplacement de Monsieur Modou Mamoune NGOM.

Monsieur Aliou FALL, titulaire d’un Diplôme d’Études Approfondies en lettres modernes, est nommé Directeur de l’Alphabétisation et des Langues nationales, en remplacement de Madame Ndèye Name DIOUF.

Monsieur Abdoulaye NDIAYE, Docteur en droit, juriste-conseil, spécialisé en passation des marchés, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines.

Monsieur Aboubakry BOCOUM, Inspecteur du Trésor, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture.

Monsieur Al Hassane DIOP, Économiste, spécialiste en Gestion des Entreprises et de projets, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, en remplacement de Monsieur Abdoulaye NDIAYE, appelé à d’autres fonctions.

Ces nominations reflètent les efforts continus du gouvernement pour optimiser la gestion des ressources humaines et renforcer les institutions nationales en plaçant des personnes qualifiées à des postes stratégiques.

Section de Recherches : Adama Faye, beau-frère de Macky Sall, placé en garde à vue

Le beau-frère du président Macky Sall, Adama Faye, a été placé en garde à vue à la section de recherches de Colobane. Cette arrestation fait suite à des accusations d’escroquerie foncière qui pèsent sur le frère de l’ex-première dame, Marieme Faye Sall.

Selon les informations disponibles, Adama Faye est impliqué dans une affaire complexe de transactions immobilières suspectes. Les autorités ont ouvert une enquête pour éclaircir les circonstances et la nature des infractions présumées. La section de recherches, connue pour ses investigations approfondies, mène actuellement les interrogatoires et les vérifications nécessaires pour rassembler les preuves et établir les responsabilités.

L’affaire a suscité une grande attention médiatique, étant donné le lien familial d’Adama Faye avec le président Macky Sall. Des questions sont posées sur l’ampleur de l’escroquerie alléguée et sur les implications potentielles pour les autres membres de la famille et les associés proches.

La garde à vue d’Adama Faye pourrait durer plusieurs jours, durant lesquels les enquêteurs chercheront à obtenir des informations détaillées sur les transactions foncières en question. Cette arrestation intervient dans un contexte où les autorités sénégalaises affichent une volonté accrue de lutter contre la corruption et les malversations dans divers secteurs, y compris l’immobilier.

Des développements supplémentaires sont attendus alors que l’enquête progresse. Nous continuerons de suivre cette affaire de près et fournirons des mises à jour dès que de nouvelles informations seront disponibles.

RÉCEPTION DE L’UNITÉ FLOTTANTE DE GTA : Le Sénégal et la Mauritanie attendent 2,3 millions de tonnes de GNL

La phase 1 du projet GTA (Grand Tortue Ahmeyim) devrait produire environ 2,3 millions de tonnes de GNL (Gaz Naturel Liquéfié) par an, pendant plus de 20 ans, d’après un communiqué de BP Sénégal parcouru par le Dakarois. Il s’agit du premier développement gazier dans ce nouveau bassin au large des côtes sénégalo- mauritaniennes. Le FPSO devrait traiter plus de 500 millions de pieds cubes standard de gaz par jour. Il éliminera l’eau, les condensats et les impuretés du gaz avant de le transférer par gazoduc vers le navire de gaz naturel liquéfié flottant (FLNG) à la plate-forme du Hub, à environ 10 km des côtes. Dans le navire FLNG, le gaz sera refroidi.

Avec des puits situés à des profondeurs d’eau allant jusqu’à 2850 m, la phase 1 du projet GTA dispose de l’infrastructure sous-marine la plus profonde d’Afrique. Cet investissement de plusieurs milliards de dollars s’est vu accorder le statut de Projet national d’importance stratégique par les présidents de la Mauritanie et du Sénégal.

Le FPSO accueillera jusqu’à 140 personnes en fonctionnement normal. D’une superficie équivalente à deux terrains de football et d’une hauteur de 10 étages, le FPSO est constitué de plus de 81 000 tonnes d’acier, de 37 000 m de bobines de tuyaux et de 1,52 million de mètres de câbles. Il a également fait l’objet de plus de 330 000 inspections.

ARRIVÉE DU NAVIRE FPSO AU LARGE DE LA MAURITANIE ET DU SÉNÉGAL CE MARDI

L’unité flottante de production, de stockage et de déchargement (FPSO), un composant clé du développement du GNL de la phase 1 du Grand Tortue Ahmeyim (GTA), est arrivé à son emplacement définitif, au large de la frontière maritime entre la Mauritanie et le Sénégal hier, mardi.

Le navire FPSO a été amarré dans la même journée à 40 km des côtes, à une profondeur d’eau de 120 m. Il sera exploité par BP pour le compte des partenaires du projet : BP, Kosmos Energy, PETROSEN et SMH. Le projet permettra de produire du gaz à partir de réservoirs situés en eau profonde, à environ 120 km des côtes, grâce à un système sous-marin.

Après l’achèvement de sa construction au chantier naval COSCO Qidong Shipyard (Chine), le navire a parcouru plus de 12 000 miles nautiques jusqu’au site GTA.

La Dakaroise

Kaolack : L’Association des Albinos réfute les allégations dedétournement contre son président

Depuis plusieurs jours, l’Association nationale des albinos du Sénégal (ANAS) section Kaolack est au cœur d’une controverse suite à des allégations de détournement de fonds visant son président, Mouhamed Bamba Diop. Cette affaire a suscité une vive réaction au sein de la communauté des albinos ainsi que dans l’opinion publique, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontées les personnes vivant avec l’albinisme au Sénégal.

Les accusations portées contre Mouhamed Bamba Diop sont graves. Elles incluent des allégations de mauvaise gestion des finances de l’association, de corruption et de détournement d’un chèque de 33 millions de francs CFA. Ces accusations, si elles étaient avérées, pourraient compromettre la crédibilité de l’ANAS Kaolack et nuire à sa capacité à défendre les droits des albinos et à répondre à leurs besoins.
Dans une réponse rapide aux allégations, la présidente régionale de l’ANAS Kaolack, Ndèye Diaw, a vigoureusement nié les accusations portées contre Mouhamed Bamba Diop. Elle a affirmé que celui-ci n’avait jamais détourné de fonds de l’association et n’avait jamais utilisé les ressources de l’ANAS à des fins personnelles. Elle a également souligné les efforts de Bamba Diop pour améliorer les conditions de vie des albinos au Sénégal, notamment en travaillant à la création d’un centre offrant des soins médicaux et un soutien éducatif aux personnes vivant avec l’albinisme.

Cette affaire a eu des répercussions importantes au sein de la communauté des albinos et au-delà. Elle a suscité un débat public sur la transparence et la responsabilité au sein des organisations non gouvernementales et des associations caritatives. De nombreux membres de la communauté albino se sont mobilisés pour défendre l’intégrité de l’ANAS Kaolack et soutenir son président, tandis que d’autres ont exprimé leur préoccupation quant à la gestion des ressources de l’association.

Face à cette crise, les autorités sénégalaises ont été appelées à enquêter sur les allégations de détournement de fonds et à garantir que la vérité soit établie. De même, la société civile et les organisations de défense des droits de l’homme ont été invitées à surveiller de près la situation et à faire pression pour que justice soit rendue. Enfin, les membres de l’ANAS Kaolack et de la communauté albino dans son ensemble ont été encouragés à rester unis et à continuer à lutter pour leurs droits et leur dignité.
En conclusion, le scandale financier présumé impliquant l’ANAS Kaolack a mis en lumière les défis auxquels sont confrontées les personnes vivant avec l’albinisme au Sénégal et a souligné l’importance de la transparence et de la responsabilité dans la gestion des organisations caritatives. Espérons que cette affaire aboutira à des réformes positives et renforcera l’engagement en faveur des droits et du bien-être des albinos dans tout le pays.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

PROPOSITIONS DES ASSISES DE LA JUSTICE : Les « Acteurs de la Justice » demandent l’intégration de l’Administration pénitentiaire aux services de renseignements 

Au terme des Assises de la Justice ouvertes le 28 mai dernier par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, la restitution des travaux a été effectuée ce mardi. L’une des deux sous-commissions mises en place, celles des « Acteurs de la Justice » a proposé une réforme profonde de l’Administration pénitentiaire vu que depuis de nombreuses années, celle-ci réclame l’adoption plusieurs dispositions d’ordre légal et règlementaire. En effet le statut de son personnel tarde à être clarifié même si une de leurs vieilles doléances a été récemment satisfaite par le chef de l’État avec la nomination de l’inspecteur Aliou Ciss, le premier membre de la corporation qui arrive à la tête de l’Administration pénitentiaire.

À cet effet, la sous-commission recommande l’élaboration d’un Code pénitentiaire ; l’adoption du projet de loi portant statut du personnel et ses décrets d’application ; l’adoption et la signature des textes réglementaires d’application sur la création de la Direction générale de l’Administration pénitentiaire, ainsi que les arrêtés subconséquents.

Pour ce qui est des procédures d’exécution et d’aménagement des sanctions pénale, le rattachement et la coordination du centre de surveillance électronique, des décrets sont attendus. Il est également convenu que l’administration pénitentaire fasse l’objet de son intégration au Conseil national de sécurité et à la Communauté du renseignement.

Pour une meilleure efficacité, il est également retenu que l’administration péntentaire dispose d’un plan de modernisation, de construction de complexes pénitenciaire, que la poursuite du programme de modernisation de la justice en ce qui concerne le camp pénal de Sebikotane soit effective.

Le relèvement de l’indemnité journalière, l’équipement des infirmeries, la construction d’unités hospitalières sécurisées, la mise à disposition de médecins et de spécialistes des questions psychiatrique sont également une très forte recommandation. Telle est l’économie du rapport de synthèse des travaux de la Commission « Réformes ».

La Dakaroise

Madiambal Diagne Dévoile les détails de son redressement fiscal

Invité sur le plateau d' »Infos Matin » de la TFM, le journaliste sénégalais Madiambal Diagne a fourni des éclaircissements sur le redressement fiscal touchant son groupe de presse, Avenir Communication. Lors de son intervention, Diagne a souligné les lacunes dans le processus de contrôle effectué par les inspecteurs des impôts, mettant en lumière des pratiques qu’il juge inappropriées et politiquement motivées.

Diagne a révélé que l’État avait émis un Avis à Tiers Détenteur (ATT) à l’encontre de son groupe, ordonnant à sa banque de remettre 91 millions F CFA au fisc. « Les inspecteurs des impôts et domaines n’ont pas mis les pieds au groupe Avenir Communication pour vérifier les taxes depuis 2009. Ils viennent du jour au lendemain pour réclamer une somme sans faire de contrôle », a-t-il affirmé, dénonçant une procédure qu’il estime bâclée et injuste. Ce n’est pas la première fois que les comptes de son groupe sont gelés, selon Diagne.

Pour résoudre ce conflit fiscal, Madiambal Diagne a fait appel à Wally Diouf Bodian, le directeur du Port autonome de Dakar. Diagne a raconté comment, en novembre dernier, une saisie de 13 millions F CFA sur le compte bancaire de son groupe avait été effectuée sans avertissement. « Je ne l’avais pas dit, parce que je ne voulais pas qu’on dise que l’ancien régime me protège. Pour régler le problème, j’ai appelé Wally Diouf Bodian », a-t-il expliqué. Bodian a joué un rôle crucial en trouvant une solution rapide à cette saisie.

