Arrêté par la BR de Tamba, un charlatan accusé de viol sur sa fille adoptive de 12 ans

La brigade de recherches (BR) de la compagnie de gendarmerie de Tambacounda a déféré un charlatan de 73 ans  soupçonné de viol sur sa fille adoptive. Seneweb revient sur les détails de l’enquête.

Marié à deux femmes, le charlatan M. S.,  âgé de 73 ans, est accusé de viols répétés sur sa fille adoptive A. S. G., âgée de 12 ans, au moment des faits. Suite à la plainte déposée par la mère de la victime, il a été arrêté par la BR de Tambacounda. Il ressort du dossier qu’à son retour de La Mecque, M. S. a épousé la veuve D. S. Cette dernière a rejoint le domicile conjugal avec sa fille qu’elle avait eu de son premier mariage.
Le mari a profité de l’absence de son épouse pour violer sa fille dans sa chambre de consultance. Désemparée, elle s’en est ouverte à une amie de sa mère qui informa cette dernière. 
A cet effet, D. S. a porté plainte contre son mari pour viols répétés sur sa fille. Les gendarmes ont adressé une réquisition à un gynécologue pour examen. Le certificat médical transmis aux enquêteurs révèle des déchirures hymenales anciennes et multiples sur la fille.
Convoqué et interrogé sur procès-verbal, le charlatan a nié les faits. Malgré tout, il a été déféré au parquet pour viol, pédophilie et détournement de mineure.
Actuellement âgée de 16 ans, A. S .G est inscrite en classe de 4e dans un CEM de Tamba.

Adriana Karembeu Révèle une Tentative de Viol par un Réalisateur Français dans son Livre Autobiographique

Dans son livre autobiographique intitulé « Libre », publié cette semaine chez les éditions Leduc, Adriana Karembeu fait une révélation poignante. La célèbre mannequin révèle avoir été victime d’une tentative de viol de la part d’un réalisateur français renommé en 2010.

L’histoire, poignante et troublante, dépeint un après-midi qui aurait pu tourner au cauchemar. Karembeu relate son arrivée chez ce réalisateur pour discuter d’un scénario. Cependant, la rencontre bascule lorsque l’homme, après une brève conversation, se jette sur elle de manière brutale, tentant de l’embrasser de force.

Le récit, empreint de la terreur ressentie par Karembeu, met en lumière le courage dont elle a fait preuve pour se libérer de son agresseur. Malgré son traumatisme, elle dénonce l’attaque avec une force indomptable, affirmant qu’à 35 ans, elle a trouvé la force nécessaire pour repousser son agresseur.

Cependant, elle admet que si elle avait été plus jeune, l’impact aurait été encore plus dévastateur. Son agent, conscient de la réputation douteuse du réalisateur, l’aurait mise en garde après l’incident, soulignant la notoriété de ce dernier pour des comportements inappropriés.

Cette révélation de Karembeu survient dans un contexte où de nombreuses personnalités du cinéma français sont confrontées à des accusations d’agression sexuelle. Des figures bien connues telles que Gérard Depardieu, Jacques Doillon et Benoît Jacquot ont été accusées par plusieurs personnes du milieu cinématographique.

Le témoignage d’Adriana Karembeu s’inscrit dans un mouvement plus large de dénonciation des comportements prédateurs dans l’industrie cinématographique française. Des actrices comme Isild Le Besco et Juliette Binoche ont également pris la parole pour dénoncer ces abus et encourager un changement profond au sein de l’industrie.

Viol et acte contre nature : A.Y.W (26 ans) accusé d’avoir abusé de son cousin de 14 ans

Le jeune A.Y.W, demeurant à l’Unité 15 des Parcelles Assainies a été envoyé en prison. Agé de 26 ans, il est accusé de viol par son cousin de 14 ans, A.S.G avec qui, il partage une chambre à la maison familiale.

L’ivresse peut nous pousser à commettre l’irréparable. C.S.G, un garçon de 14 ans, domicilié aux Parcelles Assainies de Dakar est victime d’un adepte de l’alcool. Il s’agit de son propre cousin, A.Y.W avec qui il partage la même chambre. Ivre comme un polonais, il  l’a violé à deux reprises. Le mis en cause a été envoyé en prison pour viol et acte contre nature.

