Donald Trump déclare une « victoire politique jamais vue » après le scrutin de West Palm Beach

L’ancien président des États-Unis, Donald Trump, a proclamé sa victoire après un scrutin déterminant à West Palm Beach, en Floride. Lors d’une prise de parole passionnée devant ses partisans, Trump a décrit cet événement comme une « victoire politique jamais vue », marquant ce moment comme historique dans la politique américaine.

La chaîne conservatrice Fox News, première et seule jusqu’à présent à annoncer les résultats finaux de cette élection, a confirmé la victoire de Trump. Ce soutien médiatique, qui s’inscrit dans une relation historique entre l’ex-président et la chaîne, a renforcé l’enthousiasme des partisans rassemblés. « Nous avons écrit l’Histoire », a clamé Trump avec conviction, sous des acclamations bruyantes.

L’ancien président, souvent connu pour ses discours polarisants, a surpris en mettant l’accent sur un message de réconciliation. « Nous allons aider ce pays à guérir », a-t-il promis, affirmant que son retour sur le devant de la scène politique serait bénéfique à la nation tout entière. Il a appelé à l’unité dans un moment où les tensions sociales et politiques demeurent élevées.

Cette annonce a déjà suscité des réactions mitigées, tant au sein des électeurs républicains que parmi les démocrates. Si certains voient en ce retour une opportunité de renouveau pour le camp conservateur, d’autres craignent que cela ne ravive des divisions profondes au sein du paysage politique américain. La reconnaissance de cette victoire par une seule chaîne et l’absence de confirmation par d’autres médias nationaux soulèvent également des questions sur la validité et les implications de ces résultats.

La prise de parole de Trump et sa promesse d’œuvrer pour l’unité du pays marquent potentiellement un tournant stratégique dans sa carrière politique. Reste à savoir si cette victoire, revendiquée comme historique, sera entérinée par d’autres acteurs et comment elle influencera le futur des États-Unis.

Le Président Bassirou Diomaye Faye attendu aux États-Unis pour sa première Assemblée générale de l’ONU

Le Président Bassirou Diomaye Faye se prépare à effectuer un important voyage officiel aux États-Unis. Selon des informations rapportées par le journal Enquête, le chef de l’État sénégalais sera présent à New York le 21 septembre pour participer pour la première fois à l’Assemblée générale des Nations unies. Ce déplacement marque un moment crucial dans sa jeune présidence, alors qu’il succède à Macky Sall à la tête du Sénégal.

Diomaye Faye prononcera son discours devant cette grande tribune internationale le mardi 25 septembre dans l’après-midi. Cette allocution sera particulièrement scrutée, tant sur le plan national qu’international, alors qu’il cherchera à affirmer sa vision pour le Sénégal et son engagement envers les défis mondiaux.

En marge de cette Assemblée générale, le Président sénégalais participera également à un sommet sur l’avenir du monde, organisé à l’initiative du secrétaire général de l’ONU. Cette rencontre, axée sur des discussions prospectives sur les grandes questions internationales, permettra au président Diomaye Faye de tisser des liens avec d’autres dirigeants mondiaux.

Cependant, comme le souligne le journal Enquête, aucune audience n’est prévue avec le président américain Joe Biden. Ce voyage n’en reste pas moins un moment clé pour Diomaye Faye, qui, avec sa participation à l’Assemblée générale des Nations unies, continue de se positionner sur la scène internationale.

Kamala Harris surpasse Donald Trump dans les paris après le débat présidentiel : les investisseurs réagissent

La cote de Donald Trump a chuté de manière significative mercredi parmi les parieurs, au lendemain d’un débat présidentiel télévisé qui l’a opposé à la vice-présidente Kamala Harris. De nombreux observateurs ont jugé que Harris en était sortie victorieuse, une opinion qui semble refléter la tendance sur les plateformes de paris et dans les marchés financiers.

Bien que les résultats des nouveaux sondages tardent à être publiés, les parieurs ont rapidement réagi. Selon les analystes de Brown Brothers Harriman, « la réaction initiale des parieurs suggère que la vice-présidente Harris a pris l’avantage lors du débat d’hier soir face à l’ancien président Trump. »

Jusqu’ici en retrait face à son adversaire républicain, Harris est passée en tête sur la plateforme de paris en ligne Smarkets. Mercredi, vers 14H30 GMT, sa probabilité de succès électoral atteignait 51,2%, contre 48,1% pour Donald Trump. Un renversement net, puisque mardi matin, Trump était encore crédité de 52,3% de chances de victoire contre 46,3% pour Kamala Harris.

Les autres plateformes de paris ont confirmé cette tendance, avec Harris devançant également Trump sur Bovada et Bet365. « Si cette tendance se poursuit, la candidate démocrate pourrait devenir favorite pour l’emporter lors du scrutin de novembre », a commenté Bet365.

