Ce matin, Jérôme Bandiaky a été déféré au Parquet de Dakar, marquant une étape clé dans ce qui semble être une affaire aux multiples ramifications. Selon des informations rapportées par DakarActu, cette affaire, surnommée « l’affaire du Sniper », pourrait bientôt passer en instruction, avec de lourdes accusations pesant sur l’accusé. Bandiaky fait face à plusieurs chefs d’inculpation, dont escroquerie, détention illégale d’armes et munitions, ainsi qu’usurpation de fonction.
Les accusations d’escroquerie porteraient sur le logement de fonction qu’il occupe depuis plusieurs années sans autorisation valable. Une autre charge lourde concerne la détention illégale d’armes et de munitions. Lors d’une perquisition à son domicile à Mbour, les autorités ont découvert une arme automatique de calibre 22 sans autorisation administrative. Une autre arme, trouvée à Dakar, était détenue sous un permis expiré.
L’usurpation de fonction constitue la troisième accusation. Jérôme Bandiaky aurait détenu un passeport diplomatique où il est mentionné comme « agent administratif », un statut dont il ne serait pas officiellement titulaire. Cette utilisation frauduleuse de documents officiels aggrave encore son dossier.
Présenté ce matin devant le tribunal, Bandiaky a bénéficié d’un retour de Parquet, une mesure souvent utilisée pour prolonger la garde à vue en attendant la désignation d’un juge d’instruction. Son placement sous mandat de dépôt semble désormais inévitable. Ce dernier devrait intervenir dès demain, après sa comparution prévue devant le juge désigné.
L’affaire Bandiaky, de par sa complexité et la gravité des charges retenues, pourrait s’étendre sur plusieurs mois et tenir en haleine l’opinion publique. Les prochaines étapes de la procédure judiciaire seront cruciales pour déterminer l’issue de ce dossier, où l’accusé risque de lourdes peines s’il est reconnu coupable.