Comment l’histoire a été découvert…

C’est la dame B. G, qui avait saisi, la 5 avril 2024, la police d’arrondissement de l’unité 15 des Parcelles Assainies de Dakar. Dans sa plainte, elle a déclaré que son fils C.S. G, 14 ans est victime de viol, désignant son cousin A.Y.W comme étant le coupable. Elle a expliqué que dans la nuit du 4 au 5 avril 2024, elle a constaté que la lampe de la chambre B. G n’était pas éteinte. La dame raconte s’être introduite dans la pièce. Elle a trouvé le garçon nu. Quand elle lui a demandé pourquoi il s’est déshabillé à pareille heure, le garçon est resté aphone.

Le Lendemain, dans la matinée, son fils lui a révélé les agissementz de son cousin avec qui il partage la chambre. Il soutient que A. Y. W a abusé de lui à deux reprises. Le premier acte a eu lieu dans la nuit du 30 au 31 mars 2024 et la dernière scène s’est déroulée la nuit précédente.

Il m’a forcé à me déshabiller avant de me pénétrer….

Entendue, la victime C.S.G a confirmé les dépositions de sa maman. Il déclare que son cousin rentre souvent tard à la maison en état d’ivresse. Et, le 30 mars 2024, alors qu’il était dans son sommeil, A.Y.W l’a réveillé, l’a forcé à se déshabiller avant de le pénétrer par voie anale.

Le certificat médical accablant…

Pour vérifier ses accusations, les hommes du commissaire Khouma ont saisi, d’une réquisition, les services de l’hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff aux fins d’examen de la victime. Après consultation le docteur a révélé dans le rapport, des « traces de violences récentes compatibles à une pénétration anale certaine, confirmant le viol ».

Il parle d’une relation amoureuse

Agé de 26 ans, A.Y.W sera interpellé par les éléments enquêteurs. Sommairement entendu, il a confirmé son état d’ivresse la nuit du 4 au 5 avril 2024. Il a avoué aux policiers qu’il est adepte de l’alcool. Confronté au certificat médical, Il a nié le crime de viol. Il s’est défendu, soutenant entretenir une relation amoureuse avec son cousin. Et s’il l’a violé c’est, dit-il, à cause de son état d’ivresse. Les policiers ont organisé une confrontation.

Le garçon de 14 ans dément son cousin et confirme les accusations contre lui

La victime a réfuté les déclarations de son cousin tout en confirmant ses accusations de viol. C’est ainsi que A.Y.W a été placé en garde à vue pour viol et acte contre nature. Il a été déféré, le 9 avril 2024 au parquet de Dakar. Après deux retours de parquet, le procureur de la République a opté pour l’ouverture d’une information judiciaire.

Le maître des poursuites a confié le dossier  au juge du 6e cabinet qui l’a suivi dans son réquisitoire introductif. Il a donc inculpé et placé sous mandat de dépôt A.Y.W, envoyé en prison pour viol et acte contre nature.

Louga : Arrestation de l’auteur présumé du viol d’une étudiante, arrêté à Saint-Louis

Le commissariat central de Saint-Louis a procédé à l’arrestation de S. Dia, un apprenti chauffeur soupçonné d’avoir violé une étudiante dans un bâtiment en construction à Louga. Cette affaire a suscité l’indignation et a mis en lumière les dangers auxquels sont confrontées les femmes dans les transports en commun.

L’étudiante Y. F. S., âgée de 21 ans, a été victime de cette agression alors qu’elle se rendait de Kébémer à Saint-Louis dans la nuit du dimanche au lundi dernier. Elle a embarqué dans un bus en compagnie de S. Dia, présenté comme un apprenti chauffeur.

Le trajet a pris une tournure terrifiante lorsque, arrivé à Louga, l’apprenti chauffeur a changé de direction et conduit la victime dans un endroit isolé, un bâtiment en construction inachevé. Sous la menace et l’intimidation, il a alors commis l’acte abject de viol sur l’étudiante.

Après avoir perpétré cet acte odieux, S. Dia a pris un autre véhicule pour se rendre à Saint-Louis. Une fois arrivée à destination, Y. F. S. a courageusement relaté les détails de son calvaire à ses proches. Son grand frère a rapidement localisé le suspect à la gare routière de la vieille ville de Saint-Louis, où il a été appréhendé par les autorités.