Cette dynamique a eu des répercussions sur le marché boursier, où l’action du groupe de médias de Donald Trump, Trump Media and Technology Group (TMTG), a subi une chute spectaculaire de 12,27% à 15H50 GMT. Le titre est désormais à son plus bas niveau depuis la fusion de TMTG avec un véhicule coté en mars, ayant perdu près de 80% de sa valeur depuis son sommet de cette période.

Les investisseurs ont progressivement pris leurs distances avec TMTG, notamment après que Donald Trump a recommencé à publier sur la plateforme X (anciennement Twitter), concurrençant directement son propre réseau social Truth Social. De plus, le retrait de Joe Biden de la course à la Maison Blanche au profit de Kamala Harris et la montée en puissance de la vice-présidente dans les sondages n’ont fait qu’amplifier ce mouvement.

La situation pourrait encore évoluer avec l’approche de la fin de la période de « lock-up », qui empêche actuellement les investisseurs détenant des actions de TMTG avant son introduction en Bourse de les vendre. À partir de fin septembre, Donald Trump pourra lui-même vendre tout ou partie de ses actions, dont il détient actuellement environ 57%. Avec la dégringolade du titre, la valeur de sa participation a chuté de plus de sept milliards de dollars, réduite aujourd’hui à environ 1,9 milliard.

La prochaine période de campagne s’annonce donc cruciale pour Donald Trump, non seulement sur le plan politique, mais également financier, alors que Kamala Harris semble prendre l’ascendant dans cette course vers la Maison Blanche.

Kamala Harris et Tim Walz lancent leur campagne en Pennsylvanie : Un nouveau souffle pour les démocrates

C’est devant une salle comble et sous les applaudissements nourris que Kamala Harris, candidate démocrate à la présidence des États-Unis, a officiellement présenté son colistier, Tim Walz, lors d’un meeting électoral en Pennsylvanie, un état clé pour l’élection de novembre.

Kamala Harris, actuellement vice-présidente, a choisi Tim Walz pour l’accompagner dans cette course cruciale vers la Maison Blanche. Lors de leur première apparition publique ensemble, elle a dédié une grande partie de son discours à détailler la vie et la carrière de Walz, mettant en avant son profil accessible et son expérience de terrain.

« C’est un mari, un papa. Pour ses anciens élèves de lycée, il est Monsieur Walz. C’est un patriote, un enfant des grandes plaines du Nebraska qui a grandi dans une ferme », a-t-elle déclaré avec émotion. Ce portrait vise à capitaliser sur l’image de « Monsieur tout le monde » de Walz, une figure proche des préoccupations quotidiennes des Américains.

La présentation de Tim Walz a été un franc succès pour le camp démocrate. L’événement a suscité un fort engouement, témoignant de l’énergie nouvelle apportée par la candidature de Kamala Harris. Avec cette alliance, les démocrates espèrent renforcer leur dynamique positive et élargir leur base électorale.

Bien que Tim Walz soit encore inconnu pour 70% des citoyens américains, selon les sondages, cette première apparition publique visait à le présenter sous un jour favorable. Walz a su se montrer à l’aise, avec un discours direct et empreint d’humour. Il n’a pas hésité à lancer des piques à l’encontre de Donald Trump et J.D. Vance, les qualifiant de « gens bizarres » et critiquant leurs positions sur des sujets sensibles comme l’avortement.

« Donald Trump ne se bat pas pour vous ou votre famille. Il n’a jamais eu à s’asseoir, comme je l’ai fait, à la table de la cuisine en se demandant comment payer les factures. Il s’est assis dans son club de Mar-a-Lago, se demandant comment faire baisser les impôts pour ses amis fortunés. Je dois vous le dire, ces gens font peur et oui, ils sont super bizarres », a-t-il affirmé, suscitant des rires et des applaudissements dans l’assistance.

Après ce lancement réussi en Pennsylvanie, le duo Harris-Walz se prépare à parcourir six autres états clés. Leur prochaine étape sera le Wisconsin dès ce mercredi 7 août. L’objectif est clair : utiliser le profil de Tim Walz pour attirer l’électorat blanc rural et renforcer leur soutien dans ces régions décisives.

Kamala Harris et Tim Walz ont trois mois devant eux pour convaincre les électeurs et faire la différence. Leur stratégie repose sur un mélange d’expérience, d’accessibilité et d’enthousiasme, espérant ainsi offrir un contraste marqué avec leurs adversaires républicains. Leurs apparitions publiques et leur capacité à mobiliser les foules seront déterminantes dans cette course vers la présidence.