Diagne n’a pas mâché ses mots en accusant les autorités fiscales d’être influencées politiquement, particulièrement par le parti Pastef. « Chaque fois qu’on écrit un article défavorable au parti Pastef, ils envoient les inspecteurs des impôts et domaines », a-t-il dénoncé. Cette affirmation souligne une politisation préoccupante de l’administration fiscale, selon le journaliste, qui préfère gérer directement ses affaires fiscales plutôt que de solliciter une intervention politique.

En conclusion, Madiambal Diagne a lancé un appel à une plus grande transparence et à une dépolitisation de l’administration fiscale au Sénégal. Il souhaite que les contrôles fiscaux soient menés de manière équitable et régulière, sans interférence politique. Le journaliste continue de plaider pour une presse libre et indépendante, capable de critiquer sans crainte de représailles fiscales.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°193 – du 05/06/2024

🔴 PRODUCTION DE GAZ NATUREL LIQUÉFIÉ DE GTA / PHASE 1 SUR 20 ANS : LE SÉNÉGAL ET LA MAURITANIE ATTENDENT PLUS DE 2 MILLIONS DE TONNES
🔴 RÉFORMES DE L’ADMINISTRATION PÉNITENTIAIRE : VERS SON INTÉGRATION AUX SERVICES DE RENSEIGNEMENT ?

🔴 Coupe du Sénégal : Le Jaraaf de Dakar en demi-finale après une victoire convaincante
🔴 Jeux Olympiques de la Jeunesse Dakar 2026 : Abdou Diallo, Premier ambassadeur officiel

Saisies répétées de Cocaïne au Sénégal : Un phénomène alarmant

Les douanes sénégalaises ont intensifié leurs efforts pour contrer le trafic de drogue, interceptant plusieurs cargaisons de cocaïne et procédant à de multiples arrestations ces derniers jours. Ces saisies répétées soulignent la gravité de la situation et l’importance de renforcer les mesures de sécurité.

Lundi dernier, les autorités ont saisi 33 kg de cocaïne, d’une valeur de 2,7 milliards de francs CFA, cachés dans des compartiments spécialement aménagés d’un véhicule de type Mercedes immatriculé à l’étranger. L’opération a eu lieu dans un village du centre du pays, mettant en lumière la complexité des méthodes employées par les trafiquants.

Quelques jours auparavant, le 1er juin, une autre cargaison de 30 kg de cocaïne, estimée à 2,4 milliards de francs CFA, a été interceptée dans un village voisin de la Gambie. La drogue était dissimulée dans les cavités des portières et de la malle arrière d’un véhicule en provenance d’un pays limitrophe du Sénégal. Lors de cette opération, un chauffeur et son passager ont été arrêtés.

Ces récentes saisies s’ajoutent à une série d’interceptions de cocaïne au cours des derniers mois. En avril, les douanes avaient annoncé la saisie d’une tonne de cocaïne dans l’est du pays, près de la frontière avec le Mali. En 2022, 300 kg de cocaïne avaient été découverts dans un camion frigorifique en provenance du Mali. En novembre 2023, près de trois tonnes de cocaïne avaient été saisies sur un navire arraisonné dans les eaux internationales au large du Sénégal.

Le Sénégal, situé à proximité de la Guinée, de la Gambie, de la Guinée-Bissau, de la Mauritanie et du Mali, est entouré de pays connus comme des zones de transit pour les drogues en provenance d’Amérique latine à destination de l’Europe. Selon l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), l’Afrique de l’Ouest est devenue une région de forte consommation de drogues ces dernières années.

Ces saisies répétées de cocaïne mettent en évidence la nécessité pour le Sénégal de renforcer ses efforts de lutte contre le trafic de drogue. La collaboration internationale et l’augmentation des ressources pour les forces de l’ordre seront cruciales pour faire face à ce défi croissant et pour assurer la sécurité et la stabilité de la région.

Assises de la Justice : Vers des réformes profondes malgré des désaccords

Les travaux du dialogue national sur la réforme et la modernisation de la justice, clôturés ce 4 juin, ont mis en lumière des consensus importants ainsi que des points de divergence parmi les participants. Présidé par le professeur Babacar Guèye, facilitateur général des assises de la justice, ce dialogue a rassemblé diverses couches de la population pour formuler un rapport de synthèse de 300 pages.

Consensus sur des Réformes Clés

1. Réduction des Pouvoirs du Procureur : L’un des principaux points d’accord a été la réduction des pouvoirs jugés excessifs du procureur de la République. Les participants ont recommandé l’instauration d’un juge des libertés et de la détention, ainsi qu’un juge d’aménagement des peines.

2. Création d’une Cour Constitutionnelle : Une autre proposition phare a été la mise en place d’une Cour Constitutionnelle en remplacement du Conseil Constitutionnel actuel. Cette nouvelle cour, à la composition diversifiée, vise à moderniser l’instance et répondre aux besoins actuels de la justice.

3. Réforme du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) : Il a été suggéré que le CSM soit composé majoritairement de magistrats en activité et que des appels à candidatures soient lancés pour certains postes. L’ouverture du CSM à d’autres corps, notamment universitaires, a également été discutée, bien que ce point n’ait pas fait l’unanimité.

Points de Divergence

Un point de désaccord majeur a été le retrait du président de la République de la présidence du CSM. Bien que la majorité des participants aient souhaité cette réforme, un consensus n’a pas été atteint.

Autres Recommandations

1. Renforcement des Effectifs : Le déficit de magistrats, d’avocats et de greffiers a été au centre des préoccupations. Un plan ambitieux de recrutement a été recommandé pour pallier ce manque et améliorer la performance et la résilience de la justice.

2. Révision des Codes : La révision des codes existants, notamment le code pénal et le code de procédures pénale, a été fortement recommandée.

3. Réforme de l’Administration Pénitentiaire : Les conditions de détention des détenus et l’accompagnement des acteurs du secteur pénitentiaire doivent être profondément revus.

4. Digitalisation Judiciaire : La digitalisation de la justice pour simplifier les procédures et les services de l’état civil a été mise en avant, ainsi que la réforme de la carte judiciaire et l’amélioration de la communication par la traduction des langues nationales.

Participation et Perceptions

La plateforme Jubbanti a enregistré la visite de 34 988 Sénégalais, dont 5 492 ont activement contribué avec des propositions. Parmi ces participants, 75 % ont exprimé une faible confiance dans la justice, et seulement 1 372 ont déclaré avoir confiance en elle. Par ailleurs, 64 % se sont dits insatisfaits des services rendus par la justice.

En somme, les Assises de la Justice ont permis de formuler des recommandations cruciales pour la réforme et la modernisation de la justice sénégalaise, malgré certains désaccords persistants. Ces travaux témoignent d’un effort collectif pour créer un système judiciaire plus équitable et efficace.

REDRESSEMENT FISCAL D’AVENIR COMMUNICATION : Le fisc charcute 91 millions de francs CFA au groupe de Madiambal Diagne

Après la convocation suivi de la libération du Directeur de publication du journal Le Quotidien par la Section de Recherches, le groupeAvenir Communication, dirigé par le célèbre journaliste Madiambal Diagne, est encore une fois confronté  à une situation des plus sérieuses. Avenir communication se retrouve dans une situation trouble avec le blocage de ses comptes bancaires par l’administration fiscale, ce lundi. Une taxation d’office pour les années 2020 et 2021, s’élevant à quatre-vingt-onze (91) millions de francs CFA, est à l’origine de cette mesure aux conséquences potentiellement néfastes pour l’entreprise et son personnel.

La Rédaction du Dakarois Quotidien a tenté de joindre le patron du groupe, Madiambal Diagne, en vain, afin de lui demander ses impressions et les stratégies envisagées pour surmonter cette épreuvefinancière. Mais, un proche du magnat de la presse a signifié, sans plus de détails, qu’aujourd’hui Le Quotidien est la bête à abattre car il dérange de par la haute portée des informations qu’il relaie.

L’avenir du groupe Avenir Communication reste incertain, laissantplaner des doutes sur sa capacité à rebondir face à cette situationdifficile. En effet, selon l’entreprise, l’impact de cette mesure administrative pourrait être significatif pour le groupe de presse connu pour ses publications influentes dans le paysage médiatique sénégalais. Les responsables n’ont pas encore détaillé les plans de réponse ou les mesures à prendre pour surmonter cette épreuvefinancière.

La saisie des comptes risque de perturber gravement les opérations quotidiennes et le bon fonctionnement de la structure, mettant ainsi en péril la gestion courante de l’entreprise. En effet, cette décision administrative aura un impact significatif sur le groupe de presse.

La Dakaroise

CONTRÔLE ROUTIER : La Police et la Gendarmerie récoltent plus de 90 millions F CFA d’amendes forfaitaires

Le « Jub, Jubal, Jubanti » préconisé par le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a commencé à porter ses fruits. Cette politique de tolérance zéro sur tous les secteurs, a montré des résultats concrets dans la sécurité routière avec une hausse relevée dans l’état d’encaissement des amendes forfaitaires de la Police et de la Gendarmerie.

Les Forces de Défense et de Sécurité (FDS), en plus de réagir rapidement aux problèmes sur les routes, comme le rond-point de Gadaye, les sanctions sont désormais appliquées immédiatement. Le mois dernier, deux chauffeurs et leurs apprentis ont été arrêtés pour conduite imprudente, et leurs permis ont été retirés. Aujourd’hui, la commission de retrait a suspendu temporairement les permis de conduire des chauffeurs impliqués dans un accident à Diamniadio. De plus, les véhicules concernés ont vu leur carte grise temporairement bloquée.

Les ministres des Transports, El Malick Ndiaye et de l’Intérieur, le général Jean-Baptiste Tine, sont pleinement investis dans la sécurité routière. Depuis leur arrivée, le nombre de contraventions n’a cessé d’évoluer – voir tableau -. Les sanctions financières pour réprimer les infractions routières ont rapporté plus de quatre-vingt-dix (90) millions de francs CFA le mois dernier. Cette augmentation significative est due aux 17 815 contraventions dressées par la Police Nationale et la Gendarmerie Nationale, générant ainsi une recette de quatre-vingt-onze millions huit cent quatre-vingt-sept mille (91 887 000) F CFA. La Police a généré soixante millions huit cent quatre-vingt-quatorze mille (60 894 000) F CFA et la Gendarmerie, vingt-quatre millions trois cent quatre-vingt-quatre mille (24 384 000). Cette performance reflète la volonté des nouvelles autorités de sanctionner sévèrement tout comportement dangereux sur les routes.

La Dakaroise

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°192 – du 04/06/2024

🔴 LE FISC CHARCUTE 91 MILLIONS F CFA À AVENIR COMMUNICATION : VEUT-ON FAIRE TAIRE MADIAMBAL ?
🔴 LES PREMIERS FRUITS DU JUB, JUBAL, JUBANTI : LES FDS RÉCOLTENT PLUS DE 90 MILLIONS F CFA D’AMENDES FORFAITAI
RES

🔴 Éliminatoires Mondial 2026 : Sadio Mané forfait contre la RDC et la Mauritanie
🔴 Transfert historique : Kylian Mbappé rejoint le Real Madrid

Nouvelle saisie de cocaïne au Centre : Les Douanes intensifient la lutte contre les trafics criminels

Les efforts de l’Administration des Douanes pour lutter contre la criminalité transnationale organisée continuent de produire des résultats significatifs. À peine 48 heures après une importante saisie de cocaïne à Keur-Ayip, dans le département de Nioro, région de Kaolack, une autre opération fructueuse a eu lieu dans la région de Fatick.