Une enquête a été menée par le lieutenant Bachir Ndao, chef de la sûreté urbaine, et le présumé violeur a été déféré au tribunal de grande instance de Saint-Louis à l’issue de celle-ci.

Cette affaire révèle la vulnérabilité des femmes dans les transports en commun et souligne la nécessité de renforcer les mesures de sécurité pour protéger les passagers, en particulier les femmes et les jeunes filles. Elle met également en lumière l’importance de la sensibilisation et de l’éducation pour lutter contre les violences sexuelles et garantir la sécurité de tous.

Un Sénégalais de 26 ans accusé de viol sur une femme sans-abri de 60 ans en Italie


Une affaire choquante secoue la commune italienne de Domodossola, où un Sénégalais de 26 ans est accusé de viol sur une femme sans-abri âgée de 60 ans. L’incident, survenu près de la gare, a été rapporté par un témoin, déclenchant une enquête et menant à l’arrestation du suspect.


Selon les rapports, un touriste chinois aurait été témoin de l’agression, où l’agresseur aurait traîné la victime jusqu’à une cave voisine pour commettre le viol. L’arrestation du suspect a suivi cette alerte, mais son identité n’a pas été révélée par les autorités.


Les experts divergent quant aux motivations de l’agression. Gianni D’Amato, un expert en migration, souligne qu’il est inapproprié d’attribuer automatiquement le crime à la migration en raison des origines sénégalaises de l’homme et du lieu de l’incident près d’un poste frontalier. Cependant, le psychiatre légiste Thomas Knecht considère l’acte comme une agression impardonnable, soulignant les caractéristiques d’un vol où l’agresseur prive la victime de son intégrité physique.


L’enquête est en cours pour élucider les circonstances exactes de l’agression. Cet incident soulève des questions sur la sécurité des personnes sans-abri et met en lumière la nécessité de lutter contre la violence sexuelle et l’exploitation des plus vulnérables dans la société.

CONDAMNÉ À NEUF ANS DE PRISON POUR VIOL, ROBINHO ACCUSE LE SYSTÈME JUDICIAIRE ITALIEN DE RACISME

L’ancien footballeur de 40 ans, Robinho, condamné à neuf ans de prison pour viol, a assuré qu’il disposait de suffisamment de preuves de son innocence. Selon lui, le système judiciaire italien les avait ignorées.
Robinho sort du silence. Condamné en Italie à neuf ans de prison pour le viol d’une jeune femme albanaise à Milan en janvier 2022, l’ancien international brésilien s’est dit « fatigué » des nombreuses histoires de racisme en Italie. Pour la première fois depuis l’annonce de sa condamnation, l’ex-buteur de Manchester City est convaincu de son innocence, alors qu’il ne peut plus faire appel depuis la décision de la Cour de cassation de Rome.
« Je n’ai joué que quatre ans en Italie et je suis fatigué de voir des histoires de racisme. Malheureusement, cela continue encore aujourd’hui. Nous étions en 2013, nous sommes en 2024. Les mêmes personnes qui ne font rien contre ce genre d’actes sont les mêmes qui m’ont condamné », a dénoncé Robinho dans une interview pour TV Record.

Une relation consentie selon RobinhoLe Brésilien est même convaincu que si son procès était celui « d’un Italien blanc », le verdict aurait été différent. « Avec la quantité de preuves dont je dispose, je ne serais pas condamné ». L’ancien footballeur a par ailleurs affirmé avoir eu une brève relation avec la victime la nuit du crime pour lequel il a été condamné, mais il assure que cette dernière était consentie. »Nous avons eu une relation superficielle et rapide. Nous avons échangé des baisers. Il y avait d’autres personnes à cet endroit. Quand j’ai vu qu’elle voulait continuer avec d’autres hommes, je suis rentré chez moi. Je ne l’ai jamais nié. C’était consenti. J’aurais pu le nier, parce que mon ADN n’est pas là. Mais je ne suis pas un menteur », a-t-il insisté. Les audios de la police ont contredit la version des faits de Robinho, qui maintenait que la victime n’était pas ivre au moment des faits. La justice italienne a demandé au Brésil que l’ancien attaquant de la Seleçao purge sa peine dans son pays à défaut de pouvoir être extradé.