Par Loubna Anaki, correspondante à New York

Kamala Harris devient la candidate démocrate pour l’élection Présidentielle de 2024

Kamala Harris, vice-présidente américaine, est désormais assurée d’être la candidate démocrate pour l’élection présidentielle de 2024 face à Donald Trump. Le congrès du Parti démocrate n’est plus qu’une formalité après que Harris ait obtenu suffisamment de voix des délégués démocrates. Jaime Harrison, président du Comité national démocrate (DNC), a fait cette annonce vendredi lors d’un événement en ligne avec des partisans démocrates.

Le processus de vote des délégués a commencé virtuellement jeudi et se poursuivra jusqu’à lundi soir. Harris a exprimé son « honneur d’être la candidate présomptive du Parti démocrate », tout en précisant qu’elle accepterait officiellement l’investiture lors de la convention démocrate prévue à Chicago à la fin du mois d’août.

La campagne de Harris a également réalisé une performance historique en termes de collecte de fonds, avec 310 millions de dollars (284 millions d’euros) récoltés en juillet. Cette somme représente la plus grande collecte pour l’élection de 2024 et a été soutenue par un record de contributions de petits donateurs, plus du double de ce que la campagne de Donald Trump a recueilli le même mois.

Donald Trump a, de son côté, annoncé un débat télévisé avec Harris sur la chaîne Fox News le 4 septembre. Le président Joe Biden a exprimé sa fierté envers Harris sur les réseaux sociaux, soulignant que son choix de Harris comme vice-présidente était l’une de ses meilleures décisions.

Avec Harris désormais candidate officielle, l’élection du 5 novembre s’annonce comme un duel déterminant entre deux visions distinctes pour l’avenir des États-Unis.

Élection Présidentielle Américaine : Kamala Harris contre Donald Trump

Le compte à rebours est lancé pour l’élection présidentielle américaine du 5 novembre prochain, où la vice-présidente démocrate Kamala Harris affrontera l’ex-président républicain Donald Trump. À 100 jours du scrutin, les sondages montrent une course serrée et pleine d’incertitudes.

Bien que Kamala Harris n’ait pas encore été officiellement désignée par son parti, tout indique qu’elle sera choisie lors de la convention nationale du 19 au 22 août. Depuis qu’elle a remplacé Joe Biden, sa popularité a considérablement augmenté, rendant peu probable l’émergence d’un autre candidat démocrate.

Cependant, l’avance accumulée par Donald Trump après le débat de Joe Biden en juin dernier exige une unité sans faille du camp démocrate pour espérer l’emporter. Toute autre candidature démocrate pourrait compromettre cette unité retrouvée avec Kamala Harris, qui, malgré sa position d’outsider, semble avoir une carte à jouer.

Les sondages montrent des résultats variés mais indiquent tous une course serrée. Le sondage New York Times/Siena College du 21 juillet montrait Joe Biden en retard de trois points sur Donald Trump (44 % contre 47 %). Depuis le retrait de Biden, Kamala Harris a réussi à réduire cet écart. Selon une enquête du 27 juillet, Harris n’est plus qu’à deux points derrière Trump (46 % contre 48 %).

Divers autres sondages confirment cette tendance. HarrisX/Forbes place Trump deux points devant Harris (46 % contre 48 %), tandis que CNN/SSRS estime cet écart à trois points (46 % contre 49 %). À l’inverse, Ipsos/Reuters voit Harris devancer Trump de deux points (44 % contre 42 %). Morning Consult donne également une légère avance à Harris, avec un point d’avance.

L’élection se jouera dans les États-clé tels que l’Arizona, la Pennsylvanie, le Wisconsin, le Michigan et la Géorgie. Selon une étude de l’Emmerson College pour le site The Hill, Trump mène dans presque tous ces États, sauf le Wisconsin où les candidats sont à égalité. L’Arizona montre un écart plus significatif, avec Trump en avance de quatre points.

Les électeurs indécis seront cruciaux, représentant 7 % des votants en Arizona, en Pennsylvanie et en Géorgie, et même 9 % dans le Michigan. Ces indécis pourraient basculer le résultat de l’élection à la dernière minute.

Avec encore 100 jours avant l’élection, de nombreux rebondissements peuvent survenir. Kamala Harris sera-t-elle officiellement désignée candidate démocrate ? Sa dynamique actuelle va-t-elle perdurer ? Un éventuel débat pourra-t-il changer la donne ? Le rôle de Robert F. Kennedy Jr., en tant que troisième candidat, pourrait-il influencer le résultat final ?

L’élection présidentielle de 2024 promet d’être l’une des plus disputées et imprévisibles de l’histoire récente des États-Unis. Restez attentifs aux développements à venir.