Ce lundi 3 juin 2024, aux alentours de 11 heures, la Brigade mobile des Douanes de Fatick a intercepté un véhicule suspect à Ngouloul, près de Gandiaye. À bord de ce véhicule de type Mercedes, portant une plaque d’immatriculation étrangère, se trouvaient trente-trois (33) kilogrammes de cocaïne, habilement dissimulés dans des cachettes aménagées.

Trois individus ont été arrêtés au cours de cette opération. La valeur totale de la drogue saisie est estimée à environ deux milliards sept cents millions (2.700.000.000) de francs CFA. Cette saisie illustre la vigilance et l’efficacité des forces douanières dans leur combat contre le trafic de stupéfiants, un fléau aux conséquences désastreuses pour la santé publique et l’économie nationale.

Depuis le début de l’année, l’Administration des Douanes a mis en place plusieurs opérations de ciblage et d’investigation pour démanteler les réseaux de trafiquants opérant sur les grands corridors du pays. Ces actions concertées montrent la détermination des autorités à éradiquer le trafic de drogue et à protéger les citoyens des dangers associés.

La Division de la Communication et des Relations publiques de l’Administration des Douanes réaffirme son engagement à poursuivre cette lutte sans relâche et appelle la population à continuer de collaborer avec les unités douanières. Ensemble, ces efforts contribuent à renforcer la sécurité et la stabilité du Sénégal face aux menaces posées par la criminalité transfrontalière organisée.

Conseil Supérieur de la Magistrature : L’UMS Conditionne la présence du Chef de l’État et du Premier ministre

L’Union des Magistrats du Sénégal (UMS) a soumis une série de propositions au ministre de la Justice lors des Assises de la Justice, qui se tiennent depuis le 28 mai 2024 au Centre international de conférences Abdou Diouf (Cicad). Parmi les sujets abordés figure la question de la présence du Chef de l’État et du Premier ministre au sein du Conseil supérieur de la magistrature (CSM).

Dans une note publique, l’UMS a exprimé son soutien à la présence continue de ces deux autorités au sein du CSM, mais avec des réserves. Cette position dépendra de la décision officielle du Président de la République concernant sa participation à ce conseil.

Les magistrats considèrent que la présence du Chef de l’État au CSM est bénéfique, car elle favorise un cadre permanent d’échanges entre l’exécutif et le pouvoir judiciaire, crucial pour la transparence et l’assainissement des relations entre ces deux branches du gouvernement.

L’UMS propose de transformer le CSM en un organe délibérant plutôt que consultatif pour renforcer son rôle et son autonomie. Elle suggère également d’instaurer des dates fixes pour les réunions du CSM, avec une réunion avant le début des vacances judiciaires pour une gestion plus structurée.

Pour garantir l’indépendance des juges, l’UMS recommande que les juges d’instruction soient nommés par le CSM. D’autres propositions incluent :

Harmoniser l’âge de la retraite à 68 ans pour tous les magistrats.

Allouer 3% du budget national à la justice pour améliorer les ressources et les infrastructures du système judiciaire, conformément aux objectifs de l’UEMOA.

Doter le CSM de son propre siège, d’un budget de fonctionnement, et d’un secrétariat pour renforcer son indépendance.

Permettre aux autorités judiciaires et à l’OFNAC de saisir directement la Cour des comptes pour sanctionner les fautes de gestion.

Les Assises de la Justice, visant à apporter des réformes substantielles au système judiciaire sénégalais, se concluront ce mardi 4 juin. Les propositions de l’UMS seront examinées dans le cadre de ces discussions, qui marquent une étape importante vers l’amélioration de l’indépendance et de l’efficacité de la justice au Sénégal.

Dernière minutes:Bah Diakhaté et Imam Ndao condamné

L’étau se resserre contre l’activiste Bah Diakhaté et Imam Cheikh Tidiane Ndao.

En effet, les deux mis en cause ont été condamnés à trois mois de prison ferme par le juge.

selon les informations, ils devront également payer chacun une amende de 100 000 FCFA. Leurs avocats ont décidé d’interjeter appel.

Ils ont été reconnus coupables du délit de “diffusion de fausses nouvelles” par le juge.

PARTICIPATION CITOYENNE AU « SET SETAL » : Un bilan peu élogieux

Ce samedi 1er juin dernier, dans plusieurs localités du pays, s’est tenue la journée de la citoyenneté dans le domaine de l’assainissement intitulée « Setal Suñu Réew ». Une initiative lancée par le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Cependant, malgré cet appel à l’action, l’engagement citoyen espéré n’a pas été pleinement atteint. Massamba Thiam – non d’emprunt -, marchand ambulant à  Keur Massar, a exprimé ouvertement son désaccord avec cette initiative. Pour lui, les préoccupations quotidiennes, comme la cherté de la vie, prennent le dessus sur le balayage des rues. Il a également critiqué les actions gouvernementales, notamment le déguerpissement des marchands ambulants, qu’il perçoit comme une menace pour leur subsistance et un manquement aux promesses électorales. « Je ne suis pas muni d’un balai et je demande aux Sénégalais d’en faire autant. Je veux que les autorités sachent que le fait de déguerpir les marchands ambulants a été une mauvaise idée. Elles risquent de transformer d’honnêtes gens en délinquants ou agresseurs. Que l’État nous laisse travailler. Nous sommes pauvres et nous avons mieux à faire que de balayer la rue. Même à Paris, sous la Tour Eiffel, il y a des marchands ambulants », peste-t-il,

En revanche, Fatou Sène, une étudiante de l’UCAD, a soutenu fermement l’initiative, soulignant son importance pour maintenir un environnement propre, surtout avant la saison des pluies. Elle a appelé à la pérennisation de cette action citoyenne, insistant sur son impact positif à long terme.

Toutefois, le constat général qui a été effectué est que la mobilisation citoyenne n’a pas été à la hauteur des attentes. Beaucoup de  rues sont restées jonchées de déchets même après cette journée symbolique. À Colobane, par exemple, il n’y avait pas d’ailleurs de nombreux civils qui ont répondu présents à l’appel du chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, et de son Premier ministre, Ousmane Sonko. Dans cette localité, ce sont plutôt les gendarmes qui ont massivement participé au « set setal ». Ceci est peut-être dû à une priorité différente accordée par les Sénégalais aux enjeux socio-économiques immédiats, tels que l’inflation quasi généralisée des prix des produits de première nécessité, surtout à l’approche de la Tabaski.

La Dakaroise

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°191 – du 03/06/2024

🔴 PARTICIPATION CITOYENNE AU « SET SETAL » : Un bilan peu élogieux
🔴 SAISIE DE 30 KG DE COCAÏNE : LES DOUANES INTRAITABLES AVEC LES NARCOTRAFIQUANTS
🔴 RENCONTRES SECRÈTES À THIÈS : AMADOU BA AGIT EN MARGOUILLAT

🔴 Ligue des Champions : Le Real Madrid sacré pour la quinzième fois
🔴 Coupe du Roi d’Arabie saoudite : Koulibaly remporte le trophée devant Sadio Mané

Rencontres discrètes : Amadou Bâ accueille des responsables politiques de Thiès

Depuis son retour au Sénégal, Amadou Bâ, ancien candidat à l’élection présidentielle de 2024, poursuit son travail de manière discrète mais stratégique. Des sources fiables de Dakaractu Thiès révèlent qu’il a récemment accueilli en audience plusieurs personnalités politiques influentes de la région de Thiès, une démarche qui pourrait avoir des implications significatives pour l’avenir politique du pays.

Amadou Bâ, connu pour son engagement politique et sa capacité à mobiliser les masses, a choisi une approche différente depuis son retour. Plutôt que de s’engager dans des apparitions publiques bruyantes ou des discours médiatisés, il a opté pour des rencontres plus intimes et stratégiques avec des acteurs clés de la politique locale. Cette méthode, bien que discrète, semble être une étape cruciale dans sa stratégie de reconstruction et de renforcement de ses alliances politiques.

Lorsqu’ils ont été contactés par le bureau de Dakaractu Thiès, certains de ces responsables ont confirmé la tenue de ces audiences. Cependant, ils ont choisi de rester réservés quant aux détails des discussions. « Oui, je confirme », a indiqué un influent homme politique ayant participé à la rencontre. « Notre tête-à-tête avec Amadou Bâ s’est déroulé dans un cadre privé », a-t-il ajouté, refusant d’en dire plus.

Depuis l’ascension du nouveau régime dirigé par le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, le paysage politique de Thiès, autrefois animé et agité, est devenu étonnamment calme. Les différents QG politiques de la ville et du département semblent être en mode veille. De nombreux leaders politiques ont choisi de se retirer temporairement, préférant éviter les sollicitations incessantes de leurs militants de base et les feux de la rampe médiatique.

Cette accalmie pourrait être interprétée comme une phase de réorganisation et de recalibrage pour de nombreux acteurs politiques, y compris Amadou Bâ. En se concentrant sur des rencontres privées et des discussions stratégiques, il pourrait chercher à renforcer ses bases, à redéfinir ses alliances et à élaborer de nouvelles stratégies pour les futures échéances électorales.

Les actions d’Amadou Bâ, bien que menées dans l’ombre, laissent entrevoir des préparatifs en coulisse pour de futurs mouvements politiques. Ses rencontres avec les responsables politiques de Thiès pourraient signaler une tentative de consolidation des forces et de préparation pour un retour en force sur la scène politique nationale. La nature privée de ces audiences suggère des discussions profondes et stratégiques, visant à aligner les intérêts et à définir des plans d’action communs.

Thiès, une région clé dans la dynamique politique sénégalaise, a toujours joué un rôle crucial dans les élections nationales. Les leaders politiques locaux, ayant une influence significative sur les électeurs, sont des partenaires essentiels pour toute stratégie politique sérieuse. Amadou Bâ, en reconnaissant cette réalité, semble vouloir s’assurer le soutien de ces acteurs locaux pour renforcer sa position et ses chances dans les futures batailles politiques.

La démarche discrète mais calculée d’Amadou Bâ montre qu’il reste un acteur important sur la scène politique sénégalaise, malgré son échec à la présidentielle de 2024. Ses rencontres avec les responsables politiques de Thiès pourraient bien être le prélude à des mouvements stratégiques plus larges, visant à redéfinir le paysage politique et à préparer une éventuelle résurgence. Dans ce contexte de calme apparent, les manœuvres en coulisse d’Amadou Bâ pourraient jouer un rôle déterminant dans les mois et années à venir.

Saisie de 30 kg de Cocaïne à Keur-Ayip par les Douanes Sénégalaises

Les agents de la Brigade commerciale des Douanes de Keur-Ayip, dans la Subdivision de Kaolack, Région douanière du Centre, ont réalisé une importante saisie de drogue ce samedi 1er juin 2024. Lors de cette opération, 30 kilogrammes de cocaïne ont été découverts à bord d’un véhicule de type Hyundai Santa Fe immatriculé à l’étranger. La drogue était habilement dissimulée dans les cavités des portières et de la malle arrière du véhicule.

