Siteu accusé de violation des règles antidopage : l’ONADS promet des sanctions

Le combat très attendu entre Modou Lô et Siteu, qui a tenu en haleine les amateurs de lutte sénégalaise, connaît une suite controversée. Alors que Modou Lô s’est conformé aux règles en effectuant le contrôle antidopage à l’Arène nationale, son adversaire Siteu ne s’est pas présenté, suscitant une vive réaction de l’Organisation nationale antidopage du Sénégal (ONADS).

Dans un communiqué publié après l’événement, l’ONADS a fermement dénoncé l’attitude du lutteur de l’écurie Lansar. « Le fait de se soustraire à un contrôle antidopage constitue une violation des règles antidopage et est passible de sanctions », a déclaré l’organisation. Ce manquement, qualifié de grave, pourrait avoir des conséquences sérieuses pour le lutteur.

D’après le rapport de l’ONADS, si Modou Lô a respecté les formalités du contrôle, le staff de Siteu aurait empêché les agents antidopage de lui remettre la notification obligatoire pour effectuer le test. Cette obstruction a empêché le processus de se dérouler conformément aux règles établies.

L’ONADS a indiqué qu’elle travaillera en collaboration avec le Comité national de gestion (CNG) de lutte pour déterminer les mesures disciplinaires à prendre. Parmi les sanctions possibles, Siteu pourrait être suspendu ou se voir infliger une amende, ce qui ternirait davantage son image dans le milieu de la lutte sénégalaise.

Cette affaire soulève une nouvelle fois la question cruciale de la lutte contre le dopage dans les sports de combat au Sénégal. Le respect des procédures antidopage est essentiel pour garantir l’équité et préserver l’intégrité de la discipline.

Pour l’instant, Siteu et son staff n’ont pas réagi publiquement aux accusations portées contre eux. L’opinion publique reste divisée, tandis que les instances dirigeantes se préparent à trancher sur ce dossier délicat.

L’évolution de cette affaire pourrait avoir un impact significatif sur la carrière de Siteu, mais aussi sur la crédibilité des compétitions de lutte au Sénégal.

La Première Ministre Danoise Victime d’une Attaque à Copenhague

La Première Ministre danoise, Mette Frederiksen, a été attaquée par un homme vendredi soir alors qu’elle se trouvait sur la place Kultorvet à Copenhague. L’homme a été arrêté par la suite, selon les services de Mme Frederiksen.

L’incident a laissé la Première Ministre choquée, comme l’a déclaré un communiqué de ses services. Les détails exacts de l’attaque n’ont pas été immédiatement révélés.

Cet événement souligne la vulnérabilité des personnalités politiques face aux agressions, même dans des pays réputés pour leur sécurité comme le Danemark. Les motivations de l’agresseur restent à déterminer.

L’incident suscite des préoccupations quant à la sécurité des dirigeants politiques et à la nécessité de renforcer les mesures de protection pour eux, ainsi que pour le public en général.

Violation de l’interdiction du port d’arme : Le sort de Massaly entre les mains du procureur

Une nouvelle étape a été franchie dans l’affaire impliquant Mouhamadou Lamine Massaly et Me Ousmane Diagne, avec la transmission du dossier au procureur de la République près le tribunal de grande instance de Thiès. Cette action fait suite à l’enquête menée par le commissariat central de Thiès, qui avait saisi le pistolet de Massaly pour violation de l’arrêté ministériel interdisant le port d’armes sur le territoire national pendant une période donnée.

Pour rappel, Mouhamadou Lamine Massaly avait été filmé dans une vidéo largement diffusée, brandissant un pistolet malgré l’interdiction générale de porter des armes pendant la campagne électorale. Cette action a conduit à la saisie et à la mise sous scellé du pistolet automatique de Massaly par les autorités.

La plainte déposée par Me Ousmane Diagne, maire de la commune de Thiès-Est, contre Massaly pour plusieurs chefs d’accusation, dont tentative de meurtre, détention illégale d’arme à feu, mise en danger de la vie d’autrui, violence et trouble à l’ordre public, a également été prise en compte dans cette affaire. En réponse, Massaly a lui-même intenté une action en justice contre son accusateur.

Le parquet avait alors chargé la police d’enquêter sur cette affaire complexe, impliquant deux personnalités publiques. La transmission du dossier au procureur de la République marque une étape cruciale dans le processus judiciaire, où les preuves recueillies seront examinées en vue de prendre une décision éclairée sur la suite des événements.

Cette affaire a suscité une grande attention dans les cercles politiques et médiatiques, étant donné les personnalités impliquées et les accusations graves portées contre Massaly. La décision du procureur de la République quant à la suite à donner à cette affaire sera donc attendue avec intérêt par le public sénégalais.

Il est à noter que Massaly, en tant que président de l’Union pour la nouvelle République (UNR) et président du Conseil d’administration de l’Office national de la formation professionnelle (ONFP), est un nouvel allié du président Macky Sall, ce qui ajoute un élément supplémentaire de complexité à cette affaire.

Dans l’attente de la décision du procureur de la République, l’affaire reste sous les feux des projecteurs, mettant en lumière les enjeux de la sécurité publique et de l’application de la loi au Sénégal.

La police de Thiès saisit le pistolet de Mouhamadou Lamine Massaly pour violation de l’interdiction de port d’armes

La tension monte à Thiès alors que Mouhamadou Lamine Massaly, président de l’Union pour la nouvelle République (UNR) et président du Conseil d’administration de l’Office national de la formation professionnelle (ONFP), se retrouve au cœur d’une affaire de port d’arme en violation de l’interdiction émise par le ministère de l’Intérieur.

La police de Thiès a saisi le pistolet automatique (PA) de Massaly après qu’une vidéo le montrant en possession d’une arme a fait le tour des réseaux sociaux. Cette saisie intervient suite à l’interdiction générale de port d’armes, de munitions et d’explosifs pendant la période de campagne électorale, décrétée du 25 janvier au 14 avril 2024.

Selon des informations exclusives obtenues par Seneweb, l’arme à feu a été confisquée par les enquêteurs du commissariat central de Thiès et est désormais consignée dans les locaux de la police.

Cette affaire prend une tournure encore plus sérieuse alors que Mouhamadou Lamine Massaly est déjà au centre d’une plainte déposée par le maire de la commune de Thiès-Est, Maitre Ousmane Diagne. Ce dernier l’accuse de plusieurs délits, dont une tentative de meurtre sur des jeunes manifestants, détention illégale d’arme à feu, mise en danger de la vie d’autrui, violence et voie de fait, ainsi que trouble à l’ordre public.

En réaction, Massaly a décidé de porter plainte contre son accusateur. Le parquet a alors confié le dossier à la police pour mener une enquête approfondie sur les allégations portées des deux côtés.

Cette affaire, qui implique un acteur politique majeur, souligne l’importance de faire respecter les lois et règlements pendant les périodes électorales et met en lumière les enjeux de sécurité dans le contexte politique tendu du Sénégal.

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