Dans la nuit du 16 au 17 août 2024, l’usine de fer de Keur Ndiaye Lo, située dans la commune de Sangalkam, a été le théâtre d’une attaque violente et spectaculaire. Aux alentours de 4 heures du matin, un groupe de malfaiteurs lourdement armés a pris d’assaut l’établissement, semant chaos et terreur parmi le personnel.
Selon les premières informations rapportées par Dakaractu, les assaillants, dont l’identité reste inconnue, ont pénétré dans les locaux de l’usine avec une brutalité sans précédent. Leur incursion s’est soldée par le vol d’une importante somme d’argent et le saccage des bureaux, laissant derrière eux une scène de destruction totale. Le montant exact des pertes financières n’a pas été communiqué, mais il est estimé à plusieurs millions de francs CFA.
Les dégâts matériels sont considérables, exacerbant la situation déjà tendue dans la région. Les bureaux de l’usine ont été ravagés, témoignant de la violence de l’attaque. L’incident a plongé la communauté locale dans un climat d’insécurité, alors que les autorités peinent à identifier les auteurs de cet acte criminel.
Sur le plan humain, l’agression a également fait une victime. Le gardien de l’usine, présent lors de l’attaque, a été grièvement blessé. Son état de santé demeure préoccupant, bien que les détails exacts sur ses blessures n’aient pas encore été divulgués. La communauté espère qu’il recevra rapidement les soins nécessaires et pourra se rétablir.
Face à cette situation, les autorités locales et les forces de l’ordre sont en état d’alerte maximale. Une enquête a été ouverte pour identifier les responsables de cette attaque et les traduire en justice. L’insécurité croissante dans la région appelle à une réponse rapide et ferme des autorités pour rassurer la population et prévenir de futures attaques.
Cet incident met en lumière les défis de sécurité auxquels sont confrontées les zones industrielles au Sénégal, particulièrement en périphérie des grandes villes. Les entreprises et les autorités doivent redoubler d’efforts pour renforcer la sécurité des sites sensibles et protéger les travailleurs et les biens matériels.
Alors que l’enquête se poursuit, la communauté de Sangalkam reste sous le choc, espérant que justice sera rapidement rendue et que de telles violences ne se reproduiront plus.