Le véhicule, en provenance d’un pays limitrophe du Sénégal, a été soumis à un contrôle au scanner portatif. Cet outil, acquis dans le cadre du Programme de Modernisation de l’Administration des Douanes (PROMAD), a permis de détecter la drogue malgré le stratagème ingénieux employé par les trafiquants pour éviter la détection. La valeur totale de la cocaïne saisie est estimée à deux milliards quatre cents millions (2.400.000.000) de francs CFA.

Les convoyeurs, à savoir le chauffeur et son accompagnant, ont été arrêtés et la procédure judiciaire suit son cours. Par ailleurs, dans la même opération, les agents ont saisi trois fusils de fabrication artisanale à Boumbény, près de la frontière avec la Gambie.

Cette saisie n’est pas un incident isolé. Récemment, la Brigade commerciale des Douanes de Keur-Ayip avait déjà saisi 13 kg de cocaïne. En matière de lutte contre le trafic de chanvre indien, sur les 300 kg saisis entre janvier et fin mai 2024 par la Subdivision de Kaolack, 105 kg ont été saisis par cette même brigade.

L’Administration des Douanes du Sénégal réaffirme son engagement dans la lutte contre le trafic illicite sous toutes ses formes. Elle appelle également les populations à collaborer avec les unités douanières dans leurs opérations de ciblage et d’investigation, menées depuis le début de l’année 2024, pour contrer les réseaux criminels opérant sur les grands corridors.

Ousmane Sonko et la presse, une relation d’amour-haine !

Il n’y a aucun doute : entre la presse et le Premier ministre Ousmane Sonko, c’est du « je t’aime, moi non plus ». La polémique autour de la dette fiscale de certains groupes de presse, en dépit de la mesure ou promesse faite par le président sortant Macky Sall de l’effacer, et la convocation de deux journalistes pour des informations relayées dans l’affaire relative à l’affectation du Général Souleymane Kandé à New Delhi, en ont rajouté une couche. Et le Rubicon semble franchi quand Ousmane Sonko, dans une déclaration, en perspective de la journée du nettoiement de ce 1er juin, a encore lancé des piques à l’endroit des professionnels des médias. Il estime ainsi qu’il n’a « pas à rendre compte ni aux journalistes, ni aux politiques », mais seulement au peuple, oubliant sûrement que les acteurs de la presse et les membres de la classe politique font partie intégrante du peuple. 

Conséquence, cette nouvelle pique est prise par beaucoup de professionnels de l’information comme l’ouverture (ou la reprise ?) des hostilités entre le patron de Pastef et la presse nationale. Paradoxe. 

Car Ousmane Sonko, tout comme l’essentiel des hommes politiques sénégalais, s’est dès le début, entouré de journalistes qui s’occupent de sa communication. Les nouvelles nominations en disent long ! Il a donc très tôt compris que pour réussir dans sa carrière politique, la presse constitue le principal levier sur lequel il devait s’appuyer. D’ailleurs, combien de fois a-t-on entendu des citoyens dire que le leader de Pastef a été créé de toute pièce par la presse, ou encore qu’il est le ‘’chouchou‘’ des journalistes qualifiés quelquefois de ‘’disciples’’ de Sonko ?

Ce n’est pas un hasard si Ousmane Sonko est devenu l’homme politique sénégalais le plus médiatisé. Et cette « proximité » avec l’ex-pensionnaire du Cap Manuel a poussé des responsables du défunt régime à accuser, à tort ou à raison, la presse de « rouler » pour l’ancien inspecteur des impôts et domaines. Celui-ci, visiblement allergique aux informations en sa défaveur, n’a jamais raté l’occasion pour critiquer sévèrement « une certaine presse » qu’il taxe de « corrompue ».

Aussi, rappelons-le, dans ses nombreuses sorties, l’opposant d’alors a de très rares fois daigné accorder une seule seconde aux nombreux journalistes qui s’attendaient, à chaque fois, des questions-réponses. Face aux critiques, il aimait rappeler que son message passe avec « la magie » des réseaux sociaux, faisant croire à beaucoup de ses sympathisants qu’ils peuvent se passer des médias classiques.

Au-delà des paroles, pas mal d’actes pris par Ousmane Sonko lui-même ont conforté cette sorte de relation d’amour-haine entre l’actuel chef du gouvernement et les médias sénégalais. 

En juin 2022, le leader du Pastef s’est fendu d’une série de tweets pour sévèrement critiquer le traitement médiatique de certains dossiers par la presse nationale. Ousmane Sonko dénonçait ainsi le fait qu’elle ne s’intéressait pas assez, à ses yeux, à des sujets d’intérêt public. Il va même jusqu’à reprocher à certains organes de presse de se comporter comme la sinistre Radio des Mille Collines. « Est-ce trop que de demander à la presse sénégalaise de relever le niveau du débat au lieu de diffuser haine et attaque contre la vie privée, etc ? ».

Une question qui n’a pas d’ailleurs laissé de marbre le directeur général du groupe Emedia Invest. En guise de réponse, Mamoudou Ibra Kane l’a invité à se joindre à lui dans sa traditionnelle messe dominicale, le Jury du dimanche. Pas de réponse !

Quatre années plus tôt, soit en juin 2018, il a encore tiré à boulets rouges sur la « presse [qui] s’est employée à un traitement minimal, sinon nul », de l’accord gazier entre le Sénégal et la Mauritanie, qu’il considérait comme un important tournant de notre pays et ses impacts sur nos intérêts stratégiques actuels et futurs.

Pour beaucoup de ses ouailles, si, aujourd’hui, Ousmane Sonko a obtenu cette aura politique, c’est grâce aux réseaux sociaux. De l’autre côté, pas mal de journalistes regrettent le fait qu’à chaque fois, ce sont eux-mêmes, qui traitent et diffusent les sorties de l’ancien député. Même si, ce dernier répète, à chaque fois, n’avoir « aucun problème avec la presse ».

La presse, va-t-elle vivre ce qu’elle a vécu sous Macky Sall ? En tout cas, même si le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye a rendu un hommage appuyé aux professionnels des médias à l’occasion de la journée du 3 mai dernier, la dernière sortie de Dame Mbodj, proche du tandem Diomaye-Sonko, laisse présager des relations tendues. L’enseignant-syndicaliste et directeur général de la société Sogip Sa a, sur un ton menaçant, souligné que le régime allait « fermer les groupes de presse qui donneront des informations qu’ils ne devront pas donner ». Un discours va-t-en guerre qui risque d’empirer les rapports entre l’Exécutif et le quatrième pouvoir.

Quoi qu’il en soit, feu, le Cardinal Hyacinthe Thiandoum affirmait que « la liberté d’informer juste et vrai, accordée au journaliste dans l’exercice de son métier, constitue le rempart ultime de la citadelle de toutes les libertés. Si on y porte atteinte, on s’achemine tout droit vers la dictature et le terrorisme ».

Les médias dont le rôle premier est d’éduquer les populations, de véhiculer des informations et de former une opinion, sont et demeurent indispensables dans une démocratie comme la nôtre. La presse contribue à forger des centres d’intérêt communs, construire des réflexes identitaires, voire des sentiments de solidarité, ne serait-ce qu’en couvrant pour l’ensemble des citoyens d’un pays la même actualité politique.

Opposants, ils sont pratiquement tous bons, mais chaque régime avec ses propres appréhensions à l’égard de ce secteur si important. Pire, au-delà de l’inexistence d’un cadre juridique viable pour encadrer la profession, le journaliste a toujours été la cible de ceux-là qui, pourtant, sont censés le protéger dans des circonstances pareilles. C’est devenu une tradition au Sénégal : la presse est indésirable, lors des manifestations populaires. Pourtant, c’est elle qui « porte » dignement les revendications des autres. C’est la voix des sans voix. Elle est sollicitée, partout, à n’importe quelle heure. Elle « fabrique » même de futurs présidents de la République. Comme elle sait en « détruire », me répondrait-on. C’est selon le bord politique.

Mais chez nous, c’est cette même presse qui est fortement critiquée, vilipendée, matée, traquée, bâillonnée, accusée, et souvent gratuitement. Elle a donc bon dos. 

Première Journée de Set-setal : Le Président Faye encourage la continuité de l’engagement citoyen

Comme annoncé lors du dernier Conseil des ministres, le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a participé ce samedi 1er juin 2024, à la journée nationale d’investissement humain dédiée à l’assainissement. Cette initiative vise à renforcer la participation des populations locales, des communes, des Forces armées et des services de l’État dans les opérations préparatoires à l’hivernage.

Le Président Faye a exprimé sa gratitude envers les Sénégalais pour leur engagement dans la lutte contre l’insalubrité. « Mes cher(e)s compatriotes, c’est avec une grande fierté que je m’adresse à vous au terme de cette première journée consacrée à l’initiative ‘Setal Sunu Réew’. Je tiens à remercier les populations pour leur participation active et enthousiaste. Votre mobilisation massive et votre engagement exemplaire ont fait de cette journée un succès retentissant », a-t-il déclaré.

Le Chef de l’État a ajouté : « Votre dévouement à cette cause commune a démontré, une fois de plus, notre capacité à nous unir pour le bien de notre nation. J’adresse également mes vives félicitations au Premier Ministre, au Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, à l’ensemble du Gouvernement, à l’administration territoriale, à l’armée sénégalaise, ainsi qu’à tous les démembrements de l’État qui ont contribué de manière significative à la réussite de cette journée ».

Il a conclu en encourageant à poursuivre cet engagement citoyen : « Continuons à garder intact cet engagement citoyen et faisons de l’initiative ‘Setal Sunu Reew’ une activité ancrée dans nos habitudes, le premier samedi de chaque mois. Ensemble, bâtissons un Sénégal uni, solidaire, propre et prospère. Que Dieu bénisse le Sénégal ».

Le Premier Ministre annonce des « Mesures Strictes » contre les constructions sur les zones d’évacuation d’eaux pluviales

Le Premier ministre Oumane Sonko a pris une position ferme contre les constructions illégales lors de sa récente déclaration à Sangalkam, Rufisque. Lors du lancement de la journée nationale de nettoiement dans cette commune, Sonko a annoncé que les constructions sur des zones d’évacuation d’eaux pluviales ne seront plus tolérées. Il a également affirmé que des mesures seront prises pour identifier les responsables des habitations déjà érigées sur ces zones interdites.

« Nous sommes ici pour deux raisons principales : il y a tout d’abord le problème d’assainissement ordinaire dans les quartiers légalement établis mais mal équipés en termes de canalisation, ce qui crée des difficultés pour les habitants », a déclaré M. Sonko.

Le Premier ministre a souligné qu’il existe également des constructions sur des zones non aedificandi, désignées comme des zones inconstructibles ou des lieux d’évacuation des eaux pluviales. Il a critiqué l’absence de contrôle lors de la délivrance des autorisations de construction dans de telles zones, pointant du doigt la responsabilité de l’État.

« Nous mettrons fin à cette pratique », a déclaré Sonko avec détermination. « Les autorisations de construire ne seront plus délivrées dans de telles circonstances. »

Le Premier ministre a insisté sur le rôle de l’État dans la gestion de ces problèmes, affirmant que les mesures nécessaires seront prises pour y remédier. Il a souligné que l’administration possède les codes de l’urbanisme et des domaines, ainsi que les plans directeurs d’urbanisme, et il a déclaré qu’il est inacceptable que des autorisations de construire soient accordées dans de telles zones.

