Sécurisation du parc national Niokolo Koba : l’armée en première ligne

Depuis le 18 août, l’armée, la gendarmerie et les services des parcs nationaux ont lancé une opération de sécurisation au parc national Niokolo Koba, une des plus importantes réserves naturelles du Sénégal. Cette initiative vise à renforcer la lutte contre le braconnage, la déforestation et l’orpaillage clandestin, qui menacent la biodiversité et l’intégrité de ce patrimoine naturel.

Les patrouilles mixtes mobilisées sur le terrain sont une réponse aux activités illégales qui prolifèrent dans la région, mettant en danger des espèces protégées et dégradant l’environnement. En collaborant étroitement, les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et les agents des parcs nationaux entendent dissuader les contrevenants et assurer une protection efficace de la faune et de la flore du parc.

L’opération, qui s’inscrit dans une stratégie de long terme, témoigne de la détermination des autorités sénégalaises à préserver ce site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Le parc national Niokolo Koba, couvrant une superficie de plus de 900 000 hectares, abrite une diversité exceptionnelle d’espèces animales et végétales, dont certaines sont en voie d’extinction.

Les efforts conjoints des forces armées et des gardes forestiers devraient permettre de réduire considérablement les activités illicites dans la région, tout en sensibilisant les populations locales à l’importance de la préservation de cet écosystème unique.

38 journalistes tués : 2023, une année particulièrement meurtrière (UNESCO)

2023 a été une année particulièrement meurtrière pour les journalistes travaillant dans les zones de conflit; le nombre de victimes ayant presque doublé par rapport aux trois années précédentes, selon un bilan de l’UNESCO.

En 2023, au moins 38 journalistes et professionnels des médias ont été tués dans l’exercice de leurs fonctions dans des pays en conflit, contre 28 en 2022 et 20 en 2021. Une grande majorité des meurtres liés aux conflits découlent des affrontements en cours au Moyen-Orient.

L’UNESCO a signalé 19 décès en Palestine, 3 au Liban et 2 en Israël depuis le 7 octobre. L’Afghanistan, le Cameroun, la Syrie et l’Ukraine ont également enregistré au moins deux meurtres chacun.

Ces chiffres n’incluent pas les décès de journalistes et de professionnels des médias dans des circonstances sans rapport avec leur profession, qui ont aussi été signalés en grand nombre en 2023, d’après le communiqué parcouru par Senenews, relevant que ces tragédies ne sont par ailleurs que la partie émergée de l’iceberg : les infrastructures et les bureaux des médias ont été largement endommagés et détruits.

Le dernier trimestre de l’année totalise à lui seul 27 décès de journalistes en zones de conflit, soit le trimestre le plus meurtrier depuis au moins 2007.

Même si le nombre global de journalistes tués dans l’exercice de leur métier est passé de 88 en 2022 à 65 en 2023, cette tendance « cache un phénomène très alarmant : la forte hausse du nombre de journalistes tués en zones de conflit », selon la Directrice générale de l’UNESCO Audrey Azoulay.

L’Université virtuelle sénégalaise remporte le prix de l’Iioe de l’Unesco pour l’innovation dans l’enseignement en ligne

L’Université virtuelle du Sénégal a été honorée lors du Sommet mondial des partenaires de l’Institut international de l’enseignement en ligne (Iioe) qui s’est tenu à Shenzhen, en Chine, le 7 décembre 2023. Le recteur de l’université, le Professeur Moussa Lo, a reçu le prix de l’Unesco, décerné par le Centre international pour l’innovation dans l’enseignement supérieur. La distinction vise à encourager et féliciter les établissements d’enseignement supérieur pour leur exploration active, leur innovation et leur pratique dans le domaine de la numérisation de l’enseignement supérieur. L’Université virtuelle du Sénégal a présenté une candidature axée sur le rôle de l’Espace numérique ouvert (Eno) dans le contexte de l’enseignement à distance au Sénégal et en Afrique subsaharienne.

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