seneweb

Affaire de Viol à Ndoffane : Mouhamed Sow Risque 10 Ans de Prison

L’affaire de Mouhamed Sow, un éleveur de la région de Ndoffane, a secoué la communauté locale et suscité un débat sur la sécurité des femmes dans les zones rurales. Accusé de viol et de menaces de mort à l’encontre de Seynabou Diop, une femme enceinte mariée, Sow risque une peine de 10 ans de prison. Le récit de cet incident révèle les réalités troublantes auxquelles les femmes peuvent être confrontées et souligne l’importance de la justice dans de tels cas.

Les événements ont eu lieu le 9 août 2020, lorsque Seynabou Diop aurait été attirée chez Mouhamed Sow sous prétexte de goûter son repas afin de vérifier sa teneur en sel. Une fois à l’intérieur, l’accusé aurait brandi un couteau, forçant la victime à des actes intimes contre sa volonté, malgré ses cris de détresse. L’incident a été interrompu par un appel téléphonique, permettant à Seynabou Diop de s’échapper et de signaler l’agression à une voisine.

L’agression présumée a provoqué l’indignation parmi les habitants du village, certains organisant même une expédition punitive contre Mouhamed Sow. Cependant, la situation a été apaisée grâce à l’intervention de villageois opposés à la violence. Sow a été remis aux autorités, où des preuves, y compris un couteau et des vêtements tachés, ont été retrouvées chez lui.

Lors de son procès, Mouhamed Sow a nié les accusations portées contre lui, affirmant avoir simplement réclamé le remboursement d’un prêt auprès de la plaignante. Cependant, le procureur a requis une peine de 10 ans de prison, soulignant la gravité des accusations et l’importance de protéger les droits des femmes.

L’affaire de Mouhamed Sow met en lumière les défis persistants auxquels les femmes sont confrontées en matière de sécurité et de justice, en particulier dans les zones rurales. Quel que soit le verdict rendu, cette affaire souligne l’importance de prendre au sérieux les allégations de violence sexuelle et de garantir que les victimes reçoivent le soutien et la protection dont elles ont besoin.

Viol suivi de grossesse : Une élève confronte son enseignant devant le juge

Le Tribunal de grande instance de Tambacounda se prépare à rendre son verdict le 28 février prochain dans le procès d’O. Sow, enseignant âgé de 41 ans au moment des faits, accusé de viol suivi de grossesse sur son élève T. D., aujourd’hui âgée de 18 ans. Le prévenu risque une peine de 10 ans de prison.

Le mis en cause, qui a été incarcéré en 2018 avant de bénéficier d’une liberté provisoire après 5 ans de détention, a comparu devant le juge hier. Lors de l’audience, la plaignante a confronté son ancien enseignant en présentant une photo de son bébé, un garçon, aux juges et au procureur. Elle a également fourni une description détaillée de la chambre de l’enseignant.

Toutefois, O. Sow maintient son innocence et affirme que son élève n’a jamais franchi le seuil de sa chambre, où il lui donnait des cours particuliers. Il a donc demandé aux juges la réalisation de tests ADN, dont les résultats sont toujours en attente.

Les faits remontent au 5 juillet 2028, lorsque M. Diop, le père de la plaignante et carreleur de profession, a été alerté par son épouse de l’absence de règles chez leur fille T. D., élève en CM2, depuis plus d’un mois. Le père a immédiatement emmené sa fille à l’hôpital, où une échographie a révélé sa grossesse, choquant profondément sa mère.

Ce procès a suscité une forte émotion dans la région, mettant en lumière la nécessité de protéger les mineurs contre les abus et soulignant l’importance d’une justice équitable dans de tels cas de violence sexuelle.

Birkelane : Un batteur de tam-tam arrêté lors d’un mariage pour le viol de sa nièce de 10 ans

La brigade territoriale de Birkelane a déféré, ce lundi matin, M. Diouf pour viol sur sa nièce de 10 ans. Le batteur de tam-tam incriminé a été arrêté par les gendarmes en pleine cérémonie de mariage où il faisait office de tambour-major. Seneweb vous livre les détails de l’enquête.