Le Chef du gouvernement a annoncé des plans concrets pour résoudre ces problèmes, y compris la création d’un bassin de rétention pour recueillir les eaux pluviales et la mise en œuvre de mesures pour réutiliser cette eau à des fins agricoles.

« Ceci est le premier pas vers la résolution de ces problèmes », a-t-il déclaré. « Nous allons non seulement assainir notre environnement, mais aussi mettre fin à certaines pratiques en tenant les responsables pour responsables à tous les niveaux. »

En participant symboliquement au nettoyage de la zone et en plantant un arbre, M. Sonko a affirmé son engagement envers la préservation de l’environnement.

Cette déclaration intervient dans le cadre de la journée nationale de nettoiement initiée par le président de la République Bassirou Diomaye Faye, soulignant ainsi l’importance accordée à la gestion environnementale et à la lutte contre les constructions illégales dans le pays.

Première Journée de Set-setal : Moussa Balla Fofana réitère l’ambition de l’État de mettre en place des unités de recyclage des déchets

Le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires, Moussa Balla Fofana, a réitéré, samedi à Diourbel, l’ambition de l’État sénégalais de mettre en place des unités de recyclage des déchets pour éradiquer les dépotoirs sauvages dans les quartiers.

“Comme vous le savez, l’ambition des autorités, ce n’est pas d’avoir des dépotoirs sauvages dans nos quartiers, mais plutôt de traiter ces déchets. Il y aura par endroits des déchets provisoirement, mais l’objectif est de traiter tous ces déchets à partir d’unités de recyclage,” a-t-il déclaré.

Moussa Balla Fofana s’est entretenu avec des journalistes lors de la journée nationale de nettoiement, lancée dans la région de Diourbel, en présence des autorités administratives, des chefs de service, et des associations communautaires.

“Avec ces déchets, on peut faire du combustible solide, du pavage mais aussi du compostage pour les producteurs agricoles,” a-t-il ajouté, indiquant que “les travaux de ces unités de recyclage de millions de tonnes de déchets vont bientôt démarrer, dans le cadre d’un partenariat public-privé (PPP).”

Il a pris l’engagement de transformer le dépotoir de « Khourou Nganiane » situé au quartier Keur Goumag de Diourbel, pour en faire un endroit adapté aux besoins des populations.

“Cette journée a une importance capitale, et nous espérons que les Sénégalais vont continuer de se lever le premier samedi de chaque mois et s’occuper du cadre de vie afin que leur environnement reflète notre état d’esprit,” a-t-il souhaité.

Saluant la mobilisation des populations à l’appel du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, il a invité ces dernières à s’approprier ce concept et à prendre soin de leur environnement.

Moussa Balla Fofana a appelé les collectivités territoriales à sensibiliser davantage les populations sur les comportements à adopter pour améliorer leur cadre de vie.

Thiaroye Gare : Lancement de la Première Journée Nationale de Nettoiement par Bassirou Diomaye Faye

Ce samedi matin, le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a inauguré la première édition de la journée nationale de nettoiement (set-setal) à Thiaroye Gare, dans la banlieue de Dakar. Cet événement marque le début d’une initiative majeure dans le cadre de la gestion et de la lutte contre les inondations de l’hivernage 2024.

Une Mobilisation Massive

Peu après 10 heures, Bassirou Diomaye Faye est arrivé sur le site, situé à proximité de l’hôpital de Pikine et du camp militaire de Thiaroye, où la cérémonie officielle de lancement se déroule. Armés de pelles, râteaux et brouettes, de nombreux agents de la Société nationale de gestion intégrée des déchets (SONAGED), des membres d’associations communautaires de base, des jeunes, des femmes, ainsi que des élus territoriaux et représentants de l’administration territoriale, se sont mobilisés dès les premières heures pour répondre à l’appel du chef de l’État.

Présence des Structures Publiques

La journée a également vu la participation active de plusieurs structures publiques telles que le Service national de l’hygiène, l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS), le Cadre de vie et de l’hygiène publique, entre autres. Ces équipes sont venues prêter main-forte aux efforts de nettoyage et de sensibilisation de la communauté locale.

Objectifs et Importance de l’Initiative

Cette première édition de la journée nationale de nettoiement est centrée sur la question des inondations, un problème récurrent durant la saison des pluies au Sénégal. L’initiative vise à encourager la communauté à s’approprier cette journée et à participer activement, aux côtés des structures de l’État, à la gestion et à la prévention des inondations.

« Nous devons travailler ensemble pour faire en sorte que notre environnement soit propre et sûr, surtout à l’approche de la saison des pluies », a déclaré Bassirou Diomaye Faye. « Cette journée nationale de nettoiement est une occasion pour chacun de nous de contribuer à un avenir plus sain et plus résilient pour notre pays ».

Vers une Appropriation Communautaire

En lançant cette initiative, le gouvernement espère non seulement améliorer les conditions sanitaires et environnementales, mais aussi renforcer la cohésion sociale en encourageant les citoyens à s’impliquer activement dans la gestion des défis environnementaux. La participation des différentes couches de la société, des jeunes aux personnes âgées, en passant par les élus et les professionnels, montre l’importance accordée à cette journée d’investissement humain.

Le lancement de la première journée nationale de nettoiement à Thiaroye Gare par le Président Bassirou Diomaye Faye marque un tournant dans les efforts du Sénégal pour lutter contre les inondations et améliorer les conditions de vie de ses citoyens. Cette initiative, axée sur la participation communautaire et la coopération entre les structures de l’État et les citoyens, est un pas important vers une gestion plus efficace et durable des problèmes environnementaux.

Ensemble, les Sénégalais montrent qu’ils sont prêts à prendre en main l’avenir de leur pays, un acte à la fois.

Hommage aux SOLDATS de Leral. net : Trois Ans Déjà

Le 31 mai 2021, la tragédie frappait de plein fouet la communauté journalistique sénégalaise. En mission pour couvrir la tournée économique du Président Macky Sall, trois journalistes de Leral.net ont péri dans un accident de la route. À hauteur du parc Niokolokoba, leur véhicule a fait une embardée en tentant d’éviter un camion malien. Ce jour-là, Abou Mamadou Sy, Yoro Mamadou Dia, et Ousmane N’diaye ont perdu la vie, laissant derrière eux un vide incommensurable.

Abou Mamadou Sy : Un journaliste passionné et
rigoureux

Abou Mamadou Sy était un journaliste chevronné, respecté et admiré par ses pairs.

Âgé de seulement 35 ans, il incarnait la promesse d’un avenir brillant dans le journalisme sénégalais. Abou était connu pour sa jovialité et son attachement aux valeurs morales, inculquées par ses parents dès son plus jeune âge. Très pratiquant, il ne manquait jamais une prière, même en plein travail, n’hésitant pas à interrompre ses activités professionnelles pour accomplir ses devoirs religieux.


Abou était également un fervent défenseur de la déontologie et de l’éthique journalistique.

À la rédaction de Leral.net, il était réputé pour sa rigueur et son professionnalisme. Ses collègues se souviennent de lui comme d’un mentor, toujours prêt à partager ses connaissances et à guider les jeunes journalistes sur le chemin de l’excellence.

Son décès a laissé un vide immense, non seulement au sein de sa famille, mais aussi dans le cœur de ceux qui ont eu le privilège de travailler avec lui.

Yoro Mamadou Diallo : Un technicien d’exception

Yoro Mamadou Diallo, technicien de son état, était un véritable passionné de son métier. À 32 ans, il était déjà une référence dans le domaine technique, reconnu pour son professionnalisme et son dévouement. Yoro aimait repousser ses limites, cherchant toujours à se surpasser pour offrir le meilleur de lui-même. Ses collègues louaient son courage et son engagement, qualités qui faisaient de lui un partenaire de terrain très apprécié.


En dehors de sa carrière, Yoro nourrissait des projets personnels, dont celui de se marier à la fin de sa mission. Malheureusement, le destin en a décidé autrement. Sa disparition a été un choc pour ses proches, qui se souviennent de lui comme d’un homme dévoué, plein de vie et toujours prêt à aider les autres. Son professionnalisme et sa passion pour son métier resteront gravés dans les mémoires de ceux qui ont eu la chance de le connaître.

Ousmane N’diaye : Le chauffeur prudent et dévoué

Ousmane N’diaye, âgé de 40 ans, était le chauffeur du véhicule accidenté. Il était connu pour sa prudence exemplaire au volant et son sens aigu des responsabilités. Ousmane aimait rappeler à ses collègues les dangers de la route et l’importance de la prudence. Sa vigilance était telle qu’il ne roulait jamais à vive allure, préférant la sécurité à la rapidité.


Ses collègues se souviennent de lui comme d’un homme pétri de talent, dévoué à son travail et à sa famille. Ousmane était toujours soucieux de la sécurité de ses passagers, faisant tout pour éviter les accidents. Sa disparition a été une perte immense pour sa famille, ses amis et ses collègues, qui pleurent encore aujourd’hui son absence.

Un héritage inoubliable

Abou, Yoro et Ousmane partageaient des qualités communes : le professionnalisme, la sociabilité, la bravoure et l’amour de leur métier.

Leur disparition a laissé un vide immense dans leurs familles, leurs cercles d’amis et la communauté journalistique sénégalaise. Depuis ce tragique accident, leurs proches continuent de pleurer leur absence, tandis que leurs collègues cherchent à perpétuer leur héritage.


En mémoire de ces trois vaillants soldats de l’information, Leral.net et la communauté journalistique du Sénégal ont redoublé d’efforts pour promouvoir la sécurité routière et le professionnalisme dans le métier. Des initiatives de sensibilisation sont régulièrement organisées pour rappeler les dangers de la route et l’importance de la prudence, tant pour les journalistes que pour tous les usagers de la route.


De plus, des programmes de formation continue en déontologie et éthique journalistique ont été mis en place, inspirés par l’exemple d’Abou Mamadou Sy. Ces initiatives visent à honorer la mémoire de ces trois hommes en poursuivant leur travail avec le même engagement et la même passion.

Reposez en Paix, Chers Soldats
LEDAKAROIS

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°190 – du 01 ET 02/06/2024

🔴 Hommage aux soldats de Leral.net : Trois ans déjà
🔴 Modernisation des Cités Religieuses : Président Diomaye Faye élargit le programme

🔴 Tournoi féminin UFOA A U20 : le Sénégal conserve son titre
🔴 Coupe du Sénégal et le Championnat : La FSF dévoile les nouveaux trophées officiels

Bignona : Le Président Diomaye Faye rend hommage à El Hadji Ousmane Fansou Bodian lors du Gamou

À l’occasion du Gamou de Bignona, le président Bassirou Diomaye Faye a rendu une visite significative au guide religieux El Hadji Ousmane Fansou Bodian, marquant une étape importante dans la reconnaissance et le soutien aux foyers religieux de la Casamance.

Arrivé à Bignona dans l’après-midi, le chef de l’État a participé à la prière du vendredi avec l’imam Fansou Bodian, une première pour un président sénégalais à cet événement religieux annuel initié depuis 1990. Après la prière, les deux hommes se sont entretenus en tête-à-tête au domicile de l’imam, avant de se joindre à une conférence publique en présence de personnalités religieuses, d’autorités locales et de fidèles.