La Team USA brille lors de son premier match de basket aux Jeux Olympiques de Paris 2024

La Team USA a fait une entrée fracassante dans le tournoi masculin de basket des Jeux olympiques de Paris 2024. Ce dimanche, l’équipe des États-Unis a surclassé la Serbie avec un score impressionnant de 110 à 84.

Les stars américaines ont brillé sur le parquet, notamment Kevin Durant, qui a été le meilleur marqueur du match, et l’infatigable LeBron James, dont l’expérience et le talent continuent d’impressionner. Face à eux, la Serbie, emmenée par sa superstar Nikola Jokic, n’a pas pu rivaliser avec la puissance offensive et la défense étouffante de l’équipe américaine.

Ce résultat sans appel envoie un message fort à toutes les équipes engagées dans la compétition : le basket américain règne toujours en maître sur la scène internationale. Les États-Unis, avec leur mélange de jeunes talents et de vétérans aguerris, ont montré une cohésion et une détermination qui les placent comme les grands favoris de ce tournoi.

La prochaine rencontre des USA dans le groupe C sera très attendue. Ils affronteront le Soudan du Sud, qui a créé la surprise en battant Porto Rico 90 à 79. Ce match promet d’être un véritable test pour les deux équipes.

Avec cette victoire éclatante, la Team USA se positionne déjà comme un prétendant sérieux à la médaille d’or, et les fans du monde entier attendent avec impatience de voir jusqu’où elle pourra aller dans cette compétition olympique.

Barack Obama soutient Kamala Harris pour la Présidence en 2024

Ce vendredi, l’ancien président Barack Obama a officiellement annoncé son soutien à la candidature de la vice-présidente Kamala Harris pour l’élection présidentielle de 2024. Cette déclaration marque une étape importante pour le camp démocrate alors que la course à la Maison Blanche s’intensifie.

« En début de semaine, Michelle et moi avons appelé notre amie Kamala Harris. Nous lui avons dit que nous pensions qu’elle ferait une fantastique présidente des États-Unis et qu’elle avait tout notre soutien », a déclaré M. Obama sur le réseau social X. Cette annonce souligne la confiance et l’estime que l’ancien président et la première dame portent à la vice-présidente.

Kamala Harris, qui a été choisie par Joe Biden comme colistière lors de l’élection de 2020, a joué un rôle crucial au sein de l’administration actuelle. Son expérience en tant que sénatrice de Californie et procureure générale de l’État, ainsi que ses efforts pour promouvoir la justice sociale et l’égalité, ont été largement reconnus.

Le soutien d’Obama pourrait avoir un impact significatif sur la candidature de Harris. Barack Obama reste une figure influente et respectée au sein du Parti démocrate, et son endorsement pourrait rallier de nombreux partisans derrière la vice-présidente.

Pour Kamala Harris, cette annonce intervient à un moment stratégique. Alors que les primaires démocrates approchent, obtenir le soutien de l’un des anciens présidents les plus populaires pourrait renforcer sa position face à d’éventuels concurrents. Harris a déjà montré sa capacité à mobiliser une base diversifiée de soutien, et avec l’appui d’Obama, elle pourrait consolider davantage son influence.

Cette déclaration souligne également l’unité au sein du Parti démocrate. Alors que les tensions internes peuvent parfois surgir, le soutien d’Obama à Harris indique un effort concerté pour présenter un front uni contre le camp républicain en 2024.

En conclusion, le soutien de Barack Obama à la candidature de Kamala Harris pour la présidence est un développement majeur dans la politique américaine. Avec l’approbation de l’ancien président, Harris entre dans la course avec un avantage significatif, renforçant ses chances de devenir la prochaine présidente des États-Unis.

Kamala Harris condamne la profanation du drapeau Américain par des manifestants

La vice-présidente des États-Unis, Kamala Harris, a vivement dénoncé l’action « abjecte » et « antipatriotique » de manifestants qui ont brûlé un drapeau américain mercredi, en signe de protestation contre la visite du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à Washington.

Dans un communiqué publié jeudi, Kamala Harris, qui est également candidate démocrate à la prochaine élection présidentielle, a exprimé son indignation face à cet acte de profanation. « Nous avons assisté à des actes abjects de la part de manifestants antipatriotiques et à une rhétorique dangereuse alimentée par la haine », a-t-elle déclaré.

La vice-présidente a souligné l’importance du respect des symboles nationaux, en affirmant que le drapeau américain « ne devrait jamais être profané de cette manière ». Selon elle, brûler le drapeau national n’est pas seulement une attaque contre un symbole, mais aussi contre les valeurs et les idéaux que représente la nation.

