Des nouveaux campus pour l’Université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass prévus pour octobre

Samedi dernier, lors d’une déclaration officielle, Abdourahmane Diouf, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, a annoncé que les nouveaux locaux des différents campus de l’Université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass (USSEIN) devraient être opérationnels dès le mois d’octobre prochain.

Actuellement en phase de construction, la plupart de ces infrastructures sont destinées à répondre aux besoins croissants de l’établissement. Cette expansion représente une étape significative dans le développement de l’université, visant à améliorer les conditions d’apprentissage et de recherche pour les étudiants et les chercheurs.

L’USSEIN, établie dans la région de Kaolack au Sénégal, joue un rôle crucial dans l’éducation supérieure et la recherche scientifique dans le pays. Les nouvelles installations sont conçues pour offrir des espaces modernes et fonctionnels, propices à l’innovation et à l’excellence académique.

Ce projet d’envergure reflète l’engagement continu du gouvernement sénégalais à renforcer le secteur de l’éducation supérieure, en dotant les universités des infrastructures nécessaires à leur développement et à leur compétitivité internationale.

À mesure que la date prévue d’achèvement approche, l’anticipation monte parmi les membres de la communauté universitaire et les parties prenantes, qui attendent avec impatience l’inauguration des nouveaux campus de l’USSEIN en octobre.

Université Cheikh Anta Diop de Dakar : Pas d’année blanche, assure le recteur

Le Recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), le Pr Ahmadou Aly Mbaye, a dissipé les inquiétudes concernant la possibilité d’une année blanche ou invalide pour les étudiants. L’université avait été contrainte de fermer ses portes en juin dernier, suscitant des préoccupations quant à la continuité des cours.

Lors de l’émission « Le Grand Jury » de la Rfm, le Recteur a formellement exclu la possibilité d’une année blanche ou invalide dans la situation actuelle. Il a souligné que sur les 38 établissements de l’université, 34 ont déjà conclu l’année académique, et certains ont même entamé la nouvelle année scolaire (2023-2024). Il a remis en question la pertinence de parler d’invalidation dans ces circonstances.

Initialement, l’UCAD avait envisagé de reprendre les cours au Centre international de commerce extérieur du Sénégal (CICES). Cependant, cette option a été abandonnée après que le directeur du CICES ait demandé un paiement avant d’ouvrir ses locaux aux étudiants. Le Pr Ahmadou Aly Mbaye a précisé que le CICES a été retiré de la liste des institutions accueillant les activités de l’université.

Les étudiants et les membres de la communauté universitaire peuvent ainsi se rassurer quant à la poursuite des activités académiques à l’UCAD, avec l’assurance du Recteur que des mesures appropriées sont prises pour garantir une continuité sans heurts.

Évolution éducative : Macky Sall souligne la croissance du réseau universitaire sénégalais

Le Président sénégalais, Macky Sall, a mis en évidence la transformation significative du paysage éducatif depuis l’indépendance jusqu’à 2012, soulignant une expansion marquée du réseau universitaire sénégalais.

Dans son discours récent, le chef d’État a rappelé qu’entre l’indépendance en 1960 et 2012, soit sur une période de 52 ans, le Sénégal comptait seulement deux universités, à savoir Cheikh Anta Diop et Gaston Berger. Trois Centres universitaires régionaux (CUR) à Bambèye, Thiès et Ziguinchor complétaient le paysage éducatif à cette époque.

Cette remarque met en évidence l’ampleur des changements intervenus dans le secteur de l’enseignement supérieur au cours de ces années. La croissance du nombre d’élèves d’institutions éducatives reflète l’engagement envers le développement de l’éducation supérieure et l’expansion de l’accès à cette étape cruciale du parcours éducatif.

L’ajout d’universités et de centres universitaires régionaux témoigne de la vision stratégique pour diversifier et étendre les opportunités d’éducation supérieure à travers le pays. Cette expansion s’aligne sur l’objectif plus large de doter le Sénégal d’une main-d’œuvre qualifiée et compétente, essentielle pour la croissance économique et le développement national.

Les étapes franchies depuis 2012 illustrent la volonté politique de renforcer le secteur éducatif. Les investissements dans de nouvelles infrastructures et la diversification des programmes académiques ont ouvert des horizons éducatifs plus vastes pour la jeunesse sénégalaise.

Alors que le pays continue son engagement en faveur de l’éducation, l’évolution du réseau universitaire reflète la détermination à offrir des opportunités éducatives élargies, contribuant ainsi à la formation de citoyens compétents et au progrès national.

Affaire de recrutement contesté à l’Université Amadou M. Mbow : Appel à la rectification

Une affaire de recrutement à l’Université Amadou Mahtar Mbow de Diamniadio suscite des vagues de contestations et d’accusations de forfaiture, népotisme et injustice. Le plaignant, Monsieur Tafsir Mamour Ba, Professeur de Lettres au Lycée Ababacar Sy de Tivaouane et Enseignant vacataire à l’UCAD au Département de Lettres Modernes, écrit une lettre ouverte au Président de la République, Macky Sall, et au Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Moussa Baldé, pour exposer son cas.

Selon la lettre, M. Ba aurait répondu à un appel à candidature pour le recrutement d’un enseignant-chercheur en littérature française du 16e siècle. Cependant, le plaignant affirme que la décision du comité de sélection a été scandaleuse et injuste, car la candidate proposée au recrutement n’aurait pas le profil adéquat. Le candidat conteste le fait que la personne choisie possède un doctorat en littérature française du 17e siècle, alors que le poste recherché spécifiait clairement le 16e siècle.

Le plaignant souligne l’inadéquation de la spécialité de la candidate retenue avec les critères du poste et insiste sur la violation des règles universitaires. Il interpelle les autorités à corriger cette situation, dénonçant le favoritisme et le non-respect du mérite et de la compétence dans le processus de recrutement.

Cette affaire met en lumière les enjeux du processus de recrutement au sein des institutions éducatives et souligne l’importance du respect des critères définis dans les appels à candidature pour assurer une sélection équitable des candidats. Les autorités sont appelées à examiner attentivement ces allégations et à prendre des mesures correctives pour préserver l’intégrité du processus académique.

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