Le président Faye a profité de cette rencontre pour renouveler ses amitiés à El Hadji Ousmane Fansou Bodian et magnifier son engagement dans la promotion de la solidarité et de la paix en Casamance. Il a également exprimé sa volonté d’intégrer Bignona dans le programme d’accompagnement de l’État envers les foyers religieux, soulignant ainsi l’importance de soutenir les initiatives locales qui favorisent la cohésion sociale et le développement spirituel.

Très satisfait de cette visite, le khalif a prié pour un Sénégal de paix et de prospérité, remerciant le président Faye pour son engagement et son soutien continu.

Le Gamou de Bignona attire chaque année des milliers de pèlerins du Sénégal, de la Gambie, de la Guinée-Bissau et de la sous-région, témoignant de son importance spirituelle et culturelle. La visite du président Faye souligne l’engagement du gouvernement à honorer et à soutenir ces rassemblements religieux, renforçant ainsi les liens entre l’État et les communautés locales.

El Hadji Ousmane Fansou Bodian, né en 1942 à Diégoune, est une figure respectée de la région, jouant un rôle central dans la vie spirituelle de Bignona en tant qu’imam ratib de la grande mosquée. Sa contribution à la promotion de la paix et de la solidarité en Casamance est largement reconnue, et le soutien du président Faye vient renforcer cette mission essentielle.

Pape Moussa Traoré, Dirpub de « La Tribune », Libéré par la Section de Recherches

Pape Moussa Traoré, le directeur de publication du journal « La Tribune », a été libéré ce vendredi après une seconde audition à la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane. Initialement convoqué et placé en garde à vue jeudi, Traoré a été de nouveau entendu par les enquêteurs avant d’être relâché.

Cette convocation, ainsi que celle de Mohamed Guèye, directeur de publication du journal « Le Quotidien », est liée à la nomination controversée du général Souleymane Kandé. Kandé aurait exprimé des réserves quant à sa mutation au poste d’attaché militaire à New Delhi, en Inde, suscitant de vives réactions et une couverture médiatique intense.

L’arrestation de Pape Moussa Traoré a provoqué une levée de boucliers parmi les professionnels des médias. Les organisations de presse ont dénoncé ces interpellations, estimant qu’elles constituent une atteinte à la liberté de la presse. De nombreux journalistes et soutiens ont exprimé leur indignation face à ce qu’ils considèrent comme des tentatives de museler la presse sénégalaise.

Madiambal Diagne, patron du Groupe Avenir Communication, a écourté son voyage à l’étranger pour apporter son soutien à Mohamed Guèye et à l’ensemble de la rédaction du « Quotidien ». « Je vais regagner Dakar, toutes affaires cessantes », a-t-il déclaré, soulignant la nécessité de défendre les droits des journalistes.

Ces événements interviennent dans un climat de tension pour les médias au Sénégal, où les journalistes font face à des pressions croissantes. Les récents développements autour de la nomination du général Kandé ont exacerbé cette situation, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontés les professionnels de l’information dans leur quête de transparence et de vérité.

La libération de Pape Moussa Traoré est un soulagement pour ses collègues et pour les défenseurs de la liberté de la presse. Toutefois, les appels à la vigilance et à la protection des droits des journalistes continuent de résonner fortement, alors que le pays navigue entre la nécessité de maintenir l’ordre et celle de garantir une presse libre et indépendante.

Nouvelle interdiction de manifestation sous le mandat du Président Bassirou Diomaye Faye

Sous le nouveau président Bassirou Diomaye Faye, les restrictions sur les manifestations se multiplient, rappelant les mesures controversées prises sous l’administration précédente de Macky Sall. Cette semaine, le rassemblement prévu du collectif « Aar Sunu Gaal » a été interdit par le Préfet du département de Dakar, Chérif Mouhamadou Blondin Ndiaye.

L’interdiction fait suite à celle du rassemblement des chauffeurs de taxi sur la Vdn, qui a eu lieu il y a quelques jours. Dans son arrêté, le Préfet a invoqué des « menaces de troubles à l’ordre public » et des « risques d’infiltration par des personnes malintentionnées » pour justifier sa décision.

Cette série d’interdictions soulève des inquiétudes quant à la liberté de rassemblement et d’expression sous l’administration en place. Les observateurs craignent que ces restrictions ne limitent la capacité des citoyens à exprimer leurs opinions et à exercer leurs droits démocratiques fondamentaux.

La réaction du public et des organisations de défense des droits de l’homme est attendue, alors que le débat sur les limites de l’autorité étatique et le respect des libertés civiles continue de faire rage dans le pays.

Scène dramatique au tribunal : Doro Gaye victime d’un malaise lors d’une audience mouvementée

L’affaire Doro Gaye, qui a récemment défrayé la chronique judiciaire, a connu un rebondissement spectaculaire lors de sa dernière audience au tribunal du 3e cabinet. Accusé d’escroquerie foncière par Zakiloulahi Sow, le PDG de la société Cim-Translog Suarl espérait trouver un terrain d’entente avec la partie civile.

Selon nos informations, un accord avait été trouvé entre les deux parties, prévoyant le versement d’une avance de 300 millions de francs CFA, avec le reste devant être réglé d’ici le mois de juillet. Cependant, le juge en charge du dossier a opposé un refus catégorique à cet arrangement, évoquant des éléments nouveaux compliquant la situation.

Le refus du juge a plongé Doro Gaye dans un profond désarroi. Au cours de l’audience, il a subitement fait un malaise, nécessitant l’intervention d’un médecin pour le stabiliser. Heureusement, son état de santé s’est amélioré depuis lors.

Alors que les spéculations vont bon train quant à la tournure que prendra cette affaire, il est à noter que Doro Gaye pourrait de nouveau comparaître devant le juge du 3e cabinet dès ce lundi, en vue d’une possible inculpation.

Cette affaire, qui mêle des intérêts financiers conséquents et des enjeux judiciaires complexes, continue d’alimenter les conversations dans les cercles judiciaires et au-delà. Nous suivrons de près son évolution pour vous tenir informés des développements à venir.

Visite Présidentielle à Cap-Skiring : SEM Bassirou Diomaye Faye accueilli avec honneurs

Les images de l’arrivée du Chef de l’État, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, à l’aéroport de Cap-Skiring témoignent de l’accueil chaleureux et des honneurs qui lui ont été rendus par les autorités civiles et militaires de la région.

Après son arrivée, le Président se rendra à Bignona pour une visite de courtoisie au guide religieux El Hadji Ousmane Fansou Bodian, qui célèbre aujourd’hui son Gamou annuel. Cette visite s’inscrit dans une tradition de respect et de reconnaissance envers les figures religieuses influentes du pays.

ARRESTATIONS DE DIRECTEURS DE PUBLICATION : LA PRESSE S’ÉRIGE EN BOUCLIER

L’affectation du Général Kandé en Inde a suscité une vive polémique après la publication d’un article sur le site d’information Afrique Confidentielle, exploité par de nombreux quotidiens. Cette affaire a conduit à l’interpellation de Pape Moussa Touré, Directeur de Publication du quotidien TRIBUNE, cueilli par la Gendarmerie ce matin pour être entendu à la section de recherches.

Cette arrestation a provoqué une vive réaction au sein de la communauté journalistique. Ibrahima Lissa Faye a exprimé son indignation sur sa page Facebook, rappelant l’importance de la liberté de la presse. Il a écrit :


« ATTENTION ATTENTION ATTENTION. Nous pensions avoir dépassé ce stade. Ousmane SONKO, vous ne nous aviez pas promis ça. La liberté de la presse est sacrée. Personne, ni une autorité, ni un État ne peut la brider. La CAP surveille et ne tardera pas à réagir. »

Pape Moussa Touré a été relâché tard dans la nuit, mais il devra revenir ce vendredi pour la suite de son audition. Dans la même dynamique, un autre journaliste, Mouhamed Gueye, Directeur de Publication du journal LE QUOTIDIEN, a également été convoqué par la section de recherches ce vendredi matin. Cette convocation a suscité la réaction de Madiambal Diagne, qui a apporté son soutien à Gueye et à la rédaction du Quotidien. Depuis l’étranger, Diagne a déclaré :

« Depuis l’étranger où je me trouve, j’apporte mon soutien à Mohamed Gueye et à toute la rédaction du Quotidien. Je renouvelle ma confiance à mon Dirpub. Je vais regagner Dakar, toutes affaires cessantes. Sans doute qu’on n’aurait pas besoin de choper M. Gueye seul! »

Ces interpellations remettent sur le devant de la scène le débat sur la liberté de la presse au Sénégal. De nombreux observateurs et professionnels des médias s’inquiètent de ces actions, perçues comme des tentatives de restriction de la liberté d’expression et d’information. Ils appellent à une vigilance accrue et à une défense rigoureuse des droits des journalistes.

La situation reste tendue, et l’issue de ces convocations sera scrutée de près par les défenseurs de la liberté de la presse et les observateurs de la scène politique sénégalaise.


Mouhamadou Cissé

Intégration du Sénégal à l’AES : La Réponse Ferme de Bassirou Diomaye Faye

Lors de sa visite officielle au Mali ce jeudi 30 mai, le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a clarifié la position de son pays concernant une éventuelle adhésion à l’Alliance des États du Sahel (AES), également connue sous le nom de Liptako-Gourma. Accueilli par son homologue malien, Assimi Goïta, les deux chefs d’État se sont rendus au palais de Koulouba pour des discussions approfondies. À l’issue de cette rencontre, Bassirou Diomaye Faye a répondu aux questions des journalistes, abordant notamment la possibilité d’une intégration du Sénégal à l’initiative sahélienne.

« Cela n’est pas à l’ordre du jour », a affirmé le chef de l’État sénégalais. « Comme je vous l’ai dit, je ne désespère pas de voir la CEDEAO repartir sur de nouvelles bases qui nous éviteraient la situation que nous traversons aujourd’hui. Tant que nous sommes dans cet élan, je considère qu’il nous faut travailler au sein de la CEDEAO avec les différentes parties prenantes pour voir comment réconcilier les positions. Mais le Sénégal n’est pas à l’étude pour rejoindre un ensemble quel qu’il soit ».

Pour rappel, l’Alliance des États du Sahel (AES) est un pacte de défense mutuelle conclu entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso le 16 septembre 2023. Cet accord a été signé à la suite du coup d’État du 26 juillet 2023 au Niger, événement contre lequel la CEDEAO avait menacé d’intervenir militairement.

La déclaration de Bassirou Diomaye Faye souligne l’engagement du Sénégal à maintenir son implication au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Le président sénégalais a réitéré sa conviction que la CEDEAO peut encore jouer un rôle crucial en tant qu’organisation régionale, capable de surmonter les défis actuels et de promouvoir la stabilité et la coopération dans la région.

En précisant que l’adhésion à l’AES « n’est pas à l’ordre du jour », Bassirou Diomaye Faye marque une position de prudence et de fidélité aux principes de la CEDEAO. Cette position reflète également une volonté de travailler à la réconciliation des positions au sein de cette organisation, plutôt que de chercher des alternatives qui pourraient fragmenter davantage la coopération régionale.