Cet incident survient dans un contexte de tensions accrues autour de la visite de Benjamin Netanyahu, qui a suscité des réactions contrastées au sein de la population américaine. Certains groupes de manifestants ont exprimé leur mécontentement face à la politique du gouvernement israélien et son impact sur les relations internationales, tandis que d’autres ont montré leur soutien au Premier ministre.

Les réactions aux déclarations de Kamala Harris n’ont pas tardé à se faire entendre. Des partisans ont salué son engagement à défendre les symboles nationaux et à promouvoir l’unité, tandis que ses détracteurs ont critiqué ce qu’ils considèrent comme une tentative de détourner l’attention des préoccupations légitimes des manifestants.

La profanation du drapeau reste un sujet sensible et controversé aux États-Unis, où il est souvent perçu comme une atteinte à l’identité nationale et aux valeurs démocratiques. En tant que figure de proue du Parti démocrate, Kamala Harris cherche à naviguer ces eaux tumultueuses en affirmant fermement ses positions tout en appelant au dialogue et à la compréhension mutuelle.

Alors que la campagne présidentielle s’intensifie, il est probable que les questions de patriotisme, de respect des symboles nationaux et de liberté d’expression continueront à occuper une place centrale dans le débat public. Kamala Harris, par ses déclarations, a clairement indiqué qu’elle n’hésitera pas à prendre position sur ces questions cruciales pour l’avenir du pays.

Un espoir de changement dans la politique américaine vis-à-vis d’Israël ?

Les récentes déclarations de Kamala Harris concernant la guerre à Gaza laissent entrevoir un possible changement dans la politique américaine vis-à-vis d’Israël. En pleine campagne pour obtenir l’investiture du Parti démocrate après le retrait de Joe Biden, la vice-présidente des États-Unis tente de convaincre un électorat divisé sur la question israélo-palestinienne.

Le mercredi 24 juillet, Kamala Harris sera absente au Congrès lors de l’intervention du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Officiellement, son absence est due à des contraintes d’emploi du temps, mais certains voient cela comme un signe de sa volonté de se distancer de la politique actuelle des États-Unis envers Israël, notamment dans le contexte de la guerre à Gaza.

Kamala Harris a fait preuve de plus de nuances que son prédécesseur Joe Biden concernant le conflit israélo-palestinien. En mars, elle a appelé à un cessez-le-feu pour mettre fin à « l’immense souffrance » et a critiqué Israël pour l’insuffisance des livraisons d’aide humanitaire à Gaza. Ces commentaires, les plus fermes émis par un membre de l’administration Biden à l’époque, ont été perçus comme une tentative de répondre aux attentes des partisans de la cause palestinienne et des jeunes électeurs démocrates, souvent critiques de la politique américaine vis-à-vis d’Israël.

Avec une campagne ayant récolté plus de 80 millions de dollars depuis le retrait de Joe Biden, Kamala Harris bénéficie du soutien des grandes voix de son parti. Cet enthousiasme reflète l’espoir de nombreux démocrates de voir un changement de positionnement américain sur cette question épineuse.

L’équilibre fragile entre le soutien à Israël, un allié historique des États-Unis, et la dénonciation des horreurs en cours à Gaza est de plus en plus difficile à maintenir pour les démocrates. Joe Biden a soutenu fermement la guerre d’Israël contre le Hamas et a maintenu l’aide militaire, malgré les tensions avec Benjamin Netanyahu. En revanche, Kamala Harris semble prendre une direction plus modérée, ce qui pourrait attirer les électeurs déçus par la politique de Biden.

Kamala Harris se trouve à un carrefour délicat, où elle doit jongler entre les attentes de différents segments de l’électorat démocrate. Sa position sur la guerre à Gaza et sa relation avec Israël seront des éléments clés de sa campagne pour l’investiture du Parti démocrate et pourraient signaler un tournant dans la politique américaine vis-à-vis du conflit israélo-palestinien.

Kamala Harris lance sa campagne présidentielle à Wilmington après le retrait de Joe Biden

Le lundi 22 juillet marque une date clé dans la course à la Maison-Blanche. La vice-présidente Kamala Harris, propulsée sur le devant de la scène après l’annonce surprise du retrait de Joe Biden de la course présidentielle, a tenu son premier événement de campagne. Moins de 24 heures après ce coup de théâtre, Harris a déjà recueilli des soutiens significatifs, selon CNN, et serait bien placée pour être désignée candidate.

Kamala Harris n’a pas perdu de temps pour lancer des attaques frontales contre l’ancien président Donald Trump. Dans un discours vigoureux, elle a qualifié le candidat républicain de 78 ans de « prédateur » et d’« escroc ». « Nous allons gagner », a-t-elle promis avec détermination à ses partisans.

