“Outrage” au juge Mamadou Seck : Me Abdoulaye Mboup de l’UNTJ arrêté par la SU

Suite à l’audition musclée de Me Ngagne Demba Touré, des propos jugés outrageants auraient été proférés à l’égard du juge d’instruction du 2e cabinet, Mamadou Seck. Face à cette situation, le procureur de la République a pris des mesures pour faire la lumière sur cette affaire.

Pour enquêter sur cet incident, le parquet a fait appel à la Sûreté urbaine (SU), une unité d’élite du commissariat central de Dakar.

Dans le cadre de cette enquête, les policiers de la SU ont procédé à l’arrestation d’un greffier suspecté d’implication dans cette affaire. Il s’agit de Me Abdoulaye Mboup, qui occupe également le poste de chargé de communication au sein de l’Union nationale des travailleurs de la justice (UNTJ).

Cette arrestation intervient dans le cadre des efforts visant à élucider les circonstances de l’incident et à identifier les responsables des propos jugés outrageants envers le juge d’instruction. Les autorités compétentes travaillent ainsi à assurer le respect de l’autorité judiciaire et le bon fonctionnement de l’appareil judiciaire au Sénégal.

Crise dans le Secteur de la Justice : Double Grève Déclenchée par le SYTJUST et l’UNTJ

Après une période de calme relatif, le secteur de la justice au [pays non spécifié] est actuellement en ébullition avec deux syndicats, le Syndicat des travailleurs de la justice (SYTJUST) et l’Union nationale des travailleurs de la justice (UNTJ), lançant des mouvements de grève distincts.

La première étincelle a été allumée par le SYTJUST qui a déclaré une grève de 48 heures à partir du mardi 19 décembre. Cependant, la situation s’est encore intensifiée avec l’adhésion de l’UNTJ à ce mouvement.

La cause de ces actions syndicales est la réponse du ministère de la Fonction publique concernant le reclassement à la hiérarchie A2 pour tous les greffiers, une décision que le ministère ne prévoit pas d’appliquer. Selon un communiqué de l’UNTJ, cette mesure va à l’encontre des accords signés le 28 avril 2023 avec les autorités du ministère de la justice.

Ces accords comprenaient l’intégration de l’UNTJ en tant qu’entité syndicale représentative des travailleurs de la justice au Comité de gestion du Fonds commun des greffes. L’UNTJ exige également le reclassement à la hiérarchie A2 pour tous les greffiers, la résolution de l’existence insoutenable de deux hiérarchies dans un même corps, l’enrôlement des agents autres que les greffiers et interprètes judiciaires dans le corps des assistants des greffes et parquets, la pérennisation et le paiement des primes, le virement des fonds communs de greffe, l’octroi d’une indemnité de logement pour tous les travailleurs de la justice, et l’audit du Fonds commun du greffe.

Le communiqué de l’UNTJ indique que malgré deux correspondances datées du 30 novembre 2023, adressées respectivement au ministre de la Justice et à celui de la Fonction publique, appelant à la résolution des problèmes, aucune action n’a été entreprise. En conséquence, l’UNTJ se réserve le droit de déterminer la suite à donner à la suspension de son mot d’ordre de grève dans les prochaines heures.

Cette situation tendue dans le secteur de la justice souligne les préoccupations des travailleurs quant à la gestion de leurs carrières et aux questions indemnitarises. Les prochains développements restent incertains, mais les deux syndicats appellent leurs membres à se tenir prêts à lutter pour la survie et l’honorabilité du greffe.”

Réponse du Ministère de la Fonction Publique au SYTJUST : L’UNTJ Lève la Suspension de son Mot d’Ordre et Rejoint le Mouvement de Grève

Suite à la lettre-réponse émise par le ministère de la Fonction publique concernant le reclassement à la hiérarchie A2 pour tous les greffiers sans condition, le Syndicat des travailleurs de la justice (SYTJUST) a déclaré une grève de 48 heures à partir du mardi 19 décembre. Cette décision a incité l’Union nationale des travailleurs de la justice (UNTJ), un autre syndicat, à lever la suspension de son mot d’ordre et à se joindre au mouvement de grève.

Les négociations du 28 avril 2023 avec les autorités du ministère de la Justice n’ont pas abouti à la matérialisation d’aucun accord, regrette l’UNTJ dans un communiqué. Les revendications incluaient l’intégration de l’UNTJ en tant qu’entité syndicale représentative des travailleurs de la justice au Comité de gestion du Fonds commun des greffes, ainsi que le reclassement à la hiérarchie A2 pour tous les greffiers sans condition, en raison de l’existence de deux hiérarchies dans un même corps.

D’autres revendications comprenaient l’enrôlement des agents autres que les greffiers et interprètes judiciaires dans le corps des assistants des greffes et parquets, la pérennisation et le paiement des primes au plus tard le 5 de chaque mois, le virement des fonds communs de greffe au plus tard le 15 du mois suivant le trimestre écoulé, l’octroi d’une indemnité de logement pour tous les travailleurs de la justice, et l’audit du Fonds commun du greffe.

Le syndicat avait déjà formulé des observations dans des correspondances datées du 30 novembre 2023, adressées au ministre de la Justice et au ministre de la Fonction publique. Ces observations soulignaient la nécessité de mettre fin à l’incertitude entourant les carrières et les indemnités des travailleurs de la justice.

Face à l’absence de progrès concrets et à l’inobservation des engagements du ministère de la Justice envers les travailleurs, l’UNTJ se réserve le droit de décider de la suite à donner à la suspension de son mot d’ordre de grève dans les prochaines heures. Le syndicat appelle tous les membres de la justice à se préparer à lutter pour la survie et l’honorabilité du greffe.

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