La visite de Bassirou Diomaye Faye au Mali et ses déclarations concernant l’AES témoignent de la complexité des relations régionales en Afrique de l’Ouest. Le Sénégal, sous la direction de son président, semble déterminé à jouer un rôle constructif au sein de la CEDEAO, tout en restant ouvert aux dialogues et aux initiatives qui peuvent renforcer la paix et la sécurité dans la région.

ledakarois.sn

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°189 – du 31/05/2024

🔴 ARRESTATIONS DE DIRECTEURS DE PUBLICATION : LA PRESSE S’ÉRIGE EN BOUCLIER
🔴 Coopération Bilatérale : Le Sénégal attendu de recevoir 100 Milliards de FCFA avant fin 2024

🔴 Primes des Lions : La Ministre des Sports propose de changer la règle
🔴 Foot-Cameroun : Samuel Eto’o présente ses excuses et maintient Marc Brys

URGENT – Après une longue absence sur les réseaux sociaux : Ousmane Sonko réapparaît avec un discours percutant

Ousmane Sonko, leader politique influent au Sénégal, a fait son grand retour sur les réseaux sociaux après une période de silence prolongée. Dans un discours percutant, il a abordé des sujets brûlants et livré ses perspectives sur l’actualité nationale.

Sonko, connu pour ses prises de position fortes, a touché à des thèmes variés, allant de la situation économique du pays aux récentes décisions gouvernementales. Cette réapparition suscite déjà de vives réactions parmi ses partisans et les observateurs politiques.

Nous vous tiendrons informés des développements ultérieurs et des retombées de cette intervention.

ERRATUM : Le Dakarois Quotidien a eu à reprendre une information dans la bonne…

Le Dakarois Quotidien a eu à reprendre une information dans la bonne foi qu’elle émane d’un média de confiance comme Confidentiel Afrique. Mais à sa grande surprise, l’organe a vu qu’il a lui aussi été victime de manipulations. Nous nous en excusons face à nos lecteurs et aux autorités concernées.
Par contre, il s’agit bien du site d’information Afrique Confidentielle différent de Confidentiel Afrique qui est l’auteur de l’information en question.

In extenso, la note du Directeur de Confidentiel Afrique, Chérif Aïdara.

Communiqué

Un post d’un article est attribué à Confidentiel Afrique. Je précise à l’endroit de tous les lecteurs que Confidentiel Afrique que je dirige avec mon équipe rédactionnelle, n’a jamais réalisé ou publié sur son site Web un article qui évoque la nomination du Général Kandé à New Dehli. Beaucoup de fidèles lecteurs et de collègues m’interpellent depuis 20h sur ce sujet. Une publication qui se respecte doit avoir un ours précis avec les noms de l’équipe de journalistes et le lieu du siège avec la signature des auteurs. CONFIDENTIEL AFRIQUE qui fait 13 millions de lecteurs est connu pour sa notoriété, sa crédibilité et son influence dans le champ médiatique sénégalais et panafricain.

Hausse du prix du riz : Réfutation des allégations par le Chef du Service Régional du Commerce de Dakar

Ces derniers jours, des murmures inquiétants sur une augmentation du prix du riz au Sénégal ont suscité des préoccupations parmi les consommateurs. Cependant, le Chef du Service Régional du Commerce de Dakar, Amadou Touba Niane, est intervenu pour démystifier ces rumeurs et apporter des clarifications importantes.

Dans une interview accordée à Sud Quotidien, Amadou Touba Niane a catégoriquement nié toute hausse significative du prix du riz. Selon lui, le coût d’une tonne de riz brisé non parfumé varie actuellement entre 360 000 et 370 000 FCFA. Cette fourchette de prix représente même une légère baisse par rapport aux 380 000 FCFA enregistrés le mois précédent.

Les affirmations de Niane sont étayées par Moustapha Tall, un importateur de riz, qui a corroboré l’absence d’augmentation des prix malgré la rareté de certaines variétés sur le marché local. Tall attribue cette rareté au retard dans le paiement d’une subvention de 25 000 FCFA par tonne aux importateurs. Ce retard dissuade les importateurs d’accroître leurs stocks en raison des charges supplémentaires qu’il engendre.

Ainsi, les déclarations du Chef du Service Régional du Commerce de Dakar et de l’importateur de riz réfutent les allégations selon lesquelles les grossistes auraient augmenté les prix du riz. Leurs explications rassurent les consommateurs quant à une éventuelle augmentation généralisée des prix de cette denrée alimentaire essentielle au Sénégal.

Les révélations choc sur la gestion de l’Ex-DG de la Sonacos : Un griot payé 1,5 Million par mois

Ndane Diagne a pris les rênes de la Sonacos en remplacement de Kibily Touré. Le nouveau directeur général, titulaire d’un MBA en Audit et Contrôle de gestion, hérite d’une entreprise confrontée à de graves difficultés financières. C’est du moins l’affirmation des membres du Collectif des délégués du personnel, qui se sont exprimés lors d’une conférence de presse ce mercredi 29 mai.

Les représentants des travailleurs, relayés par le journal L’AS, ont accusé l’ex-directeur général Kibily Touré d’avoir empiré la situation de l’entreprise par des embauches coûteuses et injustifiées. « La Sonacos traverse des moments très difficiles et malgré ces difficultés, le directeur général sortant, Kibily Touré, s’est permis de faire des embauches avec des sursalaires sans commune mesure, allant de 300 000 à 900 000 francs CFA pour son cabinet composé de huit membres. Ces membres sont essentiellement des proches et même son griot personnel », a déclaré le secrétaire général de la section Louga du Collectif.

Le secrétaire général a en outre révélé que le griot de Kibily Touré bénéficiait de per diem s’élevant à 1,5 million de francs CFA par mois, une somme exorbitante qui a contribué à gonfler la masse salariale de l’entreprise déjà en difficulté.

Face à cette situation, les travailleurs de la Sonacos exhortent le nouveau directeur général Ndane Diagne à poursuivre le programme déjà établi pour relancer les activités dans toutes les usines de la société. Ils espèrent que ces efforts permettront de remettre la Sonacos sur les rails et de surmonter les défis financiers actuels.

Cette révélation soulève des questions sur la gestion passée de l’entreprise et met en lumière la nécessité d’une gouvernance plus rigoureuse et transparente. Les travailleurs attendent de leur nouveau directeur qu’il prenne des mesures décisives pour éviter de tels abus à l’avenir et pour assurer une gestion saine des ressources de l’entreprise.

L’espoir est que sous la direction de Ndane Diagne, la Sonacos puisse se redresser et redevenir une entreprise prospère, au service de l’économie nationale et des intérêts de ses employés.

Tragédie au CEM de Bambilor : Un élève perd la vie après une bagarre

Une tragédie a frappé le CEM de Bambilor, où un élève de la classe de 4ème C a perdu la vie à la suite d’une bagarre survenue mardi dernier. Selon les informations disponibles, le jeune F. D, touché à la tête lors de l’altercation, est malheureusement décédé ce matin après avoir été plongé dans le coma depuis son évacuation à l’hôpital.

Cette terrible nouvelle a plongé l’établissement scolaire dans l’émoi et la consternation, menant à la suspension des cours jusqu’à nouvel ordre par les autorités éducatives locales. Les élèves, les enseignants et les parents sont profondément bouleversés par cet événement tragique.

La gendarmerie a rapidement réagi en arrêtant l’auteur présumé de cet acte, afin de mener une enquête approfondie sur les circonstances de cette altercation fatale. Les autorités ont également appelé à la retenue et à la vigilance, soulignant l’importance de la résolution pacifique des conflits au sein de la communauté éducative.

Cette perte inimaginable rappelle l’urgence de promouvoir un climat de sécurité et de respect au sein des écoles, où les élèves devraient se sentir protégés et soutenus dans leur parcours d’apprentissage. En ces moments difficiles, la communauté éducative de Bambilor se serre les coudes pour soutenir la famille endeuillée et chercher des réponses à cette tragédie.

Visite du Président Bassirou Diomaye Faye en Afrique de l’Ouest : Bamako et Ouagadougou au Programme

Dans le cadre de la poursuite de ses visites dans les pays de la sous-région ouest-africaine, le Président de la République, son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, a quitté Dakar ce jeudi 30 mai 2024 pour se rendre à Bamako et à Ouagadougou.

Ces visites au Mali et au Burkina Faso s’inscrivent dans une dynamique de renforcement des liens historiques de bon voisinage, d’amitié fraternelle, de solidarité et de coopération multiforme.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°188 – du 30/05/2024

🔴 SONKO S’ARROGERAIT DES PRÉROGATIVES MILITAIRES DE DIOMAYE : LE DANGER GUETTE LES RANGS ?
🔴 Annulation de la Dette Fiscale des Médias : Précisions d’Ibrahima Lissa Faye

🔴 Transfert : Sadio Mané se rapproche d’un Club de Liga !
🔴 Altercation entre Marc Brys et Samuel Eto’o : Le technicien belge réagit

Communiqué du conseil des ministres du Mercredi 29 Mai 2024

Le Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 29 mai 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, au Palais de la République.

A l’entame de sa communication, le Chef de l’Etat est revenu sur le lancement des Assises de la Justice et sur la Journée du Dialogue national qu’il a présidés.

Le Chef de l’Etat a invité le Gouvernement à considérer le dialogue comme méthode de travail préventive et efficace pour asseoir la paix, la stabilité sociale et l’appropriation par les populations des politiques publiques, gage de la relance économique.

Il a réitéré, à cet égard, son engagement à œuvrer sans relâche pour un Sénégal juste et transparent, ancré dans ses valeurs séculaires et réconcilié avec ses institutions.

Le Président de la République a ainsi indiqué qu’il attache particulièrement du prix au respect de la souveraineté du peuple sénégalais qui passe par la promotion d’une justice de référence, exemplaire et irréprochable, exclusivement rendue au nom du Peuple.


Dès lors, il a demandé au Gouvernement, notamment au Ministre de la Justice, de veiller avec le Facilitateur qu’il a désigné, les Présidents des commissions et sous-commissions, au bon déroulement des Assises de la Justice dont les conclusions et recommandations feront l’objet d’un examen bienveillant et pragmatique, ainsi que d’un suivi approprié par le pouvoir exécutif.

Evoquant la célébration de la Journée mondiale de l’environnement prévue le 05 juin 2024, le Chef de l’Etat a invité le Gouvernement à vulgariser la nouvelle politique du Sénégal en matière d’environnement, de développement durable et de transition écologique découlant du PROJET.

Le Président de la République a demandé au Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique de veiller, en relation avec les Forces de Défense et de Sécurité et les services compétents de l’Etat, à la préservation et à la gestion optimale des ressources naturelles forestières et de la biodiversité.

Sur cette lancée, le Chef de l’Etat a invité le Ministre en charge de l’Environnement à accorder une attention particulière à la gestion du Parc national du Niokolo-Koba. La même priorité, a-t-il fait savoir, doit être accordée à la modernisation de l’organisation et du fonctionnement de la Direction des Eaux et Forêts, Chasses et Conservation des Sols et de la Direction des Parcs nationaux.

Le Président de la République a demandé, en outre, au Ministre en charge de l’Environnement, de travailler avec les Ministres en charge de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Assainissement, à l’amélioration de l’aménagement paysager des communes et axes routiers, du système de gestion des déchets solides urbains, ainsi que des réseaux d’assainissement.