Reconnaissant le caractère tumultueux de la campagne, Harris a comparé les derniers jours à des « montagnes russes ». Elle a exprimé son admiration pour Joe Biden, déclarant : « Je sais que (…) nous sommes tous remplis de tant de sentiments mitigés à ce sujet. J’adore Joe Biden. »

Harris a également promis de placer le droit à l’avortement au centre de sa stratégie électorale. Elle a averti que si Donald Trump était réélu, il chercherait à interdire l’avortement dans tous les États. « Nous allons nous battre pour le droit à disposer de son corps », a-t-elle déclaré, soulignant l’importance de cette question dans la campagne à venir.

Avant le discours de Harris, Joe Biden, encore en convalescence après une infection au Covid-19, a pris la parole par téléphone depuis sa maison de vacances. Avec une voix encore enrouée, il a réitéré son soutien à Harris et affirmé que sa décision de se retirer était la « bonne ». Son médecin a indiqué lundi que Biden ne présentait presque plus de symptômes.

Kamala Harris a salué le bilan de Joe Biden, le qualifiant de « sans équivalent dans l’histoire moderne ». Tandis qu’elle se lance pleinement dans la campagne, les prochains mois promettent d’être cruciaux pour déterminer l’avenir politique des États-Unis.

Avec cette entrée en matière déterminée, Kamala Harris s’affirme comme une candidate de poids, prête à mener une campagne acharnée pour la présidentielle de novembre.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°228 – du 20 ET 21/07/2024

🔴 AGENCE AMÉRICAINE DE FINANCEMENT POUR LE DÉVELOPPEMENT INTERNATIONAL (DFC) : ENVIRON 50 MILLIARDS F CFA RÉUNIS POUR L’HÔTEL MARRIOTT DE DAKAR
🔴 CONVENTIONS DANS LES SECTEURS AGRICOLE, SANITAIRE ET SÉCURITAIRE : LE JAPON FAIT UN DON DE PLUS DE 18 MILLIARDS F CFA AU SÉNÉGAL

🔴 BALLA GAYE 2 VS TAPHA TINE : LE CHOC DES TITANS CE DIMANCHE !

[VIDEO] Présidentielle américaine : Joe Biden et Donald Trump commencent à débattre

Joe Biden et Donald Trump remettent ça : ils s’affrontent ce jeudi lors d’un premier débat présidentiel aux enjeux colossaux.

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Depuis des mois, ils s’attaquent et s’invectivent à distance, cette fois, ils se font face physiquement : Joe Biden et Donald Trump ont commencé à débattre jeudi 27 juin pour la première fois dans une campagne présidentielle aussi incertaine que tendue.
Le démocrate de 81 ans est arrivé le premier à Atlanta (Géorgie, sud-est), et s’est offert un bain de foule avec ses partisans. Le républicain de 78 ans, peu après, est sorti de l’avion en brandissant le poing.
Les deux hommes, au coude-à-coude dans les sondages, se retrouveront à 21 h locales pour cette confrontation organisée par CNN, et qui sera animée par deux journalistes de la chaîne, Jake Tapper et Dana Bash.
À eux de faire respecter les règles très strictes d’un débat qui se tiendra sans public, avec des échanges minutés et surtout, un micro systématiquement coupé pour le candidat dont ce n’est pas le tour de s’exprimer.

Antipathie
Le premier débat entre le président démocrate et son prédécesseur républicain en 2020 avait tourné au pugilat, et l’antipathie qu’ils se portent n’a fait que croître depuis la victoire de Joe Biden, que Donald Trump n’a jamais concédée.
Le républicain, qui se présente en homme fort seul capable d’enrayer le « déclin » de l’Amérique, a diffusé jeudi une vidéo assassine sur son adversaire, montrant des chutes et des moments de confusion, pour demander s’il était réellement capable de « passer quatre ans de plus » à la Maison Blanche. 
Joe Biden a indéniablement perdu en aisance physique et orale ces dernières années, et son âge inquiète beaucoup plus les électeurs que celui de Donald Trump, de trois ans son cadet. Mais le milliardaire n’a pas pour autant partie gagnée : son agressivité verbale et ses diatribes décousues, si elles séduisent ses partisans lors des meetings, pourraient dans le cadre du débat rebuter les électeurs indépendants.
Or c’est bien eux qu’il s’agit de séduire jeudi pour Joe Biden comme pour Donald Trump, à quatre mois d’une élection qui pourrait, comme il y à quatre ans, se jouer sur le fil dans quelques États-clés.