Une affaire d’inceste secoue la commune de Mabo, située dans la région de Kaffrine. Un batteur de tam-tam, connu sous le sobriquet de « Kap-Kap », est soupçonné d’avoir abusé sexuellement sa nièce.
Après le divorce de sa mère, la victime A. D. S. a été confiée à sa grand-mère domiciliée à Mabo, une commune du département de Birkelane. La mère de cette fillette de 10 ans s’est remariée plus tard à Diakhao.


Un jour, la dame F. D. a quitté son domicile conjugal dans le Sine pour revenir dans sa maison familiale à Mabo où se tenait une cérémonie de prière dédiée à son défunt père. Sur place, elle a constaté un comportement suspect de sa fille. 
En effet, cette élève en classe de CM1 marchait difficilement. Pressée de questions, A. D. S. a fini par confier à sa mère biologique qu’elle a été abusée sexuellement par son oncle maternel M. Diouf alias « Kap-Kap ».


Il ressort du dossier que la grand-mère de la victime a tenté d’étouffer l’affaire. Elle a tenté de dissuader la mère d’A. D. S. de ne pas porter l’affaire devant la justice.
Mais F. D. a déposé une plainte sur la table du commandant  Abdoulaye Samba Bâ, contre son frère incriminé grâce à l’appui de la personne morale de l’AEMO dans cette localité.


Séance tenante, le chef de service de la brigade territoriale de Birkelane a réquisitionné les services d’un gynécologue. Après examen, le rapport médical a fait cas d’une défloraison et de la perte de l’hymen. La fille a déclaré sur procès-verbal qu’elle a été violée dans la chambre par son oncle maternel.
Les investigations menées par les gendarmes ont permis de localiser le mis en cause dans le village de Keur Djiby. Le présumé violeur assurait l’ambiance avec son tam-tam lors d’un mariage. Il a été cueilli en pleine cérémonie par les éléments de la brigade de Birkélane.


Interrogé sur procès-verbal, M. Diouf a avoué partiellement les faits. Il a déclaré avoir frotté son sexe contre les parties intimes de la fille en question, jusqu’à satisfaire sa libido.
Au terme de l’enquête, il a été déféré ce lundi au parquet de Kaolack pour viol.

Emprisonné en France : les détails de l’affaire Kabirou Mbodjie

Inculpé le 13 octobre pour viols présumés, le fondateur de Wari, Kabirou Mbodjie a été placé sous contrôle judiciaire avant que le Parquet, évoquant des risques de fuite, n’ordonne son incarcération. Il croupit en prison depuis le 3 novembre 2022. Libération révèle, toutefois, que le 30 novembre 2022, le juge en charge du dossier avait pris une ordonnance de mise en liberté provisoire sous réserve de paiement d’une caution fixée à 600 000 euros (environ 400 millions F CFA) dont 400 000 (260 millions F CFA) en guise de réparation des dommages causés.

Selon les obligations fixées, détaille le journal, Kabirou Mbodjie ne devait pas sortir du territoire métropolitain ni de son domicile sis à l’avenue d’Iéna entre 20 et 07 heures. Il devait se présenter tous les jours au commissariat du 16e arrondissement, à partir du 12 décembre 2022, s’abstenir d’entrer en contact avec les plaignantes.

En plus des trois présumées victimes qui l’accusent de viol et soutiennent que les faits en cause ont eu lieu le 7 octobre 2022, lors d’une soirée très arrosée dans l’appartement parisien du prévenu, une quatrième victime prétend avoir subi le même sort le 21 mai 2022. Kabirou Mbodjie devait aussi verser 200 000 euros (130 millions F CFA) au titre de cautionnement libératoire et remettre avant le 15 décembre 2022 ses pièces d’identité au greffe des voies de recours du tribunal de Paris.

Sauf que le fondateur de Wari est toujours en prison. Pourquoi l’ordonnance n’a pas eu d’effet ? La source suggère deux hypothèses : le Parquet s’est-il opposé à la décision ? Kabirou Mbodjie peine-t-il a remplir les conditions notamment financières ? Des sources judiciaires penchent pour la première, souffle Libération.

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