Il a invité, dans ce sens, le Gouvernement à lancer une campagne d’information et de sensibilisation des populations sur l’éducation environnementale et la préservation de leur cadre de vie.
A ce sujet, le Chef de l’Etat a engagé le Premier Ministre à initier un programme national de promotion de la citoyenneté avec des composantes opérationnelles et institutionnelles rationalisées, soutenues par la mobilisation effective de ressources budgétaires conséquentes.

Dans le même élan, il a indiqué la nécessité pour chaque ministère, d’initier, sous la supervision du Premier Ministre, des actions majeures pour asseoir la mobilisation citoyenne des populations notamment des jeunes.

Le Président de la République a informé le Conseil qu’il participera, le samedi 1er juin 2024, avec l’ensemble du Gouvernement, à une journée nationale d’investissement humain dans le domaine de l’assainissement, en vue d’accentuer l’implication des populations locales, des communes, des Forces armées et des services de l’Etat, dans l’exécution des opérations retenues en prévision de l’hivernage.

Enfin, le Chef de l’Etat a prôné l’organisation régulière d’une journée nationale mensuelle de mobilisation de toutes les forces vives de la Nation axée sur un thème spécifique et pilotée par le Ministère compétent.
Dans sa communication au Conseil, le Premier Ministre a fait part de la délicate problématique du trafic de bois et de la déforestation dans les régions Sud et de l’Est du pays.

Il a relevé que les mesures mises en œuvre par le Gouvernement n’ont pas permis à ce jour de mettre fin à ce fléau, malgré les risques d’une catastrophe environnementale et écologique.
Face à cette situation, le Premier Ministre a informé le Conseil de l’organisation prochaine d’une rencontre interministérielle sur ce dossier.

Dans cette perspective, il a souligné l’urgence de procéder à l’audit des ressources financières importantes mises en place par l’Etat pour la montée en puissance de la Direction des Eaux et Forêts, Chasses et Conservation des Sols (DEFCCS), en particulier celles destinées à la fourniture d’équipements de sécurité, de véhicules d’intervention et de matériels techniques.

Il a également relevé l’importance attachée au suivi de l’activité minière dans les zones concernées. Le Premier Ministre a, par ailleurs, rappelé aux Ministres l’impérieuse nécessité de veiller au strict respect des dispositions encadrant la circulation des correspondances administratives.

Il a, en outre, demandé au Ministre chargé de la Fonction publique, en relation avec le Ministre, Secrétaire général du Gouvernement, de mettre en place, dans les plus brefs délais, une équipe pluridisciplinaire chargée, d’une part, de procéder à l’évaluation du Programme d’Appui à la Modernisation de l’Administration (PAMA) arrivé à terme et, d’autre part, de proposer un nouveau programme articulé autour du PROJET et conforme aux enjeux de l’heure. Le Premier Ministre a aussi rappelé les diligences à mettre en œuvre dans le cadre de l’exécution des plans d’action d’urgence des départements ministériels.
Il a clos sa communication en réitérant l’importance à attacher, par les Ministres chargés des Affaires étrangères et des transports aériens, au suivi étroit de la mise en œuvre des décisions prises lors de la réunion interministérielle consacrée au prochain pèlerinage à La Mecque, en particulier concernant le transport aérien depuis Dakar.

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES : 

  • Le Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères a fait le point sur la situation internationale ;
  • Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a rendu compte de l’état de préparation de la Journée nationale de nettoiement et les actions de prévention des inondations.

AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

  • Le Contrôleur général Mame Seydou NDOUR, précédemment Directeur de la Police de l’air et des frontières est nommé Directeur général de la Police nationale, en remplacement de l’Inspecteur général de Police Seydou Bocar YAGUE, appelé à d’autres fonctions ;
  • Monsieur Aliou CISS, Inspecteur de l’Administration pénitentiaire, précédemment Directeur général adjoint de l’Administration pénitentiaire est nommé Directeur général de l’Administration pénitentiaire en remplacement du Colonel Abdoulaye DIAGNE, appelé à d’autres fonctions ;
  • Monsieur Khalifa Ababacar SARR, Ingénieur en géomatique et Spécialiste en gestion des déchets solides et assimilés, est nommé Directeur général de la Société nationale de Gestion des Déchets (SONAGED), en remplacement de Monsieur Abou BA, appelé à d’autres fonctions.

Abdoulaye Wade, une figure incontournable de l’histoire du Sénégal, célèbre ses 98 ans

Aujourd’hui, le 29 mai 2024, marque un jour de célébration pour le Sénégal, car c’est le 98e anniversaire de l’ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade. Né en 1926 à Kébémer, cet avocat et homme politique a laissé une empreinte indélébile sur l’histoire de son pays, avec 26 ans d’opposition et 12 ans de pouvoir (2000-2012).

Reconnu comme un brillant intellectuel et un fervent défenseur des libertés démocratiques, Abdoulaye Wade a joué un rôle majeur dans la vie politique sénégalaise. Son influence perdure même s’il est moins présent dans l’espace public, ses positions et directives continuant à marquer les esprits.

En formant plusieurs générations d’hommes politiques, y compris son successeur Macky Sall, Abdoulaye Wade a laissé un héritage politique durable. Son fils, Karim Wade, a hérité des rênes du Parti démocratique sénégalais (PDS), fondé par son père en 1974, perpétuant ainsi la tradition politique de la famille.

À l’occasion de son anniversaire, le Sénégal rend hommage à Abdoulaye Wade, une figure emblématique qui a façonné l’histoire politique du pays et dont l’influence perdure encore aujourd’hui.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°187 – du 29/05/2024

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Diffamation : Bah Diakhaté à nouveau en garde à vue au commissariat du Plateau

Ce mardi 28 mai 2024, l’activiste Bah Diakhaté a été auditionné à la Division des Investigations Criminelles (DIC) avant d’être placé en garde à vue pour de nouvelles accusations de diffamation et de diffusion de propos contraires aux bonnes mœurs. Ces nouvelles charges font suite à une plainte déposée par Ababacar Mboup, représentant de l’organisation And Sam Jikko Yi. Diakhaté passera la nuit au commissariat du Plateau et devrait être déféré devant le procureur de la République ce mercredi.

Cette nouvelle garde à vue s’inscrit dans une série de démêlés judiciaires pour Bah Diakhaté. La veille, il avait comparu devant le tribunal des flagrants délits de Dakar pour des accusations d’offense au Premier ministre et de diffusion de fausses nouvelles. Lors de cette audience, le parquet avait requis une peine de six mois d’emprisonnement ferme, assortie d’une amende de 100 000 francs CFA. Le tribunal a mis l’affaire en délibéré et le verdict est attendu pour le 3 juin prochain.

Ababacar Mboup, dans sa plainte, accuse Bah Diakhaté de diffuser des propos diffamatoires et contraires aux bonnes mœurs. Les détails spécifiques de ces propos n’ont pas été entièrement dévoilés, mais il est clair que la nature de ces accusations a suffi à justifier la mise en garde à vue de l’activiste. Mboup, figure de proue de l’organisation And Sam Jikko Yi, a exprimé à plusieurs reprises son mécontentement face aux actions et déclarations publiques de Diakhaté, qu’il considère comme nuisibles et infondées.

L’avocat de Bah Diakhaté, Me Amadou Sall, a fermement défendu son client en arguant que Diakhaté agit en tant que lanceur d’alerte. Selon Me Sall, son client révèle des informations d’intérêt public et devrait être protégé par la loi sur les lanceurs d’alerte récemment promulguée par le président Bassirou Diomaye Faye. « Il alerte l’opinion sur des faits cachés », a déclaré Me Sall, insistant sur le rôle crucial que jouent les lanceurs d’alerte dans une démocratie.

Si Bah Diakhaté est reconnu coupable des charges de diffamation et de diffusion de propos contraires aux bonnes mœurs, il pourrait faire face à des sanctions supplémentaires en plus de celles requises lors de son procès initial. Les implications pour Diakhaté sont graves, car une condamnation pourrait non seulement entraîner une peine de prison mais aussi une atteinte à sa réputation et à son influence en tant qu’activiste.

La société civile et diverses organisations de défense des droits de l’homme suivent de près les développements autour de Bah Diakhaté. Plusieurs d’entre elles ont déjà exprimé leur inquiétude quant à ce qu’elles perçoivent comme une tentative de réduire au silence un critique vocal du gouvernement. Des manifestations pacifiques et des campagnes sur les réseaux sociaux ont été organisées pour soutenir Diakhaté et demander une plus grande transparence et équité dans les procédures judiciaires à son encontre.

Bah Diakhaté, figure emblématique de l’activisme au Sénégal, se retrouve une fois de plus au cœur d’une tempête judiciaire. Tandis qu’il passe la nuit en garde à vue au commissariat du Plateau, l’attention se tourne vers les prochains développements judiciaires. La communauté attend avec impatience le verdict de son procès initial prévu pour le 3 juin, tout en gardant un œil vigilant sur les nouvelles accusations de diffamation qui pourraient encore compliquer sa situation déjà précaire.

La Police Nationale éclaircit les accusations de corruption impliquant des Policiers et la fille de Mansour Faye

La Police nationale a tenu à rétablir la vérité suite à des informations publiées dans le quotidien « BÉS Bi-LE JOUR » et sur le site seneweb.com concernant une présumée corruption impliquant des policiers. Un communiqué officiel a été diffusé pour clarifier les faits autour de l’affaire impliquant la fille de Mansour Faye, Aïssatou Faye.

Selon le communiqué de la Police nationale, le commissariat urbain de Kébémer a reçu, le 25 avril 2024, une plainte de Mme Aïssatou Faye, affirmant avoir été victime d’une extorsion de fonds de 300 000 F CFA par des policiers le 23 avril 2024. Lors de son audition, Mme Faye a indiqué que lors d’un contrôle de routine, les agents ont découvert en sa possession une somme de 21 000 000 F CFA.

Mme Faye a déclaré que les policiers lui ont signifié qu’elle n’avait pas le droit de circuler avec un tel montant d’argent. Sous la menace d’une éventuelle poursuite pénale, les agents auraient extorqué 300 000 F CFA de la jeune femme.

Les investigations menées par le chef de service ont permis d’identifier les deux policiers impliqués, qui ont admis avoir reçu l’argent, mais ont soutenu que la somme leur avait été remise de manière gracieuse.

Face à ces accusations, la Police nationale a pris des mesures disciplinaires sévères. Les deux agents de police ont été relevés de leurs fonctions et placés en salle de discipline. La Police nationale a souligné l’importance de maintenir l’intégrité et la confiance du public envers les forces de l’ordre.

Cette affaire intervient dans un contexte de sensibilisation accrue à la corruption et aux abus de pouvoir. Les mesures prises par la Police nationale visent à renforcer la transparence et à montrer que de tels comportements ne seront pas tolérés.

Le traitement de cette affaire est suivi de près par l’opinion publique, d’autant plus que la présumée victime est la fille d’une personnalité publique, ce qui ajoute une dimension supplémentaire à l’enquête et aux mesures prises.

La Police nationale réitère son engagement à faire respecter la loi et à agir avec impartialité, quel que soit le statut ou les relations des personnes impliquées.

Communiqué

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