Spectacle
Pour l’emporter, les experts estiment que chacun des deux candidats devra en quelque sorte aller contre sa nature. Le président démocrate, peu charismatique et qui aime évoquer son bilan avec force chiffres et détails, « doit donner autre chose que des arguments purement rationnels. Aucune élection ne se décide que sur la raison, donc il devra offrir quelques phrases choc », en clair faire le spectacle, analyse Jane Hall, professeure de communication à la American University.
« Ce débat pourrait nous surprendre. Je pense que Donald Trump a été entraîné et tâchera de ne pas être la même personne que dans les récents débats », pour se donner davantage une stature d’homme d’État, prédit-elle. 

Joe Biden se présente en garant de la démocratie et en allié des classes moyennes, face à un adversaire accusé d’attiser la violence politique et de servir les plus riches.
Les démocrates ont installé à Atlanta d’énormes panneaux publicitaires souhaitant la « bienvenue » à un « repris de justice » : Donald Trump est le premier président jamais jugé coupable au pénal, dans une affaire de paiements occultes à une ancienne star de films X.
Parmi les thèmes incontournables de la campagne et donc certainement du débat : le coût de la vie, le droit à l’avortement, l’aide à l’Ukraine et à Israël, les nombreuses inculpations de Donald Trump et la défense de la démocratie.
Un second débat est prévu sur ABC en septembre, à deux mois d’un scrutin suivi avec inquiétude dans le monde entier.
Avec AFP

Renforcement des Relations Sénégal-États-Unis : Rencontre entre l’Ambassadeur Raynor et le Premier ministre Ousmane Sonko

Le 21 mai, l’ambassadeur des États-Unis au Sénégal, Michael Raynor, a rencontré le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, pour une discussion chaleureuse et productive. Cette rencontre marque une étape importante dans les efforts continus visant à renforcer le partenariat entre les deux nations.

Lors de cette rencontre, les deux parties ont exploré diverses avenues pour approfondir leur coopération bilatérale. Les discussions ont porté sur des questions clés telles que l’augmentation de la prospérité économique, le renforcement de la sécurité et la promotion d’un avenir radieux pour les peuples sénégalais et américain.

L’ambassadeur Raynor a réaffirmé l’engagement des États-Unis à travailler en étroite collaboration avec le Sénégal. « Nous restons déterminés à soutenir nos partenaires sénégalais dans leurs efforts pour accroître la prospérité, renforcer la sécurité et assurer un avenir brillant pour tous, » a-t-il déclaré.

De son côté, le Premier ministre Ousmane Sonko a exprimé son appréciation pour le soutien constant des États-Unis et a souligné l’importance de cette relation stratégique pour le développement du Sénégal. Il a également partagé sa vision pour un partenariat encore plus solide et mutuellement bénéfique.

Cette rencontre témoigne de la volonté commune des deux nations de renforcer leur collaboration dans divers domaines, notamment économique, sécuritaire et social. Elle ouvre également la voie à de nouvelles initiatives qui bénéficieront directement aux populations des deux pays.

Les États-Unis et le Sénégal continuent de démontrer, par des actions concrètes, leur engagement à construire un partenariat solide et durable, en faveur de la paix, de la stabilité et du développement.

Renforcement des Relations Sénégal-États-Unis : Rencontre entre l’Ambassadeur Raynor et le Premier ministre Ousmane Sonko
Renforcement des Relations Sénégal-États-Unis : Rencontre entre l’Ambassadeur Raynor et le Premier ministre Ousmane Sonko

Rencontre bilatérale : Le ministre de la Santé Dr Ibrahima Sy reçoit les ambassadeurs de France et des USA

Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale, Dr Ibrahima Sy, a récemment tenu des audiences avec Madame Christine Fages, Ambassadrice de la France au Sénégal, et Monsieur Michael Raynor, Ambassadeur des USA au Sénégal. Ces réunions se sont déroulées en présence des collaborateurs des deux ambassadeurs et ont permis d’aborder divers sujets relatifs au partenariat entre leurs pays respectifs et le Sénégal dans le domaine de la santé.

Au cœur des discussions figuraient les appuis technique et financier apportés par la France et les États-Unis au secteur de la santé au Sénégal. Ces partenariats visent à renforcer les capacités du système de santé sénégalais à travers plusieurs initiatives clés.

L’un des sujets majeurs abordés lors de ces rencontres est le projet MADIBA (Manufacturing in Africa for Disease Immunisation and Building Autonomy), qui se concentre sur la production de vaccins. Ce projet est essentiel pour améliorer la souveraineté sanitaire du Sénégal en réduisant sa dépendance vis-à-vis des importations de vaccins. La collaboration avec la France et les États-Unis est cruciale pour le développement et la mise en œuvre de ce projet ambitieux.

La souveraineté pharmaceutique a également été au centre des discussions, avec un accent particulier sur le rôle de l’Agence Sénégalaise de Réglementation Pharmaceutique. Cet organisme est vital pour assurer la qualité, la sécurité et l’efficacité des médicaments disponibles sur le marché sénégalais. Le soutien technique et financier des partenaires internationaux est indispensable pour renforcer cette agence et garantir des standards élevés dans la production et la distribution des produits pharmaceutiques.

La formation du personnel de santé et la création d’emplois dans le secteur ont été identifiées comme des priorités. Des programmes de formation avancée, soutenus par des partenaires internationaux, permettront d’améliorer les compétences des professionnels de la santé sénégalais, contribuant ainsi à un meilleur service aux patients et à la création de nouvelles opportunités d’emploi.

Un autre point important abordé est la prévention et la prise en charge des maladies chroniques, qui connaissent une augmentation préoccupante au Sénégal. Le ministre a plaidé pour un soutien renforcé dans ce domaine, afin de mettre en place des stratégies efficaces pour lutter contre ces maladies et améliorer la qualité de vie des patients.

Pour conclure, Dr Ibrahima Sy a renouvelé son engagement à poursuivre et à renforcer la collaboration entre le Sénégal et ses partenaires internationaux. Il a exprimé sa gratitude pour l’appui constant et a souligné l’importance de ces partenariats pour le développement du secteur de la santé au Sénégal.

Cette série de rencontres témoigne de l’engagement commun des trois pays à travailler ensemble pour améliorer les infrastructures de santé et les services offerts à la population sénégalaise, en visant à construire un système de santé plus résilient et autonome.

Le ministre américain de la Défense Lloyd Austin admis en unité de soins intensifs

Le ministre américain de la Défense, Lloyd Austin, a été admis en unité de soins intensifs au Centre médical militaire national Walter Reed, selon un communiqué du Pentagone. Cette hospitalisation fait suite à un problème urgent de la vessie, nécessitant des soins spécialisés et une surveillance étroite.

Dans un communiqué repris par l’AFP, le Pentagone a déclaré que le secrétaire à la Défense avait été transféré en soins intensifs après une série de tests et d’évaluations. Les médecins ont décidé que des soins de support étaient nécessaires pour traiter la situation.

Lloyd Austin, ancien général de l’armée américaine, a été nommé ministre de la Défense par le président Joe Biden en janvier 2021. Il est le premier Afro-Américain à occuper ce poste dans l’histoire des États-Unis.

Cette hospitalisation survient à un moment crucial pour le département de la Défense, alors que les États-Unis font face à des défis géopolitiques complexes, notamment en matière de sécurité nationale et de défense internationale.

Les détails sur l’état de santé exact de Lloyd Austin et sur la durée prévue de son hospitalisation n’ont pas été immédiatement divulgués. Cependant, le Pentagone a assuré que le ministre de la Défense recevait les meilleurs soins possibles.

Les réactions et les souhaits de rétablissement rapide pour le secrétaire Austin affluent déjà, tant au sein du gouvernement américain que de la communauté internationale. Les prochains développements concernant sa santé seront suivis de près par les observateurs politiques et les citoyens du monde entier.

Le Secrétaire d’État Américain Antony Blinken en tournée Africaine pour renforcer les liens et discuter des défis sécuritaires

Le Secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a entamé une tournée africaine de une semaine, mettant en lumière les réalisations issues des engagements pris lors du sommet États-Unis-Afrique de Washington il y a plus d’un an. La visite vise à souligner les progrès économiques, commerciaux et sanitaires découlant de ce sommet.

La première étape de la tournée est le Cap-Vert, suivi de la Côte d’Ivoire, du Nigeria, et enfin de l’Angola. Chaque étape est soigneusement sélectionnée pour illustrer des aspects spécifiques des relations entre les États-Unis et l’Afrique.

Bien que l’accent soit mis sur les aspects positifs des liens économiques, commerciaux et de santé, des questions de sécurité seront inévitablement abordées. La situation au Sahel, en particulier au Mali et au Burkina Faso, sera discutée lors des étapes en Côte d’Ivoire et au Nigeria, étant donné leurs frontières communes avec ces régions.

Le soutien des États-Unis à la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) sera souligné, en particulier en ce qui concerne la crise au Niger. Cette approche reflète la volonté américaine de collaborer étroitement avec les acteurs locaux pour résoudre les défis régionaux.

La visite en Angola sera l’occasion de remercier le gouvernement angolais pour son engagement en faveur de la stabilité dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Cela souligne l’importance accordée à la coopération régionale et à la résolution des conflits.

La tournée africaine d’Antony Blinken cherche à renforcer les relations positives entre les États-Unis et l’Afrique, tout en abordant les défis sécuritaires. Elle met en lumière l’engagement continu des États-Unis envers le continent africain et la collaboration avec les pays et organisations régionales pour promouvoir la stabilité et le développement.

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